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Coeur et sport

Coeur et sport. Certificat de non contre-indication au sport. Double intérêt de la visite de NCI. Dépistage d’une pathologie contre-indiquant le sport notamment cardio-vasculaire Notion de prévention avec des conseils sur : Les règles hygiéno-diététiques La prévention du surentrainement

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Coeur et sport

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Presentation Transcript


  1. Coeur et sport Certificat de non contre-indication au sport

  2. Double intérêt de la visite de NCI • Dépistage d’une pathologie contre-indiquant le sport notamment cardio-vasculaire • Notion de prévention avec des conseils sur : • Les règles hygiéno-diététiques • La prévention du surentrainement • Rappel : le certificat médical engage la responsabilité du médecin( article 28 du code de déontologie)

  3. Certificat hors licence • Certaines courses sont autorisées aux non-licenciés • Présentation obligatoire d’un certificat pour le sport concerné à l’organisateur • Le certificat est gardé par l’organisation pendant la durée de la course • En général il est valable une année • ECG tous les 5 ans pour les moins de 35 ans, EE visée cardio pour les plus de 35-40 ans

  4. Certif pour l’obtention d’une licenceloi du 05/04/2006 • La délivrance de la 1ère licence est soumise à l’obtention d’un certificat de non contre-indication à la pratique du sport concerné • Périodicité de renouvellement fixée par la fédération • Certains sports à risques particuliers sont soumis à des réglementations propres

  5. Certains sports ont des obligations • Suivi OPHTALMO • sports mécaniques, aériens, alpins, combats (pieds et poings) • Suivi ORL • sports aériens, sub-aquatiques • Radios lombaires • plongeon, gymnastique, patinage artistique, 1ère ligne de rugby • Rachis cervical tous les 2 ans • rugbys, lutte, foot américain

  6. Certificat pour être inscrit sur les listes de haut-niveau ou espoirsloi du 23/03/99 et arrêté du 11/02/2004 • Examen médical par médecin du sport • Bandelette Urinaire • ECG de repos et compte rendu • Écho cardiaque et compte rendu • Épreuve effort maxi +/- Vo2 max • Examen dentaire certifié par un spécialiste • À faire dans les 3 mois avant l’inscription

  7. Suivi du sportif de haut niveau • 2 fois par an • Examen médical par médecin du sport • BU • 1 fois par an • Examen dentaire certifié par spécialiste • ECG de repos et compte rendu • Biologie standard pour les plus de 15 ans • 1 fois tous les 4 ans • épreuve d’effort maximale • Si 1ère écho cœur à moins de 15 ans refaire autour de 18 ans

  8. Surclassement des enfants • Simple ou double ou triple surclassement • En fonction du règlement médical des différentes fédérations • Certificat signé par les médecins agréés par les fédérations • ECG de repos au minimum est recommandé • L’autorisation parentale doit figurer en annexe du certificat

  9. Certificat de non contre-indication à l’arbitrage • Certificat sur imprimé spécial des fédérations demandeuses • Les mêmes recommandations que pour la délivrance d’une licence sportive • Certificat rédigé par un médecin fédéral ou agréé par la fédération

  10. Certificat pour la compétition en handisport • Différents certificats , fonction du handicap • Arrêté du 11/02/2004 fixe la nature et la périodicité des examens complémentaires à pratiquer • Il est rédigé par un médecin de M.P.Rééducation ou un médecin du sport

  11. Certificat d’aptitude aux épreuves du bac • Accepte la nécessité d’une adaptation de l’enseignement • Mise en place de l’aptitude partielle • Décret du 11/10/1988 • Le médecin scolaire doit être destinataire de tout certificat qui dépasse trois mois d’inaptitude partielle ou totale

  12. Activité physique • Tout mouvement corporel produit par des muscles squelettiques qui entraîne une augmentation substantielle de la dépense énergétique au dessus de la dépense énergétique de repos. • Elle ne se réduit pas à la pratique de loisirs ou sportive.

  13. Activité Physique • Surmortalité prématurée <40%(C) • Surmorbidité, hta, dnid, obésité, maladie coronarienne, cancer du sein, colon diminue(C) • Meilleure réaction aux contraintes psychosociales(C) • Dés l’enfance, amélioration générale(B) • Maintien de l’autonomie des PA(C)

  14. Modalités d’AP • 35% des français n’atteignent pas le niveau d’activité recommandé • Bénéfice quelque soit âge de début • Entraînement en résistance chez lez ados est positif(C) • Endurance +++, mais aussi résistance (moins documentée) et souplesse, équilibre, renforcement musculaire

  15. Il est nécessaire que l’ensemble des acteurs de santé puisse prescrire à bon escient cette mesure préventive et thérapeutique et que tout soit fait pour que sa réalisation soit possible. • Cela permettra aux personnes de s’engager durablement dans des activités physiques bénéfiques et adaptées.

  16. Engagement durable dans l’AP • Incitation avec collaboration interprofessionnelle( santé et sport) dans un projet individualisé et adapté • Démarche individuelle, avec habitudes et freins à l’AP(C) • Réajustement régulier obligatoire(B) • Mettre régulièrement l’accent sur les bénéfices acquis(B) • Démarches collectives: environnements favorables(C)

  17. Critères contre- indiquants une AP • Angor instable • Insuffisance cardiaque instable • Sténose aortique sévère • HTA sévère ou non contrôlée ( s>180, d>110) • hypoTA symptomatique(<90/60) • Infection aigue, fièvre>38° • Tachycardie de repos, arythmie de repos

  18. suite • Refus du patient • Diabète : glycémie<5mmol, ou > 14 mmol • Cancer • Hb < 8 g/dl • Polynucléaires neutrophiles <500 • Thrombocytes < 50 000 • Ataxie, vertiges • Fatigue extrême, cachéxie importante, nausées importantes

  19. Systématique : Test de Ruffier 30 flexions de jambes en 45 secondes Prise de pouls au repos(P0), après l’effort(P1) et à 1minute(P2) Plus contrôle de la TA après effort Indice de Ruffier modifié : ( P0+P1+P2) – 200 / 10 EXAMENS COMPLEMENTAIRES

  20. RESULTATS • Négatif : excellent • De 0 à 2.9 : très bon • De 3 à 5.9 : bon • De 6 à 10 : moyen • >10 : à surveiller • > 15 : à bilanter • Attention : P1 doit être < à 2 x P0 P0 < 2 minutes TA effort < 17/10 ou (18/10 après 40 ans)

  21. Les limites de Ruffier • La fréquence cardiaque de repos varie selon le stress, la température, le niveau de vigilance, chez les sujets dits « hyperkinétiques » • Un effort de 45 secondes ne met en jeu que faiblement le système cardio-vasculaire( 48 % de la fréquence de réserve)

  22. CLASSIFICATION DES SPORTS • Par types d’exercices : dynamique (endurance) E et statique (résistance) R • Par retentissement sur la masse VG : • Effort dynamique : dilatation VG • Effort statique : hypertrophie des parois • Sports mixtes : résultats intermédiaires • Tenant compte des sports particuliers : à risque de collision, ou en cas de survenue de malaises • 9 classes : • IA : statique faible / dynamique faible • II B : statique moyen / dynamique moyen • III C : statique fort / dynamique fort

  23. LIMITES DE LACLASSIFICATION DES SPORTS • Stress émotionnel • Sport d’équipe : place du joueur • Altitude; milieu sous-marin • Température extérieure • Pollution • Entraînement parfois plus dur que la Compétition

  24. Athlète de compétition : athlète inscrit dans une équipe sportive ou participant à un sport individuel, avec comme but principal des compétitions régulières contre des adversaires et nécessitant un entraînement régulier • Recommandations à moduler en fonction de cas particuliers, mais à tendance plutôt restrictive • Tenir compte du type de sport, de l’âge, de l’entraîneur, du niveau régional ou international

  25. ROLE DU MEDECIN • Subit des pressions de la part de l’athlète, de la famille, du club • Priorité au patient • Nécessité d’un entretien direct avec l’athlète, confirmé par écrit • Discussion avec les autres protagonistes en accord avec l’athlète • Plusieurs avis médicaux peuvent être souhaitables • Décision finale d’aptitude n’appartient pas au médecin seul • ROLE DE L’ATHLETE • Après avoir pris plusieurs avis médicaux • Doit prendre SEUL la décision de continuer ou non le sport

  26. 1/ Je respecte un échauffement et une récupération de 10 mn lors des activités sportives • 2/ Je bois 3 ou 4 gorgées d’eau toutes les 30 mn dʼexercice à l’entraînement comme en compétition • 3/ J’évite les activités intenses par des températures extérieures < à -5° ou > à +30°. • 4/ Je ne fume jamais 1 heure avant, ni 2 heures après une pratique sportive. • 5/ Je ne prends pas de douche froide dans les 15 mn qui suivent l’effort. • 6/ Je ne fais pas de sport intense si j’ai de la fièvre, ni dans les 8 jours qui suivent un épisode grippal (fièvre+courbatures). • 7/ Je pratique un bilan médical avant de reprendre une activité physique intense si j’ai plus de 35 ans pour les hommes et 45 pour les femmes. • 8/ Je signale dans tous les cas à mon médecin toute douleur dans la poitrine ou essoufflement anormal survenant à l’effort. • 9/ Je signale dans tous les cas à mon médecin toute palpitation cardiaque survenant à l’effort ou juste après l’effort. • 10/ Je signale dans tous les cas à mon médecin tout malaise survenant à l’effort ou juste après l’effort

  27. Avis spécialisé chez l’enfant • Cardio : si souffle d’allure organique ou antécédents cardio-vasculaires • Pneumo : réalisation EFR en cas d’asthme certain ou suspect • ORL : si obstruction respiratoire chronique • Ortho : si scoliose, douleurs rachidiennes, ou ostéo-articulaires

  28. Cardiopathie congénitale et sport de l’enfantsémio de découverte • Souffle : organique ou fonctionnel • Trouble du rythme : WPW ou QT long • Malaise : anomalie congénitale des coronaires, CMH, HTAP • HTA ( + souvent labile), coarctation de l’aorte

  29. Effet positif de l‘AP • Croissance masse musculaire • Meilleure utilisation de l’oxygène • Diminue travail cardiaque pour même niveau d’effort • Améliore performance myocardique • Diminue fréquence cardiaque et le risque d’arythmie • Grâce à la baisse tonus sympathique et augmentation tonus vagal

  30. Le sportif âgé de plus de 65 ans • Pas de dogme sur la pratique des Activités Physiques • Tous les types de cardiopathies silencieuses et notamment ischémique peuvent se voir chez le sujet âgé • Voir le type de sport envisagé et à envisager • Cardio-fréquence-mètre très utile après épreuve sur ergocycle • Sport loisir sans passé sportif • Sportif leader qui veut augmenter sa pratique sans risque

  31. Activité physique • Mortalité prématurée moindre ( toutes causes confondues) • Moins de risque d’être atteint ( en général avec de très grandes variations individuelles ) : • D’obésité • D’hta • De diabéte • De maladie coronarienne • De fracture ostéoporotique • De cancers du colon, du sein • De certains troubles mentaux • D’une hospitalisation

  32. L’obésité • IMC = poids(kg)/taille(m)² • Si > 25 : surcharge pondérale • Si > 30 : obésité • Si > 40 : obésité morbide • Chez l’enfant > 97 éme centile de IMC • Rapport tour de taille /tour de hanche est meilleur pour le risque d’IDM • En France 8 M d’obèses, 200 000 obésités morbides

  33. Combinaison d’exercices et de mesures diététiques ( participation équivalente à la perte de poids) • 30 à 60’ par jour, trois à cinq jours par semaine • Fractionnement des séances est aussi efficace • Choisir des AP en décharge(aquatique) ou semi-portée( vélo) • Il existe un effet-dose dépendant

  34. Le syndrome métabolique • Obésité de type androide( tour de taille) • Insulinorésistance • Hypertriglycéridémie( > 2,2 mmol/l) • HDL-cholestérol abaissé (< 1 mmol/l) • Début des travaux car plusieurs définitions, mais effets bénéfiques de l’activité physique associée à des mesures diététiques

  35. Le syndrome métabolique • AP , quotidienne, endurance et résistance, 150mn/semaine, associée à réduction modeste des apports énergétiques, permettant une perte de poids modérée, prévient apparition du diabète de type 2(A) • Endurance, diminue TG et augmente HDL cholestérol(B) • AP modérée de 60 à 80’ empêche la reprise de poids(C)

  36. Bilan de suivi • Questionnaire • Podomètre • Cardio-fréquence-mètre • Si pathologie avérée, il faut évaluer le bénéfice pour le « patient » • Dans tous les cas, l’AP ne peut être envisagée qu’après évaluation individuelle qui recherche d’éventuelle CI et préciser le type d’activité

  37. Le cardio-fréquencemètre(CFM) • FC est le reflet fidèle et fiable de l’intensité de l’activité physique, et varie sa valeur pour maintenir constant l’apport d’O2 pour les muscles • Pas de programme d’entrainement ou de réentrainement «  à la sensation » • 80 % des semi-marathoniens trouvent le CFM utile, mais seulement 40% l’utilisent • Attention au « positive split » ou dérive rythmique

  38. CFM( suite) • Notions de FC max, de FC repos, FC de réserve, FC de récupération • Notions de zone cible • Notion de seuils ( aérobie, anaérobie) • Entrainement de reconditionnement du cardiaque • Entrainement du sportif • CFM utile à la sortie de SRCR

  39. endurance • Intensité faible : FC entre 20 et 39% de la FC de réserve, 1 séance par jour de 60’ • Intensité modérée : FC entre 40 et 59% de la FC de réserve, moyenne de 4 séances de 45’ par semaine • Intensité élevée : FC entre 60 et 84% de la FC de réserve, moyenne de ‘ séances de 30’ par semaine • FC de réserve : FC max estimée-FC repos

  40. Force musculaire • 1 à 2 séries comprenant 12 répétitions, à allure lente, sans apnée, de mobilisation des grands groupes musculaires, 2 à 3 fois par semaine • Intensité modérée: 60 à 69 % de 1 RM • Intensité élevée : 70 à 84% de 1 RM • 1 RM :répétition maximale, poids maxi soulevé une seule fois

  41. Surentrainement • Le syndrome de surentraînement est un désordre neuroendocrinien, résultant d’une surcharge de travail à l’entraînement et en compétition, mais dont les mécanismes intimes restent largement méconnus. • Antécédents sportifs et activité actuelle • Caractériser la baisse de performances • Niveau d’entrainement

  42. Surentrainement(suite) • Caractériser la fatigue • Rechercher des diagnostics différentiels ( cancer, hémato( anémie), infection ( virose comme mni, hépatite), endoc ( hypothyroidie, Insuf surénale) cardio, pneumo, neuropsy ou consommation de certains produits comme laxatifs, antiémétiques

  43. Autres signes qui accompagnent la fatigue • Insomnie, hypersomnie • Baisse de l’appétit, hyperphagie, amaigrissement, troubles digestifs • Épisodes infectieux récurrents( herpes, furoncles, viroses) • Troubles menstruels • Psy : autodépréciation, anxiété, difficultés de concentration et de mémoire( scolarité)

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