100 likes | 267 Views
Approvisionnement électrique national & approvisionnement électrique du Grand-Ouest. Débats Publics - Réacteur EPR Flamanville 3 - Ligne THT Cotentin - Maine. 16 novembre 2005.
E N D
Approvisionnement électrique national & approvisionnement électrique du Grand-Ouest Débats Publics - Réacteur EPR Flamanville 3 - Ligne THT Cotentin - Maine 16 novembre 2005
La politique énergétique nationale(loi du 13 juillet 2005) • 4 axes • garantir l’indépendance énergétique nationale et la sécurité d’approvisionnement • préserver l’environnement et renforcer la lutte contre l’effet de serre • garantir un prix compétitif de l’énergie • garantir la cohésion sociale et territoriale en assurant l’accès de tous à l’énergie • Les engagements s’appliquant en tout ou partie à l’électricité • porter le rythme annuel de baisse de l’intensité énergétique finale à 2% d’ici 2015 • diviser par 4 les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2050. • promouvoir les énergies renouvelables (EnR) : objectif de 21% de la consommation électrique produite à partir d’EnR (au 31 décembre 2010) • maintien de l’option nucléaire ouverte : réalisation d’un démonstrateur EPR
La programmation pluriannuelle desinvestissements de production électrique (PPI) • Prévue par la loi du 10 février 2000 relative à la modernisation et au développement du service public de l’électricité • rapport du Ministre au Parlement suivi d’un arrêté ministériel • La déclinaison de la politique énergétique nationale au niveau de la production électrique • un rôle prospectif : donner de la visibilité aux différents acteurs • un rôle concret : l’arrêté sert de base pour lancer des appels d’offres • Un nouvel exercice traitant de la période 2005-2015 • mené depuis fin 2004, communiqué prochainement au Parlement • associant RTE, ADEME, producteurs, DRIRE Bretagne...
En Europe, des besoins d’investissement très importants d’ici 2030 • Interconnexions le marché de l’électricité est européen • La France est globalement exportatrice • Pour autant, elle a recours à des importations : la France s’est retrouvée importatrice nette pendant 4 jours de février – mars 2005 • Des besoins d’investissements très importants sur la plaque européenne • 600 000 MW à mettre en service sur la période 2001 – 2030, soit environ autant que ce qui est actuellement en service (Agence Internationale de l’Energie, 2003) • dont 100 000 MW sur la période 2007 – 2015 (ETSO 2005, association des gestionnaires de réseaux électriques européens) • Face à une possible insuffisance de production en Europe, il importe que des investissements aient aussi lieu en France
La demande électrique française à l’horizon 2015 • La demande électrique représente un peu plus de 20% de la demande énergétique nationale en énergie finale • La maîtrise de la demande électrique : une priorité • qui n’est pas nouvelle : le taux de croissance diminue depuis 30 ans • réaffirmée : des mesures ambitieuses pour la période 2005 - 2015 • certificats d’économies d’énergie ; réglementation thermique ; budget de l’ADEME ; mesures fiscales... • liée, hors nucléaire et EnR, à la problématique climat (quotas CO2) • Évolutions de la demande électrique : le scénario central de la PPI • la tendance de fond
Les énergies renouvelables électriques (EnR) • De forts mécanismes de soutien • obligation de rachat par eDF de l’électricité produite à partir d’EnR • garantie d’origine • lancement d’appels d’offres • biomasse / biogaz 232 MW retenus en 2005 • éolien en mer 105 MW retenus en 2005 • éolien terrestre : près de 300 MW retenus (15/11/2005) • Les enseignements de la PPI • L’éolien est une condition essentielle de tout développement important des EnR électriques • Ce développement de l’éolien doit être accompagné par celui de l’hydroélectricité et de la filière biomasse • Les autres EnR électriques (solaire photovoltaïque, géothermie…) doivent continuer à être soutenues mais ne contribueront que plus marginalement d’ici 2015
La filière électronucléaire La mise en service en 2012 d’un réacteur EPR • Les atouts du nucléaire pour l’électricité • la filière la plus compétitive pour un fonctionnement > 5000 heures • indépendance énergétique • non émettrice de gaz à effet de serre • Le maintien de l’option nucléaire ouverte • sur la base d’une hypothèse de durée de vie de 40 ans, une partie du parc électronucléaire devra fermer aux alentours de 2020 • des décisions devront être prises à l’horizon 2015 • le Parlement a souhaité disposer de l’ensemble des options énergétiques ouvertes à cette date (loi du 13 juillet 2005) • un retour d’expérience en 2015 suppose une mise en service en 2012 • Un réacteur EPR en 2012 • nécessaire dans cette perspective • satisfait un besoin électrique avéré
Besoins en investissements thermiques identifiés par la PPI • Développements pris en compte • EPR en 2012 • remise en service de 2600 MW de groupes fioul actuellement arrêtés et construction de 500 MW de turbines à combustion (décidées par eDF) • pour le dimensionnement du parc thermique, une hypothèse prudente pour le développement des EnR • 4000 MW d’éolien en 2010 ; 12500 en 2015 • la PPI prend bien entendu en compte l’objectif de 21% en 2010 • Les besoins supplémentaires par rapport à ces développements (Puissance totale du parc français : 117 GW) • Semi-base (entre 500 et 5000 h/an) : cycles combinés à gaz ou centrales charbon • Pointe (moins de 500 h/an) : turbines à combustion (fioul)
L’approvisionnement électrique du Grand-Ouest (1) • L’approvisionnement : fait intervenir la problématique du réseau de transport d’électricité • Question de l’équilibre global du réseau • une problématique d’arbitrage réseau / production locale pour des questions régionales • L’approvisionnement électrique du Grand-Ouest • Basse Normandie : pas de besoin pour son approvisionnement propre mais besoin de la ligne Cotentin - Maine pour accueillir EPR Flamanville 3 • motif : stabiliser le réseau pour éviter une coupure générale d’électricité • objet du 2ème débat de la soirée • Pays de Loire : besoin de quelques aménagements de réseau en Vendée • création d’injections 225 kV • installation d’un transformateur déphaseur à Niort (été 2006) • Bretagne : des besoins plus importants
L’approvisionnement électrique du Grand-Ouest Le cas de la Bretagne • Des besoins intrinsèques à la péninsule bretonne • Bretagne Sud • urgence de l’injection du 400 kV • la situation est alors satisfaisante au moins jusqu’en 2013 • Bretagne Nord • besoin de développement de production ou de réseau • une solution possible : 150 MW de turbines à combustion à proximité de Saint-Brieuc (justifiées par ailleurs par les besoins nationaux) • repoussent les besoins réseau de 7 à 10 ans • permettent aux travaux de développement du réseau d’être réalisé