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Epilepsies de l’enfant

Epilepsies de l’enfant. Agathe Roubertie Service de Neuropédiatrie. Les crises épileptiques.

kosey
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Epilepsies de l’enfant

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Presentation Transcript


  1. Epilepsies de l’enfant Agathe Roubertie Service de Neuropédiatrie

  2. Les crises épileptiques

  3. Crises épileptiques : traduction clinique paroxystique liée à une décharge excessive d’un groupe de neurones; ceci peut concerner une structure cérébrale particulière et très limitée, migrer, ou au contraire concerner d’emblée un territoire cérébral étendu. La sémiologie clinique des crises dépend de l’origine topographie de la décharge et de sa diffusion.  crises généralisée  crises partielles

  4. Crises généralisées La décharge paroxystique intéresse d’emblée l’ensemble du cortex Exemple 1 : crises tonico-clonique, se déroulent en 3 phases :  • phase tonique: La conscience est d’emblée abolie, il y a une contracture de l’ensemble de la musculature et des troubles végétatifs, éventuellement une morsure de langue. Elle dure 10 à 20 secondes. • phase clonique: Secousses rythmiques (clonies), intenses et bilatérales. Le visage est cyanosé. Cette phase dure 30 secondes. • phase post-critique: Le patient est hypotonique, obnubilé, somnolent; la respiration est bruyante. La durée de cette phase est variable (quelques minutes à quelques heure).

  5. Crises partielles La décharge intéresse une structure cérébrale limitée. Selon la zone concernée, la sémiologie clinique sera très variable. • crises partielles simples, sans modification de la conscience • les crises partielles complexes avec altération de la conscience d’emblée ou secondairement sémiologie de la crise  topographie du foyer épileptogène

  6. Crises partielles • Exemple : crise partielle avec sensation de fourmillement, de picotements, hallucination auditives, visuelles, olfactives, gustaives • Difficultés de diagnostic différentiel avec manifestations non épileptiques : spasmes du sanglot, accès toniques en rapport avec un reflux gastro-oesophagien, coliques du nourrisson, … • Chez le nouveau-né, crises épileptiques subtiles (mouvements de pédalage, modification du teint, tachycardie, …).

  7. Epilepsies de l’enfant

  8. Incidence • L’incidence de l’épilepsie (nombre de nouveaux cas/100 000 habitants/an) varie selon la tranche d’âge considérée : • avant 1 an : 120 /100 000 • 1-4 ans : 60 /100 000

  9. Définition • L’épilepsie se définie par la récurrence de crises comitiales : on parle d’épilepsie quand il y a eu au moins 2 crises. • L’épilepsie est caractérisée par • le type de crise • son âge de début • les modifications électro-encéphalographiques • les résultats de l’imagerie cérébrale Ces caractéristiques permettent d’aboutir au diagnostic syndromique en référence à une Classification Internationale,  pronostic  conduite thérapeutique

  10. Certaines épilepsies • caractéristiques d’une tranche d’âge donnée • sensibles aux traitements/pharmacorésistantes • guérissent avec l’âge, persistent toute la vie de l’individu Chez un enfant, dont le cerveau est en pleine maturation, et qui est en pleine période d’apprentissage, l’épilepsie (et les traitements) peut avoir un retentissement sur le développement, et sur la qualité des apprentissages

  11. Convulsions du nouveau-né

  12. Définitions • Incidence des crises épileptiques néonatales: 0.5 à 1.5 % des naissances  vulnérabilité du cerveau à cet âge  diversité des facteurs susceptibles d’agresser le cerveau • Symptomatiques dans la grande majorité des cas: cause évidente dans 1/3 cas

  13. Définitions • Crises fréquentes, répétées sur un durée de qq jours, culminant parfois en état de mal • Puis disparition progressive des crises • Syndromes épileptiques spécifiques à cet âge: relativement rares

  14. Sémiologie élémentaire des crises • cloniques: focales, multifocales, 1/2 corporelles • toniques: focales, généralisées • myoclonies: focales, multifocales, généralisées • spasmes • crises « subtiles »: mouvements des yeux, mouvements buco-linguaux, enroulement des bras, pédalage des membres inférieurs, manifestations végétatives (mydriase, cyanose, bradycardie ou tachycardie, hyperpnée ou apnée, variation TA)

  15. Diagnostic différentiel • myoclonies du sommeil • Trémulations • RGO, Sandifer • malaise du nourrisson • mouvements oculaires anormaux (malvoyance) • troubles neurovégétatifs non épileptiques

  16. Etiologies • Anoxo-ischémie néonatale: crises 6 à 24 h après la naissance toniques, cloniques alternantes • Infection néonatale précoce ou décalée: bactérienne (ou ses complications: abcès) herpétique +++

  17. Etiologies • Accident vasculaire • Ischémique du nouveau-né crises à H6-H24, partielles cloniques du même côté • Hémorragiques/ hémorragie intraventriculaire (préma) • Troubles métaboliques simples: • Hypoglycémie • Hypocalcémie • hyponatrémie

  18. Etiologies • Autres maladies métaboliques • Malformations cérébrales • Dysplasie, lissencéphalie • Syndromes épileptiques du nouveau-né et du nourrisson • Encéphalopathie précoce avec suppression-burst • Convulsions néonatales familiales bénignes • Convulsions néonatales bénignes idiopathiques

  19. Diagnosticpositif • Parfois, le diagnostic est cliniquement évident ailleurs, la nature des manifestations est plus douteuse • Intêret de l’EEG-vidéo-polygraphie • Analyse du tracé EEG intercritique  permet parfois d’avoir parfois une orientation étiologique: • Tracé de suppression-burst • Rythmes rapides des malformations corticales • apporte des éléments pronostic • Monitoring des crises infracliniques pour adapter le traitement

  20. Stratégie thérapeutique • Dans l’urgence, selon la fréquence des crises • Traiter la cause, si cela est possible • Valium intra rectal • Gardénal IV, per os • Prodilantin IV • Rivotril IV • Vitamine B6 sous monitoring EEG en Réa si crises résistantes et pas de cause identifié

  21. Conduite thérapeutique ultérieure A adpater au cas par cas, selon l ’étiologie traitement prolongé pas toujours nécessaire !!!

  22. Le syndrome de West

  23. Description • Nourrissons de moins de 1 an • Incidence est de 1/5000 naissances, prédominance masculine • Constitué d’une triade  • un type de crise particulier : les spasmes infantiles : contraction brusque, généralement bilatérale et symétrique, du cou, du tronc et des membres, en flexion ou extension, survenant en salve particulièrement à l’endormissement ou au réveil • arrêt ou une régression du développement psychomoteur • tracé électroencéphalographique particulier appelé hypsarythmie : désorganisation du tracé EEG, avec ondes lentes, pointes

  24. Etiologie • Causes variées : séquelles de souffrance anoxo-ischémique péri ou post-natale, embryofoetopathie infectieuse, malformation cérébrale. • Aucune cause évidente 1/3 des cas

  25. Traitement, pronostic et évolution • Traitement : sabril • Syndrome de West = syndrome épileptique grave • - Spasmes persistant malgré les traitements • - Persistance d’une détérioration psychomotrice ou d’un ralentissement des acquisitions • - Pronostic étroitement lié à • cause de l’épilepsie • précocité de prise en charge 80% environ des patients auront une déficience mentale 60% resteront épileptiques, apparition d’autres types de crises

  26. Epilepsie absence de l’enfant

  27. Description • Forme fréquente d’épilepsie généralisée chez les enfants normaux d’âge scolaire • Age de début : autour de 7 ans, avec une prédominance féminine • Antécédents familiaux d’épilepsie fréquent

  28. Description Absences : • épisodes brefs (10-30 s) • rupture du contact avec arrêt de l’activité • puis le patient son activité comme si rien ne s’était passé • autres petits signes associés : clignement des paupières, chute de la tête • favorisées par l’hyperpnée

  29. Description • Parfois très fréquentes : enfant “ dans la lune ”, “ rêveur ” signalé par l’instituteur plus de 200/jour (retentissement scolaire) • L’EEG • enregistrement des crises • confirmation du diagnostic • Imagerie cérébrale normale

  30. Traitement, pronostic et évolution Traitement : dépakine disparition des crises dans la plupart des cas 1/3 cas : crises tonico-cloniques généralisées surveinnent à l’adolescence L’épilepsie absence survient chez des enfants dits “ normaux ”  Evaluation cognitive pointue : troubles de la mémoire fréquents redoublements plus fréquents que dans la population générale.

  31. Epilepsie partielle bénigne à pointes centro-temporales (ou EPR)

  32. Description • Plus fréquente des épilepsies de l’enfant (4 X / épilepsie absence) • Incidence : 21/100 000 chez les enfants de moins de 15 ans • Age de début généralement entre 5 et 8 ans, prédominance masculine • antécédents familiaux épileptiques fréquents

  33. Description • Description de la crise : Pendant le sommeil Bruits de gorge Déviation de la bouche Salivation Incapacité à parler, mais préservation de la conscience Quelques clonies de l’hémi-face voire du membre sup Durée brève EEG : pointes biphasiques sur les régions centrales, s’activant au sommeil. Imagerie cérébrale non nécessaire

  34. Traitement, évolution • Plupart des cas : crises rares et brèves • Habituellement, pas de traitement • Pronostic excellent, guérison spontanée autour de la puberté

  35. Conclusion • Pas une, mais DES épilepsies • Profils évolutifs divers • Diagnostic d’épilepsie: prise en charge adaptée au type d’épilepsie • Traitement médicamenteux • Suivi du développement psychomoteur, des apprentissages • Prise en charge familiale

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