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L’ENCYCLOPEDIE ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers

L’ENCYCLOPEDIE ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers. un projet réfléchi et difficile. Les responsables du projet: Diderot et d’Alembert. D'Alembert à sa table de travail. L’Encyclopédie. Un projet novateur Un projet déjà médiatisé Un projet discuté.

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L’ENCYCLOPEDIE ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers

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Presentation Transcript


  1. L’ENCYCLOPEDIEou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers

  2. un projet réfléchi et difficile • Les responsables du projet: Diderot et d’Alembert

  3. D'Alembert à sa table de travail

  4. L’Encyclopédie • Un projet novateur • Un projet déjà médiatisé • Un projet discuté

  5. L’Encyclopédie en chiffres • 4 250 exemplaires imprimés • Première partie : • 17 volumes de texte • 11 volumes d’illustrations • 71 818 articles • 15 ans de travail pour Denis Diderot. • Publication étalée sur 21 ans. • Deuxième partie : • 4 volumes d’articles • 1 volume d’illustrations • Deux volumes de tables générales (1776-1780) • 18 000 pages de texte • 75 000 entrées • 44 000 articles principaux • 28 000 articles secondaires • 2 500 illustrations • 20 000 000 mots Extrait/planche de l’Encyclopédie.

  6. Les planches de l’Encyclopédie Toutes les planches ont une présentation identique : - en haut à droite, le numéro de la planche, - en bas au milieu le titre de la planche, - à gauche le nom du dessinateur, - à droite celui du graveur.

  7. Illustrations

  8. Système figuré des Connaissances humaines, d'après Bacon publié dans l'Encyclopédie, 1758.Paris, BNF. • Planche d’anatomie.

  9. Les Idées des Lumières

  10. Les points fondamentaux LIBERTÉ :  « Les hommes naissent tous libres. C'est le plus précieux de tout les biens que l'homme puisse posséder. Il ne peut ni se vendre ni se perdre. »  (d'après un article dans l‘Encyclopédie).les Encyclopédistes sont aussi pour la liberté d'expression, car demeure la censure qui l'interdit (aucune critique n'est permise à cette époque...).   RAISON : C'est le moyen d'acquérir des connaissances. Quesnay dit : « la raison est à l'âme ce que les yeux sont au corps: sans les yeux, l'homme ne peut jouir de la lumière, et sans la lumière, il ne peut rien voir ». TOLÉRANCE : D'après Voltaire, on doit respecter la liberté et les opinions sociales, politique et religieuses d'autrui. ÉGALITÉ : D'après Rousseau, « être libre, n'avoir que des égaux est la vraie vie, la vie naturelle de l'homme. Les hommes naissent égaux ». A cette époque , en France et en Europe, l’inégalité est la dominante sociale. En France, il y a une société d'ordres (Noblesse, Clergé, Tiers-Etat.) PROGRÈS: ils défendent le progrès de la société et progrès au service de l'innovation, du commerce. …Par exemple, durant le siècle des lumières, il y a eu l'invention du thermomètre, du microscope, des cartes précises pour la géographie grâce aux mathématiques. Les philosophes critiquent les abus de pouvoir, c'est pourquoi il veulent La SÉPARATION DES POUVOIRS: Montesquieu, écrit dans « De l'esprit des lois » , en 1748, qu'il est utile de séparer les trois pouvoirs, donc qu'ils ne soient pas concentrés dans les mains d'une seule personne, afin d'éviter toute tyrannie.   Ils sont pour le REJET DE LA MONARCHIE DE DROIT DIVIN mais ils restent généralement favorables à un régime monarchique sauf dans le cas de Rousseau . Ils ne sont pas pour une démocratie au sens contemporain du terme.

  11. Un projet éditorial très novateur et déjà médiatisé: • Né du projet de traduire la Cyclopædia de l'anglais Chambers (publiée de 1728 à 1742) pour l'éditeur Le Breton en 1745 - Diderot travaille alors comme traducteur pour une maison d'édition -, l'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers grâce à Diderot affichait son ambition de faire l'inventaire des acquisitions de l'esprit humain. • Son objectif est de favoriser la diffusion des Lumières. Diderot a recours à des auteurs connus (Montesquieu, Voltaire, Rousseau, Buffon, Du Marsais, Daubenton) ainsi qu'à des inconnus. • D'Alembert s'occupe des mathématiques, Diderot de l'histoire de la philosophie, Buffon des sciences de la nature, Paul-Joseph Barthez (1734-1806) de la médecine, Quesnay et Turgot de l'économie. • Le chevalier de Jaucourt assiste Diderot dans de nombreuses tâches rédactionnelles et éditoriales. • L'Encyclopédie reste avant tout marquée par l'intérêt de Diderot pour la technique, même si certaines planches s'inspirent d'autres encyclopédies ou si certaines conceptions paraissent archaïques.

  12. La Diffusion « Cet ouvrage produira sûrement avec le temps une révolution dans les esprits, et j’espère que les tyrans, les oppresseurs, les fanatiques et les intolérants n’y gagneront pas. Nous aurons servi l’humanité. » (extrait d’une lettre de Diderot à Sophie Volland, le 26 septembre 1762). • Le mouvement des Lumières se distingue des mouvements intellectuels qui l'ont précédé par son destinataire : l'opinion publique. .Voltaire, Diderot et leurs amis sont des agitateurs d'idées et veulent discuter, convaincre. • Les progrès de l'alphabétisation et de la lecture dans l'Europe du XVIIIe siècle permettent le développement d’un « espace public » : débats intellectuels et politiques dépassent alors le cercle restreint de l'administration et des élites, impliquant progressivement des secteurs plus larges de la société. • La philosophie est à double titre « l'usage public de la raison », comme l’écrit Kant : à la fois débat public, ouvert, contradictoire, qui s'enrichit de la libre discussion, et de la propagande pour convaincre et répandre les idées nouvelles.

  13. Les Salons Le siècle des Lumières renouvelle profondément les lieux propices à l’élaboration de l'opinion publique. Ce sont d'abord les cafés, où on lit et on débat, ainsi le Procope, à Paris. S’y réunissent Voltaire, Diderot, Marmontel, Fontenelle. Ils sont le rendez-vous nocturne des jeunes poètes ou des critiques qui discutent passionnément des derniers succès de théâtre ou de librairie. Ce sont surtout les salons mondains, ouverts par tous ceux qui ont quelque ambition, ne serait-ce que celle de paraître. Mais il faut y être introduit. Les grandes dames(bourgeoises ou aristocrates) reçoivent artistes, savants et philosophes. Chaque hôtesse a son jour, sa spécialité et ses invités de marque. Le modèle est le salon qui se tient dans l'hôtel de la marquise de Lambert, au début du siècle. Plus tard, Mme de Tencin, rue Saint-Honoré, accueille Marivaux et de nombreux écrivains. Mme Geoffrin, Mme du Deffand, Julie de Lespinasse ou Mme Necker reçoivent les encyclopédistes. Les gens de talent s'y retrouvent régulièrement pour confronter leurs idées. Mondaines et cultivées, les salonnières animent les soirées, encouragent les plus réservés et coupent court aux disputes ou aux rivalités. Portrait of Madame Geoffrin (Marie-Thérèse Rodet Geoffrin, 1699-1777) parJean-Marc Nattier (1685-1766)

  14. Les salons et les salonnières Une soirée chez Madame Geoffrin toile de Gabriel Lemonnier,1812,commande de J de Beauharnais, La Malmaison • L’analyse du tableau de Lemonnier représentant le salon de Marie-Thérèse Geoffrin permet de découvrir philosophes, artistes et savants du siècle des Lumières. • Une des particularités de cette peinture est d’être accompagnée d’une planche explicative qui reprend en silhouette les personnages figurant sur le tableau et qui, par un système très simple de renvois numérotés, précise l’identité de chacun. • On peut reconnaître Marie-Thérèse Geoffrin sur le tableau à droite au premier rang. Au fond, le buste de Voltaire semble régner sur l’assistance ; à sa gauche le ministre Choiseul. On reconnait également Fontenelle, Montesquieu,Diderotet Marmontel tandis que l’acteur Lekain lit la pièce L’Orphelin de la Chine de Voltaire, alors en exil.

  15. La Censure royale La Bataille de l'Encyclopédie • - le 28 juin 1751 : Le premier volume, tiré à 2 000 exemplaires, est adressé aux souscripteurs. Dans l'article "Autorité politique", Diderot attaque Bossuet et la théorie de la royauté de droit divin. Très vite, l'entreprise reçoit le soutien de Malesherbes, proche du Roi , de Montesquieu, de Voltaire et de Mme de Pompadour. L'Encyclopédie connaît un succès européen : la Suisse, l'Italie, l'Angleterre, la Russie vont aussi se l’approprier. • - En 1752 parait le tome II, qui fait scandale, et la publication est alors suspendue. Diderot entreprend de se cacher. Voltaire propose alors de continuer l'entreprise à Berlin, mais Diderot refuse. • - En 1753 paraît le troisième tome qui fait l'objet d'une condamnation du Conseil du Roi. • -Les tomes IV, V et VI paraissent cependant en 1754, 1755 et 1756. • -En 1757, l'Encyclopédie fait l'objet de 4 200 souscriptions. • Une "bataille" se déclenche alors à partir de l'article "Genève", rédigé par D'Alembert, qui suscite une réponse virulente de Rousseau. L'Encyclopédie est même l'objet de railleries : Palissot rédige ainsi une Petite lettre sur de grands Philosophes, Voltaire la qualifie de "fatras". • En 1759, l'Encyclopédie est interdite à la publication. Le privilège de 1748 est annulé; ordre est donné de rembourser les souscripteurs. Pour les dédommager, Le Breton édite deux volumes de planches séparées, qui bénéficient d'un privilège spécial et sont envoyés aux souscripteurs. D'Alembert, Marmontel et Duclos se retirent. Diderot poursuit seul, durant sept années. • - En 1766 paraissent les dix derniers volumes. Un dernier volume de planches sort en 1772. Mais les ouvrages, à partir du tome VIII, sont censurés par l'éditeur Le Breton, à l'insu de Diderot, qui laisse les pourtant paraître.

  16. La censure de La Papauté Encyclique« Damnatio, et prohibitio » Pape Clément XIII septembre 1759 document reproduisant l‘Encyclique du pape Clément XIII Ut Primum qui condamne l’Encyclopédie

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