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Ronan ROUSSEL Diabétologie, Hôpital Bichat, Paris Maladies Chroniques Exemple du diabète Education Thérapeutique du Pati

Ronan ROUSSEL Diabétologie, Hôpital Bichat, Paris Maladies Chroniques Exemple du diabète Education Thérapeutique du Patient. Épidémiologie Relation soignant malade, vécu du patient Préventions Education thérapeutique Observance médicamenteuse : exemple de solution.

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Ronan ROUSSEL Diabétologie, Hôpital Bichat, Paris Maladies Chroniques Exemple du diabète Education Thérapeutique du Pati

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Presentation Transcript


  1. Ronan ROUSSEL Diabétologie, Hôpital Bichat, Paris Maladies Chroniques Exemple du diabète Education Thérapeutique du Patient

  2. Épidémiologie • Relation soignant malade, vécu du patient • Préventions • Education thérapeutique • Observance médicamenteuse : exemple de solution

  3. Définitions Maladies Chroniques OMS : Affections de longue durée qui, en général, évoluent lentement MALADIES CHRONIQUES HTA Diabète … FACTEURS DE RISQUE

  4. Définitions Maladies Chroniques Quelle Santé ? Méthodes et Pratiques Objectifs Buts Restitution ad integrum du tissu ou de la fonction lésée  Finalité des soins « la santé est le silence des organes » Optimisation Bio-métrique Santé Qualité de vie de la personne Ressource de la personne Empowerment

  5. Épidémiologie des MC 86% des DC 77% de la morbidité France:ALD 12% de la population (maladies cardio-vasculaires,cancer,diabete,psychiatrie)=60% des dépenses de santé Augmentation de 73% en 10 ans….accroissement 77% en 2004 15 millions de patients *OMS europe septembre 2006 :cout de l’inobservance :200 milliards de dollars

  6. Clerc P, Prat Organ Soins, 2005

  7. Épidémiologie des MC

  8. Relation soignant-malade Attente du Soignant Vérification de son pouvoir soignant Reconnaissance Attente du Patient Soulagement

  9. Relation soignant-malade Attente du Soignant Vérification de son pouvoir soignant Reconnaissance Attente du Patient Soulagement GUERISON

  10. Relation soignant-malade Attente du Soignant Vérification de son pouvoir soignant Reconnaissance Attente du Patient Soulagement CHRONICITE

  11. Relation soignant-malade Attente du Soignant Vérification de son pouvoir soignant Reconnaissance Attente du Patient Soulagement CHRONICITE -moins satisfaisant pour chacun immédiatement -source de relations humaines

  12. Relation soignant-maladeAnnonce d’un diagnostic grave Un traumatisme, toujours Se donner du temps, lui donner du temps Des écueils à éviter : . banaliser, . s’engouffrer quand le patient dit d’emblée : « je peux supporter la vérité » . se réfugier derrière la science et utiliser un langage incompréhensible . faire attention aux mots qui n’ont pas le même sens pour le patient et le médecin . comparer avec d’autres situations . ne pas laisser des silences . ne pas laisser le patient poser ses questions . dire en une seule fois Pr Jego, Faculté de Rennes, 2007

  13. Relation soignant-maladeAnnonce d’un diagnostic grave Après l’annonce, les soignants doivent être capables d’accepter que : . son message ne passe pas . il existe une réaction de révolte, un discours agressif . le patient demande un autre avis . intégrer les mécanismes de défense du patient . intégrer ses repères culturels Pr Jego, Faculté de Rennes, 2007

  14. Annonce d’une maladie chronique Les soignants doivent gérer la maladie, les complications liées au traitement et le patient. Le patient doit accepter de vivre avec sa pathologie et les contraintes inhérentes à celle-ci. Souvent le patient est « plus malade » de la façon dont il vit ou perçoit sa maladie que de la maladie elle-même. D’une façon générale, on ne peut pas accepter d’être malade au long cours, surtout quand on est jeune. Il y a des phases de révolte, d’abattement, d’euphorie. Cependant, il arrive parfois que la maladie donne un statut à un individu Pr Jego, Faculté de Rennes, 2007

  15. Annonce d’une maladie chronique

  16. RELATION MEDECIN-MALADE ET SPECIALITES MEDICALES Type Activité-Passivité (de Szasz et Hollender) Pathologie Anesthésiologie Radiologie Chirurgie Neurologie Médecine interne Psychiatrie directive organiciste Gynécologie - obstétrique Pédiatrie Médecine Générale Médecine familiale Gériatrie Psychiatrie analytique psychodynamique Médecine Humaniste centrée sur le Malade Médecine Scientifique centrée sur la maladie Type participation mutuelle (Szasz et Hollender) Modifié de Haney C.A. (1971), par Bury J.A. et Bernatchez J.P. (1981)

  17. RELATION SOIGNANT-MALADE PRATIQUE CLINIQUE : DOUBLE COMPETENCE En matière de traitement, le médecin doit savoir interroger avec justesse, répondre aux interrogations et contredire à propos Hippocrate (Traité des maladies) • La compétence « technique » (prendre en charge la maladie: dimension « médicale ») • La compétence « relationnelle » (prendre en charge le malade: dimension « émotionnelle »)

  18. RELATION SOIGNANT-MALADE LES 4 GRANDES MANIERES DE GERER LES EMOTIONS

  19. RELATION SOIGNANT-MALADE LES 4 GRANDES MANIERES DE GERER LES EMOTIONS

  20. RELATION SOIGNANT-MALADE AVANTAGES / INCONVENIENTS

  21. Exemples

  22. TRAITEMENT DU DIABÈTE INSULINE + ANTIBIOTIQUE S + ÉDUCATION + MANAGEMENT Complications chroniques Complications aiguës morbidité yeux reins nerfs Hospitalisations (jours/an) (5,4) (1,7) 50% Diabétiques Non Diabétiques ? 1946 (agents oraux) Antibiotiques 1972 1983 1993 1921 Insuline Médicaments, régime + éducation du patient Stockholm/DCCT Biomédicale Spécifique Biomédical + pédagogique + psychosociale + organisation du suivi Biomédicale Non spécifique Biomédical + pédagogique + psychosociale approche médicale Les quatre étapes dans l’histoire du traitement du diabète • Opération au départ du « chef charismatique » ? Besoin de stratégies de formation des soignants Réf : Prof. ASSAL Jean-Philippe Encycl. Med. Chir. (Elsevier, Paris), Thérapeutique, 25-005-A-10,1996,

  23. Thérapeutiques inhalées (Aérosols-doseurs) Coûts Hospitaliers- Place de l’Education thérapeutique dans un historique de la prise en charge de l’asthme Salbutamol Beclomethasone Recommandations médicales (GINA, ANDEM, ANAES) 2 M (1990) Francs NHP SF36 AQLQ Recommandations Education (ANAES) Circulaire Education thérapeutique DGS/DHOS avril 2002 Plan Asthme 2002-2005 Réorganisation système de santé DRDR (ambulatoire) MIG (Etablissement de santé) 1970 1986 1990 1991 1992 1994 2000 2002 2003 2005 BCG (Etudes médico-économiques et Santé Publique) CREDES Assurance Maladie ASUR DRDR : Dotation Régionale Des Réseaux (finacement URCAM/ARH de l’éducation thérapeutique ambulatoire) MIG : Mission d’intérêt général (financement des établissements de santé au titre du décret d’avril 2005) NHP AQLQ Echelles de Qualité de vie SF36 DU EPS/ETP Tableau n°1 : Place de l’Education thérapeutique dans un historique de la prise en charge de l’asthme F. MARTIN M. DUCRET (2006)

  24. Histoire naturelle des maladies… (et des problèmes de santé) Déterminants de Santé Signes Cliniques Diagnostic Infra clinique complications handicap (50 ans) (70 ans) (20 ans) (40 ans) décès Prévention primaire (réduction de l’incidence d’un problème de santé) Prévention secondaire (réduction de la prévalence) Prévention tertiaire (réduction des complications autonomie des patients) Éducation pour la Santé Éducation Thérapeutique Dépistage  Modèle des déterminants de Santé (Loi d’orientation en santé publique)

  25. Prévention : 3 niveaux déclaration OMS Alma-Alta 1976 • prévention primaire • éviter comportements à risque (tabac, alcool …) • éducation pour la santé • prévention secondaire : • présence du facteur de risque • retarder l’apparition de la maladie • prévention tertiaire  • population atteinte d’une maladie • retarder les complications • éducation du patient

  26. Les fonctions du système de santé… Santé : Finalité du soin Pronostic fonctionnel Prise en charge globale Citoyen Coproducteur de sa santé Pronostic vital Patient passif Prévention tertiaire Prévention « quaternaire » Prévention secondaire Prévention primaire Santé : Ressource de la personne Éducation Thérapeutique Éducation Pour la Santé Dépistage

  27. L’éducation pour la santé du patient Qu’est-ce que c’est ? Pourquoi on en parle ? Comment on fait ? Et dans ma pratique ?

  28. 2 JOURS APRES UNE HOSPITALISATION • Modifications fréquentes : nouveaux médicaments, • Changements de posologie, fréquence, de molécule, de nom, • Arrêt de médicament... • 64% prennent au moins un médicament non prescrit • 73% se trompent • 32% des traitements ne sont pas pris 2/3 des évenements de santé indésirables sont secondaires à des défauts de connaissances et/ou de compréhension.

  29. 75 % DES PATIENTS CONNAISSENT LEURS TRAITEMENTS ET SAVENT COMMENT LES PRENDRE mais • 50% ne savent pas les nommer • 25% ne peuvent décrire leurs effets • 80% ne connaissent ni les précautions d’utilisation ni les effets secondaires La perception par les médecins des instructions données est surestimée par rapport à celle des patients 1 - Cramer J, Rosenheck R, Kirk G, Krol W,Krystal J. Medication compliance feedback and monitoring in a clinical trial: predictors and outcomes. Value Health 2003; 6, p 566-73 2 - Louis- Simonet, Amélioration de la connaissance de son traitement par le patient à la sortie de l’hôpital. Revue Médicale Suisse, 2005 ,42. 4 - Makaryus AN, Friedman EA, Patient’s understanding of their treatment plans and diagnosis at discharge. Mayo Clin Proc 2005; 8; p 991-4

  30. Aider le patient à participer Savoir , faire (ou ne pas faire) et être : une nouvelle approche de la compliance La maladie chronique : un système complexe d’organisation de connaissances complexes Le patient: un apprenant particulier (apprendre sur soi , pour soi)

  31. Des compétences complexes Exprimer ses besoins, ses projets Intégrer de nouvelles connaissances Renforcer ses propres pratiques Adapter, changer Réajuster au long cours

  32. Eductaion thérapeutique • Aider le patient à se transformer • Éducation du risque • Concilier: -Statut bio clinique • -Exigence du traitement (sécurité) • -Temps des prises de conscience • Appréciation des normes de santé: • -Attentes des soignants • -Normes sociales • -Normes personnelles du patient

  33. Une définition de l’ETP «  (…) L’éducation thérapeutique du patient devrait permettre aux patients d’acquérir et de conserver les capacités et compétences qui les aident à vivre de manière optimale avec leur maladie (…) » Extrait: définition du rapport technique OMS-région Europe, 1998

  34. Réaliser un temps de DIAGNOSTIC EDUCATIF Organiser le SUIVI EDUCATIFet les REPRISES EDUCATIVES Établirun CONTRAT D’EDUCATION Planifier l’EVALUATION PEDAGOGIQUE Réaliser l’EVALUATION PEDAGOGIQUE Mettre en oeuvre Les SEQUENCES PEDAGOGIQUES Une démarche pédagogique

  35. Des objectifs pédagogiques • Pertinents.Assurer des liens entre exigences thérapeutiques et application d’un projet. « Savoir utile pour le patient » • Réalistes.Un effort d’apprentissage adapté. « percevoir ses propres possibilités d’application immédiate » • Négociés. L’entente que vont trouver patients et soignants définit « le contrat d’éducation »

  36. Quand proposer l’ETP ? Au début de la maladie (offre d’accompagnement pluridisciplinaire) A la suite d’un incident de santé ( notion « d’urgence pédagogique ») Perception d’un dysfonctionnement (quand « ça va aller mal », prévenir l’incident) Evolution de la maladie, changement de traitement (acquérir de nouvelles pratiques d’auto soins) Changements de conditions de vie (apprentissages spécifiques)

  37. Bénéfices attendus pour le patient • Assurer sa sécurité: moins d’incidents aigüs • Patient sentinelle de lui même • Apprendre sur soi, pour soi:réaliser son projet • Patient compétent • Participer: un suivi plus cohérent, personnalisé • Patient acteur de santé • Devenir expert de soi même: éducation du • risque, meilleure qualité de vie • Patient aidant

  38. Maladie asymptomatique • Pas de conviction de bénéfice • Pas de connaissance de la maladie • RV manqués • Frein financier • Frein éducatif • Difficultés culturelles • Altération cognitive • Dépression En rapport avec le patient Obstacles à l’atteinte des objectifs En rapport avec le traitement • Effets secondaires • Fréquence des prises • Nombre de traitements / pilules En rapport avec les soignants • Suivi inadapté, sortie prématurée des structures de soins • Défaut d’objectifs exprimés • Relation médiocre / manque confiance Osterberg L and Blaschke T. N Engl J Med. 2005;353:487-97.Schectman JM et al. Diabetes Care 2002; 25:1015-21.

  39. Problème de l’observanceExemple des trts médicamenteuxExemple de progrès : les trts combinés

  40. Nombre de traitements nécessaires Pression atteinte (mm Hg) Essai 138 ALLHAT IDNT 138 RENAAL 141 UKPDS 144 ABCD 132 MDRD 132 138 HOT 128 AASK 1 2 4 3 Traitements anti-HTA Bakris GL. Am J Med. 2004;116:30S-38S.

  41. Observance des trts des maladies chroniques(seuil d’efficacité : env. 80%) Cramer. Int J Clin Pract. 2007

  42. 58.8% 0 1 2 8 9 10 L’observance au traitement (HT LLT) décroît quand le nombre de médicaments croît 48.6% 42.0% No. of Additional Medications 32.7% 28.3% 24.5% 0 10 20 30 40 50 60 70 Median PDC* Mais l’effet est d’autant plus marqué que le nombre initial de trts est faible *Calculated for first year of concomitant therapy with antihypertensive and lipid-lowering drugs. Patients adherent if PDC 80% for both classes. PDC=proportion of days covered by antihypertensive and lipid-lowering drugs. Benner JS et al. ACC 2006. Abstract.

  43. L’observance au traitement (HT LLT) décroît quand le nombre de médicaments croît, précocement après l’introduction Chapman, Arch Intern Med, 2005

  44. Compliance à 6 mois d’un IDM ACE inhibitors Aspirin Statins -blockers 0 5 Decline in use (%) 10 8 15 12 13 20 20 Global Registry of Acute Coronary Events Eagle KA et al. Am J Med. 2004;117:73-81.

  45. Déterminants de la compliance

  46. Débuter simultanément 2 trts préventifs améliore leur observance 1,70 P<.001 1,60 1,50 1,40 1,30 OR for Adherence* 1,20 1,10 1,00 0,90 0,80 1-30 Days 31-60 Days 61-90 Days† 1-30 Jours 31-60 Jours 61-90 Jours Time Between Start of Antihypertensive and Lipid-Lowering Therapies Retrospective cohort study in a large managed-care population (N=8406). *Relative odds of being adherent with both antihypertensive and lipid-lowering therapy at any point in time. †Reference group. Chapman RH et al. Arch Intern Med. 2005;165:1147-1152.

  47. Un traitement “simplifié” améliore-t-il la pérennité du trt ? 100 90 1-pill combination therapy 2-pill therapy 80 Patients Adherent (%) 70 ~20% 60 50 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 Months Since Initiation of Therapy Enalapril/HCTZ Dezii CM. Manag Care. 2000;9(suppl):S2-S6.

  48. Un traitement “simplifié” améliore-t-il L’observance du trt ? Wanovich R, Am J Hypertens, 2004

  49. Une meilleure observance Se traduit-elle par moins d’évènements ? Sokol MC, Med care, 2005

  50. Probabilité d’intensification du traitement anti-HTA En fonction de la PAS et du groupe d’observance 0,6 Obs < 20% 0,5 Obs 20-60% Obs >60% 0,4 0,3 0,2 0,1 120 140 160 180 200 Heisler, Circulation, 2009

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