1 / 30

Diagnostic clinique Reconnaître un érysipèle typique

Diagnostic clinique Reconnaître un érysipèle typique. •Placard érythémateux inflammatoire •Fièvre, adénopathie, lymphangite •Début brutal +++. Localisations atypiques. Localisations atypiques. Facteurs de risque de l'érysipèle de jambe. Lymphoedème Porte d'entrée Insuffisance veineuse

hachi
Download Presentation

Diagnostic clinique Reconnaître un érysipèle typique

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. Diagnostic cliniqueReconnaître un érysipèle typique • •Placard érythémateux inflammatoire • •Fièvre, adénopathie, lymphangite • •Début brutal +++

  2. Localisations atypiques

  3. Localisations atypiques

  4. Facteurs de risque de l'érysipèle de jambe • Lymphoedème • Porte d'entrée • Insuffisance veineuse • OMI • Surpoids Diabète et alccolisme ne sont pas associés à l'érysipèle.

  5. Signes de gravité(1) •Signes locaux (diagnostic +++) -extension rapide -douleurs spontanées intenses -induration de l'oedème -marbrures, cyanose, lividité, nécroses -hypoesthésie cutanée -crépitation, gaz à la radio

  6. DHN/FN

  7. Fasciite nécrosante

  8. Signes de gravité (2) •Signes généraux de sepsis (chirurgie +++) -fièvre (ou hypothermie profonde et choc) -confusion -tachycardie -hypotension artérielle -défaillance multiviscérale -élévation des CPK

  9. Diagnostic cliniqueFormes intermédiaires •Signes locaux inhabituels -purpura -bulles -douleurs -œdème

  10. Aspects cliniques

  11. Bilan systémique But: évaluer retentissement général et préparer chirurgie (si cellulite nécrosante) •HLP et Sd inflammatoire • CPK •Diabète, IRale, bilan pré-op

  12. Bactériologie • Hémoccultures : peu sensibles • Prélèvements bactériologiques (ex: ponctions sous-cutanés) : inconstant • L’attente des résultats ne doit pas retarder la mise en route d’une antibiothérapie • Dans les formes typiques, aucun examen bactério n’est nécessaire

  13. Bilan étiologique Bactériologie: les germes en cause •Gram-positifs (80% d’une série de 128 cas documentés) -Streptocoques, et/ou staphylocoques •Gram-négatifs -seuls ou associés -E. coli, Klebsiellapneumoniae, bacille pyocyanique), Pasteurella, Neisseria, X. maltophilia, V. vulnificus, Proteus.... ---->diabète, immunodéprimé, cirrhose •Anaérobies CarratalàJ et al. EurJ Clin MicrobiolInfect Dis 2003;22:151-7

  14. Examens morphologiques • La clinique prime !!!!! • IRM • ---> gravité d'une DHB/fasciite et évaluation pré-opératoire • Hyposignal en T1 avec hyper en T2 • -abcès • Ne doit pas retarder la prise en charge

  15. ErysipèleCritères d’hospitalisation •Initial (concerne 20-50% des érysipèles vus en ville) -sévérité du tableau clinique -co-morbidité(principal facteur d’hospitalisation dans une série de 145 malades) -repos au lit •Secondaire: échec du traitement à domicile

  16. ANTIBIOTHERAPIE • β-lactamines •  pénicilline G injectable (traitement de référence) : 10 à 20 millions d'unités (MU)/j en 4 à 6 perfusions ; •  pénicilline V orale (4 à 6 MU/j) ; •  pénicilline A : amoxicilline (3 à 4,5 g/j en 3 prises) ; • synergistines : pristinamycine : 3 g/j ; • clindamycine: 600 à 1 200 mg/j en 3 à 4 prises (effets indésirables digestifs) ; . • Si hospitalisation : pénicilline G IV jusqu'à l'apyrexie puis relais per os (pénicilline V, amoxicilline). Durée totale : 10 à 20 jours. • Si maintien au domicile : amoxicilline per os (surveillance quotidienne). • En cas d'allergie aux β-lactamines : pristinamycine (ou clindamycine).

  17. Repos strict au lit jusqu'à la régression des signes inflammatoires locaux (érythème, œdème, douleur). • Un traitement anticoagulant par héparine calcique ou héparine de faible poids moléculaire à doses préventives n'est associé qu'en cas de risque de maladie thromboembolique associé. • Les anti-inflammatoires sont déconseillés • Traitement d'une porte d'entrée persistante (intertrigo à dermatophytes, ulcère de jambe). • Amélioration des troubles circulatoires (bandes à varices, drainage lymphatique manuel).

  18. Complications • Locales : 5 à 10% Abcés localisés > drainage chirurgical • Récidives Erysipèles récidivants •Définition: > 2 épisodes dans le même territoire •N’importe quel territoire (visage, bras, abdomen, verge, MI) •Svtassociéàporte d’entrée persistante et/ou facteurs favorisants locaux

  19. Traitement des DHBN-FN • •TRES GRANDE URGENCE • (l’unité de temps est dans certains cas la minute !) Médico-chirurgical

  20. Epidémiologie bactérienne: quels AB Eléments d’orientation •Contexte: morsure (P. multocida), post-op(anaérobies, BGN), diabète, immunodéprimés, cirrhose (BGN), toxicomane IV en région d’endémie (staphmeti-Rcommunautaires), «idiopathique»(strepto!!), origine communautaire ou nosocomial, ... •Site: thorax, cervico-facial, membres •Clinique --->En fait, infections POLYMICROBIENNES dans 60 à90% des cas CarratalàJ et al. EurJ Clin MicrobiolInfect Dis 2003;22:151-7Miller LG et al. NEJM 2005;352:1445-53

  21. Diffusion des AB •Mauvaises conditions locales : inoculum bactérien +++, réaction inflammatoire +++, oedème compressif, micro-thromboses vasculaires, acidose, anaérobiose, nécrose tissulaire, pus… •Pertes sanguines d’AB au cours de la chirurgie •Mauvaises conditions générales: choc septique, Insrénale, hépatique, ….catécholamines… ---> Que reste t’il comme concentration AB libre dans le liquide interstitiel tissulaire où se situent les bactéries ? …

  22. But du traitement AB • •En raison de la mauvaise diffusion locale, les objectifs du traitement antibiotique sont: • -limiter la progression de l’infection vers les zone saines • -limiter la dissémination hématogène • -activité mixte aéro-anérobie, cocci Gram + et Gram -

  23. DHBN-FN communautaires (non àrisque de SARM) • •pipéra-tazo4g x 4/j + gentamycine 6-8 mg/kg/j + métronidazole500 mg x 3/j (+ clindamycine si Sdtoxinique?) • •formes cervicales seulement? amoxicilline-acideclavulanique(2 g x 3/j) + gentamycine ou pénicilline G 30 MU/j (ou amoxicilline10 mg/kg/j) + clindamycine (600 mg x 4/j) Cesari-Giordani JF et al. Réanimation 2003;12:265sSwartzMN. NEJM 2004;350:904-12

  24. DHBN-FN nosocomiales •vancomycine(ou linézolide) + ceftazidime+ amikacine+ métronidazole •vancomycine(ou linézolide) + pipéra-tazoou imipénème+ amikacine(±métronidazole) •+ clindamycine si Sdtoxinique? Cesari-Giordani JF et al. Réanimation 2003;12:265sSwartzMN. NEJM 2004;350:904-12

  25. Intérêt majeur de la chirurgie • •Mauvaise diffusion des AB: traitement chirurgical nécessaire +++ • -précocité= Pc vital (8/21 vs 2/47, p = 0,0007) • -chirurgie lourde:bien poser l'indication chez un malade correctement préparé BiltonBD et al. AmSurg1998;64:397-400

  26. Pronostic • •Grave, autour de 20-40% de mortalité, forte morbidité • •Plus lié à la précocité du diagnostic et donc du moment de la chirurgie qu’au choix des antibiotiques • --->Améliorer la connaissance de la maladie auprès des médecins • --->Convaincre le chirurgien d’opérer

More Related