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Economie numérique 2007 Michel Gensollen

Economie numérique 2007 Michel Gensollen. L'économie numérique actuelle est caractérisée par trois tendances qui se combinent L'éclatement de la fonction de production entre entreprises et consommateurs La numérisation un nombre croissant de biens se réduisent à une suite d'octets

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Economie numérique 2007 Michel Gensollen

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  1. Economie numérique2007Michel Gensollen

  2. L'économie numérique actuelle est caractérisée par trois tendances • qui se combinent • L'éclatement de la fonction de production • entre entreprises et consommateurs • La numérisation • un nombre croissant de biens se réduisent à une suite d'octets • La méta-information (les informations échangés sur les marchés) • joue un rôle croissant

  3. Les évolutions des logiques {production / consommation} • Eclatement de la production-distribution entre entreprises et ménages • trend de long terme (commence avec la généralisation de l'électricité) • les ménages doivent s'équiper de • consommables ET d'équipements terminaux (apprentissages) • d'où des stratégies +/- sophistiquées concernant la compatibilité • biens complexes: savoir-faire à acquérir et limites des modes d'emploi • les distributeurs ont joué un rôle essentiel de formateur / de soutien • FNAC ou DARTY • rencontre avec un trend analogue dans le système productif • éclatement entre une phase amont à économies d'échelle fortes: back office • production d'éléments génériques (de briques blanches) • et une phase aval d'assemblage et d'adaptation aux clients: front office • concurrence monopolistique • (des)intermédiation: • l'adaptation des briques de base peut être faite • par des intermédiaires (intermédiation) • ou par les ménages eux-mêmes (desintermédiation)

  4. Les évolutions des logiques {production / consommation} • Numérisation • la numérisation actuelle a été précédée par des techniques de copie à coût faible • la "numérisation" s'accompagne d'une redéfinition des biens et services • {théâtre / cinéma} ou {concerts / disques} • le marché est possible si les équipements de copie sont onéreux • limités au système productif • les biens numériques sont techniquement non-rivaux • non-rivalité: Cm=0 ET la production (copie) est possible par tous • pas de marché direct possible sur des biens non-rivaux • d'où deux stratégies possibles : • (1) rendre rivaux (techniquement ou/et juridiquement) les biens (DRM) • absurdité économique visible par tous • (2) déplacer le recueil de la valeur du bien non-rival vers un bien lié • bundling avec un bien rival (concert) • bundling avec un bien dont la consommation par i à de la valeur pour un tiers • (publicité et 2-sided markets)

  5. Les évolutions des logiques {production / consommation} • Développement de la méta-information • méta-information: informations qui permettent à l'économie de fonctionner • différents types de méta-information • l'une aidant au repérage des biens d'expérience • repérage ex ante de l'utilité ex post: • avis de ceux qui ont déjà consommés • repérage des goûts de ceux qui donnent des avis • l'autre à l'apprentissage de l'usage des biens d'équipement complexes • apprentissage ex post de l'usage: • conseils de ceux qui ont déjà rencontré le problème • repérage des compétences de ceux qui conseillent • La valeur se forme au niveau de la méta-information • mais son recueil ne peut se faire à partir des échanges informationnels • la sincérité (ou la bonne volonté) exige le bénévolat

  6. Les évolutions des logiques {production / consommation}

  7. Le développement des économies numériques • Les trends généraux se combinent : • 1: "éclatement de la production" et "numérisation" • lorsque les consommateurs sont responsables d'une partie importante de la production • et lorsque la numérisation s'est suffisamment développée • alors la gratuité marginale s'impose comme norme • mais non la gratuité moyenne • puisque les consommateurs achètent les équipements • il y a donc des solutions de déplacement de recueil de valeur • sauf là où la non-rivalité est volontairement freinée (DRM) • alors le piratage s'impose comme norme • on retrouve alors, pour un grand nombre de biens • le problème de l'organisation de l'innovation • il faut que les idées circulent librement (pour l'invention d'idées nouvelles) • il faut aussi que les créateurs soient incités à innover

  8. Le développement des économies numériques • 2: "éclatement de la production" et "développement de la méta-information" • lorsque les consommateurs sont responsables d'une partie importante de la production • et lorsque les moyens d'échange de conseils et de critiques sont suffisamment développés • alors les consommateurs participent pleinement à la production • ils font plus que de l'auto-production • ils produisent pour d'autres consommateurs • et échangent leurs productions respectives sur des plateformes • la production C2C • porte d'abord sur la méta-information, • puis sur les immatériels • enfin sur les services (plateformes d'échanges locaux où le travail au noir s'impose comme norme) • Multiples conséquences: • moins de barrières à l'entrée (par exemple dans le domaine culturel) • confusion croissante • entre amateur / professionnel et • entre loisir / travail • on retrouve alors la question de l'organisation de l'échange de travail

  9. Le développement des économies numériques • 3: "numérisation" et "développement de la méta-information" • lorsque la numérisation et la mise en réseau sont suffisamment avancées • et lorsque la dynamique d'échange de conseils et de critiques est suffisamment développée • alors les consommateurs participent pleinement • à la promotion des produits (bouche-à-oreille en ligne efficace) • à la formation des usages (échanges de conseils sur la pratique) • à l'adaptation des produits • voire à l'innovation (si les concepteurs participent aux plateformes d'échange) • quelles conséquences sur la dynamique des marchés ? • le marché est un mécanisme de découverte (Hayek) • mais la modélisation standard occulte cet aspect essentiel • puisque les U sont exogènes et les goûts sont innés (acquisition sans coût) • L'économie de la culture au sens de la mesure coûts / avantages • d'un changement des fonctions d'utilité

  10. Le développement de l'économie numérique

  11. La création de valeur sur les plateformes

  12. Formation de valeur sur les marchés et les plateformes • Comparaison des mécanismes élémentaires de formation de la valeur • Sur les marchés: valeur d'échange (surplus) • Sur les plateformes d'interaction: valeur d'agrégation • de nature différente et qu'on ne peut pas traiter avec la même formalisation • La valeur d'échange • lorsqu'un échange a lieu sur un marché, • la valeur créée est Dap – Pr • le vendeur se prive de son prix de réserve en se séparant de l'objet (ou service) • l'acheteur gagne sa disposition à payer en acquérant l'objet • cette valeur se répartit entre l'acheteur et le vendeur selon la prix fixé • le vendeur gagne P – Pr • l'acheteur gagne Dap – P • comme Dap et Pr ne sont pas CK cette répartition est incertaine • chacun pense que l'autre a peut-être plus gagné que lui • d'autant plus vrai que Dap – Pr est grand, donc que l'échange est avantageux • il faut une procédure sociale pour réduire la violence de l'échange • le marché est une de ces procédures (p "optimal" fixé de façon centrale) • le "juste prix", le prix imposé (administré), en sont d'autres

  13. La valeur d'agrégation: contributions • L'analyse précédente pourrait se mener pour les plateformes • puisqu'il y a apporteurs et des utilisateurs • on serait alors conduit à poser les questions classiques des marchés • pourquoi certains contribuent (gratuitement) ? altruisme ? • combien seraient disposés à payer ceux qui utilisent (gratuitement) ? • En fait sur les plateformes d'interaction du web 2.0 • ce qui est fourni sont des biens non-rivaux (informationnels) • dont le coût marginal de partage est nul • certes, ces biens ont un coût de constitution (coût fixe) mais • ou ce coût n'a pas été consenti en vu de la fourniture • ce qui est fourni a déjà été "produit" dans un autre contexte • ou la production de la contribution est a une utilité pour l'auteur • ce qui est fourni ressortit au loisir et non au travail • il y parfois un coût de mise en forme de la contribution • aidée par le site (+/-)

  14. La valeur d'agrégation: utilisations • En raison de la nature de la "production" sur les plateformes • chaque contribution a peu de valeur en elle-même • il est peu probable qu'elle puisse satisfaire un grand nombre de consommateurs • si ces contributions forment un corpus, celui-ci peut avoir de la valeur ssi • les contributions ne sont pas "trop" disparates (contenu, fiabilité, etc.) • si elles sont organisées pour permettre la recherche • tagging (centralisé, décentralisé, collaboratif,..) & moteurs de recherche • repérage ex ante de la valeur des contributions • si les contributions sont ouvertes à l'induction d'autres contributions • concrétions contributives • si le corpus est suffisamment résistant à des attaques et détournements • si le corpus est suffisamment "complet" • probabilité suffisamment grande de trouver • une critique d'un auteur proche des mes goûts d'un film donné • un conseil d'un utilisateur compétent pour une difficulté donnée

  15. Fonctionnement des plateformes • La nature de la valeur d'agrégation • permet d'expliquer les particularités de fonctionnement des plateformes • Sur-production et sous-utilisation • alors qu'on s'attend au contraire (tragédie des commons) • puisque le coût de contribution est faible (confondu avec le coût de production) • et que le coût d'utilisation est sous-estimé (dépend de la forme du corpus) • Peu de relations personnelles ET intimité entre avatars • alors qu'on s'attend à des relations personnelles riches (communauté, altruisme) • on a besoin de "connaître" l'auteur d'un avis ou d'un conseil • mais seulement pour comprendre / juger la contribution • mais on ne désire généralement pas prolonger une telle relation dans la réalité • la personnalité contrôlée (avatar) permet un tel type de rapport • Modèle d'interaction cognitive particulier: le modèle du blackboard • l'acte de contribution (émission) comme celui d'utilisation (réception) • s'adresse au corpus dans son ensemble • le message vise la cohérence globale et non la compréhension particulière • moins métareprésentation du récepteur par l'émetteur • que recherche d'une sorte de congruence cognitive

  16. Les problèmes de recueil de la valeur d'agrégation • Par qui est créée la valeur d'agrégation ? • dans les représentations habituelles, surtout par les contributeurs • en réalité : • un peu par les contributeurs (coûts de mise en forme de la contribution) • un peu par les utilisateurs qui sont souvent des co-contributeurs • beaucoup par les organisateurs du corpus • parfois l'éditeur du site qui a mis au point les procédures de gouvernance et les logiciels sur lesquels elle s'appuie • parfois un sous-ensemble de contributeurs qui définissent le corpus et modère les contributions • les trois catégories {contributeurs / utilisateurs / organisateurs} • sont nécessaires • sans qu'il soit possible de répartir entre eux la responsabilité de la valeur produite • d'où des problèmes économiques et juridiques • juridiques: à qui appartient le corpus ? • économiques: combien "vaut" un corpus ? • comment mesurer son coût de constitution ? • s'agit-il de la valeur du corpus ou du processus de constitution / entretien du corpus ? • comment recueillir cette valeur ? • actuellement, à partir de l'audience (média: publicité) ou adossement (à la vente)

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