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Les urgences : « émergence » d’une nouvelle spécialité ?

DESC réanimation médicale Pr Françoise Carpentier. Les urgences : « émergence » d’une nouvelle spécialité ?. Lyon décembre 2006. Les urgences ont longtemps étaient méconnues. Situation dans le monde spécialité universitaire aux USA : 1979 spécialité universitaire au Canada : 1979

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Les urgences : « émergence » d’une nouvelle spécialité ?

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Presentation Transcript


  1. DESC réanimation médicale Pr Françoise Carpentier Les urgences : « émergence » d’une nouvelle spécialité ? Lyon décembre 2006

  2. Les urgences ont longtemps étaient méconnues

  3. Situation dans le monde spécialité universitaire aux USA : 1979 spécialité universitaire au Canada : 1979 spécialité universitaire en Australie : 1993 spécialité universitaire en Belgique depuis 1993 en Autriche, Italie et Bulgarie, il existe une spécialité d’exercice exclusif de médecine d’urgence Les urgences : « émergence » d’une nouvelle spécialité ? et en France ?

  4. Phénomène nouveau en France ? Les urgences : « émergence » d’une nouvelle spécialité ? Un peu d’histoire …. - VIème siècle : ramassage des blessés par un corps de cavaliers - en 1544 François 1er : création du Grand Bureau des Pauvres - en 1792, Larrey : soins urgents aux blessés sur le champ de bataille et ramassage - deuxième guerre mondiale - 5 janvier 1949 1ère circulaire relative à l’organisation des secours - septembre 1957 création des premiers transports primaires - circulaire du 27 juillet 1960 : création expérimentale d’antennes de réanimation routières

  5. Les urgences : « émergence » d’une nouvelle spécialité ? Nombreux textes et circulaires - circulaire du 13 août 1965 (urgence et réanimation) - décret du 2 décembre 1965 : création des unités mobiles de secours - loi de 1970 (accueil des urgences) - en 1970 création des salles de régulation) - décret 14 janvier 1974 (fonctionnement des CH) - circulaire du 29 janvier 1975 (accès aux services d’urgences et orientation des patients) - décret du 17 avril 1980 (création d’unités d’accueil et de réception des urgences) - loi du 6 janvier 1986 (aide médicale urgente et transports sanitaires)

  6. Rapport Steg 1989 : « urgence à l’hôpital » le « succès » des urgences a pour conséquences un accueil défectueux, des attentes « excessives » aux allures « souvent kafkaïennes », un manque d’explications et d’apaisement pour les patients, un déficit de médecins, d’infirmières qualifiées, de brancardiers, d’équipements. Plus de six millions de personnes passent chaque année par les services d’urgences des hôpitaux publics.

  7. Rapport Steg 1989 “On peut légitimement s'interroger sur les raisons profondes qui font qu'à une époque ou les compétences scientifiques ou techniques de l'hôpital sont unanimement reconnues, on doit encore présenter la médicalisation des urgences comme un objectif souhaitable sans méconnaître les difficultés que la réalisation d'une telle ambition impose de surmonter” 1. Circulaire DH.DGS-90.326 du 15 février 1990 relative à l’amélioration de l’accueil des urgences 2. Circulaire DH.4B/D.G.S. 3E/91 – 34 du 14 mai 1991 (moyens)

  8. Et puis d’autres rapports •  rapport de la Commission nationale de restructuration des urgences créée en 1991 : "La médicalisation des urgences" (Pr. STEG, septembre 1993) •  rapport du Pr. BARRIER (Mission sur la prise en charge des urgences, septembre 1994). • ces travaux ont mis en évidence que les principaux problèmes sont, • celui de l'orientation des flux de patients venant chercher à l'hôpital une réponse à un besoin de soins immédiats, • celui de la qualité et de la sécurité médicale de l'accueil. • Décrets n° 95-647 et 95-648 du 9 mai 1995 relatif à l’accueil et au traitement des urgences et aux conditions techniques de fonctionnement • Décrets n° 97-615 et 97-616 du 30 mai 1997 • Mise en place des SROS urgences

  9. Le dernier décret n°2006-577 du 22 mai 2006 1. Autorisation d’activité selon trois modalités • régulation des appels adressés au SAMU • prise en charge des patients par le SMUR (SMUR et SMUR pédiatrique) • prise en charge des patients dans les structures d’urgences 2. Les médecins urgentistes devront être titulaire du DESC de médecine d’urgence ou être PH de médecine polyvalente d’urgence 3. Toutes les structures d’urgences doivent avoir une UHCD et des boxes de surveillance 4. Proximité d’accès, qualité de la prise en charge, coopération et coordination

  10. Quelle formation ? • Pas de véritable reconnaissance universitaire • module 11 des études médicales du deuxième cycle • 29 avril 1988 : capacité d’aide médicale urgente (CAMU) • arrêté du 3 juin 1998 modifiant l'arrêté du 29 avril 1988 (capacité de médecine d’urgence) : 150 heures de formation théorique et 800 heures de stage sur deux ans ...

  11. Quelle formation ? • 1. La mention « médecine d’urgence » à la 48ème section du Conseil National des Universités (CNU) initie la discipline de médecine d’urgence et l’Assemblée Nationale par le vote du 16 novembre 2001 reconnaît la spécialité • 2. Création du DESC de médecine d’urgences (type II) : arrêté du 22-9-2004 JO du 6-10-2004

  12. • importance des flux • organisation médicale récente • inhomogénéité de la prise en charge • disparité sur le territoire • non programmé vs programmé • recours vs proximité • accréditation • compétence médicale Les services d ’urgences ? • mission de service publique • activité structurante pour les hôpitaux

  13. Les services d ’urgences ? • discipline nouvelle basée sur • des compétences médicales et paramédicales, • l’évaluation des pratiques médicales, • la connaissance médicale basée sur l’EBM, • des compétences organisationnelles, • des connaissances de gestion, • des notions d’évaluation et de démarche qualité, • une dimension éthique et sociale, • la reconnaissance du travail de l’amont et de l’aval, • la connaissance des nouveaux risques, • l’adaptabilité aux évolutions de la société … (hier la canicule … demain les conduites addictives) • le développement de la recherche clinique

  14. Les chiffres … aux urgences • En 2004 : 14 millions de passages • SAU : 37 000/ an • UPATOU 16 000/an • POSU 

  15. Les chiffres … aux urgences • En 2004 : disparité nationale • 622 unités d’urgence autorisées en 2004 • 153 en secteur privé (16% de l’activité)

  16. Les chiffres … au SAMU • Nombre d’appels et d’affaires

  17. Les chiffres … au SMUR • Nombre de sorties • 647 SMUR • 635 000 sorties en 1997 • primaires 505 000 • secondaires 130 000 • 1830 sorties / SMUR • 4 sorties sur 5  transports sanitaires vers un établissement de soins (dont 70% vers l’établissement dont dépend le SMUR)

  18. Les services d ’urgences ? • quelle population ? • population globalement jeune • 1/4 a moins de 15 ans • 43% moins de 25 ans • 14% plus de 70 ans • pourcentage d’une classe d’âge

  19. Les services d ’urgences ? • quelle pathologie ? • pathologie somatique 48% • 85% pour les moins de 1 an • 75% pour le patients de plus de 80 ans • traumatologie 48% • pathologie psychiatrique 2.5% • autres problèmes • problème social 7% • contexte d’agression 7% • contexte d’addiction 5% • associé ou isolé

  20. Gravité • 7 à 10% d’urgences graves aux urgences • sorties SMUR pour les patients les plus graves • quelle formation pour prendre en charge ces patients ? • quelle niveau de technicité ? • les pathologies concernées • ACR • SCA • AVC • Sepsis sévère • AAG • polytraumatisme ….

  21. Les services d ’urgences ? • quelle gravité ? • classification utilisées aux urgences • GEMSA • CCMU

  22. GEMSA Définition 1 Patients décédés à l’arrivée ou avant toute réa. 2 Patient non convoqué sortant après consultations ou soins 3 Patient convoqué pour des soins à distance de la prise charge initiale 4 Patient non attendu et hospitalisé après passage aux urgences 5 Patient passant pour des raisons organisationnelles 6 Prise thérapeutique immédiate importante ou prolongée Tempelhoff 1990 Classification GEMSA

  23. Etat clinique ? Pronostic vital engagé ? Susceptible de s ’aggraver Stable Acte complémentaire ? Gestes de réa ? oui oui non non non oui II III IV I V Classification CCMU Fourestié 1994

  24. Classification CCMU

  25. Consultation ou actes diagnostiques ? • 75% des patients ont un acte diagnostique ou un geste thérapeutique • 43% en au moins deux … • quels actes diagnostique? • 50% actes radiologiques • 28% actes biologiques • 19% ECG • 4% avis spécialisé • 2.8% échographie • 2.5% scanner interprétation (Se, Sp, VPN, VPP, OR)

  26. Devenir des patients admis aux urgences • 20% sont hospitalisés • 3% en UHCD • 86% dans le même établissement • 50% des plus de 70 ans • 8% pathologie traumatique • 6% en psychiatrie • hospitalisations et âge

  27. Devenir des patients admis aux urgences • la mort aux urgences • un seule étude française (2003) • 2 512 patients sur deux mois dans 176 centres • pathologie chronique pour 85% des patients • 0.4% des passages et 7% des décès hospitaliers • place de la limitation et de l’arrêt des soins actifs (LATA) Leconte, 2006

  28. Organisation des services d ’urgences • description de l ’activité • caractéristiques des patients • recensement des ressources • définition de critères de qualité … • améliorer la qualité de soins • apprécier les besoins sanitaires • élaborer une stratégie pour le satisfaire • développer des compétences

  29. Que faire en médecine d’urgence? Que peut-on faire ? • Évaluer les moyens dont on dispose par rapport à une activité donnée • Quelles procédures de soins : évaluation qualitative • Quelle formation ? • Où en sommes-nous en 2006 ?

  30. Évaluation en médecine d’urgence? • La fiche SAE ….

  31. Évaluation en médecine d’urgence? • La fiche SAE …. • obligation pour les chefs de service de renseigner le document • fiches colligées par les directions d’établissement • puis envoyées aux DRASS et ARH • dans une démarche organisationnelle sur les bassins de santé : SROSS

  32. Évaluation en médecine d’urgence? • Le test RPU …. • juin 2002 • mobilisation : 373 services d’urgences • temps de recueil • objectifs : • meilleure connaissance de l’activité • prise en charge des patients • prise en compte du diagnostic • analyse de dysfonctionnements Mais …. évaluation médico-économique

  33. Temps de passage aux urgences • Le temps de passage .. d’attente • critique majeure • les données de la littérature : quels paramètres ? • Subash F, Emerg Med J, Sep 2004 : intérêt d’un médecin trieur • Bucheli B, Eur J Emerg Med, Feb 2004 : renforcement de l’équipe médicale • Sanchez M, Med Clin, Jul 2003 : aval • Yonn P, Can J Emerg Med, May 2003: triage, plateau technique, avis • Miro, Emerg Med J, Mar 2003 : réorganisation • Lambe S, Ann Emerg Med, Janv 2003 : délai de prise en charge par un médecin (56 min, 42% > 60min) • Spaite DW, Ann Emerg Med, May 2002 : procédures • Frank-Soltysiak, Presse Med, Nov 2002, : information • Cooke MW, Emerg Med J, Jan 2002 : filières

  34. Temps de passage aux urgences • Le temps de passage .. d’attente • Mission nationale d’expertise MeaH • séjour aux urgences découpés en fonction des délais • temps de passage délai variable • première consultation variable • durée de passage plus longue pour CCMU 3 à 5 • patients âgés • attente de lits • plateau technique (+ 4 heures) • « profil » des patients différents • organisation différente selon les sites • Place des patients non programmés dans l’établissement

  35. Place des usagers • Les usagers des urgences • Nombreuses études dans la littérature • satisfaction ou … plaintes • plaintes : 1.1 à 1.9 / 1 000 passages • facteurs étudiés : temps d’attente (46%) et information/communication … mais peu de plaintes sur la qualité des soins • une étude intéressante : Taylor Emerg Med Mar 2002 • analyse de 3 418 plaintes • retard pour la traitement 11.9% • traitement inadéquat 9.6% • diagnostic inadéquat 7.3% • problème de communication 31.6% • procédure judiciaire 1.7%

  36. Place des usagers • Les usagers des urgences • Nombreuses études dans la littérature • Revue de la littérature : Bordeaux ED (JEmerg Med Jan 2004) • 50 / 107 articles • temps d’attente • prise en charge de la pathologie • communication avec les médecins et les infirmières • niveau d’information délivrée • performance

  37. Place des usagers • Les usagers des urgences • Etude de la DRESS de Janvier 2002 • 150 services d’urgences • 8 765 patients inclus • 3 000 entretiens téléphoniques • 14% de CCMU 1 et 74% de CCMU 2 • 75% des patients ont reçu acte diagnostique ou soins • 19% hospitalisation (délai 2 h. 30) • motifs traumatologiques (48%) et somatiques (48%) Domnique Bobeau, Valérie Carrasco

  38. Place des usagers • Les usagers des urgences • Etude de la DRESS de Janvier 2002 • entretien téléphonique dans un délai de 15 jours • recours direct aux urgences sans avis préalable malgré l’existence d’un MT dans 87% des cas • 23% sur avis médical • 71% ont eu un premier contact < 10 min et 38% ont eu un contact médical en 15 min (délai de prise en charge  avec le nombre de passages) • 55% disent avoir séjourné aux urgences < 2 heures • 66% très satisfaits et 29 % assez satisfaits • insatisfaction : délai d’attente, confidentialité, communication Domnique Bobeau, Valérie Carrasco

  39. Comment bien travailler ? • Encombrement des urgences

  40. Durée de séjour aux urgences ? • Encombrement des urgences (overcrowding ED) • nombreuses études dans la littérature • Hwang, Acad Emerg Med, Oct 2004 : revue de la littérature • Weiss, Acad Emerg Med, Janv 2004 : NEDOCS • Trzeciak, Emerg Med J, Sep 2003 : analyse • Fordyce, Ann Emerg Med, Sep 2003 : erreurs • Liu, Acad Emerg Med, Apr 2003 : aval • Estay, Can J Emerg Med, Mar 2003 : délais • Miro, Emerg Med J, Mar 2003 : réorganisation • Derlet RW, Ann Emerg Med, Apr 2002 : offre de soins • Schull, Can J Emerg Med, Mar 2002 : facteurs • Baer RB, Acad Emerg Med, Nov 2001 : effets néfastes d’une restructuration ….

  41. Durée de séjour aux urgences • Encombrement des urgences (overcrowding ED) • conséquences • retard dans la prise en charge médicale • retard dans les traitements • erreurs • 18 erreurs pour 100 passages • 2 « effets adverses » pour 100 passages • évitabilité : 53 à 82 % (vs 27 à 51%) • allongement du temps de prise en charge • DMS allongée • patients quittant le SU sans avoir été « vus » • plaintes • violence • nécessité de définir pour chaque structure le TOP et le nombre d’admissions par heure maximums

  42. Les patients qui partent avant d’avoir été vus Démarche qualité • La « non qualité » • sujets jeunes, sexe masculin • 1,4 à 8,2% des patients sortent sans avoir été vus • 6,5 à 11% des patients sont hospitalisés dans la semaine • 46% à 51 % sont pas allés voir un médecin dans les 72 h • raisons du départ : temps d’attente (> 2 heures) ou amélioration spontanée • Baker DW, JAMA, Aug 1991 • Fernandes CM, Ann Emerg Med, Dec 1994 • McNamara KJ, Am J Emerg Med, Mar 1995 • Ortega M, Med Clin Jun 2000 • Hobbs D, Am J Emerg Med, Nov 2002 • Pailson DL, J emerg Nurse, Aug 2004

  43. Relecture des radiographies Démarche qualité • La « non qualité » • Recours important à l’imagerie en urgence • Peu d’interprétations pour les radiographies standards : Saketkhoo (Radiology, Apr 2004) : • étude sur 96 services d’urgences • 40% des radio, 95% des TDM et 93% des écho • Erreurs sur les RP : Gatt (Postgrad Med, Apr 2003) • anomalie différentes entre urgentistes et radiologues • Se 20% vs 64,9% • Sp 94.9 vs 98.7% • Relecture nécessaire

  44. Démarche qualité • La « non qualité » : plus de lit d’aval !!! • Phénomène déjà ancien, mais acutisé ces dernières années et surtout médiatisé… phénomène mondial • La cause la plus évidente est la difficulté à transférer les malades dans les services appropriés faute de lits vacants, associée à une fréquentation accrue des services d’urgence • Diminution du nombre de lits, diminution en nombre absolu et taux d’occupation excessif : pour permettre l’évacuation de l’urgence : 85% et non 95% • Temps passé au téléphone pour trouver un lit : 97 à 129 minutes • Technique de l’imposition : mécontentement, inadéquation, perte de chance ….

  45. Quelles compétences pour quel niveau d’urgences? • Taille du service des urgences • Controverse actuelle • Effectifs ? • Compétence ? • Attractivité ? • Quel volume ? > 8 000 passages et SMUR > 1500 sorties • Données de la littérature (Smith Emerg Med 2002, Vu JAMA 2001) • Passages < 20 000 / an • Plateau technique (radiologie et USI) • Traumatologie : oui • Pathologies médicales : difficile • Secteur privé • Création d’UPATOU • Quel volume ? … • Quelle évaluation proposée par les ARH ?

  46. Quelles compétences pour quel niveau d’urgences? Sur quelles normes ? • Définition de la norme : « document établi par consensus et approuvé par un organisme reconnu, qui fournit, pour des usages communs et répétés, des règles, des lignes directrices ou des caractéristiques, pour des activités, garantissant un niveau d’ordre optimal dans un contexte donné. Les normes devraient se fonder sur les acquis conjugués de la science, de la technique et de l’expérience et viser à l’avantage optimal de la communauté » European Norm 45020

  47. Quelles compétences pour quel niveau d’urgences? Sur quelles normes ? • Textes de loi • Recommandations existantes : UHCD, SAUV, IOA, architecture, aval et unités de post-urgence … • Effectifs • paramédicaux : 1/1000 passages ? • médicaux • - 1/ 3 000 passages ? • - 2 médecins 24/24 si passages entre 15 000 et 30 000 • - quel niveau de compétence ? • passages ou temps de séjour aux urgences ? • accueil / UHCD

  48. Intérêt des recommandations Recommandations ? • Standards de pratique issus d’une analyse explicite et d’une synthèse scientifique et professionnelle de l’état actuel des connaissances en déterminant ce qui est approprié ou inapproprié de faire lors de la mise en œuvre des stratégies préventives, diagnostiques et / ou thérapeutiques dans des situations cliniques données. • mais problème de diffusion, d’appropriation (reminders)

  49. Intérêt des recommandations Recommandations ? • nombreuses et facilement accessibles • élaborées par les société savantes (SFMU, SFAR, SRLF …) • méthodologie correcte et conforme (ANAES) • en fait peu connues des jeunes urgentistes

  50. Évaluation aux urgences ? • évaluation quantitative • individuelle : non • rapport d’activité annuelle • études pilotées par institutionnels • régionale : oui • poids sur l’ARH • tableau de bord, thésaurus, CCAM • comparaison entre établissements • exemples en France : Lorraine, ORUMIP • informatisation obligatoire • T2A …..

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