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FORUM SUR LES PERSPECTIVES AFRICAINES. 2005 : QUOI DE NOUVEAU POUR L’AFRIQUE? Cinquième Forum international sur les perspectives africaines de la Banque Africaine de Développement et du Centre de Développement de l’OCDE Paris, 6 juin 2005 Martin ABEGA Secrétaire Exécutif
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FORUM SUR LES PERSPECTIVES AFRICAINES 2005 : QUOI DE NOUVEAU POUR L’AFRIQUE? Cinquième Forum international sur les perspectives africaines de la Banque Africaine de Développement et du Centre de Développement de l’OCDE Paris, 6 juin 2005 Martin ABEGA Secrétaire Exécutif Groupement Inter – Patronal du Cameroun (GICAM) matinabega@yahoo.fr
ARTICULATIONS • Réalités et problématique • Solutions en Afrique et au G8 • Propositions de financement et de mise en pratique
REALITES • Globalement, l’Afrique économique est sur la bonne voie : croissance d’environ 5%, depuis plusieurs années (cf. Omar Kabbaj), réduction du nombre de foyers de tensions politiques, existence de ressources minières, agricoles, pétrolières et humaines • Mais les pays d’Afrique sont pour la plupart sous ajustement structurel, pauvres et très endettés
REALITES (suite) • Propagation du VIH/SIDA • Avènement progressif de la démocratie, • Non contrôle des prix des matières premières • Bref, l’Afrique est fragile mais porteuse d’avenir
PROBLEMATIQUE • Défis : financer le développement : augmenter les flux financiers privés (investissements) : faciliter l’accès des entreprises aux ressources financières • Impératif : passer des paroles aux actes et faire preuve d’imagination
Où et COMMENT? • En Afrique : - Généraliser l’Etat de droit et la gouvernance - Traiter le secteur privé comme un important partenaire créateur de richesses - Améliorer l’environnement des affaires - Pratiquer la transparence des finances publiques - Lutter vraiment et en permanence contre la corruption - Encourager l’excellence - Instaurer une administration de développement - Rendre les économies compétitives - Communiquer plus et mieux
Où et COMMENT? (suite) - Soutenir et encadrer les PME via la consolidation de structures telles que le BAS (Cameroun) - Eviter la lourde pression fiscale - Développer le Partenariat Privé - Privé entre les sous – régions - Multiplier les systèmes fiscaux incitatifs
Où et COMMENT? (suite) • Au sein du G8: - Reconnaître que le « refus» d’investir du fait de la corruption, des guerres relève de l’hypocrisie - Cesser de prôner le « commerce mondial » tout en multipliant subtilement les mesures protectionnistes - Faire en sorte que le taux d’investissement oscille entre 35-55% du taux d’investissement privé en taux de pourcentage du PIB pour que le taux de croissance atteigne 5 à 7% dans les pays africains - Recourir au secteur privé pour le financement quantitatif des infrastructures
Où et COMMENT? (suite) - Réduire les subventions agricoles et démanteler les barrières aux échanges qui empêchent les produits africains d’accéder aux marchés - Revoir et redynamiser le programme de Doha pour le développement (PDD) - Démocratiser l’APD en supprimant les considérations historiques et/ou stratégiques dans l’octroi des aides - Etablir un échéancier d’harmonisation de l’APD pour tenir compte de la diversité des bénéficiaires, de leur capacité à absorber l’aide, de leur aptitude à lever des fonds et des circonstances exceptionnelles.
Solutions de financement ♥ 10 SOLUTIONS • La facilité de financement international (IFF) proposée par le Royaume-Uni (sur la base des engagements annuels de versements sur 15 ans (actif ) de la part des bailleurs, l’IFF émettrait des obligations en son nom (passif) ►L’IFF pourrait porter l’aide à 100 milliards de dollars par an sur la période 2010-15 qui est réputée déterminante.
Solutions de financement • Multiplication des fonds de garantie et des banques d’investissement en Afrique • Relèvement substantiel -par les bailleurs de fonds- des lignes de crédit accordées pour financer les PME et vérification systématique que les banques dépositaires accordent effectivement ces prêts à des taux concessionnels ou bonifiés
Solutions de financement (suite) • Accroissement substantiel de l’APD en termes réels (objectif de 0.7% défini par les Nations unies) = 88 milliards de dollars au moins d’ici 2006 • Respect des engagements de Monterrey et de Kananaskis qui fixent à 50% le taux d’augmentation totale de l’APD promise à l’Afrique pour 2006 • Recours au secteur privé pour le financement des infrastructures (PPP)
Solutions de financement (suite) • BANQUE AFRICAINE de DEVELOPPEMENT ► Améliorer l’environnement financier des financements PPP par des conditions de préfinancement et de remboursement adaptées au cycle des investissements, la prise en compte des études préalables, l’ingénierie financière permettant un partage des risques avec d’autres investisseurs, la mobilisation de subventions, etc. pour constituer des montages financiers (cf. BEI)
Solutions de financement (suite) • BANQUES DE DEVELOPPEMENT ► mécanisme de financement structuré qui permet le financement en partage des risques, aide à la création de sociétés de capital-risque spécialisées capables d’injecter des fonds propres dans des projets d’infrastructures
Solutions de financement (suite) • Création –par les bailleurs de fonds- d’un Fonds Africain de Pré Financement (FAPFI) ► permettra aux banques d’affaires agréées de pré financer la partie fixe de leurs rémunérations dans le cadre de projets bénéficiant de l’accord des Etats d’Afrique ► Facilitera le remboursement du pré financement à partir de la partie variable de la rémunération des banques d’affaires puisque cette partie est souvent payée par les investisseurs au terme des transactions ► Incitera les banques d’affaires à chercher les projets bancables en Afrique
Solutions de financement (suite) • Recours aux Bourses de Valeurs Mobilières ► Pour faciliter le financement des infrastructures en «isolant» les recettes affectées au remboursement des emprunts (cf. DSX avec « CUD Finance ») ► Pour les emprunts obligataires des collectivités locales (générer des ressources supplémentaires) ♥ 02 possibilités : - les obligations spéciales destinées aux financements des projets pour lesquels les frais de recouvrement des coûts sont imposables aux usagers pour le remboursement des dettes contractées – les obligations assises sur les impôts (les compétences fiscales des collectivités sont utilisées pour mobiliser les ressources destinées au financement des routes, écoles, etc.)
MERCI POUR VOTRE ATTENTION Martin ABEGA Secrétaire Exécutif Groupement Inter – Patronal du Cameroun (GICAM) matinabega@yahoo.fr