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PERSPECTIVES DU SECTEUR PRIVE SUR LES INNOVATIONS PLAN I./ Contexte général

PERSPECTIVES DU SECTEUR PRIVE SUR LES INNOVATIONS PLAN I./ Contexte général II./ Etat des lieux du secteur privé III./ Présentation de la F.I.A.B IV./ Forces et faiblesses des innovations dans le secteur privé V./ Perspectives. I./Contexte général

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PERSPECTIVES DU SECTEUR PRIVE SUR LES INNOVATIONS PLAN I./ Contexte général

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  1. PERSPECTIVES DU SECTEUR PRIVE SUR LES INNOVATIONS PLAN I./ Contexte général II./ Etat des lieux du secteur privé III./ Présentation de la F.I.A.B IV./ Forces et faiblesses des innovations dans le secteur privé V./ Perspectives

  2. I./Contexte général Le Burkina Faso est un pays essentiellement agricole L’agriculture occupe 86% de la population active , représente 40%du PIB et fournie 80% des recettes d’exportations . Elle repose sur les ressources naturelles suivantes : * les terres arables environ 9millions d’ha dont un tiers est exploité annuellement ; * la production de céréales : le sorgho , le mil , le maïs et le riz représentent plus de 3,5millions de tonnes par an et occupe plus de 88% de terres cultivées * la production de 240tonnes de fruits et 100.000tonnes de légumes sur 25.000ha ; * les ressources pastorales dont dépend l’élevage couvrent 61% du territoire * les ressources forestières sur 16.620.000ha , soit 16%du territoire. *Dans ce paysage , l’artisanat et les PME/PMI agroalimentaires occupent une place déterminante.

  3. A l’interface entre la production et la consommation,ces entreprises fournissent l’essentiel de l’offre en produits locaux sur les marchés urbains. Elles interviennent à la fois, dans la valorisation des produits vivriers locaux et dans la création d’emplois contribuant ainsi à la réduction de la pauvreté. Toutefois, dans un contexte de concurrence accrue, le développement de ce secteur apparaît actuellement limité par le caractère insuffisamment professionnel de son organisation. En effet, les entreprises artisanales ou les PME de ce secteur sont fortement décentralisées et peu structurées institutionnellement. Depuis quelques années, on assiste à l’émergence de nombreuses organisations professionnelles et interprofessionnelles dans le secteur agroalimentaire. Toutefois, celles-ci sont peu opérationnelles, peu organisées et n’ont quasiment pas de moyens de fonctionnement.

  4. II./Etat des lieux du secteur privé burkinabé • 2.1 Le secteur primaire essentiellement privé reste caractérisé • par des exploitations de petites tailles utilisant des • instruments et des méthodes archaïques. • * La faiblesse des infrastructures économiques et sociales • influe considérablement sur la productivité de ce secteur. • * La production est en grande partie destinée à • l’autoconsommation limitant les effets d’économie • d’échelle. • * La force de travail occupée dans le secteur agricole est • peu alphabétisée, limitant son accès aux connaissances • favorables à l’accroissement de la productivité. • * Le secteur est soumis aux aléas climatiques (sécheresses, • invasions acridiennes). • * Le système financier est faiblement présent dans le monde • rural.

  5. 2.2 Trois grandes activités sont menées par les acteurs • directs du secteur privé. Il s’agit notamment de : • - la production ; • - la transformation ; • - et la commercialisation. * La transformation des produits agricoles pratiquée traditionnellement à petite échelle par une majorité de femmes demeure une importante activité génératrice de revenus. • * Le développement de PME/PMI est un phénomène • récent observé au cours de ces dernières décennies. • Celles-ci occupent une place importante dans le développement économique du Burkina Faso et constituent un puissant facteur d’intégration sociale.

  6. III./ Présentation de la FIAB • 3.1 C’est ainsi, que afin de représenter et défendre leurs intérêts, des professionnels de l’agro-alimentaire ont créé en 1991, la Fédération Nationale des Industries de l’Agroalimentaire et de Transformation du Burkina (FIAB). • La FIAB intervient sur tout le territoire national à travers cinq (5) zones écologiques, couvertes chacune par une antenne de la Fédération. • La FIAB , en partenariat avec l’Etat , les partenaires techniques et financiers au plan national régional et international , appuie les acteurs des différentes filières ( céréales, fruits et légumes, oléagineux , bétail-viande-lait et produits dérivés , environnement (avec les produits de la pêche et de la foresterie dont les produits non ligneux les plantes médicinales ).

  7. 3.2 La FIAB a pour mission de contribuer à : * l’émergence et au développement des PME/PMI agro- alimentaires par filière et par métier * l’émergence et au développement d’associations professionnelles par filière et par métier Les activités de la FIAB sont rangées dans trois grands axes d’intervention :

  8. Axe1./ Promotion et Plaidoyer • * Assurer la représentation et la défense des intérêts de ses membres • * Assurer la participation de la FIAB aux différents cadres de concertation de l’économie nationale * Assurer les actions de promotion des entreprises et des produits de l’Agro-alimentaire à travers • l’organisation bi-annuelle des Journées Agro- • Alimentaires (JAAL) ;

  9. Axe2./ Appui du développement des activités par les • Services offerts aux membres • * services d’appui conseil dans la recherche de financement et • le montage de projets • * des formations en hygiène qualité, gestion comptable, • marketing et sur les technologies de l’information • * initiation d’études sur le secteur de l’agro-alimentaire et • élaboration de projets issus des opportunités identifiées

  10. Axe3./Gestion , Suivi-Evaluation et Capitalisation • * le Secrétariat Permanent assure ,la coordination la gestion • et le suivi évaluation de la Fédération composée de cinq • Antennes ( le Centre , le Nord, le Nord-Ouest,le Sud-Ouest , l’Est ) ; • * le renforcement des capacités des membres • * l’élaboration d’un cadre stratégique comme outil de • gouvernance et la mise en œuvre de plan d’actions • prioritaires • * l’analyse des chaînes de valeurs

  11. Face à la mondialisation de l’économie et des échanges, les entreprises ont recours aux innovations à diverses étapes de leurs activités afin de mieux se positionner sur leur marché en proie à une concurrence grandissante. • Dans ce contexte, la recherche de la compétitivité des activités , l’ouverture sur le marché régional et à l’international deviennent un souci permanent aussi bien pour les acteurs privés que pour le gouvernement • 3.3 Quelques expériences d’innovation • * Depuis 2000 ,la FIAB organise chaque 2ans les Journées Agro- • Alimentaire un esp • * La FIAB de 2001 à 2005 avec l’appui du FIDA , de SG2000 et la • Mission Française de Coopération a conduit l’initiative Mil –Sorgho • dont l’objectif était de tirer la production par l’Aval afin d’augmenter les • revenus en milieu rural dans les 5 pays du Sahel. • * La phase II de l’initiative( 2008-2011) est en cours de préparation • * En 2006 la FIAB avec l’appui de l’UE à travers Pro-invest a organisé la rencontre internationale pour la relance du secteur des oléagineux au Burkina –Mali-Niger

  12. IV./Forces et faiblesses des innovations dans le secteur privé 4.1 Les faiblesses • Ce secteur fait face à de nombreuses contraintes : • * Difficuté d’accès au financement • * faiblesse de la demande. • * le coût et l’insuffisance des équipements performants • adaptés • * l’approvisionnement en matières premières (fluctuation des prix, • irrégularité de la qualité ) * incohérences de la réglementation , impôt non adapté * manque de professionnalisme * le coût élevé des facteurs de production (électricité, eau, gaz, transport * La faible qualité des emballages

  13. 4.2Les forces • Les promoteurs sont généralement d’un niveau élevé de formation Dans l’expérience Initiative mil-sorgho ,l’instauration du concept de contractualisation avec a mis en évidence les avantages du partenariat direct Recherche-Producteur- • Transformateur La qualité des céréales est une nécessité pour garantir la • qualité des produits finis . • La contractualisation bien assimilée permet une stabilité • dans les rapports de partenariat (producteur • Transformateur), augmente les revenus en • milieu rural et dans le secteur de la transformation.

  14. V./ Les Perspectives • Le renforcement du secteur privé constitue le vecteur privilégié permettant de réaliser les orientations stratégiques du Gouvernement en matière de modernisation de l’économie, de lutte contre la pauvreté et d’insertion du Burkina Faso dans le processus d’intégration régionale et de mondialisation. • Il importe que des actions cohérentes soient prises en faveur de l’innovation • 5.1 Au niveau du Gouvernement • * Créer les conditions institutionnelles , juridiques et règlementaires • favorables • * Créer un Fonds d’Appui pour le développement de l’innovation • * Développer les services d’encadrement des producteurs • * Disposer de zones de stockage approprié pour assurer la conservation • des stocks. • * Développer le partenariat public-privé dans les activités de promotion • du secteur agro-alimentaire ( foires des régions , les Journées Agro- • Alimentaires ) • Promouvoir la consommation des produits locaux ( Ambassades, • Gouvernement

  15. Renforcer les capacités des organisations faîtières au plan local , • national , régional et international • *Développer les infrastructures de communication, et d’information *Renforcer le système d’information des entrepreneurs sur les marchés • en amont et en aval pour mieux profiter des opportunités • 5.2 Au niveau des partenaires au développement • * L’accompagnement des démarches auprès des institutions financières, • aide au montage de dossier de demande crédit, fond de garantie • * Soutenir les programmes de formation • Soutenir l’accès aux marchés • * Soutenir la participation des entreprises aux foires régionales et • internationales

  16. 5.3 Au niveau des acteurs du secteur privé • * Renforcer les capacités organisationnelles des organisations • professionnelles • * Rechercher des partenaires financiers du système bancaire et du • système décentralisé, pour les achats au moment des récoltes. • * Développer le partenariat avec la Recherche Scientifique et Technique • * Faire une offre diversifiée des produits locaux au marché local, régional et • international • Développer le professionnalisme • Développer les produits d’exportation à avantage comparatif • Développer le partenariat au plan local, régional et international • 5.4 Pour contribuer à surmonter les contraintes liées à l’environnement de l’entreprise, ce secteur a besoin de véritables organisations professionnelles capables de défendre les intérêts des entreprises et de favoriser la mise en œuvre de programmes de développement de ce secteur. • La Fédération des Industries de l’Agroalimentaire et de Transformation du Burkina (FIAB) qui regroupe actuellement des opérateurs de plusieurs filières, se situe à un carrefour important de son histoire . • L’arrimage de la FIAB à l’organisation INTERFACE à dimension internationale ,ouvre des horizons de coopération propres à promouvoir l’innovation technique et scientifique en faveur des entreprises agro-alimentaires dans leur articulation avec le monde rural.

  17. 5.5 INTERFACE ,créée en 1997 est active au niveau de la Recherche agricole pour transformer les résultats de la recherche en opportunités d’affaires. • Elle est membre : • *du Comité Exécutif du SPAAR( Programme Spécial pour la Recherche agricole) • *du Comité Exécutif du FARA (Forum pour la Recherche Agricole en Afrique ) • *du Comité Exécutif du CORAF • *du Comité Consultatif du DFID • * membre du Comité Secteur Privé du CGIAR au niveau international • INTERFACE dans le plan d’action de la CEDEAO est Agence d’exécution de l’action qui porte sur: • « Transformer les résultats de Recherche en opportunités d’affaires » • Ces acquis de l’organisation faîtière dans la promotion de l’innovation pour le développement des entreprises agro-industrielles qui permettront de connecter les petits producteurs au marché

  18. JE VOUS REMERCIE

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