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MUSEES historique et définitions, 12 pages

MUSEES historique et définitions, 12 pages. Apparition du mot musée Dans l’Antiquité, le musée définissait un lieu d’Alexandrie où étaient entretenus des savants qui, libérés des soucis de l’existence, pouvaient se consacrer entièrement à la constitution du savoir.

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Presentation Transcript


  1. MUSEEShistorique et définitions, 12 pages Apparition du mot musée Dans l’Antiquité, le musée définissait un lieu d’Alexandrie où étaient entretenus des savants qui, libérés des soucis de l’existence, pouvaient se consacrer entièrement à la constitution du savoir. Cette communauté avait pour principe la recherche du vrai, c’est-à-dire le culte des muses.

  2. Chez les anciens, Grecs, Romains, l’œuvre d'art n'était pas proposée à l'admiration du spectateur pour son unique valeur esthétique : elle jouait le rôle d'un ex-voto. Plus intimiste, elle était affectée à un temple, aux trésors d'un sanctuaire, elle était consacrée au dieu ; elle pouvait jouer le rôle d'un ornement.Ex-voto : offrande faite à un dieu en remerciement : statues, statuettes, vaisselle… En Égypte, de véritables trésors funéraires sont entreposés dans les tombes afin d’améliorer la vie dans l’au-delà. Dans l’Empire romain, des foules d’objets précieux constituées d’offrandes ou de butins de guerre sont accumulées à l’intérieur des temples…

  3. Le Moyen Age, en ses églises, sculpta des statues, peignit des verrières et des fresques: il s'agissait d'instruire un peuple illettré, de lui faire connaître l'histoire du Christ, de la Vierge ou des saints, d'opposer les vertus et les vices. L'art avait une destination religieuse et morale, utilisé par l’église. Il servait à enseigner, éduquer et inculquer certaines valeurs plus que d’autres.

  4. Au XVIe siècle A la renaissance, l’art se dégage peu à peu de la tutelle de l’Église, non en raison d’une perte de la foi mais bien plutôt par un courant d’intériorisation de sa pratique et parce que l’artiste acquiert un nouveau statut, d’artisan anonyme il devient artiste reconnu. Sous l'influence de l'humanisme, l’homme prend possession du monde qui l’entoure, les princes se mettent à constituer des bibliothèques, des collections d'objets rares, d'antiquités ou d'oeuvres originales. De nobles mécènes commencent à collectionner les oeuvres d'art, ils les conservent dans des « cabinets de curiosité », sortes de trésors ou de magasins dont on peut successivement les tirer pour orner le château.  Avec Laurent de Médicis apparaît une idée nouvelle, les antiquités qu'il réunit servent non seulement à sa délectation, mais encore à la formation de ses artistes familiers (Michel-Ange). Le Palais Pitti, maison des Medicis, Florence Ottavio Vanini, Laurent de Médicis avec des artistes et des vertus

  5. Au XVIIe siècle, Les bourgeois enrichis par le commerce ou la banque, ainsi que les collectivités et notamment les villes, vont s’intéresser à la collection d’œuvres d’art, ils vont jouer un rôle prépondérant dans l’amplification du marché. On rompt alors avec la tradition de la rareté, du spectaculaire pour se consacrer à la constitution d’« un inventaire de la nature », du « monde construit par l’homme ». En Italie une nouvelle conception se manifeste, la conservation; les fouilles entreprises à Rome, à Herculanum, à Pompéi, livrèrent tant de chefs-d’œuvre que le pape et le roi des Deux-Siciles installèrent leurs collections d'abord dans les palais disponibles, le palais du Capitole ou le palais royal de Portici.  Le Palais Royal dans une représentation du 18ème siècle

  6. Au XVIIIe siècle, La muséologie, science qui s'applique à tout ce qui concerne les musées, leur histoire, leur mission et leur organisation, est née au XVIIIe siècle. De nombreuses œuvres ayant appartenu aux collectionsprincières ou à l’église sont détruites ou vendues afin de combler le déficit public. Un choix est opéré parmi ces biens pour que les oeuvres majeures soient sauvegardées. Elles sont transférées dans des musées ouverts au public dans un souci pédagogique. L’état doit devenir conservateur au nom de l’histoire nationale et de l’instruction. L'évolution des doctrines philosophiques et sociales assigne au musée une tâche nouvelle : donner au peuple des leçons de goût par le spectacle des chefs-d’œuvre du passé et élargir son horizon par la connaissance des productions étrangères. Désormais le musée ne contient plus seulement des chef-d’œuvres, mais encore des oeuvres instructives pour l'histoire de l'art et de la civilisation. L’exemple de Catherine II de Russie qui acheta dès la seconde moitié du XVIIIe siècle de nombreuses œuvres d’art sur le marché international ou à des collections privées suite à des endettements et jeta les bases d’une des plus grande collection mondiale, celle du musée de l’Ermitage (St Petersbourg, Russie).

  7. Au XIXe siècle Dès la fin du XVIIIe siècle apparaissent les premières règles de conservation et d’inventaire. La Révolution française (1789), amorce une époque de création architecturale des premiers musées en France. En 1801, devant l’impossibilité matérielle de conserver à Paris l’ensemble des biens confisqués à la révolution, un arrêté prévoit le transfert de collections de tableaux vers quinze villes de France. La définition même de musée évolue. Cette institution se conçoit à présent à la fois comme un espace d’apprentissage, de délectation ou de promenade, d’où l’affirmation d’un besoin de conception architecturale approprié. Le musée doit, dans la pensée de l'architecte de l’époque, être lui-même une oeuvre d'art digne des oeuvres d'art qu'il renferme et qu'abritaient jadis des châteaux royaux ou princiers.  Les architectes s'efforcent d'établir un accord entre les oeuvres et la décoration or il est apparu que le décor approprié aux oeuvres présentait l'inconvénient de fixer à tout jamais la destination des salles et d'interdire toute transformation. La salle des peintures, avant 1870 au musée des Beaux Arts de Lyon

  8. Depuis le XXe siècleLes musées sont au XXe siècle conçus comme des oeuvres d’art totales. La muséologie apparaît et l’on rejette l’entassement au profit d’une esthétique épurée : l’objet est mis en valeur pour lui-même. Des réserves, des salles d’exposition temporaires sont créées. Le musée est toujours en proie à ce difficile problème : il doit pouvoir mettre en valeur les oeuvres sans que celles-ci ne deviennent les accessoires d'une oeuvre architecturale : le musée lui-même. Qu’est-ce qu’un musée?Le muséeest un établissement où sont conservées, exposées et mises en valeur des collections d’œuvres d’art, d’objets d’intérêt culturel, artistique, historique, scientifique ou technique. A quoi sert un musée?- Constituer et enrichir les collections par des achats, des dons, des dépôts.- Protéger les collections, lutter contre leur dégradation, les restaurer.- Étudier et connaître les collections.- Faire connaître les collections à tout public à l’aide de documents explicatifs, organiser des expositions, réaliser des outils permettant d’enrichir les connaissances sur un sujet.De nombreuses solutions aux principes de circulation ont été élaborées; elles se répartissent en trois catégories : Le type «linéaire», le type «labyrinthe», Le type «centré». New York Guggenheim

  9. Le type «linéaire» : les oeuvres sont exposées en respectant un schéma obligé (Musée de Tokyo, Le Corbusier) ou sont présentées dans des salles d'exposition distribuées de part et d'autre d'une artère principale (Musée archéologique de Mérida, conçu par Rafael Monéo, Fondation Ménil à Houston, Renzo Piano). Fondation Ménil à Houston, Renzo Piano), 1985-87.

  10. Le type «labyrinthe» : une série d'espaces différenciés, bien qu'enchaînés les uns aux autres, n'impose aucune contrainte de circulation (Musée d'Art moderne du Nord à Villeneuve-d'Ascq (Lille), Roland Simounet) • L’architecte Roland Simonet a mis l'accent sur l'harmonie entre espaces intérieurs et extérieurs en ouvrant notamment les murs en briques de larges baies vitrées. Le musée est entouré d'un 'jardin de sculptures' où le public peut déambuler librement parmi les mobiles- stabiles de Calder, la monumentale 'Femme aux bras écartés' de Picasso ou des oeuvres de Lipchitz.

  11. Le type «centré» : un espace central articule les espaces d'exposition dans sa périphérie.  Le public a la liberté de choisir l'itinéraire de sa visite. (Yale Center à New Heaven, Louis Kahn; l'East Galerie à Washington, Ieoh Ming Pei).  Ce type de composition recoupe également une réflexion sur le thème de la croissance de l'institution tel que Frank Lloyd Wright et Le Corbusier l'avaient envisagé. La National Gallery of Art (NGA) est l'un des plus importants musées de Washington. Les collections sont réparties dans deux bâtiments reliés par une galerie souterraine sous le Mall (galerie pietonne): le bâtiment est (the East Building) et le bâtiment ouest (the West Building).

  12. Schémas avec entrée Type linéaire Type labyrinthe Type centré

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