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21 ème Session de la Commission Africaine des Statistiques Agricoles Accra (Ghana), 28 au 31 octobre 2009

REPUBLIQUE DU NIGER FRATERNITE – TRAVAIL – PROGRES MINISTERE DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE DIRECTION DE LA STATISTIQUE. RGAC. APPROCHE MODULAIRE DU RMA/WCA 2010 : APPLICATION AU RECENSEMENT GENERAL DE L’AGRICULTURE ET DU CHEPTEL (RGAC) ET PRINCIPAUX ACQUIS AU NIGER.

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21 ème Session de la Commission Africaine des Statistiques Agricoles Accra (Ghana), 28 au 31 octobre 2009

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  1. REPUBLIQUE DU NIGER FRATERNITE – TRAVAIL – PROGRES MINISTERE DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE DIRECTION DE LA STATISTIQUE RGAC APPROCHE MODULAIRE DU RMA/WCA 2010 : APPLICATION AU RECENSEMENT GENERAL DE L’AGRICULTURE ET DU CHEPTEL (RGAC) ET PRINCIPAUX ACQUIS AU NIGER 21ème Session de la Commission Africaine des Statistiques AgricolesAccra (Ghana), 28 au 31 octobre 2009 Harouna IBRAHIMA, Agroéconomiste, Directeur

  2. Plan de l’exposé Introduction • L’Approche modulaire du RGAC • L’Utilisation stratégique de l’approche • Résultats et acquis obtenus • Difficultés résiduelles • Chantiers en cours (GCP/NER/049/SPA) • Leçons et orientations futures Conclusion

  3. INTRODUCTION Le Niger est un pays sahélien enclavé d’une superficie totale de 1 267 000 Km2 et une population de plus 14 500 000 habitants, composée essentiellement de jeunes (plus de 50% de la population a moins de 25 ans) et de ruraux (85% environ) et un taux de croit moyen de 3,3% par an (RGPH 2001). Les terres cultivables sont estimées à 15 millions d’hectares dont 270 000 ha irrigables toutes sous exploitées et soumises à une dégradation continue à cause d’une pratique agricole minière de subsistance. Les documents d’orientation stratégiques, programmatiques et politiques (SDARP et SDR en particulier) assignent au secteur rural le rôle de moteur de la croissance. Afin de mieux jouer ce rôle, il est indispensable que ce secteur dispose de données fiables et à jour issuesd’une approche et d’une méthodologie consensuelles et intégrées de collecte de données de qualité aussi exhaustives que possible, permettant une compréhension commune et une comparabilité aisée des données. Le Recensement Général de l’Agriculture et du Cheptel (RGAC) est donc né de la volonté politique de créer un cadre propice à la production et à la publication de statistiques agricoles fiables pour conférer à leurs agrégats la comparabilité internationale la plus haute possible, et faciliter les échanges et les prises de décision opportunes à même de lutter contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle ainsi que la pauvreté.

  4. INTRODUCTION (Suite) Le RGAC a été conduit au Niger de 2004 à 2008 après une phase préparatoire de 2001 à 2004. Son objectif était d’assurer une meilleure connaissance et une meilleure valorisation du secteur agro-pastoral à travers : • la conduite du recensement en vue de la connaissance de l’agriculture pluviale, l’élevage, l’horticulture…, • La mise en place d’un système permanent rénové de statistiques agricoles • La mise en place des bases de données conviviales et d’un système d’archivage électronique et de diffusion moderne Le projet a été cofinancé par le Gouvernement du Niger et l’Union Européenne. La FAO en a été l’agence d’exécution. Il a été exécuté selon une approche modulaire, en anticipation au Recensement Agricole Mondial 2010. La présente communication se fera donc autour de cette approche, des résultats qu’elle a permis d’obtenir et de leurs implications sur le dispositif pérenne de collecte de données et de suivi/évaluation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

  5. L’Approche modulaire Thèmes

  6. L’utilisation stratégique de l’approche • Conception et administration simultanée du questionnaire « ménages agricoles » en même temps que la fiche ménage du RGPH 2001; • Constitution et actualisation de la base de sondage à partir de la cartographie du RGPH sur la base des Zones de Dénombrement (ZD) de toute la sphère agropastorale. • Constitution d’un échantillon maître pour les modules agricoles (Enquête Prévision Estimation des Récoltes, terres, main d’œuvre, etc…) et le cheptel sédentaire; • Echantillonnage spécifique pour les modules pointus tels que l’horticulture, l’irrigation, la sécurité alimentaire, le cheptel nomade, le cheptel transhumant soit à cause de l’ampleur, soit à cause du potentiel pour la pratique de l’activité. Le module Organisation des Producteurs est transversal.

  7. L’utilisation stratégique de l’approche (suite) • Installation des organes du RGAC avec une intégration horizontale réussie entre le MDA et le MRA et leurs structures de terrain; • Implication de l’INS dans toute la démarche méthodologique; • Capitalisation des acquis du RGA de 1980, • Appuis des autorités administratives et coutumières ainsi que des OP; • Implication des cadres techniques du terrain à toutes les phases de l’opération, renforcés par les cadres nationaux, le BCR et des appuis externes souenus (FAO et des consultants nationaux et internationaux); • Développement de synergie avec notamment les structures intervenant dans le domaine de la statistique et de la Sécurité Al (SAP, IGNN, etc…); • Intense communication interprofessionnelle, institutionnelle et de masse; • Politique conséquente de transfert et pérennisation des acquis du projet; • Mutualisation des ressources humaine, matérielles et logistiques.

  8. Résultats et acquis obtenus Bien que cités pêle-mêle ci-dessous, les résultats et les acquis sont d’ordre techniques, organisationnels, capacitaires, institutionnels, décisionnels, matériels et logistiques. Ce sont: • Renforcement des capacités des cadres nationaux • Disponibilité des données structurelles de production de l’agriculture nigerienne (agriculture pluviale, horticulture, élevage etc…) à l’échelon national, régional et départemental; • Constitution d’une base de données RGAC INFO avec des supports de diffusion (CDs et Sites WEB de l’INS); • Différenciation des données du RGAC selon le sexe; • Établissement d’un Atlas regroupant les cartes thématiques consultable à partir des supports de diffusion;

  9. Contraintes • Insuffisances de la couverture géographique : ZD non agricoles d’Agadez, N’Guingmi, Abalack, Tchintabaraden. • et administratives: prise en compte des besoins des nouveaux acteurs (communes/communautés). • Insuffisances méthodologiques (précision insuffisante des données de certaines cultures telles les productions du lac Tchad, les dattiers d’Agadez, le moringa etc. …, approche insuffisante de la participation au panier de la ménagère des cultures à fort potentiel de création du revenu comme le souchet, le sésame, l’oignon, le poivron, la canne à sucre, etc.…., approche approximative de certains postes du bilan alimentaire tels les pertes post récoltes, les stocks commerçants, les flux transfrontaliers informels, les coefficients de conversion énergétique des aliments locaux).

  10. Contraintes au plan technique et des ressources • La technique de mesure des champs/parcelles est obsolète (boussole, mètre ruban) et consommatrice de temps/énergie; • La centralisation de tout le processus de saisie, de traitement et d’analyse est handicapante pour les régions et la direction; • Le processus de révision des normes de consommation rencontre des difficultés pour certains produits locaux. • Insuffisances humaines et logistiques : ressources humaines insuffisantes, véhicules et motos vétustes, matériels techniques et informatiques insuffisants et souvent pas au point. • Insuffisances financières : besoins accrus de financement pour répondre aux nouveaux défis. L’accompagnement financier national du RGAC et des structures pérennes mises en place est malheureusement loin de nos prévisions, des engagements souscrits et de l’optimum que ces structures sont en droit d’attendre.

  11. Contraintes (suite et fin) • Il faut noter et saluer une contribution significative de l’UE depuis 2006 et la compréhension des autres partenaires, en particulier les contributeurs du Fonds Commun des Donateurs (FCD) du DNPGCA les années de vache maigre. • Insuffisances institutionnelles: Tout le monde est spécialiste de l’agriculture et les efforts de collecte de données se dispersent malgré la recommandation d’intégration au dispositif pérenne des enquêtes agricoles. Au regard de tout ce qui précède, les statistiques agricoles au sens large du Niger sont un chantier permanent d’améliorations en particulier depuis 2006 et le RGAC.

  12. Chantiers en cours (GCP/NER/049/SPA) • Utilisation du GPS, de la télédétection et des systèmes d’informations géographiques (SIG) pour l’estimation des emblavures; • Amélioration des enquêtes servant à renseigner les postes du bilan alimentaire (pertes post récoltes, cultures à fort potentiel de contribution au panier de consommation alimentaire et aux revenus, productions animales et norme de consommation des aliments locaux); • Conduite à échelle réelle d’une enquête sur la pêche et les produits halieutiques afin d’asseoir un dispositif pérenne de production statistique; • Décentralisation de la saisie et du traitement primaire des données ( formation des cadres régionaux à l’utilisation des logiciels appropriées en 2008, participation en 2009 des superviseurs régionaux à la saisie et à l’apurement). Dans la même lancée, la connexion haut débit, la mise en réseau du dispositif et la création d’un site Web sont envisagées. En attendant;

  13. Chantiers en cours (suite et fin) • L’archivage électronique (TOOLKIT, COUNTRYSTAT) et mise sur le WEB (FAO et INS Niger); • Elargissement du champ d’investigation au marché et la dynamique des flux transfrontaliers, en particulier avec le Nigéria, le Bénin et le Burkina Faso. • La révision de la norme de consommation suite à l’ENBC III; • Enfin, le transfert des acquis du RGA/C et la préparation du prochain recensement agricole (2015) sont en marche. L’approche modulaire est retenue et sera renforcée pour le prochain recensement agricole. • Dans cette perspective, nous envisageons de produire des données significatives au 4ème degré administratif, la commune, qui est la nouvelle échelle de programmation et de suivi/évaluation du développement

  14. Leçons et orientations futures • La bonne productionstatistique passe par l’amélioration du dispositif et des outils qu’elle utilised’où la nécessité de renforcer régulièrement les capacités techniques et opérationnelles du dispositif; • L’approche modulaire, l’intégration au système statistique national (SSN) et l’harmonisation des méthodes et des outils (base de sondage, échantillon-maître, cadrage consensuel des spécificités) sont nécessaires à l’adhésion des acteurs internes et externes, condition indispensable de fiabilité; • Il importe de souscrire à la charte de qualité des statistiques et de l’information sur la sécurité alimentaire ainsi qu’au principe de l’évaluation par les pairs qui est d’autant plus aisée que la démarche méthodologique et technique est partagée; Cela participe de la fiabilité des statistiques agricoles qui doit être pour nous un choix revendiqué, pas une décision subie.

  15. Les statistiques sont une science de l’approximation et de la moyenne qui décrivent l’essentiel mais jamais le tout. Exercice utile (on ne pourra jamais s’en passer), complexe et difficile (plusieurs champs d’investigation, plusieurs acteurs aux intérêts souvent divergents, sensibilité sociale et politique du sujet) et surtout passionnant. • Des progrès certains ont été réalisés avec le RGAC et son approche modulaire notamment dans la représentativité, la précision et la fiabilité, et des dispositifs ont été mis en place ou renforcés afin de produire les statistiques courantes. • Des insuffisances demeurent au regard des nouvelles exigences de plus de SA et de plus de fiabilité pour des outils d’analyse plus pertinents de la vulnérabilité alimentaire et nutritionnelle. Les statistiques agricoles au Niger essaient de servir au mieux le développement agricole durable et la bonne gouvernance de la sécurité alimentaire, préoccupation majeure des gouvernants. • Notre vision : « Course au progrès, ligne d’arrivée = horizon. Membres et partenaires des directions sectorielles et du DNPGCA, tous ensemble, prêts, partez». Conclusion

  16. MERCI DE VOTRE AIMABLE ATTENTION

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