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ROLE DU MEDECIN DU TRAVAIL DANS LA FORMATION ET L’INFORMATION DES SALARIES

ROLE DU MEDECIN DU TRAVAIL DANS LA FORMATION ET L’INFORMATION DES SALARIES. Philippe REY et Nicolas DUSS capacitaires Journées de validation de Reims des 30,31/01 et 1er/02/2006. LEGISLATION. Le médecin du travail est obligatoirement associé à :

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  1. ROLE DU MEDECIN DU TRAVAIL DANS LA FORMATION ET L’INFORMATION DES SALARIES Philippe REY et Nicolas DUSS capacitaires Journées de validation de Reims des 30,31/01 et 1er/02/2006

  2. LEGISLATION • Le médecin du travail est obligatoirement associé à : • 1) la formation à la sécurité (art R241-42) et des secouristes • 2) est le conseiller de l’employeur et des salariés (art R241-41) par exemple sur les effets des nuisances professionnelles sur la santé et la manière de s’en protéger. Dans le cadre de l’exposition aux poussières d’amiante l’arrêté du 13/12/96 souligne le rôle du médecin en matière de formation et d’information des salariés sur les risques aux postes.

  3. INFORMATION D’AGENTS TECHNIQUES SUR LE RISQUE AMIANTE Une demande d’information des agents est faite par le responsable technique sur le projet de découper des dalles de sol contenant des fibres d’amiante dans une salle de la faculté pour y faire passer des tuyaux. Nous décidons ensemble d’une réunion avec les 7 agents concernés et dans un deuxième temps de les rencontrer individuellement. Ces agents ne sont habilités qu’à des interventions ponctuelles les exposant à ce risque. Le décret 96-98 du 7/02/96 encadre ce risque.

  4. L’obligation légale de recherche de matériaux contenant de l’amiante dans les bâtiments de la faculté avait été effectuée préalablement (avec réalisation d’une cartographie). • Au cours de la réunion nous décrivons la nature de l’amiante avec ses variétés, leurs propriétés, dans et sur quels matériaux il peut-être présent et les mécanismes toxicologiques. • Les pathologies bénignes entraînées par ce produit sont principalement les plaques pleurales (pas de dose-seuil) et la fibrose pulmonaire ou asbestose.

  5. Les cancers liés à l’amiante sont : - le mésothéliome ou cancer de la plèvre, spécifique de ce matériau (pas de dose-seuil non plus) - le cancer broncho-pulmonaire. Le risque de survenue de celui-ci chez un fumeur exposé à l’amiante est multiplié par 50 et par 5 chez un non fumeur exposé aussi, par rapport à un non fumeur non exposé. • Pour toutes ces pathologies le temps de latence est long, généralement de 20 à 40 ans.

  6. Nous leur expliquons aussi que : l’évaluation de l’exposition antérieure de chaque salarié est capitale pour décider du suivi individuel réglementaire: SMR et suivi post-professionnel, ou non. • Ce chantier relève de la section III : intervention sur un matériau susceptible d’émettre des fibres d’amiante. • Les précautions à prendre et l’emploi des EPI. sont expliquées. • une notice rédigée préalablement reprenant les précautions individuelles et collectives est distribuée aux salariés. • A la fin de la réunion nous allons tous sur les lieux du futur chantier.

  7. Lors des consultations individuelles le médecin du travail recherche l’absence de contre-indication médicale, l’atteste par écrit et évalue l’aptitude des salariés (avec aussi RP et EFR) à travailler dans ces conditions de pénibilité physique (penser au port des EPI), voir psychologique. L’évaluation de l’exposition antérieure est réalisée grâce : - à l’interrogatoire du salarié, - à la fiche d’exposition(s) antérieure(s), - aux contacts des médecins des entreprises antérieures, ou des employeurs et CHSCT, - au besoin à l’aide du logiciel EVALUTIL.

  8. Les agents ont entre 28 et 57 ans, - certains ont un risque très faible d’exposition antérieure (assistant ingénieur, dessinateur industriel), - d’autres ont un risque d’exposition important , mais avec une fréquence faible et à des taux de nombre de fibres par m³ faibles ou moyens (électricien, peintre), - les niveaux d’exposition sont de 1 ou 2 sur une échelle de 5 et il n’y a pas de nécessité d’un suivi ultérieur. Cette recherche peut avoir un intérêt épidémiologique.

  9. Les conseils pour ce chantier ont été : • De baliser et de réaliser une étanchéité par rapport au reste du bâtiment, • De déposer par pulvérisation une colle sur le sol (fixer les poussières), • D’utiliser une perforatrice à rotation lente pour éviter les poussières, • D’aspirer les poussières avec un aspirateur à filtre absolu, • Que les agents portent une combinaison, des lunettes, des gants et un masque à cartouche.

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