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Evaluation des pratiques liées aux actes invasifs à l’hôpital de PARAKOU Docteur C. PENALBA Mai 2009. Historique de l’étude. Congrès AES Cotonou - Mars 2008 M ission GERES Höpital de PARAKOU Mars 2008 I Audit en juillet 2008 II Audit en février 2009. Ière partie
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Evaluation des pratiques liées aux actes invasifs à l’hôpital de PARAKOU Docteur C. PENALBAMai 2009
Historique de l’étude Congrès AES Cotonou - Mars 2008 Mission GERES Höpital de PARAKOU Mars 2008 I Audit en juillet 2008 II Audit en février 2009
Ière partie • Le colloque du GERES à COTONOU Présence d’un médecin et d’un infirmier de Parakou • Une équipe du GERES à PARAKOU Mars 2008 Recueil de données Mise en place de l’audit • Juillet 2008 : 10 élèves-infirmières Stage de 4 semaines sur le CHDB Recueil des données selon la grille du GERES
CONSTATIONS - Mars 2008 CHDB • Déchets stockés devant chaque pavillon mais à certains endroits, poubelles éventrées, déchets mélangés, et d’autres sur le sol • Incinérateur fonctionnel mais le piquant n’est pas détruit (attention aux familles et aux enfants) • Containers trop remplis • Lieu de stockage non sécurisé • Tri incomplet • Transvasements du container
Hôpital de PARAKOU 350 agents 190 soignants Services : Accueil urgences Médecine Chirurgie Pédiatrie Maternité Spécialités + Laboratoire
Enquête en juillet 2008 Utilisation du manuel du GERES (2008) Grille de recueil du GERES Geste invasif : tout geste réalisé sur la personne soignée par du personnel soignant utilisant un matériel piquant ou tranchant
Les études • Manuel du GERES distribué en mars 2008 sur le CHDB • Utilisation de la grille du GERES • Ière étude faite par les élèves sur leur lieu de stage (n=73) (Juillet 2008) • Ièreétude faite par le Docteur PENALBA (n=62) (Février 2009)
RESULTATSIère étude Juillet 2008 73 fiches exploitables Nombreuses données manquantes : 56,1 % Fonction du personnel soignant : 12,2 % Matériel utilisé non précisé : 24,3 % Le matériel spécifique de prélèvement IV : 84,4 % Pas d’AES sur les cas observés
Répartition des différents services en fonction du nombre de gestes observés
Geste réalisé par infirmières + élèves 41,1 %laboratins + élèves 41,1 % Utilisation d’une aiguille creuses 91,5 % Lieu de prélèvement Lit du patient 24,7 % Poste de soins 20,5 % Poste de prélèvement 45,2 % Autre lieu : bloc, couloir, non précisé 6,8 %
Répartition par service du personnel soignant audité selon leur fonction
Répartition des différents types de gestes invasifs observés au cours de l’audit
Le matériel utilisé IV Aiguille à plateau + tube ouvert 82,6 % Seringue standard + aiguille 8,6 Cathéter court 4,3 Tubes plastique 4,4 verre 84,7 Bouchon coiffant 24 % non coiffant 6,5 aucun 4,5
Matériel utilisé pour les autres gestes Aiguille + seringue 29,6 Cathéter court 37 Lame du bistouri 3,8
Pratique à risque d’AES Pour tous les gestes * Rencapuchonnage à 2 mains 23,2 % mais le container est à portée de mains 93 % * Aiguille désadaptée à la main 15,1 mais le container est à portée de mains dans 83 %
Risque AES Prélèvement IV Tube ouvert 86,9 a Transvasement 34,7 b a + b 28,2 % Remplissage du tube par piqûre du bouchon = 0
Risque AES Transport des tubes à la main60,8 % Les gants : Portés par 41,1 % des soignants aux 2 mains 96,6 % Déjà utilisés 46,6 Perforés 16,6 Agitation du patient16,4 % Interruption de tâche9,6 %
Risque AES Elimination du matériel Elimination dans le container 93,1 % Immédiate 10 % avec container à distance Traversée d’une pièce/d’un couloir Container perforé n=1 Selon le service : Labo 100 % container à portée de mains Poste de soins 7 % Lit du patient 0 %
RESULTATSIIème étude 62 fiches exploitables Données manquantes : le type de tube (verre ou plastique), le type de bouchon, la provenance des gants Pas d’AES sur les cas observés
Figure 1 :Répartition des différents services dans lesquels l’audit a été réalisé
Figure 2 : Répartition du personnel soignant audité selon sa fonction
Tableau 1 : Répartiton par service du personnel soignant audit selon leur fonction
Figure 3 : Répartition des différents types de gestes invasifs observés au cours de l’audit
Le matériel utilisé • Le système vacutainer est présent au poste de prélèvement du LABORATOIRE (n=36) • Cathéter court • Prélèvement veineux avec seringue montée • Prélèvement capillaire pour le test rapide VIH • Pas de bistouri
Risque AES Le recapuchonnage : Au laboratoire, de façon habituelle dans de bonnes conditions de travail, il se fait à une main sur la table Dans les services, de façon habituelle, à deux mains
Risque AES La désadaptation de l’aiguille : Le conteneur ne permet pas de désadapter l’aiguille La pince n’est pas présente A la main, sans avoir recapuchonner A la main, après avoir recapuchonner, méthode habituelle
Risque AES Au laboratoire, avec le système vacutainer, pas de risque lors du remplissage des tubes Dans les services, par gravitation ou remplissage de tubes ouvert à la seringue (risque de projection)
Risque AES Transport de tubes : * Laboratoire : sur portoir mais pas systématiquement * Service : aucun portoir vu Gants : * Laboratoire : sortis systématiquement d’une boîte (50 % utilisés) * Service : sortis d’une poche (50 % utilisés)
Risque AES Le conteneur est mal utilisé, mal placé, en mauvais état, débordant dans tous les services sauf laboratoire/planning (poste fixe) 1 stock de conteneurs carton suffisant Tri non fait : le conteneur n’est pas une poubelle N’accompagne pas le soignant lors du soin Reste éloigné à plus de 50 cm
Autres constatations • Tri des déchets • Lavage des mains • Asepsie de la peau • Encombrement des lits • Ouverture des flacons d’AB
Discussion Trois lieux étudiés : * Le laboratoire * Les services de soins * Le planning
Pas de matériel sécurisé • Eviter les tubes en verre • Mettre des gants • Ne pas recapuchonner à deux mains • Bien utiliser les conteneurs • Faire le tri
Conclusion Remerciement à l’ensemble des équipes du CHDB d’avoir accepté de participer à des deux AUDITS de pratiques C’est une photographie des soins à deux moments pour vous permettre une réflexion et chercher par des moyens simples d’améliorer la qualité de la prise en charge du patient et de réduire pour vous les risques d’AES