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Une formation qui doit justifier son utilité. Points de résistance et malentendus conceptuels.

Former les enseignants à combattre les stéréotypes de genre : un travail délicat Geneviève Guilpain Professeure de philosophie, formatrice à l’IUFM-UPEC de Créteil. Une formation qui doit justifier son utilité. Points de résistance et malentendus conceptuels.

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Une formation qui doit justifier son utilité. Points de résistance et malentendus conceptuels.

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  1. Former les enseignants à combattre les stéréotypes de genre : un travail délicatGeneviève GuilpainProfesseure de philosophie, formatrice à l’IUFM-UPEC de Créteil

  2. Une formation qui doit justifier son utilité. • Points de résistance et malentendus conceptuels. • Des préoccupations à inscrire au cœur des apprentissages.

  3. Indiquez quelle est ou serait votre réaction dans chacune de ces situations  ? Mélanie (MS) joue uniquement dans les coins « cuisine » et « poupées » : • Je l’incite à aller jouer dans d’autres coins-jeux ; • Je la laisse faire, car je ne pense pas qu’on doive réguler le choix des élèves dans ces activités libres ; • Je la laisse faire, car je pense qu’elle a besoin de ce type de jeu à cette étape de sa construction psychologique et identitaire.

  4. J’ai une classe de CE1 d’un niveau faible, je remarque que ce sont les garçons qui sont des éléments moteurs, notamment à l’oral : • Je pense faire le maximum en direction des filles mais je ne peux pas les forcer à parler davantage ; • Je ne veux pas décourager les garçons en leur demandant de laisser les filles chercher et s’exprimer, car ils risquent de se moquer ou de ne plus vouloir participer ; • Je me dis que je dois trouver une solution autre pour que les filles s’expriment davantage.

  5. Le parent de Yoan (GS) me demande toujours comment la journée s’est passée et quand je lui dis qu’il a encore du mal à ne pas s’agiter, il me répond bien souvent « Oui c’est normal, c’est un garçon » : • Je réponds systématiquement que garçon ou fille, il doit apprendre à suivre les règles de vie de classe ; • J’essaye toujours d’aller plus loin et d’entamer la discussion sur l’éducation différenciée ; • Je soupire intérieurement et je me dis que le poids de l’école est bien limité.

  6. Situations-problèmes : indiquez quelle est ou serait votre réaction dans chacune de ces situations ? L’Atsem ne manque jamais de féliciter les élèves filles : « Quelle jolie coiffure ! », « Tu as de nouvelles boucles d’oreilles ! » • Je la laisse dire car j’agis de même ou parce que je trouve normal que l’Atsem ait un autre rapport que le mien aux élèves ; • Je trouve un moment pour lui dire qu’il vaut mieux ne pas renforcer les stéréotypes à l’école ; • J’inscris à l’ordre du jour d’un prochain débat la question : « Les garçons peuvent-ils être coquets ? »

  7. Apprendre aux élèves à déconstruire les stéréotypes À partir de catalogues de jouets. À partir d’albums stéréotypés. À partir de publicités.

  8. Les livres et encyclopédies pour enfants véhiculent la valence différentielle des sexes Valence différentielle des sexes : conceptutilisé par l’anthropologue Françoise Héritier pour désigner le rapport asymétrique et hiérarchisé existant entre les hommes et les femmes dans toutes les sociétés et qui s’exprime également dans la réalité symbolique (masculin et féminin). Héritier Françoise, Masculin/Féminin, Paris, Odile Jacob, 2012, t.1 et 2.

  9. Les compétences sociales et civiques Les élèves devront être capables de jugement et d’esprit critique, ce qui suppose : • savoir évaluer la part de subjectivité ou de partialité d’un discours, d’un récit, d’un reportage ; • savoir distinguer un argument rationnel d’un argument d’autorité ; • apprendre à identifier, classer, hiérarchiser, soumettre à critique l’information et la mettre à distance ; • savoir distinguer virtuel et réel ; • être éduqué aux médias et avoir conscience de leur place et de leur influence dans la société ; • savoir construire son opinion personnelle et pouvoir la remettre en question ; • la nuancer (par la prise de conscience de la part d’affectivité, de l’influence de préjugés, de stéréotypes).

  10. BaurensMireille, Schreiber Caroline, « Comment troubler les jeunes enseignant(e)s sur la question du genre à l’école ? Analyse d’une expérience de six ans de formation en IUFM », Nouvelles Questions féministes, vol. 29, n° 2, 2010. Petrovic Céline, « Quand ça ne va pas de soi pour les enseignants », Cahiers pédagogiques, Filles et garçons à l’école, n° 487, février 2011. MarroCendrine, « Repérer les inégalités que masquent les différences », Cahiers pédagogiques, Filles et garçons à l’école, n° 487, février 2011. Guilpain Geneviève, De la mixité à l’égalité. La problématique du genre à l’école, Créteil, académie de Créteil, 2010.

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