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Le marché automobile 2006

Le marché automobile 2006. Bilan de l’année 2006 Du marché automobile français Source CCFA (Comité des Constructeurs Français d’Automobiles). David Meyer collaborateur de la Direction Fédérale sur les questions économiques. Immatriculations de voitures neuves en France en 2006.

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Le marché automobile 2006

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  1. Le marché automobile 2006 Bilan de l’année 2006 Du marché automobile français Source CCFA (Comité des Constructeurs Français d’Automobiles) David Meyer collaborateur de la Direction Fédérale sur les questions économiques

  2. Immatriculations de voitures neuves en France en 2006 • Avec légèrement plus de 2 millions de véhicules neufs vendus en 2006, le marché de l’automobile français revient à son niveau de 2003 et 2004. • Recul de 3.3% des ventes par rapport à 2005. • Le marché de véhicules neufs en France est donc en replis, néanmoins comme l’indique les graphiques ci-dessus nous sommes très loin d’une crise du marché automobile.

  3. Un recul des marques françaises sur leur marché domestique Ces dernières années la part de marché des constructeurs français sur leur marché domestique ne cessent de se détériorer. Ce sont essentiellement les constructeurs japonais qui bénéficient de cette tendance.

  4. Les ventes de VN 2006 en volumes Sur les 10 véhicules les plus vendus en France, 9 sont français. Seul Volkswagen avec la Golf intègre ce classement. Cependant, exception faite de la Clio III (lancée en 2006), tous les véhicules de ce classement connaissent une diminution de leurs ventes en volume. Cette diminution des ventes des véhicules du top 10, est une des conséquence de l’augmentation des parts de marchés des autres constructeurs et de la diversification de l’offre.

  5. Les résultats financiers des grands groupes automobiles • Quand on analyse le niveau des ventes automobiles ainsi que les bénéfices réalisés par les grandes entreprises de la filière il est évident que le secteur automobile se porte bien (pour les actionnaires surtout). • Faurecia est le seul acteur de la filière à avoir un résultat net négatif, néanmoins quand on regarde les résultats de cette entreprise de plus près on constate que ce déficit apparent résulte plus de choix de gestion que de performances économiques et commerciales. • Faurecia : • Résultat net 1er semestre 2006 -48.2 millions d’€ • Provisions pour restructurations 1er semestre 2006 107.6 millions d’€ • Faits marquants : • Diminution des investissements du groupe • Diminution de la capacité d’autofinancement • « Redéploiement industriel » avec l’ouverture de 15 sites (USA 7, Corée 2, Chine 2, Europe Centrale 4). • Le groupe a supprimé au cours des deux dernières années environ 7 000 emplois en Europe de l'Ouest, et en a créé 2 800 en Europe centrale et 3 800 hors Europe. Il emploie 60 000 personnes • Les commissions occultes pour l’obtention de marché s’élèveraient à 800 000€ par an. Remarques: les résultats des groupes pour l’année 2006 ne sont pas encore communiqués

  6. Résultats 2006

  7. Où sont produites les voitures? • Les voitures françaises les plus vendus sont produites à l’étranger • Clio III • Peugeot 207 • Twingo II • Ces voitures sont produites dans des pays où la demande locale ne peut pas accéder à ces véhicules. • Le marché de l’Europe de l’Est ne représente que 10% du marché de l’Europe dans son ensemble.

  8. Une vraie fausse crise du secteur • D’après les tableaux précédents nous avons pu constater que les ventes automobiles, ont légèrement diminuée en 2006. Cette diminution en volume est loin d’être aussi importante que les différents discours patronaux le laisse transparaître. • L’exemple de Renault est en ce sens un véritable cas d’école. Il illustre le choix fait par la direction du groupe de privilégier les marges au détriment des ventes. Voici un extrait des déclarations faites par Patrick Blain le directeur commercial du groupe le 5 janvier 2007. • "La rentabilité est le maître mot qui explique la décision de baisse des ventes". La baisse des immatriculations de Renault en Europe (-8,7% pour le groupe avec 1 691 585 unités) est le résultat de deux phénomène distincts : "une partie de la baisse est liée à l’absence de nouveaux modèles", une partie de cette baisse est "délibérée" et "résulte de la politique sélective". Quand certains continuent d'acheter des parts de marché, Renault ne le fait plus. • Menée depuis plus de 2 ans, cette stratégie consiste "à rechercher la meilleure rentabilité sur chaque véhicule" et donc à "privilégier les ventes aux particuliers et aux entreprises et à limiter les ventes aux loueurs courte durée, aux constructeurs et les véhicules de remplacement", a expliqué le directeur commercial du groupe. Ainsi, sur les 5 premiers marchés européens (France, Allemagne, Italie, Espagne et Grande-Bretagne) la part de marché de la marque Renault a baissé 9,8% avec des baisses plus importantes pour les loueurs courte durée (-14%) et les immatriculations constructeurs (-18%), mais plus faible sur les clients particuliers (-6,6%). • Une remontée des valeurs résiduelles Rappelant que le retour après 6 mois sur le marché de l’occasion d’un nombre important de véhicules en concurrence directe avec les voitures neuves dégradait à la fois les prix de vente du neuf et les valeurs résiduelles des véhicules d’occasion, Patrick Blain a affirmé que la mise en œuvre de cette stratégie avait amené "à court terme des ventes plus rentables et une remontée des cotes des véhicules d’occasion ce qui améliore la valeur du produit". Ainsi, selon Eurotax, la valeur résiduelle à 3 ans (100 000 km) de la Clio III était évaluée en septembre 2005 à 38% de son prix catalogue, en novembre 2006, elle est évaluée à 44%, soit 6 points de mieux. Même phénomène pour la Scénic phase 2 dont l’évaluation de la valeur résiduelle est passée de 41% à 46% entre juillet et novembre 2006.

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