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GÉOGRAPHIE

GÉOGRAPHIE. III. DES HOMMES ET DES RESSOURCES Thème 2 La question de l’accès à l’eau. DÉMARCHES Une étude de cas au choix : L’exploitation, la consommation et la distribution de l’eau : dans un pays du Maghreb ; en Australie.

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Presentation Transcript


  1. GÉOGRAPHIE III. DES HOMMES ET DES RESSOURCES Thème 2 La question de l’accès à l’eau

  2. DÉMARCHES • Une étude de cas au choix : • L’exploitation, la consommation et la distribution de l’eau : • dans un pays du Maghreb ; • en Australie. • L’étude de cas est mise en contexte au niveau mondial en s’appuyant sur des cartes et des données statistiques : inégal accès des hommes à l’eau, conflits pour l’eau. CONNAISSANCES La ressource en eau L’eau douce est une ressource partiellement renouvelable et inégalement répartie. Sa rareté engendre des conflits et nécessite des arbitrages. Des aménagements sont nécessaires pour garantir l’accès à l’eau. • CAPACITÉS • Localiser et situer : • les régions où l’eau douce est abondante et les régions où elle est plus rare. • les régions où une partie importante de la population n’a pas accès à une eau saine. • Décrire un conflit pour l’eau en mobilisant plusieurs niveaux d’échelle.

  3. I. Étude de cas : la question de l’accès à l’eau en Tunisie Objectif : montrer l’exploitation de cette ressource, sa consommation et les choix de l’État tunisien quant à la gestion de cette ressource. A partir de l’exemple de Tozeur puis en élargissant à la Tunisie Décrire un conflit pour l’eau (en mobilisant plusieurs niveaux d’échelle). II. L’inégal accès à l’eau dans le monde Objectif : en partant de l’exemple de la Tunisie, montrer l’inégal accès à l’eau douce et à l’eau potable dans le monde. • Localiser et situer : • les régions où l’eau douce est abondante et les régions où elle est plus rare. • les régions où une partie importante de la population n’a pas accès à une eau saine.

  4. Étude de cas Utiliser deux niveaux d’échelle (voire trois en raisonnant à l’échelle du Maghreb) : partir de l’exemple de l’oasis de Tozeur puis élargir à la Tunisie (et donc éventuellement à l’ensemble du Maghreb. Dans ce cas, le document 2 peut être réutilisé.). Le document 4 est intéressant car il montre la concurrence entre deux activités économiques (et permet de préparer la partie sur les conflits pour l’eau). Pour changer d’échelle, utilisation de Google Earth même si elle n’est pas mentionnée.

  5. I. L’accès à l’eau en Tunisie 1. Décris ce paysage. Au premier plan, on voit un hôtel à l’architecture traditionnelle avec une grande piscine. Au second plan, il y a un habitat dense, la ville. Au troisième plan, une végétation haute et dense se distingue. Enfin à l’arrière plan apparaissent des montagnes sèches où la végétation semble absente. Document 1 Hôtel à Tozeur Manuel 5ème, Belin, 2005

  6. 2. a. D’après le document 2, dans quel domaine se situe Tozeur ? Tozeur se situe dans le domaine aride (moins de 200 mm de précipitations par an, en moyenne 100 mm…) . b. La piscine au premier plan et la palmeraie au second plan sont-elles surprenantes ? Non, elles ne sont pas surprenantes car Tozeur est une oasis, un lieu habité et cultivé au milieu du désert grâce à l’irrigation comme le montrent les documents 2 et 3. Document 2 Précipitations et zones irriguées Manuel 5ème, Belin, 2005 Document 3 Canal d'irrigation dans l'oasis de Tozeur, palmeraie de plus de 1 000 ha qui compte 400 000 arbres. http://cliophoto.clionautes.org/picture.php?/2204/category/508

  7. Document 4 Les conséquences du développement touristique « Depuis des générations, l’organisation agricole, centrée sur une utilisation raisonnable de l’eau, permettait une production vivrière importante. Depuis le XIVe siècle, le plan d’irrigation d’origine arabe assurait une répartition de l’eau mesurée par le « gadous », ou sablier hydraulique. Chacun avait alors accès gratuitement à l’eau qui circulait dans toutes les parcelles grâce à un ingénieux réseau d’irrigation. (…). Or ce fragile équilibre économique et social va être fortement remis en question au début des années 1990, période durant laquelle le gouvernement donne la priorité au tourisme international. Il finance la construction d’un aéroport international à Tozeur pour désengorger la côte surpeuplée de la Méditerranée. Une douzaine d’hôtels de grand standing apparaissent pour attirer des touristes du monde entier. (…) Les visiteurs consomment l’eau sans retenue : forages pour l’irrigation, les jardins et les pelouses, et canalisations d’eau potable assurent l’approvisionnement des réserves à touristes. Couplée à une fragilisation du régime des pluies et à une montée générale de la moyenne des températures annuelles, la situation des agriculteurs de la palmeraie s’est ainsi fortement dégradée. Gérée historiquement de manière raisonnable, l’eau est devenue un bien comme les autres. « Celui qui peut payer obtient le produit. » Cette substance abondante est devenue rare en se marchandisant. Elle est désormais payante pour l’arrosage de la palmeraie (150 euros par hectare et par an pour un arrosage hebdomadaire). Progressivement, les travailleurs de l’oasis quittent le travail des champs pour se consacrer aux activités touristiques. Les légumes arrivent tous les dimanches de l’extérieur (…) avec des coûts de production inférieurs à ceux de la palmeraie. De plus, depuis l’année dernière, un chantier pharaonique de construction de golf en plein désert défigure les abords de la palmeraie. Comment faire pousser du gazon avec 50°C à l’ombre durant la moitié de l’année ?[Le golf devrait être arrosé par de l'eau provenant du recyclage des eaux usées des établissements hôteliers ].» D’après Claude LLENA, « Tozeur ravagée par le tourisme », Le Monde diplomatique, juillet 2004 http://www.mondediplomatique.fr/2004/07/LLENA/11308 • 3. Souligne dans le texte • - en vert l’extrait qui montre que ce système d’irrigation est ancien et était équitable ; • en rouge les conséquences du développement touristique. • 4. Précise quelles sont les activités économiques en concurrence pour la consommation d’eau. • Ce sont l’agriculture et le tourisme.

  8. Document 5 Consommation de l’eau en Tunisie http://www.istidama.nat.tn/Francais/Index-eau-rare.htm 5.a. Quelle est la part de l’eau potable dans la consommation de l’eau en Tunisie ? L’eau potable représente 11 % de l’eau consommée. b. Quelle activité consomme le plus d’eau ? Justifie ta réponse. L’agriculture consomme 83 % de l’eau en Tunisie. c. Quelle activité consomme le moins d’eau ? C’est le tourisme avec 1 % de l’eau consommée. Toutefois, il faut y ajouter une partie de l’eau potable ! 6.a. Quelle est la principale source d’eaux usées ? Avec 74 % des eaux usées, l’usage domestique est la principale source. Toutefois, ce sont surtout les villes qui sont équipées de stations d’épuration. Seulement 25 % des besoins sont couverts. b. Quelle activité a disparu sur le second graphique circulaire ? C’est l’agriculture car les eaux d’irrigation s’infiltrent dans le sol ou s’évaporent…

  9. Étude de cas 1ère option Document 7 La Tunisie se distingue en matière de gestion de l’eau « La Tunisie dispose d’environ 4,6 milliards de m3 d’eau mobilisable : 60 %  en surface et  40% sont des eaux souterraines avec près de 80% des ressources en eau concentrées dans le Nord du pays. 70% des eaux souterraines se trouvent dans le Sud tunisien. Le ratio de l’eau par habitant est théoriquement de 450m3/an, un seuil bien en dessous  du « stress hydrique », fixé communément à l’international à 500m3/an/hab. Pourtant, en dépit de ce déficit hydraulique structurel, 100 % de la population urbaine et 90 %  de la population rurale ont accès à l’eau potable. Ces résultats ont amené la Banque mondiale à retenir la Tunisie comme modèle à suivre au double plan régional et international dans le domaine de la gestion efficace des ressources hydrauliques (…). En fait cette gestion de l’eau passe essentiellement par un réseau de 29 barrages classiques, 221 autres barrages d’appoint et 741 lacs collinaires, de 5200 forages profonds et  plus de 130 000 forages de surface. La Tunisie s’appuie également sur plusieurs usines de dessalement d’eau de mer (îles Kerkennah, Zarzis ou Gabès) ; mais si le coût au m3 reste élevé (1$ le m3), ce type d’installation couvre 4% des besoins nationaux en eaux. Néanmoins, la meilleure mesure qui aura permis d’éviter le gaspillage des ressources en eau dans le pays reste la tarification de l’eau qui a permis de réduire  les gaspillages et de financer le traitement des eaux usées qui couvrent 25% des besoins environ et dont la proportion pourrait être plus grande. Le prix de l'eau destinée à l’agriculture a pour sa part sensiblement augmenté permettant une meilleure rationalisation des ressources. Le secteur touristique, grand consommateur d’eau,  a vu pour sa part les taxes pesant sur l’eau touristique doublées (voire 4 fois plus élevées) que celles pesant sur  le secteur de l’agriculture. Des politiques concertées, des installations et des aménagements qui ont sans doute valu à la Tunisie d’être le  meilleur pays maghrébin et arabe en matière de gestion de l’eau. http://www.africanmanager.com/articles/125110.html 29/10/2009 4. La majorité de la population en Tunisie a-t-elle accès à l’eau potable ? Prouve ta réponse. La majorité de la population en Tunisie a accès à l’eau potable : « 100 % de la population urbaine et 90 %  de la population rurale ont accès à l’eau potable ». 5. a. Souligne en bleu la phrase qui montre qu’en Tunisie, l’eau est une ressource rare. b. Souligne en rouge les aménagements mis en place par la Tunisie pour assurer l’accès à l’eau. c. Souligne en noir les mesures prises par la Tunisie pour préserver cette ressource.

  10. Montre qu’en Tunisie, l’eau est un bien disponible mais en quantité limitée. Explique la concurrence entre les différentes activités économiques pour le partage de l’eau. Indique quels aménagements et quelles mesures ont été prises par la Tunisie pour garantir son accès à cette ressource rare. La Tunisie assure l’accès à l’eau potable à 100 % de sa population urbaine et à 90 % de sa population rurale. Cependant elle s’étend sur le domaine méditerranéen et surtout sur le domaine aride : les précipitations sont limitées voire rares et les nappes phréatiques se régénèrent lentement. Or le gouvernement a choisi de développer l’activité touristique. Le tourisme et l’agriculture sont donc en concurrence pour cette ressource limitée. Si l’agriculture peut se contenter d’eaux usées traitées, l’activité touristique nécessite par ailleurs la mobilisation d’une eau potable (la qualité de vie des Tunisiens aussi). La gestion de l’eau est ancienne : les systèmes d’irrigation ont permis la création d’oasis. Pour alimenter son territoire en eau, la Tunisie s’appuie sur un réseau de barrages, de lacs, de forages profonds ou de surface et sur quatre usines de dessalement d’eau. Par ailleurs, l’État a pris des mesures pour limiter le gaspillage de cet « or bleu » et assurer le traitement des eaux usées en faisant payer cette ressource naturelle et en taxant à la fois les activités touristiques et plus faiblement les activités agricoles, qui consomment toutefois plus des trois-quarts de l’eau utilisée.

  11. II. L’accès à l’eau dans le monde Document 1 La répartition de l’eau salée et de l’eau douce sur la Terre. http://www.istidama.nat.tn/Francais/Index-eau-rare.htm La Terre est appelée la « planète bleue » car elle est constituée à 70 % d’eau. Cependant quelle est la part de l’eau douce sur la Terre ? Cette part d’eau douce est très faible : environ 3 % de l’eau présente sur notre planète mais environ 2 % de cette ressource est constituée par les glaciers et les calottes polaires donc à peine 1 % de cette eau est utilisable (mais elle est en grande partie souterraine).

  12. a. Malgré ses efforts et ses succès, quelle est la situation de la Tunisie ? • La situation de la Tunisie est critique car elle utilise 50 % de ses ressources en eau douce. • b. Quels sont les autres pays dans ce cas ? • Les autres pays dans ce cas sont la Libye, l’Égypte, Israël, la Jordanie, l’Arabie Saoudite, le Pakistan, l’Afghanistan, le Tadjikistan et l’Ouzbékistan. La plupart de ces pays se situe près du tropique du Cancer. Document 2 L’accès à l’eau douce et à l’eau potableSource : ONU 2. Cite trois pays qui ont de fortes ressources en eaux renouvelables. Canada, Brésil, Gabon… Beaucoup se trouvent près de l’équateur.

  13. 3. Localise la majorité des États qui n’a pas accès à l’eau potable, c'est-à-dire qui sert à la boisson, à la cuisine ou à d'autres usages domestiques. Ces États se trouve surtout en Afrique subsaharienne et quelques uns en Asie (Chine 87 % en 2009) et en Amérique centrale. Un milliard d'humains n‘a toujours pas accès à une eau saine, et des milliers d’enfants meurent chaque jour de maladies liées à l’eau qu’ils boivent. Document 4 Le niveau de vie Philippe Rekacewicz — avril 2008, Monde Diplomatique, à partir des données IDH du PNUD (Rapport 2007/2008) Document 3 L’accès à l’eau potablePhilippe Rekacewicz — mars 2008 http://www.monde-diplomatique.fr/cartes/eaupotable 4. Compare les documents 3 et 4. Les États qui n’ont pas un faible accès à l’eau potable correspondent aux États qui ont faible Indice de Développement Humain c’est-à-dire aux pays en développement.

  14. Montre que les ressources en eau douce sont limitées. • Fais la différence entre eau douce et eau potable. • Les ressources en eau douce sur notre planète sont limitées. Elles représentent à peine 3 % de l’eau sur la Terre et seulement 1 % sont réellement accessibles. Si au Canada, au Brésil ou au Gabon, l’eau est une ressource abondante, en Tunisie et dans beaucoup de pays le long du Tropique du Cancer, cette ressource est rare. • Cependant posséder des ressources en eau ne signifie pas forcément avoir accès à l’eau potable. Les pays en développement sont les États qui connaissent le plus de difficultés pour assurer à leurs populations une eau propre à la consommation. Le Congo dispose de grandes réserves d’eau mais la majorité de sa population n’a pas accès à de l’eau potable. • L’accès à l’eau est donc inégal dans le monde. • Localise et situe • - les régions où l’eau douce est abondante et les régions où elle est plus rare. • les régions où une partie importante de la population n’a pas accès à une eau saine.

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