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semiologie du pied

LA CHEVILLE ET LE PIED. . LE PIED. constitu

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    1. SEMIOLOGIE DU PIED Docteur PATRICE STERN

    3. LE PIED constitué de 26 os en 4 segments : le tarse postérieur, le tarse antérieur, le métatarse les phalanges

    4. LA CHEVILLE ET LE PIED

    5. MORPHOLOGIE 50% 30% 20%

    6. Cheville = trochléenne? 1D° de liberté LLI:Forme de 2 plans:                 = Plan profond                    ? Ligament tibio astragalien                 = Plan superficiel                    ? Ligament deltoïdien                     - Relie pointe de malléole interne au scaphoïde et calcanéum LLE: pointe du malléole externe à l’ arrière pied 3 faisceaux                 = Faisceau antérieur =Ligament peroneo astragalien antérieur ? ligament de l'entorse                 = Faisceau Moyen= Ligament peroneo calcanéum                 = Faisceau postérieur= Ligament peroneo astragalien postérieur

    7. ANATOMIE

    8. MOUVEMENTS 1- position de référence 2- flexion -extension et en association 3- abduction -adduction 4- supination -pronation 5- valgus -varus 6- mouvements combinés

    9. Axe transv= FL/EXT Axe long de jambe= ABD/ADD Axe long.du pied= PRON/SUP

    10. MOUVEMENTS COMBINES

    11. VUE ANTERIEURE

    12. ANATOMIE PALPATOIRE bord interne du pied, d'avant en arrière: tête du 1er métatarsien 1er cunéiforme, scaphoïde, malléole interne, tubercule postérieur de l'astragale, sustentaculum tali du calcanéum, tendon jambier antérieur, tendon jambier postérieur.

    14. L.L.I. palpé sous la malléole interne tendu si valgus de l'arrière pied.

    16. FACE MEDIALE

    17. FACE MEDIALE

    18. ANATOMIE PALPATOIRE bord externe du pied, d'avant en arrière tête du 5ème méta, styloïde du 5ème méta, insertion du court péronier latéral, cuboïde, calcaneum tendons péroniers tubercule des péroniers

    20. FACE LATERALE

    21. FACE LATERALE

    22. VUE POSTERIEURE

    23. ARTICULATION SOUS TALIENNE congruente uniquement en position moyenne, normale. Les autres positions sont incongruentes => instables, + mise en tension maximale des ligaments. ligaments sont courts et puissants =>contraintes ++++ (course, sauts, marche): - ligaments en haie (2 faisceaux) +++ - ligament astragalo-calcanéen externe - ligament astragalo-calcanéen postérieur - ligament astragalo-sustentaculaire interne

    25. BIOMECANIQUE Le calcanéum : - roule - vire - tangue sous l’astragale en inversion ou éversion Selon axe de HENKE

    27. MEDIO TARSIENNE ? l’interligne de Chopart constitué: 1- articulation astragalo-scaphoïdienne - concave vers l’arrière -supéro-interne 2- articulation calcanéo-cuboïdienne - inféro-externe - concave vers l’avant Scaphoïde et cuboïde solidaires par 3 ligaments autour d’une surface articulaire plane (association lésionnelle)

    28. LIGAMENTS DE LA MEDIO TARSIENNE 1- ligament glénoïdien ou calcanéo-scaphoïdien inférieur 2- ligament astragalo-scaphoïdien supérieur 3- le ligament en Y de Chopart venant de la grande apophyse du calcanéum en 2 faisceaux * interne ou calcanéo-scaphoïdien externe sagittal séparant la médio tarsienne en 2 cavités synoviales distinctes * externe ou calcanéo-cuboïdien interne horizontal 4- ligament calcanéo-cuboïdien dorsal 5- ligament calcanéo-cuboïdien plantaire ou grand ligament plantaire avec 1 faisceau superficiel (qui ferme la gouttière du LPL et s’étend sur la base des 4 métas externes) et 1 profond Association traumatique lésion sous-astragalienne et médio tarsienne++++

    29. MEDIO TARSIENNE Par rapport à l’astragale fixe/ Scaphoïde se déplace: par traction du JP -En bas; En dedans Cuboïde se déplace: -En bas; Très peu en haut En éversion : - ligaments tendus:? Chopart ligament glénoïdien LLI (deltoïdien) En inversion: • Contraction du JP? • rapprochement de scaphoïde et calcanéum • recul astragale La souplesse du ligament glénoïdien donne l’élasticité de l’arche interne

    30. INTER CUNEENNE ET LISFRANC

    31. Les articulations intercunéennes : - arthrodies très peu mobiles - attaches capsulo-ligamentaires très puissantes - constituent un bloc quasi indissociable L’articulation tarso-métatarsienne ou Lisfranc: - constitué entre les cunéiformes et le cuboïde et bases des 5 métas - arthrodies très étroitement imbriquées - M2 encastré dans les cunéiformes, fixé surtout à C1 par le ligament de Lisfranc, des ligaments directs et croisés (C2-M2, C3-M3, C2-M3, C3-M2 …) , des ligaments inter métatarsiens des ligaments rayonnés dorsaux et plantaires, insertions des PL (CPL sur M5, LPL sur M1)

    32. ARTICULATION TIBIO FIBULAIRE

    33. ARTICULATION TIBIO FIBULAIRE

    34. MYOLOGIE

    35. MUSCLES ANTERIEURS - jambier antérieur - extenseur propre du I - extenseur commun des orteils - péronier antérieur (inconstant)

    36. MUSCLES LATERAUX externes: fléchisseurs et éverseurs court péronier latéral long péronier latéral - internes: fléchisseurs et inverseurs jambier postérieur fléchisseur commun des orteils fléchisseur propre du I

    37. MUSCLES POSTERIEURS a- superficiels - jumeaux - soléaire b- profonds - jambier postérieur - fléchisseurs communs des orteils - fléchisseur propre du I

    38. VUE MEDIALE

    39. VUE LATERALE

    40. POINTS D’ APPUIS

    41. ARCHES PLANTAIRES

    42. INNERVATION SYSTEMATISEE - L5 commande la dorsi flexion - S1 commande la flexion plantaire

    43. BIOMECANIQUE La stabilité de la cheville doit être assurée dans le plan horizontal et dans le plan sagittal grâce à 3 éléments 1- squelette 2- ligaments 3- muscles

    44. STABILITE TRANSVERSALE réglage actif de la pince tibio-fibulaire - élément essentiel de la stabilité - l’APT sup. : * regarde en DD, AV, et Haut * ligaments obliques en bas et en dehors * la tête de la fibula tourne longitudinalement et glisse dans tout sens du plan articulaire - péroné courbe, courbure modifiable selon l’action des muscles

    45. En flexion plantaire : - sous l’action des extenseurs qui s’insèrent sur la fibula, le péroné s’allonge, tourne en rotation externe et s’abaisse => resserre la pince alors que l’astragale présente sa partie la plus étroite

    46. En dorsi flexion, les déplacements du péroné sont inversés: - ascension - rotation interne - écartement de la pince pour accueillir la partie large du talus

    47. rôles des ligaments collatéraux les ligaments empêchent le talus de tourner en pronation ou en supination en agissant sur la tibio astragalienne et la sous astragalienne. Chacun des faisceaux du LLI ou du LLE, assure la stabilisation: en varus pour le LLE en valgus pour le LLI pour chaque degré de flexion-extension

    48. Les faisceaux antérieurs du LLI et du LLE retiennent le col du talus sont mis en tension lors de la flexion plantaire (entorse en varus) Les faisceaux du LLE contrôle le varus. Les faisceaux du LLI contrôle le valgus.

    49. BIOMECANIQUE rôle stabilisateur des muscles - rôle sur la pince des muscles qui s’insèrent sur la fibula - rôle des péroniers latéraux sur le contrôle actif du varus (contraction valgisante) car éverseurs et extenseurs - rôle des muscles postérieurs profonds qui sanglent et stabilisent l’arrière pied - rôle + important des muscles valgisants car tendance au varus de l’arrière pied

    50. EXAMEN CLINIQUE causes majeures de consultation+++ -métatarsalgies -troubles de la marche, -les déformations - les troubles trophiques problèmes extra-articulaires variés, dermatologiques( mycoses, verrues ....), vasculaires, neurologiques syndrome de conversion

    51. EXAMEN CLINIQUE en statique (charge et décharge) en dynamique (marche et course). Comparatif+++

    52. Age Profession sport Motif de consultation: - douleur +++ - troubles de la marche+++ - déformation++ - difficulté de chaussage - troubles trophiques - autres Histoire clinique

    53. -date début des troubles -brutal -progressif -facteurs déclenchants -traumatiques -autres - prédominance D-G

    54. Douleur: -siège précis -mécanique, - inflammatoire: - type:brûlures, élancement, piqûre -unilatérale, bilatérale -permanente, intermittente

    55. EXAMEN CLINIQUE statique Examen en charge Morphologie: souplesse de l’articulation sous astragalienne troubles vasculaires Étude des chaussures étude podoscopique : pied plat, pied creux. -aplomb antérieur -normal -affaissé -inversé -pulpe orteil -durillons siège

    56. EXAMEN CLINIQUE en décharge: Exploration tendino-aponévrotique troubles vasculaires neurologiques altérations cutanées points douloureux++++ mobilité articulaire toujours une raison mécanique aux dystrophies unguéales.++++

    57. -avant-pied : -hallux valgus quintus varus triangulaire -griffe type siège -axe des membres inférieurs

    58. EXAMEN CLINIQUE Étude dynamique Étude de la marche: -déroulement du pas -sur la pointe -sur le talon -sur le bord externe, interne de la course ? vérifier la répartition des pressions plantaires durant la phase d’appui = podométrie électronique.

    59. R.X. radiographies standard avec parfois des comparatifs – 3 incidences ++++ ? profil interne en charge, la face en charge de l'avant-pied( souvent 2 clichés séparés), le déroulé = vue planto-dorsale oblique couchée ou profil oblique externe couché

    62. INDICATIONS RX Tumeur de cheville et pied, fracture de cheville et pied, infection de cheville et pied, arthrite inflammatoire rhumatisme cristallin de cheville et pied =>Radio de cheville et de pied Recommandée+++

    63. PATHOLOGIES Entorse de la cheville Cheville instable Arthrose de cheville synostoses Syndrome du canal tarsien Luxation du tibial postérieur Luxation de péroniers Tendinites Ruptures du tendon d’ achille goutte Syndrome du sinus du tarse Fractures Syndrome du carrefour postérieur Aponévrosite plantaire Maladie de Ledderhose Maladie de Haglund Maladie de Morton Ostéochondroses Déformations des orteils

    64. ENTORSE DE CHEVILLE Entorse du LLE? Lésion en inversion+++ en charge de l’ ARR pied => étirement du Faisceau péronéo astragalien antérieur+++ -structures étirées: -Structures impactées: -Éliminer fracture bi malléolaire++++ Pas de varus? pas d’ entorse du LLE

    66. ENTORSE TIBIO TARSIENNE

    67. EXAMEN CLINIQUE PROGRAMME Inspection: Palpation

    68. CLINIQUE Signes de gravité: A l’ interrogatoire: A l’ inspection:

    69. ENTORSE DE CHEVILLE A la Palpation (valeur localisatrice) - douleur ligt = valeur localisatrice mais Pas de signe de gravite++ Intensité de la douleur et impot. Fonct. Non parallèle à la gravité++++ Dans 20% des cas => complications :instabilité,soit douleur chronique ( si non guérie en 2 mois)

    70. Mobilités passives: Flexion? LLE Queue de l’ astragale Capsule antérieure Flexion dorsale? col de l’ astragale Tiroir plus fiable que le varus++ Examen comparatif+++ Tests isométriques pour lésions tendineuses

    71. RECHERCHE DE MOUVEMENTS ANORMAUX DANS LE PLAN FRONTAL 1°CHOC ASTRAGALIEN 2°LE BALLOTEMENT ASTRAGALIEN DANS LE PLAN SAGITAL LA MANOEUVRE DU TIRROIR TIBIO ASTRAGALIEN

    72. LE CHOC ASTRAGALIEN TECHNIQUE : Varus forcé puis relachement. En cas de rupture du L.L.E perception du choc de retour de l’astragale contre le pilon tibial. SIGNIFICATION -Atteinte du L.L.E -Atteinte du ligament péronéo-tibial inférieur BALLOTEMENT ASTRAGALIEN -Technique :Translation frontale -Signification :atteinte du ligament péronéo-tibial inférieur LE TIRROIR ASTRAGALIEN Ce tiroir est l’expression d’une rupture du faisceau antérieur du L.L.E

    73. DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL syndrome du carrefour latéral de cheville: Fracture de la malléole latérale Entorse sous talienne; médio tarsienne Tendinopathie des tendons fibulaires Sub luxations des péroniers ou fissuration Fracture osteochondrale supero latéral du talus Fracture / arrachement de M5 Entorse latérale de Chopart ;de Lisfranc association des différentes lésions+++

    74. FRACTURE MALLEOLE EXTERNE

    75. FRACTURE BASE DE M5

    76. FRACTURE TALUS

    77. FRACTURE OSTEOCHONDRALE DU TALUS

    78. ENTORSE DE CHEVILLE Traumatisme de cheville? Radio de cheville ? Pas recommandée en routine Seulement si: Patient > 55 ans ou enfant douleur au bord postérieur sur 6 cms ou à la pointe de la malléole interne ou externe ou si incapacité à faire deux pas sur chaque pied sans aide dans l'heure suivant le traumatisme et aux urgences ? (règles d'Ottawa). 12% = fractures

    79. OTAWA

    80. FRACTURE DE LA POINTE DE LA MALLEOLE LATERALE

    81. RX Si discordance entre l'impression clinique et les clichés simples, => échographie. =>éviter les clichés dynamiques en varus, douloureux et très peu sensibles++++.

    82. RX cas litigieux =>arthro scanner ? éliminer l'essentiel des diagnostics différentiels du syndrome du carrefour latéral.+++

    83. C.A.T. Objectifs: Diminuer la douleur Diminuer l’ œdème Diminuer le saignement Éviter la mobilisation ? RICE++++( =GREC) 1)Si bénigne : contention+antalgique Reeduc. ? proprio Renforcement des péroniers latéraux => revoir entre J3 et J8 => finir la reeduc.

    84. 2) Si présence d’ un signe de gravité Décharge Orthèse Revoir à J4 Lésion ligamentaire isolée=> idem bénigne Doute=> ex. compl. Associée certaine=> TT lésion associée

    85. EN PRATIQUE Traitement de l’ entorse Non bénigne: A)Si rupture partielle d’ un faisceau? attelle 21 j (jour) Reeduc.+++ Sport > 3 sem. =progressive fonction terrain et type de sport B)Si rupture totale d’ un faisceau : ? Attelle 21j ( jour et nuit) puis bilan + attelle jour 30à 45 J Reeduc.+++ Sport> 45j C)Si rupture totale de 2 faisceaux:? attelle 45 j ( jour et nuit) Reeduc+++ Sport> 2 mois

    86. SUR LE TERRAIN Traitement immédiat ? Glace pendant 20à 30 min compression par bande élastique Surélévation Décharge par béquille Consultation dans les 12à 24 H

    88. ENTORSE DU L.L.I. Le + svt. Associé à fracture de la malléole laterale Bilan RX ? fracture osteochondrale diastasis tibio astragalien interne TT orthopédique > 6 sem. + reed. Proprioceptive Chir. si lésion osseuse déplacée Récupération longue Complications= pied plat valgus=> TT chir.

    89. TRAUMATISME EN FLEXION PLANTAIRE -Structure étirée: capsule antérieure +/_ partie antérieure du L.L.E et du L.L.I -Structure impactée: la queue de l’astragale

    90. TRAUMATISME EN FLEXION DORSALE Structure étirée: tendon d’achille++,jambier postérieur et péroniers lateraux- Stucture impactée: L’interligne tibio-astragalien antérieur

    91. ENTORSE DE LA SYNDOSMOSE TIBIO PERONIERE Douleur antérieure+++ Squeeze test >0 TT orthopédique TT chir. avec vissage +/- suture si diastasis +++

    93. CHEVILLE INSTABLE -Soit par laxité ligamentaire ou musculaire -Soit par déficit proprioceptif -Soit par troubles statiques Associe : succession d'entorses vraies, de dérobements plus ou moins indolores de sensations d'insécurité. =>apprécier les circonstances de l'instabilité =>noter l'aggravation dans le temps. => bilan complémentaire+++ ? clichés en varus et tiroir antérieur arthro scanner IRM

    94. CLINIQUE Laxité du LLE=> -entorse à répétition -appréhension sur terrain instable -Douleur par contusion du cartilage tibio astragalien interne -Doul. Par étirement du nerf saphène interne++ Atteinte du faisceau moyen si laxité en varus > 10° Atteinte du faisceau antérieur si tiroir > 8 °

    95. RECHERCHE D’ UN TIROIR

    96. TIROIR > 10°

    97. VARUS>15°

    98. DIAGNOSTICS DIFFERENTIELS l'instabilité sous astragalienne+++ des corps étrangers intra articulaires, une luxation récidivante des tendons péroniers, un déficit des muscles péroniers d'origine neurologique.( atteinte du SPE)

    99. TRAITEMENT Traitement des étiologies+++ -Atteinte du LLE? Reprise de la Reeduc. Proprioceptive Suppression des talons hauts Semelles à coin pronateur postéro externe Contention pendant les sports Chir. Avec différentes écoles+ Reeduc.+ sport>3-4 mois ?++ ligamentoplastie de cheville au périoste avec remise en tension capsulo-ligamentaire = technique simple => avantages : -ne pas sacrifier le muscle court péronier latéral++ - caractère relativement anatomique

    100. AUTRE COMPLICATION La douleur chronique :? -Tenosynovite des péroniers 77% -Conflit antero latéral 67%++ -Sub luxation des péroniers 54% -Corps etrangers 26% -Lésions osteochondrale 23%+++ -Lésions ligts. peroneo tibiaux inf. 11% -L.L.I.5%

    101. LAXITES NON TIBIO TARSIENNES Sous talienne? douleur du sinus du tarse avec mobilité ANLE de la sous talienne=> IRM ou Scanner => TT médical par Reeduc. + infiltration du sinus Si échec=> chir. Par ligamentoplastie Medio tarsienne = rare=> cliché en stress de l’ interligne TT par strapping Chir. = arthrodèse

    102. ARTHROSE DE CHEVILLE Interrogatoire : Affections favorisantes : Causes traumatiques Traumatismes sévères ou mal traités +++ Causes micro-traumatiques : sportifs +++ Malformations congénitales Épiphysite de croissance Synostose du tarse Causes inflammatoires Arthrites infectieuses Arthropathies nerveuses

    103. SIGNES FONCTIONNELS 1) La douleur : Mécanique Aggravation progressive Type variable. Intensité variable aucune corrélation clinico-radiologique++++

    104. SIGNES FONCTIONNELS 2) La tuméfaction articulaire : Région pré-malléolaire externe Puis pré-tibiale interne => comblement de l’articulation Apparition d’ un empâtement dégénératif Œdème péri-articulaire = poussée congestive 3) La raideur : 4) Dérouillage < 15 min 5) Craquements 6) Gêne fonctionnelle :+++

    105. SIGNES PHYSIQUES Debout : Examen de la marche Recherche d’une désaxation de l’arrière pied Examen podoscopique En décubitus dorsal : Inspection Palpation Mobilisation active et passive Examen :sub-talaire; Chopart ; Lisfranc

    106. IMAGERIE R.X. : Souvent suffisant pour le diagnostic classique : pincement, géodes sous-chondrales, ostéophytes Souvent ostéochondromatose secondaire TDM, IRM, scintigraphie, arthrographie Intérêt en cas de doute diagnostique+++

    107. ARTHROSE

    108. DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL Pathologie tendineuse : Pathologie osseuse Pathologie articulaire : Infectieuse Inflammatoire Tumorale

    109. EVOLUTION Imprévisible Facteurs pronostiques positifs : Arthrose en apparence primitive Mobilité conservée Arrière pied axé Absence de surpoids Vie sédentaire

    110. TRAITEMENT Préventif+++ Économie articulaire Correction d’un trouble statique du pied Symptomatique Symptomatique d’action lente Chirurgie

    111. SYNOSTOSES rares, 1 % principalement :dans 80 à 90% 1) la synostose calcanéo-scaphoïdienne La fusion souvent incomplète => pied plat. 2) la synostose astragalo-calcanéenne. RX de profil ? absence de solution de continuité entre le relief supérieur du calcanéum et le relief inférieur du sustentaculum tali normalement séparés. - les ponts osseux : = des synostoses - les ponts cartilagineux : = des synchondroses - les ponts fibreux : = des syndesmoses

    113. CLINIQUE diagnostic post-traumatique ou fortuit. pied plat valgus contracturé et douloureux chez un jeune adolescent par ailleurs en bonne santé. Polymorphe++ caractère mécanique. de la sensation d’instabilité-> Au pied plat douloureux. + déformation en valgus calcanéen + saillie interne du médio tarse. enfant actif, antécédents douloureux, impotence fonctionnelle

    114. la mobilité passive forcée douloureuse, valgus et varus forcés = raideur sous-astragalienne + éversion forcée du pied avec appui passif sur le sinus du tarse ? une synostose calcanéo-naviculaire en cours de formation signes indirects : contracture douloureuse des péroniers, des extenseurs, du jambier antérieur test de mise sur la pointe des pieds:

    115. DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL Forme adulte 14 ans chez F et 16 ans chez G. Empreinte plantaire présente 6/7 ans 20% des adultes = pieds plats *Pied plat physiologique: -? test de Jack>0 -Marche NL -Mobilisation indolore, souple et symétrique *Hyperlaxité ( synd. De Marfan..) *Pied plat neurologique +++ les semelles sont sans effet sur l’ architecture du pied en croissance= TT de compensation à visée symptomatique

    118. TRAITEMENT but : soulager le pied diminuer l’ impotence fonctionnelle. Le traitement orthopédique peut associer des semelles et des orthèses souples. si échec=>Techniques chirurgicales : - résection du pont osseux - arthrodèse sous talienne

    119. SYNDROME DU CANAL TARSIEN altération de la fonction nerveuse du nerf tibial postérieur par compression anatomique de voisinage

    120. CANAL TARSIEN = un tunnel ostéo-fibreux de la partie postéro-interne de la cheville vers la zone plantaire du scaphoïde. deux parties : le compartiment tibio-astragalien en haut le compartiment astragalo calcanéen en bas. Contient le tendon du fléchisseur commun des orteils, en ARR du jambier postérieur, le tendon du fléchisseur propre du gros orteil (FPGO) et le nerf tibial postérieur. + plexus vascu.+++

    121. CANAL TARSIEN

    122. ETIOLOGIES MALADIES TRAUMATISMES ANATOMIQUES MECANIQUES IDIOPATHIQUES

    123. CLINIQUE Paresthésies ou brûlures (86 %), douleurs (56 %) dans les territoires des nerfs plantaires, Douleurs nocturnes (43 %), hypoesthésie plantaire (74 %) faiblesse de la flexion des orteils (22 %). accentuées durant la marche, le sport, la station debout prolongée, la nuit,…. empâtement rétro malléolaire+/- signe de Tinel positif (63 %).

    124. DIAGNOSTICS DIFFERENTIELS

    125. Examens complémentaires+/- Traitement: -AINS -Semelles -Ostéopathie -chirurgie

    126. LE TIBIAL POSTERIEUR Les ruptures ou désinsertions traumatiques sans antécédents de tendinite ou d'élongation sont rarissimes. association avec une fracture de la malléole interne. deux types de lésions sont possibles: la gaine fibreuse peut être déchirée sans désinsertion de sa lèvre antérieure le périoste est alors intact et le tendon est sous la peau. La luxation peut aussi être " sous-périostée ". La lévre antérieure de la gaine est désinsérée et reste en continuité avec le périoste qui forme une poche

    127. - entorse en varus chez un homme lourdement chargé; - pied bloqué au sol + hyperflexion dorsale; violent accident où le pied forcé en rotation externe et en flexion dorsale. Le diagnostic précis si la lésion vue rapidement. Après un délai trop long => œdème++ la sensation d'une corde mobile sur la malléole interne testing du T.P. douloureux L'impossibilité de se tenir sur la pointe du pied malgré un tendon d'Achille fonctionnel signe en revanche une dysfonction du T.P.++++ Test isométrique++++

    128. favorisée par l'association d'une dysplasie du sillon rétromalléolaire avec certains types de traumatismes L'association avec une contraction contrariée du T.P. aboutirait à la luxation lorsque le pied se trouve en flexion dorsale éversion et rotation externe. 2 - Le traitement de la luxation doit être chirurgical. Complication:pied plat valgus d'abord réductible puis fixé.

    129. LUXATION DES PERONIERS Mécanisme: homme = femme +++ chez le jeune <= traumatisme indirect ? flexion dorsale forcée du pied, avec inversion ou éversion. flexion forcée du pied +adduction => contracture réflexe des tendons =>rupture;désinsertion;décollement de la gaine fibreuse => brèche=> luxation devant la malléole externe.

    130. FACE LATERALE

    132. CLINIQUE douleur +++ région malléolaire claquement ressaut oedème ecchymoses (8 jours). sensation d'instabilité, + douleurs rétro-malléolaires externes

    134. RX= l'arrachement ostéo-périosté le plus souvent le traitement est chirurgical avec une réparation simple et sans risque des lésions, reprise du sport après 3 mois. La luxation récidivante l'échographie dynamique a un intérêt diagnostique certain. Le traitement est chirurgical avec confection d'un lambeau périosté.

    135. LUXATION DES PERONIERS

    136. CONFLIT TIBIO ASTRAGALIEN ANTERIEUR ? " impingement exostose antérieur " = " syndrome astragalien ou tibio-tarsien " suite à des chocs répétés entre la marge antérieure de l'extrémité antérieure du tibia et le col de l 'astragale lors de flexion dorsale forcée => exostose antérieure, col-tête de l'astragale, => douloureux en flexion dorsale forcée .

    138. TENDINITES Tendon= résistance et élasticité+ innervation sensitive très riche+++ Mais vascularisation souvent limite (Partie moyenne du tendon d’ Achille par ex) L’ enthèse = siège de métabolisme actif+

    139. Tendinites mécaniques: D’ insertion ( svt. avec bursite) De trajet ( Achille ++) De jonction myo tendineuse( péroniers latéraux++) Teno synovites( P.L. LFGO) Nodulaires Calcifiantes Ruptures partielles ou totales

    140. Étiologies : micro traumatismes++ :Sénescence F.D.R. : -perturbation de la bio mécanique+++ -Technopathies -Sur entraînement -Facteurs métaboliques -Mauvaise condition physique

    141. CLINIQUE Douleur= signe d’ appel+++ Lancinante Aigue ou chronique +/- calmé par le repos +/- boiterie Irradiations Mobilité passive = Nle. Actif contre résistance++ Mise en tension++ Palpation+++ Ex. compl.= Écho et IRM

    142. TRAITEMENTS -Calmer la douleur -Faire disparaître l’ inflammation -Permettre la cicatrisation -Reprise des activités Prévention++++++

    143. TENDINITE D’ ACHILLE fréquence:+++ Contraintes Étiologies:? interrogatoire+++++ -Erreur d’échauffement - Modification de l’entraînement et de la compétition -Problème de matériel ou de terrain - Technique de jeu - Facteurs climatiques -Troubles morpho- statiques

    144. - Causes anatomiques - Antecedant traumatique - Hydratation et alimentation - facteurs métaboliques - Médicaments toxiques - Foyers infectieux bucco- dentaires; pharyngiens - Contexte psychologique

    145. TENDINOPATHIES AUX FLUOROQUINOLONES ++++après 60 ans, 60-70 % chez l'homme. tendon d'Achille +++ . Bilatérale 50% 30-50 % ? rupture tendineuse +++ corticothérapie et l'insuffisance rénale. Clinique: début souvent brutal, + oedème. . échographie et l'IRM+/- Arrêt des douleurs =1 ou 2 mois, traitement : arrêt définitif des fluoroquinolones, repos immobilisation 2 à 3 semaines.

    146. DIAGNOSTICS DIFFERENTIELS Rhumatisme inflammatoire ( SPA ; pso.) Maladie goutteuse Pathologie de l’ ARR pied: - lésion musculaire ( J.I.; soléaire) -syndrome de la queue de l’ astragale -Bursites -Maladie d’ Haglund -Maladie de Sever -Épine calcanéenne -Fracture de fatigue du calca.

    147. RUPTURE DU TENDON D’ ACHILLE au cours d'un effort de traction musculaire très violent - soudaine= «  coup de fouet » ? choc violent sur la partie postéro inférieure de la jambe+claquement audible => impotence fonctionnelle. ? Impossibilité de prendre appui sur la pointe du pied. - adulte jeune, -tendon fragilisé, (tendinite; corticoïdes). - Le siège : 4 ou 8 cm de l'insertion calcanéenne

    148. Palpation: dépression sur le trajet du tendon - Si œdème palpation = encoche sur le tendon. signe de THOMPSON.+ La flexion plantaire contre résistance impossible

    149. SIGNE DE THOMSON

    150. EVOLUTION cicatrisation =6 à 8 semaines. récupération du muscle >> reprise de la marche progressive, sur élévation du talon au début rééducation +++ reprise progressive des activités sportives > 4 mois. Traitement orthopédique ? fonctionnel+++ Traitement chirurgical (fonction de l'âge, de l'activité sportive et de l'expérience du chirurgien). ? risque = nécrose ; thrombose

    151. TENDON D’ ACHILLE COURT => -Tendinite d’ Achille -Rupture d’ Achille - Kohler -Sever -Épine calcanéenne -Maladie de Morton -Hallux valgus -Ongle incarné -Instabilité de cheville -Syndrome femoro patellaire

    152. GOUTTE = dépôts tissulaires d'urate de sodium du fait d'une anomalie du métabolisme de l'acide urique ++++ l'homme 90% des cas femme post menopause, - le plus svt entre 30 et 50 ans - goutte primitive -goutte secondaire

    153. GOUTTE AIGUE la goutte aiguë: ? crises douloureuses et fluxionnaires Conditions de survenue 1°)Étiologies diverses 2°) - Les prodromes inconstants : Généraux Viscéraux Locaux - 2X/ 3. ? première articulation métatarso-phalangienne

    154. CLINIQUE début brusque douleurs +++ signes inflammatoires locaux +++ signes biologiques+ évolution de la crise : durée variable sensibilité à la COLCHICINE*+++ -crises atypiques -crises des autres articulations: généralement mono-articulaires - crises extra articulaires Évolution générale Le + svt. vers la répétition des crises

    155. DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL Devant une crise aiguë : Mono articulaire : une arthrite infectieuse aiguë, une bursite aiguë sur hallux valgus. Poly articulaire : un rhumatisme articulaire aigu ou un rhumatisme infectieux un rhumatisme inflammatoire chronique au début. Dans tous les cas : chondrocalcinose articulaire diffuse .

    156. GOUTTE CHRONIQUE ? surcharge uratique des tissus sous cutanés = les tophi, articulaires = arthropathies uratiques, rénaux = lithiase et les néphropathies.

    157. CLINIQUE Les tophus sous-cutanés après plusieurs années d'évolution : ? nodules indolores, saillant sous la peau , fine + varicosités, contenu blanc jaunâtre. isolés ou réunis en une masse bosselée. d'une tête d'épingle à celle d'une orange molle puis dure, -pavillon de l'oreille, -les coudes, -les pieds, -les mains + arthropathies chroniques uratiques + lithiase et les néphropathies.

    158. DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL Les chondromes des doigts, les calcinoses sous cutanées de certaines collagénoses, les nodosités de la PR. l'arthrose, rhumatisme psoriasique, autres lithiases, autres néphrites.

    159. TRAITEMENT CRISE AIGUE ? traitement symptomatique 1° Le repos 2° - Le régime légumes, fruits, hydrates de carbone avec 2 litres d'eau minérale (EVIAN, VITTEL, CONTREXEVILLE) par jour, dont 1/2 litre d'eau de VICHY pour alcaliniser les urines 3° médicaments = COLCHICINE AINS si C.I. TRAITEMENT DE FOND ? réduire la surcharge uratique. - régime - augmentation de la diurèse, - medicaments

    160. SYNDROME DU SINUS DU TARSE tunnel osseux allongé de DH en DD et d’AV en ARR Orifice int.(entrée) étroit derrière le sustentaculum tali Orifice ext.(sortie) + large en AV de la malléole renferme: dans sa partie externe les pieds interne et moyen du rétinaculum inférieur des extenseurs. ligament en haie dans sa portion interne. qui se tend en supination++ Le ligament bifurqué inséré à la partie latérale du sinus Artère du sinus du tarse et veines et nerf sural ( rameau du N. tibial) Ce syndrome apparaît après un traumatisme initial( entorse de cheville) voire des troubles biomécaniques (pied plat,creux).

    161. Clinique Douleurs pré et sous-malléolaires externes + au niveau de l’orifice externe du sinus -augmentées à la marche,terrain inégal++ -diminuant au repos, -sensation d’instabilité sur terrain en pente -Œdème à la sortie -Limitation de l’ ARR pied Imagerie • Radiographie : peu contributive. • Échographie : oedème des tissus mous. Traitement AINS, repos, infiltration, stabilisation chirurgicale de la sous-astragalienne

    162. FRACTURES DE FATIGUES activité physique soutenue, intensive, répétitive. manque d’adaptation du pied Les métatarsiens +++, en particulier le 2°, deux grands symptômes La douleur l’œdème trait de fracture est difficile à mettre en évidence seuls les signes de consolidation, au bout de quelques semaines, attirent l’attention TT=Marche sans appui, pendant une durée de 45jours, avec l’aide de béquilles.

    164. FRACTURES Fractures malléolaires Mécanisme presque toujours indirect les circonstances de survenue variables : accident de sport, de travail de la voie publique chez le sujet jeune, simple chute sur un terrain accidenté (voire en descendant le trottoir) chez les sujets âgés.

    165. classification de DUPARC et ALNOT Fractures par ADDUCTION ou sous-ligamentaires ou sous-tuberculaires (5 à 10 %) : -le trait malléolaire externe est transversal, sous les ligaments tibio-péroniers inférieurs qui sont toujours intacts, jamais de diastasis intertibio-péronier+++,

    166. PAR ADD.

    167. Fractures par ABDUCTION PURE (15 à 20 %) : sus-ligamentaires ou sus-tuberculaires hautes le trait malléolaire externe est transversal, de niveau variable mais au dessus des ligaments péronéo-tibiaux inférieurs, avec fréquente comminution externe, les ligaments péronéo-tibiaux inférieurs antérieurs et postérieurs sont toujours lésés avec diastasis vrai, le trait malléolaire interne est horizontal, au ras ou sous le plafond de la mortaise, parfois remplacé par une rupture du LLI

    168. PAR ABD.

    169. Fractures par ROTATION EXTERNE sus-ligamentaires ou sus-tuberculaires basses (10 à 15 %) : le trait malléolaire externe est spiroïde (ou oblique), au dessus des ligaments péronéo-tibiaux inférieurs, le ligament péronéo-tibial inférieur et antérieur est toujours rompu, le ligament postérieur rompu ou intact, il peut exister un diastasis vrai,

    170. PAR R.E.

    171. CAS PARTICULIERS la fracture de Maisonneuve : trait sur le péroné sur le col, => lésion de l'ensemble de la membrane intertibio-péronière. la fracture "équivalent bimalléolaire" : le trait malléolaire interne est remplacé par une rupture du LLI, =>instabilité ++++,, diagnostic = une douleur à la palpation du LLI, existence d’un écart de plus de 4 mm entre malléole médiale et astragale de face.

    172. CLINIQUE fractures en abduction +/- rotation externe : pied dévié en dehors, en éversion, coup de hache externe, saillie du fragment tibial proximal interne sous la peau, subluxation postérieure avec saillie antérieure du pilon tibial, pied raccourci de profil, concavité du tendon d'Achille en arrière. fracture par adduction : pied dévié en dedans en inversion, saillie externe du péroné, varus de l'arrière-pied. l'oedème +hématome ++++ recherche : une possible douleur au col du péroné, des complications vasculo-nerveuses, des lésions cutanées+++, d'autres lésions associées par l’examen loco-régional et général

    173. EXAMENS COMPLEMENTAIRES Radiologiques radiographies simples : nécessaires et suffisants cheville de face pris avec 20° de rotation interne+++ : cette rotation interne ++++ cheville de profil. Complications: mauvais pronostic ? âge élevé, fracture sus-tuberculaires, lésions cutanées, délai prolongé avant traitement. => precoces? cutanées ,deplacement secondaires, infections,thrombo emboliques Tardives ? raideur, oedeme;cals vicieux ; arthroseTT; pseudarthrose

    174. TRAITEMENT Urgence chir. Orthopedique : reduction +immobilisation ( cruro pedieux)pdt 6à 8 sem. Puis 1 mois platre de marche Osteosynthese à foyer ouvert

    175. RX DE CONTROLE sur une radiographie de face stricte: Mesure du diastasis: ab > bc(8mm) (2mm)  si bc > ab = diastasis

    176. R.X. DE CONTROLE test de Skinner ? l'axe du tibia doit passer par le centre de l'astragale

    177. Rééducation: L'appui > 2 à 3 mois Surveillance: Clinique. Radiologique: J2, J7, J15, puis toutes les trois semaines jusqu'à acquisition de la consolidation. Biologique: traitement anticoagulant

    178. ANGLE DE BOEHLER

    179. R.X. Angle de Boehler: Normalement, les 2 droites passant par le sommet de l'articulation astragalo calcanéenne postérieure, l'une par le bec de la grande apophyse, l'autre par le sommet de la tubérosité postérieure, font un angle de 140 à 160deg..b) Fracture-tassement du calcanéum : ouverture de l'angle.

    180. CONFLIT POSTERIEUR DE LA CHEVILLE Plusieurs entités cliniques: -Syndrome de la queue de l’ astragale -Syndrome de l’ os trigone -Syndrome du carrefour postérieur Frqt. chez danseurs ++ et tous sports à impulsion réception (foot;rugby;escrime;110m Haies…) Soit trauma aigu Soit lésions de surmenage de la cheville

    181. ANATOMIE ( RAPPELS) Processus postérieur du talus? Proéminence née d’ un noyau d’ ossification - processus long -Os trigone ( art. talo trigonale) -Processus court Malléole int.: De DH en DD: FPH. FCO. TP Le FPH lors de l’ appui sur l’ AV pied catapulte le talus en AVT++++

    182. ANATOMO PATHOLOGIE En flexion plantaire maxi=> contact entre calcanéum et tibia=> lésions des structures post Favorisé par laxité++ *Si PPT court: lésions parties molles? inflammation de la capsule postérieure ( IRM) *Si PPT long: -Lésion aigue: fracture sur trauma violent en Flex., varus ,supination avec appui sur l’ AV pied -Lésion chronique: surmenage en hyper flexion association+/-: - érosion de la face sup. du PPT -Arthrose tibio talienne -Calcifications post des parties molles -Fracture de fatigue *Si os trigone: -Surmenage -Trauma aigu=> fracture comminutive

    183. CLINIQUE Accident aigu Craquement+/- Impotence variable Douleur post+++ Tendon calcanéen=NL Oedème d’ installation rapide mais disparition rapide Reprise sport=> doul.+++

    184. CLINIQUE Interrogatoire+++ Retard diagnostic fréquent+++ Début progressif augmenté par le sport Limitation douloureuse de la Flex.++++ Palpation: Douleur sur le coté Diagnostic différentiel: Tenosynovite du FPH

    185. EXAMENS COMPLEMENTAIRES RX de profil de cheville avec 20%de RE ? lésion du trigone Scanner? lésions osseuses IRM? lésions capsulo ligamentaires Échographie ? guide de l’ infiltration diagnostic d’ anesthésique

    186. FRACTURE DE LA QUEUE DE L’ ASTRAGALE

    187. TRAITEMENTS 1) Accident aigu: Cryothérapie Antalgiques Si fracture? TT orthopédique ou chir. d’ emblé 2) CPC: TT médical en 1ere intention Repos fonctionnel: 3à 4 sem. Avec appui Infiltration Correction des technopathies Reeduc. TT chir. Si echec? arthroscopie

    188. APONEVROSITE De forme triangulaire à sommet postérieur Inflammation du bord interne de la loge plantaire moyenne Facteurs étiologiques: - contraintes mécaniques répétées : - les causes anatomiques : pied plat + + (>pied creux) Etiopathogénie: - Microtraumatisme : réaction inflammatoire de l’insertion du fascia plantaire sur la tubérosité calcanéenne - Rupture partielle aponévrose (secteur postéro-médial) ou kyste intra aponévrotique

    189. CLINIQUE Installation progressive, profonde, insidieuse • Coureur à pied • Présentation clinique: impotence fonctionnelle partielle microtraumatismes répétés chaussure de sport avec hémicoupole interne trop marquée

    190. IMAGERIE RX : - épine calcanéenne : - calcifications cicatricielles des parties molles IRM: - état N : structure linéaire en hypo signal entre le coussinet graisseux (hyper signal) et les groupes musculaires (signal intermédiaire) IRM: - lésion chronique : aspect fusiforme, nodulaire (hypo signal si cicatriciel, hyper signal si cavité pseudo kystique) - lésions récentes : solution de continuité, élargissement , rehaussement d’autant plus important que la lésion est fraîche

    191. EPINE CALCANEENNE

    192. RUPTURE DE L’ APONEVROSE PLANTAIRE Douleurs brutales ++ choc de réception chez un sportif (sauteur ou coureur) -Sensation de déchirure -Impotence fonctionnelle majeure - Oedème local, ecchymose clinique: soit douleurs => impotence fonctionnelle totale : ? Rupture de l’aponévrose sur aponévrosite préexistante soit impotence fonctionnelle totale chez un sportif de haut niveau indemne de toute douleur : ? Rupture fraîche

    193. Examen : Douleur exquise à la palpation Sensation de défect ou de masse dure et douloureuse Douleur vive à la dorsiflexion de pied Localisation: - soit près de l’insertion sur le tubercule antéro-interne du calcanéum - soit à 4 cm de l’insertion

    194. Forme postéro médiale: La plus fréquente, meilleur pronostic • Forme moyenne et latérale: =>risque de douleurs résiduelles à la course ou à la marche =>régression du niveau sportif++++ Échographie : IRM : +++ ? Solution de continuité: En pleine aponévrose ou proche de l’épine calcanéenne

    195. TRAITEMENT Gérer la douleur AINS et antalgique Décharge - Orthèses plantaires Infiltrations “loco dolenti” ? • Optimiser la cicatrisation Respect des délais de remise en charge Physiothérapie (US - OC - “chocs” - MTP) Chirurgie exceptionnelle (pseudokyste)

    196. Rechercher et traiter les facteurs en cause Facteurs de fragilisation tissulaire Biologiques – Hyperuricémie – Granulomes apicaux dentaires • Iatrogènes Contraintes mécaniques anormales Équilibration du système suro-plantaire Réduction des tensions excessives Réduction des “à-coups” dynamiques

    197. MALADIE DE LEDDERHOSE notions de: -traumatisme du membre inférieur, -immobilisation -chirurgie orthopédique -diabète, -infection -alcoolisme chronique. L’échographie ? la taille et le nombre des nodules( qlq millim ou centim de diamètre), sans rétraction de l'aponévrose et des orteils; Indolore le + svt Examens biologiques: glycémie +enzymes hépatiques + glycosurie Évolution lente

    198. Traitement: Port de semelles de confort L’aponévrotomie partielle ou totale ? aux rétractions et/ou aux gênes fonctionnelles++ =>récidives fréquentes. => douleurs cicatricielles 

    200. MALADIE DE HAGLUND Rapport entre une modification anatomique du bord postérieur du calcanéum, le port de chaussures basses et rigides et la présence de phénomènes inflammatoires (bursites pré et rétro-achiléennes). élément déclenchant = présence d’une anomalie du calcanéum qui est haut et pointu. :augmente si pied creux

    201. HAGLUND Clinique: douleur sur le bord postérieur du calcanéum à la marche ou en station debout.+++ Imagerie: RX de profil, pieds en charge. Traitement: AINS, adapter: le chaussage, : l’activité professionnelle. Diagnostic différentiel :spondylarthropathie de typage HLA (scintigraphie). Résection chirurgicale

    203. MALADIE DE MORTON = une tuméfaction fusiforme au niveau du 3ème espace interdigital Etiopathogenie: -facteurs mécaniques +++, -ischémie -Phénomènes inflammatoires -syndrome canalaire

    205. MORTON Clinique: douleurs paroxystiques à la Marche + hyperesthésie cutanée voire hypoesthésie ou anesthésie. Test de Mulder : compression transversale de l’avant pied+++ Imagerie : échographie. Traitement : chaussage adapté, Ostéopathie, infiltration, excision chirurgicale

    206. OSTEOCHONDROSES Douleurs aux insertions tendineuses sur des noyaux d’ossification secondaire en pleine croissance Contraintes en traction et cisaillement. Quatre localisations: -Scaphoïdite Tarsienne -Apophysite postérieure calcanéenne -Sésamoïdite de l’ Hallux -Osteodystrophie M2;M3

    208. INSERTIONS TENDINEUSES

    209. OSTEOCHONDROSES

    211. SEVER Apparition du N.O.S. 7- 10 ans Fusion du N.O.S. 16 – 18 ans 7à 12 ans( G>F) la + frqte étiologie: Inflammation de l’apophyse du calcanéum ( insertion du tendon d’ Achille) -? de l’activité métabolique de l’apophyse -Manque de coussin au talon -Chaussures avec crampons au talon -Sur utilisation dans les sports de course et de saut Clinique: Douleur chronique reliée à l’activité au talon ? flexibilité du trijumeau Pied plat (25% des cas) Douleur à la palpation

    212. Sport de course avec changement brusque de direction ? sports d’équipe : football ou sport avec chaussage léger et réceptions fréquentes sur le talon ? gymnastique souvent bilatéral et asymétrique pied d’appel douleur élective tendon court, valgus arrière pied

    213. DIAGNOSTICS DIFFERENTIELS Ostéomyélite (à rechercher) Fracture du calcanéum Tendinite du tendon Achilléen Pathologie rhumatismale kyste, ostéome ostéoïde...

    214. R.X. À faire si présentation atypique ? Sclérose de l’apophyse avec élargissement de la plaque de croissance Associé à la croissance, pas pathologique

    215. TRAITEMENT Traitement ? volume et intensité de l’entraînement Exercices d’étirements Élévation et coussin au talon Glace et AINS

    216. KÖHLER ? Ostéochondrose de l’os naviculaire Apparaît entre 18 et 24 mois chez les ? 30 et 36 mois chez les ? 1 ou plusieurs noyaux d’ossification Vascularisation par un réseau artériel

    217. KOHLER- MOUCHET 6,5 ? / 1 ? 4 à 8 ans enfants hyperactifs plus que réellement sportifs Bilatéral dans 15-20% des cas Étiologie: inconnue Clinique: -douleurs à la marche, - Boiterie -Oedème, érythème et chaleur sur le pied - bord interne++ -trouble statique inconstant : excès d ’appui interne

    218. KOHLER

    219. 2 apparences radiologiques: 1)Os aplati avec contours irréguliers et sclérotiques 2)Plus commun Contour et volume normal, mais ? densité Le plus svt. le scaphoïde est plus petit, fragmenté et dense, contrastant avec les os de voisinage = aspect normal. La scintigraphie précoce ? hypofixation La restitution ad integrum est lente mais presque inéluctable. Différents Traitements: Plâtre avec ou sans mise en charge pour 3 à 6 semaines =>Raccourcit durée des symptômes Semelles coussinées

    220. Pronostic =Excellent Retour à radiographie normale Seule complication: Fibrose entre talus et os naviculaire Arthrodèse nécessaire

    221. KÖHLER

    222. FRIEBERG Ostéochondrose de la tête de 2e, 3e ou 4e métatarse 2e 68% 3e 27% 4e 5% Physio patho: Nécrose avasculaire 2nd au stress Surtout chez ? Clinique: Douleur chronique de l’avant-pied Douleur à la palpation de la tête concernée radiographie semblable à Köhler Diagnostic diff.= fracture de fatigue ; patho. rhumatismale

    223. Au début: RX normale, seule la scintigraphie => hypofixation. Petit à petit: la tête du méta paraît plus petite puis va: -se densifier, -se fragmenter - s'aplatir. A plus long terme: la guérison se fait vers un aplatissement et un élargissement de cette tête du métatarsien

    224. Difficile mise en décharge arrêt sportif orthèse plantaire à appui rétro -capital ou avec zone d évidemment plâtre Chirurgie: relèvement ± raccourcissement métatarsien ablation de corps étrangers

    227. MALADIE D’ ISELIN Apophysite de la base du 5ème métatarsien insersion du perone brevis(CPL) 10 - 12 ans douleur élective conflit avec la chaussure repos sportif modification chaussure voire plâtre

    229. MALADIE DE RENANDER Rare, > 10 ans Adolescente ;période pubertaire lésion du ou des Sésamoïdes (externe surtout) de la 1ère MTP douleur d’appui => marche sur le bord externe sport avec mouvements de demi-pointes (gym, danse) ou course radio : ?? sésamoïde de bipartita repos sportif, orthèse soulageant l’appui interne

    230. DOULEURS SESAMOIDE L'ostéonécrose aseptique de l'adulte = chez l'adulte. à distance d'un traumatisme. plus souvent unilatérale ++++le sésamoïde médial. évolution à moyen terme spontanément résolutive.

    231. La fracture du sésamoïde douleur intense ? un traumatisme. L'impotence ++++ . RX= solution de continuité (different os bi-partita). le scanner ++ TT= -orthèses amortissantes, -décharche stricte avec ou sans botte en résine. -cerclage chirurgical au fil résorbable

    232. fracture de stress du sésamoïde milieu sportif.++++ progressivement. RX=0 . Le scanner ou la RMN +++. Le traitement de la fracture. Des pathologies microcristallines (goutte, chondro-calcinose) au niveau des sésamoïdes, maladies inflammatoires (polyarthrite rhumatoïde).

    233. ALGONEURODYSTROPHIE très rare chez l'enfant. peut succéder à n'importe quel traumatisme. critères : -douleur intense prolongée, -perturbation motrice récente, -guérison fonctionnelle retardée, -troubles trophiques divers. RX= discrète ostéopénie. IRM = signes d‘oedème de l'os spongieux sous la forme d'hétérogénéités de signal quelles que soient les séquences.

    234. HALLUX VALGUS = déformation complexe du premier rayon, caractérisée par : - La déviation du gros orteil en dehors (angle B), qui passe au dessus ou au dessous du 2ème. - La rotation du gros orteil, face plantaire regardant en dehors et ongle tourné vers l’intérieur.(R.E. inconstante) - Le 1er métatarsien s’écarte en dedans : metatarsus varus ou adductus (angle A) Étiologie:association d’ une insuffisance du premier métatarsien à un gros orteil long (pied égyptien) - L’angulation augmentée par le jeu musculaire. tendon extenseur propre du gros orteil, et le fléchisseur prennent la corde de l’arc» => accentue la déviation. => subluxation progressive de MP Saillie de la tête du 1er métatarsien => - hygroma inflammatoire => risque infectieux =>irritation du petit nerf collatéral sous-cutané => augmente les douleurs.

    236. luxation de la tête du métatarsien / sésamoïdes, => arthrose entre sesamoides et métatarsien. L'évolution => arthrose de la MP + métatarsalgies par défaut d'appui du gros orteil.

    237. TRAITEMENT avant tout préventif++ Éviter le port de chaussures à talons hauts et à bouts pointus+++ Ostéopathie++ Podologie+++l’orthèse plantaire fine, l’orthoplastie et les contentions nocturnes( peu utiles selon Leny) Physiothérapie (le froid), Réadaptation à la marche+++ Chirurgie+++.

    238. AUTRES DEFORMATIONS Orteils en griffes: très fréquente. association avec pieds creux++ griffes distales ou griffes totales. => appui exagéré de l'extrémité de l'orteil au sol, =>formation de durillons. corrections par arthrodèses, ou par résections arthroplasties.

    239. ORTEILS EN GRIFFE

    240. Orteils en marteau ? hyperextension de la M-P + flexion de P1/P2 + conflit dorsal avec la chaussure. P2/P3 en extension=> l’orteil prend appui au sol par la pulpe. hyperextension de P1=> subluxation, puis luxation de MP. traitement chirurgical +++ ? arthrodèses inter-phalangiennes proximales, en légère flexion.

    241. ORTEIL EN MARTEAU

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