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L’Ethique Professionnelle à l’Université Etat de l’art, applicabilité et obstacles

République Tunisienne Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. 4 ième conférence nationale sur la pédagogie universitaire. L’Ethique Professionnelle à l’Université Etat de l’art, applicabilité et obstacles. Animateurs de l’atelier :.

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L’Ethique Professionnelle à l’Université Etat de l’art, applicabilité et obstacles

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Presentation Transcript


  1. République Tunisienne Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique 4ième conférence nationale sur la pédagogie universitaire L’Ethique Professionnelle à l’Université Etat de l’art, applicabilité et obstacles • Animateurs de l’atelier : Prof. Hamed BEN DHIA – Université de Sfax (mise à jour Décembre 2009) Document sur le site web www.bntus.rnu.tn

  2. L’Université Tunisienne : réels défis • Quantitatifs (massification) • Qualitatifs (LMD, gouvernance…). • Recrutement intense des enseignants (1200 postes/an) • Efforts importants pour les bâtiments et les équipements • Deux maîtres-mots: Modernisation et Entrepreneuriat

  3. L’Enseignant : Environnement et Mission • Réformes (LMD) • Bonne gouvernance (Evaluation, Assurance Qualité…) • Ouverture sur l’environnement économique, (En faire partie) • Transmettre le savoir • Préparer les étudiants à un avenir meilleur • Intermédiaire incontournable • entre la base estudiantine et l’administration…

  4. Comment limiter les dépassements ??? Métier d’Enseignant Adulé ou critiqué, l’enseignant joue un rôle principal dans le système éducatif en général et universitaire en particulier Recours à des mesures de contrôle et suivi pédagogique et administratif Diffusion de la culture de l’Ethique professionnelle! Cela suppose que les principes d’exercice du métier sont clairement définis et convenus afin de combler un tant soit peu les « failles » légales

  5. Le mot éthique apparaît au 13° siècle La science de la morale, l’art de diriger la conduite L’ETHIQUE, C’est quoi ? D’après le Robert : L’éthique professionnelle serait ainsi l’art (ou la science) de la morale des comportements liés à une activité professionnelle (weiheimer – 2006 )

  6. L’ETHIQUE PROFESSIONNELLE Ensemble de principes et valeurs morales permettant de juger un acte (ou son absence) comme acceptable ou non, dans le cadre des activités professionnelles Aide à prévenir des comportements « mauvais » pour la profession ou la société et éventuellement les condamner, exemple : l’abus de pouvoir, la divulgation de secrets, le harcèlement… Évolutive et doit s’adapter aux diverses situations..

  7. Structures Institutions Entreprises Médiateurs Divers décideurs Pyramide des décisions, Les Acteurs de l’Éthique Professionnelle ? Les individus ; Chacun doit saisir le bien fondé de l’E P et agir en conséquence.

  8. PRINCIPES FONDAMENTAUX DE L’E.P • Respecter l’intégrité • Faire preuve de professionnalisme • Respecter la diversité • Se fondre dans le groupe avec • des valeurs convenues et partagées

  9. Morale, Ethique et Déontologie ! Milles (2003) Alors que la morale définit des principes ou des lois générales, l’éthique est une disposition individuelle à agir selon les vertus, afin de rechercher la bonne décision dans une situation donnée LA MORALE L’ÉTHIQUE • N’intègre pas les contraintes de la situation • N’a de sens que dans une situation particulière. • Ignore la nuance, binaire • Admet la discussion, l’argumentation • et voire même les paradoxes Lorsque cette réflexion devient collective et fait l’objet d’une formalisation, la démarche devient Déontologique dans un sens large Si ces règles ont une valeur pour l’ensemble d’une profession et font l’objet d’une reconnaissance officielle,il s’agit d’une déontologie au sens strict

  10. Mondialisation Pluralité Compétitivité Se tourner vers l’éthique Massification insuffisances du système Employabilité Innovation Entrepreneuriat Gouvernance Quelle E.P pour l’Université ? Université

  11. RAPPELS ! L’éthique peut poser problème et montrer ses limites • Comment déterminer où commencent et où finissent les pouvoirs d’un acteur du système universitaire (professeur, responsable administratif, représentant étudiant …) ? • Comment définir les devoirs et droits de chacune des parties prenantes ? • Où commence l’abus ? et quelle limite pour le tolérable ? • Quels moyens de recours envisager ? et avec quelle efficacité ? • Comment pérenniser la démarche et introduire cette nouvelle culture?

  12. L’E.P une perspective d’avenir Permet de définir un cadre de développement prometteur, épanouissant, sécurisant, convenu et durable L’éthique est vécue d’une façon quasi permanente et continue. Appliquée déjà (sans le savoir) et peut être d’une façon instinctive (innée et/ou acquise ?). Cependant….. La volonté de bien faire peut parfois conduire aux excès et comporter des dangers insidieux.

  13. L’ ENSEIGNEMENT À L’UNIVERSITE Noblesse de la mission Et Questionnements • D’innovation, • D’actualisation, • De modernisation • D’adaptation Le métier d’enseignant Une bonne dose

  14. L’ ENSEIGNANT À L’UNIVERSITE Diffuse le savoir Le Seul maître de son amphi Evalue lesétudiants Possède " droit d’échec / réussite "  Quelques zones d’ombre et questionnements Etablirunecertainedéontologie et règles de conduite

  15. Principales composantes du métier : • Enseignement:transmission et création du savoir  • Recherche : maîtrise de la connaissance, l’innovation, la valorisation et l’externalisation • Gestion participative: Conception de cours; Département, Organisation, Gestion, Evaluation • Rayonnement et ouverture :Université-Environnement économique et social, local, Régional, National et international

  16. Les prérequis du métier   : Le savoir: Apprentissage (formation), Information , Appropriation et maîtrise, Créativité et innovation. Le savoir faire: Bonne pratique traduisant une maîtrise et une expérience prouvées. Le savoir être: Contact et comportement avec l’autre. Le savoir communiquer: Pédagogie innée et/ou acquise ! Le savoir motiver: Attractivité et rayonnement

  17. Quel poids de l’héritage dans l’exercice du métier ? Les principaux traits  : • Diverses écoles :du magistralaux cours interactifs et 3L • l’attitude du professeur du supérieur: lointaine descendante de celle l’instituteur ? • la notion de communication: dicter / accompagner (coacher) • Evaluation: évaluer l’évaluateur  ? (autoévaluation et évaluation externe • Le travail en groupe : déficit évident : préparation de cours et encadrement. • Mesurer le Rendement : pertinence du cours, contenu, actualisation, modernisation … • Rendre des comptes : pourquoi ? Pour qui ?Comment ? • Mandarinat et clanisme. • Syndrome de la chasse-gardée (querelle de chapelles ).

  18. Les principales qualités de notre enseignant ? 1/2 • Générosité dans l’effort • Dimension de partage • Altruisme et don de soi • Investisseur désintéressé dans le savoir • Esprit d’ouverture : ses pairs, l’environnement.

  19. Les principales qualités de notre enseignant ? 2/2 "C’est l’arbre qui donne des fruits et pouponne les jeunes pouces à son pied… pour assurer la relève". • Rayonnement par la diffusion du savoir, l’encadrement et la production scientifique. • Maillon nécessaire d’un jeu de relai : recevoir / donner « Pour être le digne ainé de ses cadets, il faut avoir su être le digne cadet de ses ainés » L’enseignant : courroie de transmission incontournable entre l’étudiant et l’administration.

  20. Quelles images colportées de l’enseignant ? "entre l’ange et le diable" • Icône des uns, bête noire des autres. • Obligation de résultats ? pour quels objectifs ? avec quels moyens ?. • "Les défauts de l’enseignant" : ?! • Moteur ou frein du changement ? : subir / prendre les devants. • Conservateur ou réformiste ? • Polémique ou discipliné : face aux textes. • Docile ou révolté : face aux décisions hiérarchiques. • Quelques vices (plagiat, harcèlement…..)

  21. En fin de compte Que reproche – t – on à l’enseignant ? • Cours obsolète, théorique, à côté de la réalité (de l’utile). • manque de savoir-faire pédagogique et d’outils de transmission. • Peu de rigueur (respect) pour l’horaire. • Sévérité exagérée des uns, laxisme complice pour les autres, • Individualiste, voire clanique et abusif…

  22. L’Université et ses partenaires : l’enseignant l’administratif L’université l’étudiant l’Etat (principal bailleur de fonds et concepteur de la politique) l’environnement économique et social (principal client)

  23. L’université : de l’ouverture sur l’environnement, au rôle central dans le développement Gouvernance AQ-GPO Savoir: diffusion Création veille Synergie avec L’environnement Economique et Social Formation des Compétences L’Université Rayonnement Régional National et International Formation des Formateurs Développement Régional Innovant Recherche: Veille, Innovation Valorisation Création d’entreprises Générales et Innovantes

  24. « Université de Sfax » Équipes et mécanismes en action Groupe Culture Entrepreneuriale Association Université -Environnement Centre Universitaire D’Insertion et d’essaimage Groupe techniques de Communications Cellule Rég. Innovation Et Compétitivité Cellule d’écoute aux Jeunes promoteurs Équipes en action Comité des écoles doctorales Groupe de la qualité et de la contractualisation Groupe de valorisation De la recherche Comité des Sages Groupe pédagogie Réseau d’équipements et de Compétences 24

  25. Les Piliers d’une bonne Université (lecture moderne) • Une offre de formation attractive, • Une culture entrepreneuriale générant l’essaimage, • Une production scientifique innovante, • Une bonne gouvernance, une lisibilité et l’adoption de l’Assurance Qualité.

  26. Principales composantes de l’E.P à l’Université • Agir avec intégrité et compétence. • Promouvoir (honorer) la profession. • Maintenir ses connaissances à jour. • Respecter la loi et les règlements. • Eviter toute situation de conflit d’intérêts. • Rendre accessible les dossiers et l’information, « respect du secret professionnel » • Avaliser (et appliquer) les prises de position justes et fondées. • Préserver la réputation et la bonne foi de ses collègues. • Respecter les horaires justes et raisonnables. • Mettre l’étudiant au centre des préoccupations. • Accepter la règle de l’évaluation externe. • Avoir le souci des produits universitaires externalisables.

  27. Mise en pratique de l’E.P :1/2 " Science sans conscience n’est que ruine de l’âme " – Rabelais – Rappelons que l’enseignant transmet à la fois un savoir et de bonnes valeurs, ainsi que les moins bonnes malheureusement. Ethique du métier Approche pragmatique, réaliste, crédible Pour aider l’enseignant à mieux exercer ses compétences.

  28. Mise en pratique de l’E.P :2/2 l’E.P est la capacité d’agir d’une manière juste et efficace dans une situation donnée et dans le respect de l’intérêt de tous les partenaires, l’approche ne peut qu’être commune et partagée • Il s’agit de : • Se départir de l’attitude de moralisateur/donneur de leçons • Chercher à convaincre par l’exemple. Des séminaires – ateliers de sensibilisation et de formation sont nécessaires pour une mise à niveau générale, la diffusion de la culture éthique et l’application concertée.

  29. Contextualiser l’éthique à l’Université : 1/2 L’efficacité de toute démarche E.P réside dans sa contextualisation correcte pour tenir compte de la réalité du terrain et de la spécificité du métier. Plusieurs points peuvent être identifiés dans ce cadre : • Repérage des situations : enseignement, recherche, gestion participative et souci d’externalisation. • Un effort certain doit être accompli pour juger du degré (et des efforts) d’adaptation de l’E.P au contexte universitaire : état des lieux, critères et paramètres, mécanismes et programme de diffusion. • Apprentissage de l’exercice (ateliers, groupes de réflexion) de suivi et de veille. • Penser à un Centre de Développement Professionnel des Enseignants (CDPE).

  30. Contextualiser l’éthique à l’Université : 2/2 • e. Démarrage et mise en pratique : • fixer des objectifs clairs et se doter des moyens adéquats. • développer le réflexe de l’auto évaluation. • instaurer l’évaluation externe périodique : aussi bien par ses collègues que par ses étudiants (l’enseignant ou l’enseignement). • f. Quels objectifs possibles pour un enseignant • participer activement à la réussite (examens et avenir) de l’étudiant. • réussir sa propre carrière (diplômes, publications). • prendre part à la gestion de l’institution. • gérer l’externalisation : diplômés, recherche…. • avoir le meilleur comportement possible face aux situations difficiles (tricheries, tentations, combines…).

  31. Enquête:(Université de Sfax) Intention d’insertion des diplômés promotion 2008 (6500 Fiches) • LES PRINCIPALES INSUFFISSANCES AU NIVEAU DE LA FORMATION : • ASPECTS PRATIQUES DANS LA FORMATION, • INFORMATIQUE ET MULTIMEDIA • 3.LES LANGUES

  32. Questionnaire d'évaluation de l'enseignement (460 Etudiants) 1/3

  33. Questionnaire d'évaluation de l'enseignement 2/3

  34. Questionnaire d'évaluation de l'enseignement 3/3

  35. ET POUR FINIR … Chaque métier (et corps de métier) a son côté cour et son côté jardin. Le notre est chargé de responsabilités d’avenir pour nos étudiants, notre économie, notre savoir et notre développement. L’approche de groupe et un comité d’éthique par université (voire par institution) pourraient aider énormément à minimiser les dépassements. Nous sommes tous concernés par cette approche, plurielle par essence Il estnécessaired’aménager un environnementapproprié pour la mise en œuvre et conformément aux moyensdisponibles en les optimisant

  36. Merci de votre attention Prof. Hamed BEN DHIA – Université de Sfax Décembre ‏2006 (mise à jour Décembre 2009) Document sur le site web: www.bntus.rnu.tn

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