1 / 39

Soins en cancérologie

Soins en cancérologie. Sophie Gadois. GENERALITES. C’est la première cause de mortalité prématuré avant 65 ans. C’est aussi le deuxième problème de santé public après les maladies cardio vasculaires (la fréquence, la gravité). INCIDENCE.

Download Presentation

Soins en cancérologie

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. Soins encancérologie Sophie Gadois

  2. GENERALITES • C’est la première cause de mortalité prématuré avant 65 ans. • C’est aussi le deuxième problème de santé public après les maladies cardio vasculaires (la fréquence, la gravité).

  3. INCIDENCE • Chaque année 280 000 nouveaux cas sont diagnostiqués. Il tue 150 000 personnes, hommes et femmes confondus.

  4. Nombres de cas chez les hommes en 2000

  5. Nombres de cas chez les femmes en 2000

  6. DEFINITION 1 • C’est la prolifération anarchique et anormale de cellules aboutissants à l’invasion et la destruction des tissus sains voisins. La cellule K est issue de cellule normale ayant subit des mutations ou des changements au niveau des gènes.

  7. DEFINITION 2 • Les cellules anormales s’autolyses logiquement, mais dans ce cas la fonction destruction est endommagée lors de la mutation du gène. • La prolifération et la migration se fait par voie sanguine et lymphatique vers les autres tissus sains ainsi créant des métastases à distance.

  8. CLASSIFICATION 1 A l’issue du bilan, le degré d’extension de la tumeur est précisé selon des critères internationaux cela déterminent chaque type de cancer. (TNM). T = stade de la tumeur. T0 : tumeur indétectable. T1 = 2 cm petite tumeur. T2 < 2 cm à 5 cm. T3 < 5 cm. T4 = extension à la paroi ou la peau.

  9. CLASSIFICATION 2 • N = stade du ganglion. • N0 : absence de ganglion. • N1 : ganglions satellites de la tumeur – de 3. • N2 : ganglions à distance du premier site de drainage de 3 à – de 1O ganglions. • N3 : plus de 10 ganglions. • M = stade des métastases. • M : Mx métastase inconnue (bilan insuffisant). Mutation trop importante • M0 : absence de métastase. • M1 : présence de métastases.

  10. EXEMPLE DE CLASSIFICATION • Un cancer du sein T1 N2 M0 T1 = tumeur de petite taille. N2 = plusieurs ganglions à distance de la tumeur. M0 = aucune métastase.

  11. CHOIX DES THERAPEUTIQUES 1 • Les choix dépendent du type d’histologie de la tumeur. • La chirurgie est préconisée dans toute les tumeurs au stade local. La meilleure thérapeutique, mais il est difficile de passer au-delà du tissu sain. • La radiothérapie, curiethérapie se sont destechniques qui émettent des rayonnements. Il existe plusieurs types de curiethérapies.

  12. CHOIX DES THERAPEUTIQUES 2 La curiethérapie vaginale = démonstration du type de moule = régime sans résidu = particularité des chambres (plombé) = pose d’une sonde urinaire, rasage avec lavement la veille sans oublier éducation psychologique = le jour même lavement, médicaments pour se détendre avant pose du moule. Pendant toute la durée du traitement la patiente restera allongé, le nombre de jour est déterminé par le calcul des physiciennes.

  13. CHOIX DES THERAPEUTIQUES 3 Soins IDE : l’accès est signalé par un trèfle vert, donc interdit aux femmes enceintes. Chaque soignant doit se protéger derrière un paravent plombé et ne doit pas rester plus de dix minutes dans la chambre. (RAPIDITE) Ne jamais toucher aux éléments radio-actifs. (DISTANCE) Etre porteur d’un dosifilm. (quantifie la radioactivité reçue) Surveillance : moule, fils (bien en place) irrigation et aspect du liquide (lavage bétadine 1X/Equipe) sonde urinaire (urines claire et limpide) téguments (escarres) état veineux, douleurs, isolements.

  14. CHOIX DES THERAPEUTIQUES 4 • L’ablation se fait manuellement à l’aide d’un anesthésiant locale type xylocaïne par un médecin. • Devenir retour à la maison avec irrigation, et antalgique. • C utero vaginale = idem C vaginale sauf la pose du moule au bloc opératoire. • C du sein = pose des fils radioactifs au bloc. Surveillance de la tolérance et de la douleur (fils transperçant le sein de haut en bas). • Quadramet = injection de produit radio-actif par les isotopes (c’est un service) pour diminuer les douleurs osseuses. Il est interdit d’entrer dans la chambre suivant les six heures qui suive l’injection.

  15. CHOIX DES THERAPEUTIQUES 5 • La chimiothérapie c’est un traitement général qui à pour objectif de détruire médicalement les cellules tumorales, il existe plusieurs médicaments pouvant être utilisé seul ou en association. Le choix est adapté selon le type, la taille, la localisation et l’existence ou non de métastases. (TNM) Mais cela varie pour chaque individu selon le poids, taille,l’age et la capacité à supporter les cures en gardant au maximum une qualité de vie. Le nombre de cures, le rythme, la durée dépend de chaque cas.

  16. CHOIX DES THERAPEUTIQUES 6 • Il existe deux effets à la chimiothérapie, souvent en association. • ANTIMITOTIQUE provoque une inhibition de la division cellulaire, donc diminution de la production des cellules. • CYTOTOXIQUE provoque la mort accélérée des cellules. • La conséquence c’est que le traitement agis aussi sur les cellules normales et surtout sur les cellules à croissances rapides.

  17. CHOIX DES THERAPEUTIQUES 7 • L’hormonothérapie est un traitement pour des tumeurs qui présentent des récepteurs hormonaux. Exemple K de la prostate (anti-androgènes), K du sein (anti-oestrogènes). • L’immunothérapie est une thérapie par interféron ou interleukine, ce traitement est utilisé essentiellement lorsqu’il y a une chimiorésistance. Les effets secondaires sont très importants ce qui limitent son utilisation à fortes doses.

  18. EFFETS INDESIRABLES DE LA CHIMIOTHERAPIE 1 • Ils sont nombreux et fréquents car la dose thérapeutique étant proche dose toxique, mais varient énormément d’un individu à l’autre. • Asthénie, perte de l’appétit donc aucun régime sauf jus de pamplemousse inhibe certaine chimio, angoisse, troubles sexuels, stérilité. (don de sperme ).

  19. EFFETS INDESIRABLES DE LA CHIMIOTHERAPIE 2 • Nausées, vomissements on en distingue 3 types AIGUS 24 – 48 heures après l’administration de la chimiothérapie, RETARDES pouvant survenir plusieurs jours après, ANTICIPES survenant avant même l’administration. (antiémétique en prévention associé aux corticoïdes augmente l’effet du traitement).

  20. EFFETS INDESIRABLES DE LA CHIMIOTHERAPIE 3 • Perte de cheveux (alopécie) effet secondaire le plus fréquent, partielle ou totale a l’ensemble du système pileux. (casque). • Dystrophie aussi au niveau des ongles. (gant, pommade vitaminée, vernis foncés, anti-inflammatoire). • Urines peuvent être rouge (produit). • Diarrhées (atropine vasoconstricteur).

  21. EFFETS INDESIRABLES DE LA CHIMIOTHERAPIE 4 • Constipations dû aux antiémétiques, et de la douleur. • Mucites effet redoutable et très mal vécu; (bain de bouche). • Toxicités veineuses phlébites, lymphangite; (pose d’une chambre implantable). • Toxicité cardiaque irréversible insuffisance ventriculaire. (ECG, FEV)

  22. EFFETS INDESIRABLES DE LA CHIMIOTHERAPIE 5 • Neuropathies périphériques à type de fourmillements, de douleurs, impossibilité de boutonner ses boutons, éviter de manger et toucher du froid. (respecter le temps de perfusion). • Augmentation de la créatinémie. (bien hydraté).

  23. EFFETS INDESIRABLES DE LA CHIMIOTHERAPIE 6 • Baisse des leucocytes (4 000 à 10 000/mm3 ) essentiellement les polynucléaires neutrophiles, % des leucocytes (neutropénie). • Baisse des plaquettes, thrombopénie (200 000 à 400 000/mm3 ). • L’anémie, c’est surtout l’hémoglobine qui baisse en dessous de 10 g/dl la radiothérapie est moins éfficace.

  24. APLASIE • C’est la baisse des trois lignées sanguines (pan cytopénie) essentiellement les leucocytes en dessous de 1500 ce qui entraîne la baisse des polynucléaires neutrophiles inférieur à 500. • Induite par le traitement. • Elle apparaît entre 7 et 15 jours après la cure de chimiothérapie appelé le NADIR. • Si hyperthermie supérieur ou égale à 38°5C ou hypothermie inférieur à 36°C appelé APLASIE FEBRILE.

  25. SIGNES CLINIQUES DE L’APLASIE • SIGNE D’APPEL « température plus de 38°5, ou inférieur 36 » • Signe d’infection (toux, infection urinaire), dyspnée, pâleur, asthénie, mucite. • Signe hémorragique (purpura, épistaxis, gingivorragies) = thrombopénie inférieur à 20 000/mm3 , hémoglobine < 8g

  26. Traitement de L’APLASIE • Isolement protecteur (masque, sur blouse, charlotte, gants, plateau repas protégé, bouteille d’eau). • Hémoculture site plus hémoc périphérique • Bi ATB , injection d’érythropoietique • Transfusion de globules rouge, plaquettes • Bilans quotidiens, bain de bouche • Risque de décès !

  27. SURVEILLANCE ET EVOLUTION DU TRAITEMENT 1 Certaines cellules cancéreuses ont la propriété de sécréter des molécules habituellement peu ou non présentes dans l’organisme. Elles sont plus ou moins spécifiques de certaines tumeurs.

  28. SURVEILLANCE ET EVOLUTION DU TRAITEMENT 2 Le dosage des marqueurs tumoraux permet de surveiller l’évolution de la maladie en particulier sous traitement. Leurs taux peuvent également entrer dans l’établissement du pronostic. Ils y a aussi tout les examens complémentaires « scanner, radiologie, IRM, scintigraphie…)

  29. PREPARATION DES PRODUITS CYTOTOXIQUES 1 Locaux la pièce contenant une hotte à flux laminaire doit avoir les portes et fenêtres fermées, avec le moins de monde possible dans la pièce. Interdit de boire et manger. Vêtements sur blouse, manchettes, masques, gants, charlottes, sur chaussures, lunettes.

  30. PREPARATION DES PRODUITS CYTOTOXIQUES 2 Matériels sous la hotte container à aiguille, seringue à verrou, aiguille, champ stérile, haricot jetable, compresses stériles. Entretien de la hotte tout les jours avec un bactéricide. Maintenant il existe dans la plupart des hôpitaux des préparations centralisées.

  31. MISE EN ŒUVRE • PERFUSER DANS UNE CHAMBRE IMPLANTABLE (KTR, SITE…) • Prévenir le patient • Installer son matériels (poubelle, adaptable) • Mettre un masque (patient +l’opérateur) • Lavage des mains antiseptique • Ouvrir le champ stérile • Déballer le matériel sur le champ stérile : trocard, seringue de 20 ml, aiguille de Hubert, tégaderm, paquet de compresse de 5 sauf le paquet de compresse de 2 • Mettre de la bétadine dermique sur les 2 compresses et de 5 • Faire 1er désinfection en escargot au niveau du site de l’intérieur vers l’extérieur • Ouvrir L’ampoule de chlorure de sodium 0,9% • Ouvrir les gants stériles enfilé la main droite et laisser tomber l’autre sur le champ. • Avec la main ganté adapter la seringue + trocard • Avec l’autre main prendre l’ampoule aspirer son contenu à l’aide de la seringue + trocard • Re capuchonner le trocard le désadapter et le jeter dans le container aiguille • Mettre l’autre gant stérile adapter la seringue + aiguille de Hubert purger le système • Refaire une 2ème désinfection du site • Piquer au centre du site • Faire un reflux et injecter le chlorure de sodium • Fermer le site à l’aide du tégaderm • Adapter la tubulure (casaque, charlotte) tout dépend du service.

  32. SURVEILLANCE SITE IMPLANTABLE • CHALEUR • DOULEUR • ROUGEUR • REFLUX +/_ • EXTRAVASATION • Définition = passage des produits intra-veineux dans les tissus environnants, ce mot est plus souvent utilisé dans les traitements de chimiothérapie car il peut entraîner la nécrose des tissus. • Traitement = doit se faire dans les 10 min qui suivent l’accident • Arrêt de la perfusion • Aspirer le maximum de produit (pour les sites 3 à 5 ml de sang) • Ponctionner, presser • Délimiter la zone touché avec un crayon dermique • Infiltrer tout autour avec une aiguille intra-dermique (s/c) « XYLOCAINE SOLUMEDROL » • Laver l’exsudat avec du sérum physiologique • Pansement stérile • Prévenir le médecin • Pour les sites conserver l’aiguille en place

  33. UTILISATION DU SITE • NE JAMAIS UTILISER UNE SERINGUE DE MOINS DE 10 ML • HEMOCULTURE = sur aiguille de hubert propre, prélever un tube à NFS sur la voie centrale au même moment prélever en périphérie un tube à NFS + flacon aérobie et anaérobie. • VERROU en cas d’infection pendant 10 jours 2 ml de chaque ATB (BI-ATB) • DESOBSTRUCTION • PREVENTION RINCAGE EN PRESSION POSITIVE • DIAGNOSTIC (REPIQUER, CLICHE THORACIQUE, DOPPLER) absence de thrombose bonne position du site • Technique du bouchon de champagne • Technique médicamenteuse (urokinase) (reconstituer le flacon avec 20 ml H2O, injecter 1,5 à 2 ml, laisser agir 1 Heure puis aspirer la dose, rincer)

  34. CONSULTATION IDE • AVANT LE DEBUT DE LA 1er CURE • VISITE DE L’HOSPITAL DE JOUR ET L’HOSPITALISATION • ON S’ENQUIERT DES CONNAISSANCES DU PATIENT SUR LA VISITE MEDICALE • ON REPREND POINT PAR POINT AVEC LUI • PRODUIT QU’IL VA RECEVOIR • INTERVALLE DES CURES • EFFETS SECONDAIRES • POURQUOI LES PRISES DE SANG AVANT CHAQUE CURE DE CHIMIOTHERAPIE • CONDUITE A TENIR SI T° A LA MAISON • QUAND SE DEROULE LES CONSULTATIONS AVEC LE MEDECIN • REPONDRE A TOUTE SES ATTENTES But = Rassurer, permet au patient de poser des questions sur sa pathologie car un cheminement c’est effectué depuis l’annonce du diagnostic.

  35. MISE EN SCENE • LE PATIENT ARRIVE AVEC SON BILAN • NON au OK pas de chimio • bilan trop juste retour domicile, prise de sang dans une semaine avec un autre RDV. • Aplasie non fébrile retour à la maison • Aplasie fébrile hospitalisation en isolement protecteur • OUI au OK chimio • Surveillance (Pls, TA, T, Poids, Etat psy, Douleur)

  36. c’est fini , bon courage pour la suite

More Related