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INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES

INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES. Virginie Gaume Interne de médecine générale Cours IFSI avril 2008. INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES. LES GRANDS PRINCIPES. GENERALITES.

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INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES

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  1. INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES Virginie Gaume Interne de médecine générale Cours IFSI avril 2008

  2. INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES LES GRANDS PRINCIPES

  3. GENERALITES • L’OMS : « infections sexuellement transmissibles » (IST) au lieu de MST car formes asymptomatiques fréquentes. • 250 millions de cas / an dans le monde • Changement de visage : formes subaigües => fréquence et gravité des complications • fonctionnelles (stérilité tubaire) • ou vitales (SIDA) • Nombreux micro-organismes • 2 groupes: • Maladies vénériennes: syphilis, gonococcie, chlamydioses… • Maladies non vénériennes: infections à germes banals ou mycoses

  4. FACTEURS DE RISQUE • Sexe féminin • Précocité du 1er rapport sexuel • Les 2 1ères décennies de la vie sexuelle • Multiplicité des partenaires sexuels • Antécédent d’IST • Infection par le VIH • Niveau socio-économique faible

  5. SIGNES REVELATEURS (1) • Signes d’infection génitale basse => homme: Écoulement urétral, brûlures urétrales, Balanite, balanoposthite => femme: Leucorrhée, prurit, douleur spontanée, cervicite => chez les 2: Ulcération génitale, adénopathies inguinales, végétations vénériennes

  6. SIGNES REVELATEURS (2) • Signes associés parfois trompeurs => homme: Hématospermie, phimosis, complication loco-régionale (prostatite, épididymite, orchite) => femme: Dyspareunie, œdème vulvaire, complication loco-régionale (endométrite, salpingite, pelvipéritonite) => chez les 2: Syndrome urétral (brûlure mictionnelle, dysurie, pollakiurie, leucocyturie entre 10³ et 10.5/ml), => attention: Lésions buccales ou ano-rectales

  7. TRAITEMENT • Spécifique: adapté au micro-organisme • Non spécifique: • Prélèvement avant toute thérapeutique anti-infectieuse (génital, bucco-pharyngé et anal) • Traitement du ou des partenaires • Abstinence sexuelle ou rapports sexuels protégés jusqu’à vérification de la guérison • Recherche d’IST associées par sérologies : syphilis, hépatite B et infection à VIH.

  8. PREVENTION • PRIMAIRE: • Abstinence, diminution du nombre des partenaires • Fidélité réciproque • Préservatif (protection la plus efficace mais non fiable à 100%) • SECONDAIRE: • Dépistage et traitement précoce des sujets infectés et partenaires • Prise en compte des IST associées • Dialogue entre le praticien et le patient sur les partenaires sexuels pour remonter la chaîne de contamination. =>La prise en charge correcte des IST diminue la transmission sexuelle du VIH.

  9. INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES LES VIRUS

  10. HERPES GENITAL (1) • VIROLOGIE : • due à herpes simplex de type 2 ( ou 1) • CLINIQUE : • Incubation: 3 à 7 jours (mais parfois très tardive) • transmission: par contact direct cutanéo-muqueux (baiser, salive, relations sexuelles, passage de l’enfant dans la filière génitale), possible à partir d’un sujet asymptomatique • Primo-infection: dure 2 à 6 semaines, survient à l’âge des 1ers rapports sexuels, symptomatique 1 fois sur 3. • Signes généraux (fièvre, myalgies) • vésicules cutanées groupées en bouquet sur fond érythémateux au niveau du col, de la vulve ou du vagin chez la femme, au niveau du fourreau ou du gland chez l’homme,évoluant vers des ulcérations puis croûtes, cicatrisation en plusieurs semaines • Prurit, brûlures • Adénopathies inguinales • Peut se compliquer de dysurie voire rétention aigüe d’urine. • Contagion :14 jours • Récurrence: dure 6 à 7 jours • Facteurs favorisants: fièvre, menstruations, soleil, infections, fatigue, stress • Prodromes 24 à 48 h avant: paresthésies, brûlures, prurit • Contagion: 7 jours • Formes cliniques graves: • Encéphalite herpétique • Herpès néo-natal • Herpès de l’immunodéprimé => Attention chez la femme enceinte+++

  11. HERPES GENITAL (2) • DIAGNOSTIC : • Clinique essentiellement mais… • Prélèvement systématique: le + précoce possible, sur lésions ulcérées acheminé rapidement au labo (1 jour à +4°C) • Techniques: isolement de l’ADN viral par PCR, méthodes d’immunofluorescence… • TRAITEMENT: • Valaciclovir per os: 2 cp à 500 mg en 1 ou 2 prises pendant 10 jours en cas de primo-infection et 5 jours en cas de récurrence • +/-ttt local par crème dermique: 5 applications par jour pendant 10 jours.

  12. HERPES GENITAL

  13. HERPES GENITAL

  14. HERPES GENITAL • Primo-infection

  15. PAPILLOMAVIRUS (1) • VIROLOGIE ET PATHOGENIE: • Papillomavirus humains (HPV) => verrues, condylomes et certains cancers • >100 types, dont 1 douzaine infectant la sphère génitale (types 16 et 18 => cancer du col utérin) • HPV 6 et 11 => condylomes , IST les + fréquentes, 2 fois + que herpès génital • Incubation: 1 mois à 1 an • Souvent asymptomatique • Pic de prévalence: 20-30 ans, dans les 2 1eres années d’activité sexuelle • Facteurs favorisants: tabac, précocité des rapports sexuels, multiplicité des partenaires, et contraception orale • Guérison spontanée en 1 à 3 ans fréquente • 3 à 10 % : évolution pré-cancéreuse puis cancéreuse (lente, environ 15 ans) • DIAGNOSTIC: • Clinique si condylomes • Frottis cervico-vaginaux (FCV) de dépistage • Colposcopie avec biopsie si nécessaire

  16. PAPILLOMAVIRUS (2) • TRAITEMENT du condylome ou lésions pré-cancéreuses: • Local par cryothérapie, laser, électrocoagulation, excision chirurgicale • VACCINATION: • 2 vaccins: • Vaccin HPV à 4 valences (6,11,16,18) = gardasil (3 injections IM à 0-2-6 mois) • Vaccin HPV à 2 valences (16, 18) = cervarix (0-1-6 mois) • recommandations: • aux jeunes filles de 14 ans • jeunes femmes de 15 à 23 ans qui n’ont pas eu de rapport sexuel • celles dont l’activité sexuelle date de moins d’un an • Poursuivre FCV de dépistage tous les 3 ans

  17. CONDYLOME Crètes de coq

  18. CONDYLOME • Condylome vulvo-périnéal

  19. INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES LES BACTERIES

  20. LES URETRITES (1) • CLINIQUE: • Écoulement purulent, balanite, syndrome urétral chez l’homme • Cervicite, leucorrhées chez la femme voire asymptomatique • Complications: • chez l’homme: rétrécissement urétral, prostatite, épididymite • chez la femme : infections génitales hautes => risque de stérilité et de GEU • MICRO-ORGANISMES: • Mycoplasme • Gonocoque • Chlamydia

  21. LES URETRITES (2) • Gonococcie : (= blennorragie) grave par sa contagiosité et ses complications mais rarissime en France • épidémiologie: touche plus les hommes, 2ème cause d’urétrite • Bactériologie: Neisseiria gonorrhoae • Incubation: 2 à 7 jours • Formes cliniques: conjonctivite du nouveau-né, arthrites, septicémie • Diagnostic: prélèvement au niveau du méat et de l’urètre chez l’homme le matin avant émission d’urine et toilette, de l’endocol et des glandes de Skène et Bartholin chez la femme + prélèvements extra-génitaux • Traitement: • ceftriaxone 250 mg en IM en dose unique associé au ttt de chlamydiose • Informer des complications • Et autres mesures associées+++

  22. LES URETRITES (3) • Chlamydiose: • Épidémiologie: la + fréquente (50 à 60% des urétrites) • Transmission quasi-exclusivement sexuelle, très contagieuse • Bactériologie: chlamydia trachomatis • Incubation : 10 à 15 jours • Diagnostic : PCR sur urines du 1er jet et sur prélèvement urétral • Traitement : azithromycine 1 g PO en dose unique ou doxocycline 100 mg x2/j PO pdt 7 jours et autres mesures associées +++ • Mycoplasme: • Bactériologie : ureaplasma urealyticum • Diagnostic : culture quantitative des prélèvements génitaux • Traitement : azithromycine 1 g en dose unique ou fluoroquinolones ou cyclines PO pdt 2 semaines

  23. LE CHANCRE MOU • BACTERIOLOGIE : haemophilus ducreyi • EPIDEMIOLOGIE : plutôt dans les régions tropicales • INCUBATION : 3 à 7 jours • CLINIQUE : • Ulcération typique à bords nets, douloureuse, non indurée, à fond sale • Souvent multiples • Adénite inguinale • DIAGNOSTIC : culture d’un prélèvement par grattage des berges de la lésion • TRAITEMENT : • azithromycine 1 g PO ou ceftriaxone 250 mg IM en dose unique • Repos au lit • Ponctions du ganglion

  24. Chancre mou

  25. SYPHILIS (1) • Épidémiologie : • Transmission vénérienne (95% des cas) • Recrudescence importante depuis 2000 chez sujets infectés par le VIH • Formes latentes à cause de l’utilisation des antibiotiques • Rechercher une syphilis latente chez la femme enceinte au 1er trimestre • Y penser devant toute ulcération génitale ou éruption cutanée de l’adulte surtout au niveau des paumes et plantes des pieds • Bactériologie : • Treponema pallidum • Contagion pendant la 1ere année d’évolution

  26. SYPHILIS (2) • Clinique : évolution chronique en 3 phases • Syphilis primaire : • Incubation: 3 semaines • chancre : ulcération superficielle sans relief au point d’inoculation, à contours réguliers, à base indurée, indolore, à fond propre, lisse, rosé, unique. • Adénopathie satellite indolore unique • Cicatrisation spontanée en 3 à 5 semaines, en 1 à 3 semaines si ttt • Syphilis secondaire : dissémination septicémique 6 semaines après le chancre si non traité • Éruption cutanée polymorphe : • 1ères lésions: roséole, prédominant sur le tronc, non prurigineuse • 2èmes lésions: syphilides, papules squameuses, rouges-sombres sur le tronc et paumes et plantes des pieds • Évolution: persistance pendant 6 mois et récurrences possibles pdt un an • Syphilis tertiaire : manifestations viscérales diverses, peut apparaître 30 ans après le contage

  27. SYPHILIS (3) • Formes cliniques : • Syphilis congénitale : fœtus contaminé dans la 2ème moitié de la grossesse par voie transplacentaire, responsable de malformations et mort in utero. • Diagnostic : • Prélèvement de sérosités du chancre • Sérologies TPHA-VDRL • Traitement : • Pénicilline G en IM : 1 injection si syphilis primaire, 3 injections à 1 semaine d’intervalle si syphilis secondaire • Dépistage et traitement des partenaires

  28. SYPHILIS • Chancre de petite lèvre Chancre de grande lèvre

  29. INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES LES INFECTIONS NON VENERIENNES

  30. TRICHOMONASE • PARASITOLOGIE: • Trichomonas vaginalis • Transmission directe vénérienne et indirecte par l’intermédiaire d’un linge de toilette • CLINIQUE: • Chez la femme: • Vaginite subaigüe (leucorrhées blanchâtres spumeuses ou verdâtres, prurit vulvaire ou sensation de brûlure, dyspareunie), œdème de la muqueuse vaginale, examen très douloureux • Cystites, salpingites. • Chez l’homme: urétrite subaigüe • DIAGNOSTIC: prélèvement vaginal et urétral • TRAITEMENT: • Métronidazole ou tinidazole per os 2 g en dose unique ou ovule de métronidazole matin et soir pendant 14 jours chez la femme enceinte. • Acidifier le milieu vaginal

  31. CANDIDOSE GENITALE • GENERALITES: • 75% des femmes présenteront au cours de la vie 1 ou plusieurs épisodes de candidose génitale • Formes récidivantes : 25% des femmes, >4 épisodes/an • Facteurs favorisants: contraception, grossesse, diabète, antibiothérapie • CLINIQUE: • Chez la femme: • Vulve érythémateuse et oedémateuse, leucorrhées blanchâtres, caillebotées, brûlures, dyspareunie, prurit tenace • Chez l’homme: • Balanite ou balanoposthite, prurigineuse. • DIAGNOSTIC: prélèvement local • TRAITEMENT: • Gynopévaryl LP 1 ovule et traitement local par éconazole crème 2 applications par jour pendant 5 jours • Alcaliniser le milieu vaginal • Traiter les facteurs favorisants • Traitement des partenaires inutile sauf si symptomatiques

  32. INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES Et les hépatites B, C et l’infection à VIH…

  33. HEPATITE B (1) • AGENT CAUSAL: • Virus de l’hépatite B • Ag Hbs= porteurs chroniques,Ac anti Hbs= sujets ayant eu l’infection ou vaccinés • EPIDEMIOLOGIE: • zones: • Basse endémie: Europe de l’Ouest, Amérique du Nord, Australie (3 à 5% Ac anti-Hbs,0,1 à à,5% Ag Hbs) • Moyenne endémie: Europe de l’Est, bassin méditerranéen, Amérique du Sud (20 à 50% Ac anti-Hbs, 2 à 7% Ag Hbs) • Forte endémie: Chine, Asie, Afrique Noire (70 à 95% Ac anti-Hbs, 8 à 15% Ag Hbs) • TRANSMISSION: • Par voie parentérale (sang et dérivés, toxicomanes…): forte contagiosité • Par voie sexuelle et salivaire (brosse à dent) • Mère-enfant (sérovaccination à la naissance du nouveau-né de mère infectée) => Maladie professionnelle chez le personnel soignant et vaccination obligatoire

  34. HEPATITE B (2) • CLINIQUE: • Dépend de la réaction immunitaire de l’hôte: • Forme aigüe asymptomatique • Hépatite fulminante • Formes chroniques • Incubation: 4 à 28 semaines • Complications: cirrhose, cancer primitif du foie • PREVENTION: • Vaccination (injections à 0-1-6 mois): obligatoire pour le personnel de santé, fortement conseillée chez le nourrisson à M2 ou M3, nouveau-né de mère infectée dès la naissance…

  35. HEPATITE C (1) • AGENT CAUSAL: • Virus de l’hépatite C • EPIDEMIOLOGIE: • En France, <1% de sujets infectés dont 1/3 l’ignorant • Même mode de contamination que l’hépatite B (mais contagiosité + forte) et surtout par voie sanguine • +++ chez toxicomanes • DIAGNOSTIC: • Sérologie à confirmer par un 2ème test si 1er +

  36. HEPATITE C (2) • CLINIQUE: • Incubation de 15 à 90 jours • Souvent asymptomatique donc inaperçue • Hépatite aigüe guérie dans 15 à 35% des cas • Évolution vers hépatite chronique : 65 à 85% des cas • Mêmes complications que hépatite B • PREVENTION: • Pas de vaccination disponible • Pas partager matériel de toilette • Rapports sexuels protégés • Désinfections des endoscopes • Seringues à usage unique • Dépistage du VHC chez les donneurs de sang

  37. VIH (1) • AGENT CAUSAL: • Virus de l’immunodéficience humaine (VIH 1 mondial, VIH 2 ouest africain, d’évolution + lente) • Diagnostic sérologique • EPIDEMIOLOGIE: • + grande pandémie humaine, mortelle en l’absence de ttt • En France: 100 à 130000 personnes infectées, 7000 nouveaux cas / an • Mode principal de contamination: voie sexuelle mais aussi sanguine et materno-foetale • Sex ratio: 2 hommes pour 1 femme • 80 % reçoivent un ttt antirétroviral

  38. VIH • CLINIQUE: • Incubation: 2 à 6 semaines • Primo-infection: syndrome grippal avec parfois ulcérations génitales ou buccales, adénopathies et manifestations neurologiques • Phase chronique: la + longue, manifestations cutanéo-muqueuses, hématologiques, générales • SIDA (syndrome d’immunodéficience acquise): infections opportunistes • PREVENTION: • Dépistage dans toute situation à risque • Rapports sexuels protégés • Matériel à usage unique • Dépistage des donneurs de sang • Prévention secondaire : traitement d’urgence en cas d’AES

  39. CONCLUSION • Hétérogénéité des IST : micro-organismes, clinique, thérapeutique et complications diverses et vairées • Savoir repérer les lésions • Prélever toute lésion ou écoulement génital anormal • Intérêt de la prévention+++ • Mesures associées au traitement spécifique => La découverte d’une IST impose la recherche des autres

  40. REFERENCES BIBLIIOGRAPHIQUES • Traité de l’EMC, gynécologie • Maladies infectieuses et tropicales, E. Pilly 2008, 21ème édition • Cahier de l’infirmier, maladies infectieuses • Gynécologie, pour le praticien, J. Lansac • Gynécologie et Obstétrique, 7ème édition Masson

  41. Merci de votre attention…

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