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Dépistage des infections transmissibles sexuellement (ITS)

Dépistage des infections transmissibles sexuellement (ITS). Comment être plus efficace Monique Drapeau, MD Direction de la santé publique et de l ’évaluation Régie régionale de la santé et des services sociaux de l ’ Estrie. Définition du dépistage.

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Dépistage des infections transmissibles sexuellement (ITS)

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Presentation Transcript


  1. Dépistage des infections transmissibles sexuellement (ITS) Comment être plus efficace Monique Drapeau, MD Direction de la santé publique et de l ’évaluation Régie régionale de la santé et des services sociaux de l ’ Estrie

  2. Définition du dépistage Le dépistage est la stratégie clinique utilisée pour déceler une maladie latente chez des personnes asymptomatiques.

  3. Le dépistage : une stratégie reconnue • Coûts de santé directs et indirects d ’une infection non traitée • Réduction de l ’incidence des AIP • Réduction des séquelles sur le système reproducteur et les complications de la grossesse • Régression importante des ITS bactériennes

  4. Comment mener cette lutte avec plus d’efficacité ? • mieux reconnaître les personnes à risque d’ITS; • utiliser le plus judicieusement possible les technologies de dépistage; • inclure le dépistage dans un ensemble d’interventions préventives; • développer des activités de dépistage adaptées aux besoins des clientèles vulnérables.

  5. À qui et quand poser des questions sur les antécédents sexuels ? • jeune qui consulte pour un dépistage des ITS ou du VIH; • consultation pour une contraception; • examen médical de routine; • grossesse ou désir de grossesse; • un voyage réalisé ou prévu; • une histoire ou examen suggérant une toxicomanie ou l’usage d’alcool; • un tableau dépressif chez un jeune homme  orientation sexuelle.

  6. La recherche des facteurs de risque : Étape cruciale En vérifiant si certains facteurs de risque des ITS sont présents, le médecin est mieux en mesure de répondre aux questions suivantes : • Est-il indiqué de faire des tests ? • Si oui, lesquels ? • Quand est-il pertinent de les faire ?

  7. Comment faire une anamnèse sur les antécédents sexuels ?

  8. Faits et statistiques à propos des ITS

  9. En somme, l’anamnèse sur les antécédents sexuels permet : • d’identifier quelles ITS pourraient être présentes et devraient être dépistées; • d’aider la personne à percevoir les risques encourus; • d’informer la personne des mesures préventives appropriées et le référer au besoin vers les ressources du milieu; • de prévoir à l’avance qu’une intervention de notification aux partenaires sera nécessaire en cas de test positif.

  10. Quels tests effectuer et auprès de quelles personnes ? Recommandations du Comité consultatif sur les ITS : • de limiter le dépistage systématique de l’infection à CT auprès des personnes sexuellement actives de moins de 25 ans à celles qui sont vues dans les contextes cliniques particuliers où la prévalence attendue de CT est plus élevée (clinique ITS, de jeunes, etc…).

  11. Quels tests effectuer et auprès de quelles personnes ? (suite) • promouvoir le dépistage auprès des personnes sexuellement actives, quel que soit leur âge, qui présentent des facteurs de risque, par exemple : • plusieurs partenaires sexuels; • contact avec un cas connu d’ITS; • contact sexuel non protégé lors d’un voyage; • HARSAH; • clientèles vulnérables  NOYAUX DE TRANSMETTEURS ou « CORE GROUPS»

  12. Les ITS pouvant faire l’objet de dépistage sont les suivantes : • infection gonococciques; • infection à C. trachomatis; • syphilis; • hépatite B; • VIH.

  13. Le dépistage des infections suivantes n’est généralement pas indiqué : • herpès génital; • trichomoniase; • mycoplasmose génitale; • infection à cytomégalovirus; • cultures vaginales (ou urétrales chez l’homme) pour détecter Gardnerella vaginalis, Ureaplasma urealyticum et Mycoplasma hominis ou le streptocoque B hémolytique n’ont aucune place dans le dépistage des ITS.

  14. MTS à rechercher selon les facteurs de risque décelés (à titre indicatif)

  15. Quand et à quels sites anatomiques effectuer les tests ?

  16. En résumé Il s ’agit de saisir toutes les occasions de dépister les personnes ayant un risque de contracter une ITS lorsqu ’elles sont disposées à passer des tests

  17. À quelle fréquence doit-on effectuer le dépistage des ITS ? • selon le jugement clinique; • certains experts recommandent un dépistage aux 6 mois; • chaque fois que les personnes suivantes font appel à des services médicaux : • Personne atteinte d’ITS à répétition; • Personne ayant des partenaires multiples; • Personne faisant partie de « noyaux de transmetteurs » ou core groups.

  18. Pourquoi faut-il adapter les activités de dépistage de ITS aux besoins des clientèles vulnérables et à risque très élevé ? • les jeunes de la rue; • les utilisateurs de drogues injectables et d’autres substances; • les travailleurs de l’industrie du sexe; • les jeunes ayant de multiples problèmes (santé mentale, alcool, drogues); • les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes.

  19. Pourquoi faut-il utiliser les méthodes TAAN dans la détection de C.trachomatis ? • de la hausse de l’incidence de la chlamydiose depuis 1998; • du caractère généralement asymptomatique de la chlamydiose; • des populations vulnérables ciblées pour réduire le bassin de personnes infectées par CT; • de l’efficacité démontrée des TAAN pour la détection de CT à partir de spécimens non invasifs telle l’urine; • de la disponibilité de la détection de CT par TAAN dans toutes les régions du Québec.

  20. Le comité consultatif sur les ITS : • estime que les TAAN représentent la norme de pratique pour la détection de la chlamydiose; • demande aux laboratoires hospitaliers d’élargir l’accès aux TAAN sur prélèvement urinaire pour la détection de CT chez les hommes; • recommande que la détection de CT par TAAN sur l’urine ou à partir d’un spécimen non invasif soit privilégiée; • recommande également que le travail supplé-mentaire requis dans les laboratoires hospitaliers pour traiter les spécimens urinaires soit reconnu.

  21. Pourquoi le suivi des patients et l’inclusion du dépistage dans un ensemble d’interventions préventives est-il important ? • Lorsque qu’une ITS est diagnostiquée : • Traitement; • Counselling pour prévenir de nouvelles infections; • Notification aux partenaires. • Lorsque les résultats des tests de dépistage s’avèrent négatifs : • exclure la possibilité d’un résultat faussement négatif;  • renforcer certains messages de prévention; • convenir des intervalles de dépistage en fonction des comportements.

  22. En conclusion  • Les ITS bactériennes sont un problème toujours d’actualité et elles sont même en hausse. • Le dépistage doit s’inscrire dans un éventail d’interventions préventives : identification des facteurs de risque, counselling pour prévenir de nouvelles infections, traitement, notification aux partenaires. • La première étape de tout dépistage efficace : l’anamnèse des antécédents sexuels et des habitudes de vie.

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