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Inférer des informations implicites

Inférer des informations implicites. Analyse des évaluations. LIRE dans les évaluations nationales CM2 de janvier 2011. Résultats aux évaluations. Dans le domaine du « Lire » (en jaune les items relatifs aux inférences et à l’implicite).

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Presentation Transcript


  1. Inférer des informations implicites

  2. Analyse des évaluations LIRE dans les évaluations nationales CM2 de janvier 2011.

  3. Résultats aux évaluations

  4. Dans le domaine du « Lire »(en jaune les items relatifs aux inférences et à l’implicite)

  5. Repérer des informations explicites et en inférer des informations implicitesdans Le Miracle des choux Item 2 : « Dans le pays où se déroule l’histoire, la monnaie n’est pas l’euro ; quelle est l’unité de monnaie utilisée ? Justifie ta réponse ». • Dans le texte : « elle le déroula : au lieu du billet de dix roubles, c’était l’image du japonais ». Item 3 : « Les deux fillettes s’appellent Olga et Doussia. Laquelle est la plus âgée ? Entoure le passage du texte qui permet de le savoir ». • Réponse attendue : Doussia. Passage entouré : « L’aînée se lamentait d’un ton navré, comme une adulte : - malheur de malheur ! Que va-t-il nous arriver ? Elle va nous chasser, et où irons-nous ? Olga, abaissant les coins de sa bouche triangulaire, répétait après sa sœur : où irons-nous ? ». • NB : « la petite Olga » n’est pas acceptée car cela ne permet pas de déduire que c’est la plus petite des deux enfants.

  6. Repérer des informations explicites et en inférer des informations implicitesdans Le Miracle des choux Item 4 : « Pourquoi les fillettes regardent-elles avec des yeux émerveillés ? » • Réponse attendue : toute explication mentionnant le caractère exceptionnel et inespéré, quasi miraculeux, de la chute, du camion, des deux choux. Item 5 : Dans la phrase « Doussia sortit de sa poche le précieux rouleau. Ellele déroula ». Le pronom Elle remplace : _________ ; Le pronom le remplace : ___________ . • Réponse attendue : elle remplace Doussia / le remplace rouleau.

  7. Repérer des informations explicites et en inférer des informations implicites dans l’extrait de La Fabrique et autres nouvelles Item 21 : « Où se déroule la vie du chien Béfort ? » Justifie ta réponse. • Réponse attendue : toute formulation indiquant que la vie du chien Béfort se déroule à la campagne ou plus précisément dans une ferme. L’élève justifie sa réponse à partir des éléments suivants : « Béfort est un chien de berger qui garde les vaches ». Item 24 : Recopie une phrase du texte qui montre que le chien sait se faire obéir des vaches. • Réponse attendue (une des phrases suivantes) : « il les tenait bien rassemblées » / « il avait tôt fait de les ranger sur le bord » / « ce n’était pas le genre de chien hargneux à toujours bousculer les bêtes, à les harceler » / « il se contentait d’aboyer un coup, pour faire savoir qu’il était là » / « il dressait la tête, il faisait un pas et ça suffisait, tout rentrait dans l’ordre » / « les vaches le craignaient » / « elles le respectaient ».

  8. Repérer des informations explicites et en inférer des informations implicites dans Vivre dans le Grand Nord Item 59 : Explique pourquoi on dit dans le texte que « la banquise pourrait même disparaître totalement durant l’été d’ici 2040 ». • Réponse attendue : toute explication indiquant que la banquise pourrait disparaître parce qu’elle fond à cause du réchauffement de la planète. Item 60 : Quelles sont les activités traditionnelles des Inuits ? • Réponse attendue : toute formulation indiquant que les peuples Inuits pratiquent la chasse, la pêche et la fabrication de vêtements et d’objets en peaux de bêtes.

  9. Repérer les effets de choix formels (emplois de certains mots, utilisation d’un niveau de langue bien caractérisé, etc.) et exprimer un point de vue, une interprétation et le justifier en se fondant sur le texte Le Miracle des choux Item 7 : Quand l’auteur fait dire à une des fillettes : « Malheur de malheur ! Que va-t-il nous arriver ? Elle va nous chasser, et où irons-nous ? » Que veut-il nous faire comprendre ? • Réponse attendue : toute explication mentionnant que la perte de l’argent va avoir des compétences graves, car elle ne permet pas d’acheter les choux qui constituent une source principale de nourriture et risque d’entraîner une grave sanction, celle de jeter les fillettes à la rue.

  10. Repérer les effets de choix formels et exprimer un point de vue, une interprétation et le justifier en se fondant sur le texte dans La Fabrique et autres nouvelles Item 22 : L’auteur parle du chien comme s’il était un être humain. Souligne dans le texte trois mots ou expressions qui le montrent. • Réponse attendue : « Béfort, c’était plus qu’un chien : une personne » / « Quand il nous voyait dans la peine, les uns ou les autres, il était plus malheureux que nous » / « Et comme berger pas son pareil » / « des bêtes comme celles-là, je dis qu’il en faudrait beaucoup pour apprendre aux gens à aimer » / « je dirai même elles le respectaient ». Item 25 : Voici trois affirmations pour qualifier le chien Béfort : « C’est un chien affectueux » ; « c’est un chien malheureux » ; « c’est un chien qui a beaucoup de qualités ». Choisis celle qui te paraît la plus juste et, en t’aidant du texte, explique ton choix. • Réponse attendue : « affectueux » ou « qui a beaucoup de qualités » en argumentant bien son choix (ex. : « il partage les émotions des personnes » / « c’est un chien attentif aux personnes et un remarquable chien de berger »).

  11. Apprendre ce que lire veut dire (p.50) Il est resté dans ma mémoire le « bricoleur de sens » s’opposant au « faiseur de bruit » qu’avait été mon « client » du matin. Faiseur de bruit, bricoleur de sens, chacun avait noué avec l’acte de lire un malentendu particulier que ni la famille ni l’école n’avaient réussi à éviter. Le premier, tout entier engagé dans une besogne aride mais exigeante de juste prononciation, n’avait pas même l’idée qu’un sens global était à découvrir derrière le bruit des mots. Le second prenait appui sur quelques mots-tremplins et bricolait des scénarios inspirés de sa vie quotidienne ou de fictions télévisuelles. Ni l’un ni l’autre n’avaient eu la chance de comprendre ce que lire veut dire ; et, lorsque l’on ne sait pas ce que lire veut dire, la lecture devient alors une activité sans objet.

  12. Ce que disent les programmes FRANÇAIS • Faire accéder tous les élèves à la maîtrise de la langue française, à une expression précise et claire à l’oral comme à l’écrit, relève d’abord de l’enseignement du français mais aussi de toutes les disciplines : les sciences, les mathématiques, l’histoire, la géographie, l’éducation physique et les arts. La progression dans la maîtrise de la langue française se fait selon un programme de lecture et d’écriture, de vocabulaire, de grammaire, et d’orthographe. Un programme de littérature vient soutenir l’autonomie en lecture et en écriture des élèves.L’étude de la langue française (vocabulaire, grammaire, orthographe) donne lieu à des séances et activités spécifiques. Elle est conduite avec le souci de mettre en évidence ses liens avec l’expression, la compréhensionet la correction rédactionnelle.

  13. Ce que disent les programmes 1 - Langage oral • L’élève est capable d’écouter le maître, de poser des questions, d’exprimer son point de vue, ses sentiments. Il s’entraîne à prendre la parole devant d’autres élèves pour reformuler, résumer, raconter, décrire, expliciter un raisonnement, présenter des arguments.Dans des situations d’échanges variées, il apprend à tenir compte des points de vue des autres, à utiliser un vocabulaire précis appartenant au niveau de la langue courante, à adapter ses propos en fonction de ses interlocuteurs et de ses objectifs.[…]

  14. Ce que disent les programmes 2 - Lecture, écriture • La lecture et l’écriture sont systématiquement liées : elles font l’objet d’exercices quotidiens, non seulement en français, mais aussi dans le cadre de tous les enseignements. L’étude des textes, et en particulier des textes littéraires, vise à développer les capacités de compréhension, et à soutenir l’apprentissage de la rédaction autonome.

  15. Ce que disent les programmes Lecture La lecture continue à faire l’objet d’un apprentissage systématique : - automatisation de la reconnaissance des mots, lecture aisée de mots irréguliers et rares, augmentation de la rapidité et de l’efficacité de la lecture silencieuse ; - compréhension des phrases ; - compréhension de textes scolaires (énoncés de problèmes, consignes, leçons et exercices des manuels) ; - compréhension de textes informatifs et documentaires ; - compréhension de textes littéraires (récits, descriptions, dialogues, poèmes).L’élève apprend à comprendre le sens d’un texte en en reformulant l’essentiel et en répondant à des questions le concernant. Cette compréhension s’appuie sur le repérage des principaux éléments du texte (par exemple, le sujet d’un texte documentaire, les personnages et les événements d’un récit), mais aussi sur son analyse précise. Celle-ci consiste principalement en l’observation des traits distinctifs qui donnent au texte sa cohérence : titre, organisation en phrases et en paragraphes, rôle de la ponctuation et des mots de liaison, usage des pronoms, temps verbaux, champs lexicaux.

  16. Ce que disent les programmes Littérature Le programme de littérature vise à donner à chaque élève un répertoire de références appropriées à son âge, puisées dans le patrimoine et dans la littérature de jeunesse d’hier et d’aujourd’hui ; il participe ainsi à la constitution d’une culture littéraire commune. Chaque année, les élèves lisent intégralement des ouvrages relevant de divers genres et appartenant aux classiques de l’enfance et à la bibliographie de littérature de jeunesse que le ministère de l’éducation nationale publie régulièrement. Ces lectures cursives sont conduites avec le souci de développer chez l’élève le plaisir de lire.Les élèves rendent compte de leur lecture, expriment leurs réactions ou leurs points de vue et échangent entre eux sur ces sujets, mettent en relation des textes entre eux (auteurs, thèmes, sentiments exprimés, personnages, événements, situation spatiale ou temporelle, tonalité comique ou tragique...). Les interprétations diverses sont toujours rapportées aux éléments du texte qui les autorisent ou, au contraire, les rendent impossibles.

  17. Ce que disent les programmes Rédaction La rédaction de textes fait l’objet d’un apprentissage régulier et progressif : elle est une priorité du cycle des approfondissements. Les élèves apprennent à narrer des faits réels, à décrire, à expliquer une démarche, à justifier une réponse, à inventer des histoires, à résumer des récits, à écrire un poème, en respectant des consignes de composition et de rédaction. Ils sont entraînés à rédiger, à corriger, et à améliorer leurs productions, en utilisant le vocabulaire acquis, leurs connaissances grammaticales et orthographiques ainsi que les outils mis à disposition (manuels, dictionnaires, répertoires etc.).

  18. Ce que disent les programmes 3 - Étude de la langue française VocabulaireL’acquisition du vocabulaire accroît la capacité de l’élève à se repérer dans le monde qui l’entoure, à mettre des mots sur ses expériences, ses opinions et ses sentiments, à comprendre ce qu’il écoute et ce qu’il lit, et à s’exprimer de façon précise et correcte à l’oral comme à l’écrit. L’extension et la structuration du vocabulaire des élèves font l’objet de séances et d’activités spécifiques, notamment à partir de supports textuels intentionnellement choisis ; la découverte, la mémorisation et l’utilisation de mots nouveaux s’accompagnent de l’étude des relations de sens entre les mots. Cette étude repose, d’une part, sur les relations de sens (synonymie, antonymie, polysémie, regroupement de mots sous des termes génériques, identification des niveaux de langue), d’autre part, sur des relations qui concernent à la fois la forme et le sens (famille de mots). Elle s’appuie également sur l’identification grammaticale des classes de mots. L’usage du dictionnaire, sous une forme papier ou numérique, est régulière.Tous les domaines d’enseignement contribuent au développement et à la précision du vocabulaire des élèves. L’emploi du vocabulaire fait l’objet de l’attention du maître dans toutes les activités scolaires.

  19. Ce que disent les programmes 3 - Étude de la langue française Grammaire L’enseignement de la grammaire a pour finalité de favoriser la compréhension des textes lus et entendus, d’améliorer l’expression en vue d’en garantir la justesse, la correction syntaxique et orthographique. Il porte presque exclusivement sur la phrase simple : la phrase complexe n’est abordée qu’en CM2.[…]

  20. « Repères » de progressivité CM1 : Saisir l’atmosphère ou le ton d’un texte descriptif, narratif ou poétique, en s’appuyant en particulier sur son vocabulaire. CE2 : Lire à haute voix avec fluidité et de manière expressive un extrait de texte, après préparation. CM1 : Lire à haute voix avec fluidité et de manière expressive un texte d’une dizaine de lignes, après préparation. CM2 : Lire à haute voix avec fluidité et de manière expressive un texte de plus de 10 lignes, après préparation. Trouve le sentiment (et /ou le rythme de lecture) le(s) plus approprié(s) pour le texte suivant. Blotti sous ma couverture, je vis la poignée de la porte tourner doucement. Un fin rayon de lumière dessinait un cadre sur le mur. Seules deux ombres barraient le liseré au sol. Un très faible et lent grincement vint écorcher le silence de la nuit… Une goutte perla à mon front. Je retins ma respiration. La question peut-être plus ou moins ouverte (cases à cocher ou sentiment et vitesse à définir) Bonsoir Mesdames et Messieurs ! Bonsoir les enfants ! Et bienvenue sous ce chapiteau... Le cirque Fabulo est heureux de vous présenter ses plus grands numéros : vous admirerez les clown Zapato, vous vous émerveillerez devant Brutus notre dompteur d’Ours, vous retiendrez votre souffle en voyant Féline la funambule évoluer sur le fil tendu là-haut… Mais tout de suite, je vous présente le magicien Houdino et son assistante Violetta !...

  21. Pourquoi travailler la lecture à haute voix ? La lecture à voix haute est une activité de communication. • Elle consiste à lire à autrui un texte qu’il ne connaît pas, dont il ne dispose pas pour lui faire partager une émotion, lui donner une information, provoquer une réaction. • Elle nécessite une écoute attentive. Pour lire à voix haute, il faut avoir compris le texte. • Il faut savoir lire pour déclamer un texte. • Il faut être un lecteur expert si on veut faire passer des sentiments (c'est-à-dire sa façon de concevoir le texte). • Cela suppose un choix des textes à lire en fonction des compétences de l’élève pour ne pas le mettre en difficulté. La lecture à voix haute ne sert pas à vérifier les compétences de lecture. • C’est une activité qui porte sur la lecture mais qui n’est pas suffisante pour entrer dans la compréhension fine d’un texte. • Ce n’est pas une étape vers la lecture silencieuse mais elle nécessite une lecture silencieuse préalable. La lecture à voix haute est une leçon de langue. • Les erreurs détectées permettent une remédiation de la langue que la lecture silencieuse ne permet pas (prononciation, déchiffrage, hésitation) et une imprégnation de la langue (structures, tournures). La lecture à voix haute s’apprend. • Elle demande un entraînement spécifique. • Des activités programmées en classe aident à l’amélioration de la diction. • On ne lit pas devant un public de façon innée. Enfin, elle contribue au renforcement de la personnalité de l’élève. • Elle permet de mettre en œuvre des projets d’expression, des mises en scène théâtrales, des lectures spectacles, une présentation d’exposé, un livre CD, la voix-off d’un montage multimédia …

  22. Comment travailler la lecture à haute voix ?

  23. En fin de cycle 3, on attendra des élèves qu’ils soient capables de changer de ton au sein d’un même texte selon les événements décrits dans les paragraphes. Un exemple : Le loup et les sept chevreaux La lecture à haute voix

  24. Evaluer la lecture à haute voix • Exemple d’une grille d’autoévaluation après réécoute d’un enregistrement

  25. « Repères » de progressivité CE2: Repérer dans un texte des informations explicites en s’appuyant en particulier sur le titre, l’organisation (phrases, paragraphes), le vocabulaire. CE2 : Dans un récit, s’appuyer sur les deux-points et guillemets pour repérer les paroles des personnages. CE2 : Reconnaître les marques de ponctuation. CE2 : Adopter une stratégie pour parvenir à comprendre : repérer des mots inconnus et incompris, relire, questionner, recourir au dictionnaire, etc.

  26. Vidéo (CE2) http://www.cndp.fr/bienlire/02-atelier/document/HOUDON.wmv Dans cet extrait l’enseignant organise la classe en deux groupes de besoin : les bons lecteurs sont en autonomie tandis que les lecteurs plus fragiles s’installent avec leur maître près du tableau sur lequel est affiché la reproduction du texte en grand format. Guidé par l’enseignant, les élèves engagent une analyse méthodique du titre, de la mise en page, de la ponctuation, des mots, des phrases, du lexique, etc. Ces ateliers d’observations et de questionnements peuvent pertinemment s’appliquer à l’aide personnalisée dans le cadre de l’anticipation d’une étude de texte en groupe classe.

  27. « Repères » de progressivité CE2 : Dans un récit, s’appuyer sur le repérage des différents termes désignant un personnage. Les anaphores et substituts Ex.: Le père Noël, le vieux monsieur, le patron des lutins, l’homme en rouge, il, le bonhomme à la barbe blanche… Combien de personnages y a-t-il dans cette histoire ? Démarche descendante Ex.: Les exercices de type « dents de la mer » Démarche ascendante Ex.: Qui est « il »? 6ème ZEP

  28. Qui est « il »? Le cygne Il glisse sur le bassin, comme un traîneau blanc, de nuage en nuage. Car il n'a faim que des nuages floconneux qu'il voit naître, bouger, et se perdre dans l'eau. C'est l'un d'eux qu'il désire. Il le vise du bec, et il plonge tout à coup son col vêtu de neige. Puis, tel un bras de femme sort d'une manche, il retire. Il n'a rien. Il regarde : les nuages effarouchés ont disparu.Il ne reste qu'un instant désabusé, car les nuages tardent peu à revenir, et, là-bas, où meurent les ondulations de l'eau, en voici un qui se reforme. Doucement, sur son léger coussin de plumes, il rame et s'approche... Il s'épuise à pêcher de vains reflets, et peut-être qu'il mourra, victime de cette illusion, avant d'attraper un seul morceau de nuage.Mais qu'est-ce que je dis ? Chaque fois qu'il plonge, il fouille du bec la vase nourrissante et ramène un ver.Il engraisse comme une oie.

  29. Qui est « il » ?Comprendre ce qu’est un indice Confronter des hypothèses Voir la vidéo intitulée « Lecture détective en 6ème, aider les élèves à interpréter des textes résistants » sur le site (s’inscrire): http://www.crdp-montpellier.fr/bsd/

  30. Les textes à sujets neutralisés Les « Histoires naturelles » de Jules Renard constituent une banque de textes avec des sujets (presque) neutralisés. Textes libres de droit disponibles sur Wikisource : http://fr.wikisource.org/wiki/Histoires_naturelles Selon le niveau des élèves, associer les titres aux textes (avec ou sans intrus), ou les titrer directement.

  31. Utiliser des anaphores et substituts La compréhension en lecture (en réception) trouve écho dans les compétences liées à l’écriture (en production). C’est en produisant des textes au sein desquels plusieurs mots désignent une même personne que les élèves sauront à quoi s’attendre en lisant. C’est donc aussi une compétence liée à l’activité d’écriture qui se construit dès la maternelle.

  32. Trouver des anaphores et substituts L’utilisation d’anaphores se justifie pour éviter les répétitions. Les substituts renvoient à trois catégories principales de mots : • Les pronoms personnels (et démonstratifs) Ex.: le crocodile > il, lui, (celui-ci /-là)… • Les synonymes Ex.: ami > camarade, compagnon, copain, pote… • Les termes génériques et spécifiques Ex.: crocodile > reptile, carnivore, saurien…

  33. Des « détecteurs de répétitions » en ligne

  34. Un exemple de production écrite collective en Grande Section • Les élèves dictent leur texte. • Suite au premier jet, les enfants opèrent les premières modifications. « Le crocodile profita de la nuit pour réfléchir ». Mais il reste des améliorations à apporter…

  35. Nous étudions les livres de Claude Boujon. Cet auteur est expert dans l’art de ne jamais utiliser deux fois le même mot. Les répétitions

  36. Nous enrichissons notre vocabulaire en relevant ces synonymes. Nous utilisons d’ailleurs certains d’entre eux… Les répétitions

  37. Les synonymes • Nous essayons de proposer d’autres termes pour les mots qui se répètent le plus dans notre histoire : comme le mot « ami ». Les propositions des enfants sont parfois tellement nombreuses que nous savons maintenant distinguer le langage du récit du langage familier ou même de l’argot !

  38. Pour le mot « crocodile », nous relisons le documentaire le concernant. Nous pouvons aussi utiliser le mot « reptile » (il n’y en a pas d’autre dans notre histoire). Les synonymes

  39. Ce soir-là, dans la savane, un crocodile se sentait très triste car il n’avait pas d’ami.

  40. Il se rendit au point d’eau pour y chercher un compagnon. Il crut qu’il avait vu un autre crocodile. Mais il comprit que ce n’était que son reflet dans l’eau du marigot. Il devint encore plus malheureux.

  41. Soudain il aperçut un autre reflet dans l’eau. Il leva les yeux et vit un énorme éléphant de l’autre côté de la mare. « Veux-tu être mon copain ? » lui demanda le reptile.

  42. Mais le pachyderme lui répondit : « Je vous connais, vous les crocodiles, vous mangez tous les animaux qui vous passent sous le nez ». Et il s’en alla.

  43. Le crocodile décida alors de partir à la recherche d’un autre partenaire.

  44. En chemin, il vit quatre petits troncs. Il leva les yeux pour voir les feuilles de ces arbres qu’il ne connaissait pas. Mais les arbustes s’attachaient un peu plus haut. Et un autre tronc, encore plus grand, se terminait par… une tête de girafe !

  45. Il lui demanda alors si elle voulait devenir son amie. Mais la girafe répondit :  « Je vous connais vous, les crocodiles, vous mangez tous les animaux qui vous passent sous le nez ».

  46. Et elle s’en alla.

  47. Le crocodile profita de la nuit pour réfléchir. Il s’interrogea : « Pourquoi tous les animaux que je rencontre refusent-ils de devenir mes amis ? ».

  48. Soudain, le crocodile entendit des bruits de pas derrière lui. Il se retourna et aperçut un zèbre qui broutait. « Et si j’allais voir un carnivore » se dit-il. « Peut-être qu’il accepterait de devenir mon copain ? ».

  49. Le lendemain matin, le crocodile se rendit sur le territoire des lions. « Il n’y a personne ici » pensa-t-il. « Que fais-tu sur mon territoire ? » lui répondit une voix terrifiante.

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