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Parcours didactique du groupe Tulkip

Parcours didactique du groupe Tulkip. Nunzia Valeria Elvira. Lucrezia Anna Katia Paola. Classe : V ème année d’un lycée linguistique Niveau : B1 Objectifs : développer la compréhension et la production orale et écrite à partir de la scène d’un film.

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Parcours didactique du groupe Tulkip

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Presentation Transcript


  1. Parcours didactique du groupe Tulkip Nunzia Valeria Elvira Lucrezia Anna Katia Paola

  2. Classe : V ème année d’un lycée linguistique Niveau : B1 Objectifs : développer la compréhension et la production orale et écrite à partir de la scène d’un film.

  3. Activités prévues Avant la vision

  4. Remue - méninges Cette activité se déroulera à partir des images et du titre du film.

  5. Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain

  6. Exercice n ° 1 Biographiede Jean-Pierre Jeunet Lecture skimming du texte

  7. Si la carrière de Jean-Pierre Jeunet démarre véritablement en 1991, le cinéaste fait connaissance avec la caméra à la fin des années 1970, réalisant clips, publicités et courts métrages d'animation avec son compère Marc Caro. Autodidacte, Jeunet étudiait la technique de l'animation quand il rencontre le dessinateur. Les premiers courts métrages (' L' Evasion', 'Manège'.. .) mettent en scène l'univers de Caro vu par Jeunet. En 1991, les deux acolytes se retrouvent pour réaliser 'Delicatessen', avec Dominique Pinon, l'une des 'gueules' favorites de Jean-Pierre Jeunet. Le style Jeunet se met alors en place, fait de lumières travaillées et d'histoires proches du conte, contrebalancées par l'univers plus noir de Caro. Quatre ans plus tard sort 'La Cité des enfants perdus' qui soulignera cette patte. Puis, le réalisateur se voit confier la réalisation du quatrième 'Alien' où Jeunet prouvera que, même à Hollywood, les films peuvent rester personnels. En 2000, le succès du 'Fabuleux Destin d'Amélie Poulain', assoit la notoriété de Jean-Pierre Jeunet et l'emmène jusqu'aux Oscars. En 2004, il se lance dans le film de guerre avec 'Un long dimanche de fiançailles', adapté du roman de Sébastien Japrisot, tout en imprimant sa marque romantique. De retour à Hollywood, il met en scène en 2006 l'adaptation du roman de Yann Martel, 'Life of Pi'. A travers ses films, Jean-Pierre Jeunet a su créer un univers personnel, poétique et parfois noir, qu'il a réussi à faire partager au plus grand nombre.

  8. Exercice n ° 2 Indiquez si les affirmations suivantes sont vraies ou fausses et justifiez votre choix 1) La carrière de Jean-Pierre Jeunet démarre à la fin des années 1970 V/F 2) Sa carrière ne commence que par la réalisation de courts métrages d’animation V/F 3) Dans ses premiers courts métrages, Jeunet met en scène les dessins de Marc Caro V/F 4) En 1991, il réalise La Cité des enfants perdus V/F 5) J.-P. Jeunet atteint la notoriété avec la réalisation du quatrième Alien V/F 6) Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain sort en 2000 V/F 7) Son film Un long dimanche de fiançailles est adapté du roman de S. Japrisot V/F 8) Dans ses films, il s’adresse à un public d’élite V/F Cet exercice de compréhension écrite nous permet d’ introduire le film comme point de départ de notre parcours didactique.

  9. Amélie et Raymond Dufayel Voir Extrait du film

  10. Activités prévues Pendant la vision

  11. Exercice n ° 3 Remplissez les trous du petit passage suivant : M. Dufayel : Et ……. la même expression, hein, aussi neutre. Amélie : Douze fois en tout. J’ai compté. C’est ……. bizarre ! Pourquoi laisser une photographie ……. aux quatre coins de la ville pour … juste après. M. Dufayel : Mais …….. qu’il semble en parfait état. Cet exercice permet non seulement de compléter la compréhension orale, mais aussi de commencer à travailler sur un aspect grammatical: les adverbes.

  12. Exercice n ° 4 Effacez les mots ajoutés ou incorrects dans les phrases suivantes : Mais oui, Monsieur, un mort qui a peur de basculer le temps dans l’oubli . Alors il sert des photomatons pour rappeler son visage entier aux vivants. Cet exercice permet de faciliter la compréhension orale de l’extrait du film à travers l’identification des mots.

  13. Exercicen ° 5 Associez aux personnages les adjectifs sous-indiqués. Jeune – sympa – solitaire – misanthrope – malade – jolie – ironique Amélie : M.Dufayel : Cet exercice sert à développer encore une fois la compréhension orale pendant la vision du film.

  14. Activités prévues Après la vision

  15. Exercice n ° 6 Numéroter les phrases suivantes: • Un mort ??? • Autrement dit, elle préfère s’imaginer une relation avec quelqu’un d’absent que de créer des liens avec ceux qui sont présents. • Mais oui, c’est étrange ! Hein ! • Quelqu’un du tableau ? • Un mort qui aurait peur de basculer dans l’oubli. Après la vision, cet exercice sert simplement à aider et à vérifier globalement la compréhension orale des répliques entendues dans l’extrait du film.

  16. Exercice n ° 7 Retrouvez les antonymes aux mots suivants : Mort – bizarre – oubli …. Après la vision du film, on propose un exercice de réflexion lexicale.

  17. Exercice n ° 8 Jeux de rôles Chaque étudiant doit réciter une réplique et l’autre doit la traduire oralement. Les répliques sont reprises de la transcription de l’extrait du film. Cet exercice, présenté comme moment de production orale finale, peut être considéré comme activité d’évaluation. On demande aux élèves de traduire. Cela nous permet de vérifier s’ils ont bien compris le sens de l’extrait du film et s’ils ont intériorisé la grammaire présentée pendant ce parcours didactique.

  18. Transcription de l’extrait n . 1

  19. Amélie : Regardez! Il est encore là M. Dufayel : Mais oui, c’est étrange ! Hein ! Amélie : Puis..ici M. Dufayel : Toujours lui…gare de Lyon Amélie : Et ici encore…5 mars Austerlitz M. Dufayel : Et toujours la même expression, hein, aussi neutre Amélie :Douze fois en tout. J’ai compté. C’est quand même bizarre ! Pourquoi laisser une photographie régulièrement aux quatre coins de la ville pour … juste après. M. Dufayel : Mais surtout qu’il semble en parfait état. Amélie : Il y a une sorte de rituel M. Dufayel : Et il est peut-être tellement obsédé par la peur de lui que c’est la seule chose qui le rassure. Amélie : C’est un mort ! M. Dufayel : Un mort ??? Amélie : Mais oui, un mort qui a peur de basculer dans l’oubli. Alors il sert des photomatons pour rappeler son visage aux vivants…un peu comme s’il voulait faxer son image … M. Dufayel : Un mort qui aurait peur de basculer dans l’oubli. Et bien pourrait en tout cas. C’est gagné ! ils sont morts depuis longtemps mais ils ne basculeront jamais dans l’oubli. Amélie : Vous savez la fille…si elle est ..un peu à coté c’est peut-être parce qu’elle était en train de penser à quelqu’un. M. Dufayel : Quelqu’un du tableau ? Amélie : Plutôt un garçon qu’elle croit d’ailleurs … elle a l’impression qu’ils soient un peu pareils, elle et lui M. Dufayel : Autrement dit, elle préfère s’imaginer une relation avec quelqu’un d’absent que de créer des liens avec ceux qui sont présents. Amélie : C’est même le contraire…cafouillage de la vie des autres. M. Dufayel : Mais elle est un cafouillage de la sienne de vie. Il va s’en occuper ! Amélie : Bah! En attendant mieux se consacrer …

  20. À la maison …. À la fin on donnera à la classe la trascription de l’extrait et on demadera aux élèves d’imaginer la continuation de la scène vue. On proposera, ainsi, une activité de production écrite.

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