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Université d’été 2010 - Mouans Sartoux -

Université d’été 2010 - Mouans Sartoux -. « Circuits courts » Comment soutenir leur développement durable? Le rôle et la responsabilité des collectivités territoriales. Universités d’été Mouans-Sartoux 2010 . Le sommaire. Les remerciements La commande : « les circuits courts »

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  1. Université d’été 2010 - MouansSartoux - « Circuits courts » Comment soutenir leur développement durable? Le rôle et la responsabilité des collectivités territoriales

  2. Universités d’été Mouans-Sartoux 2010 Le sommaire • Les remerciements • La commande : « les circuits courts » • La ressource documentaire • Un peu d’histoire : l’évolution de l’agriculture de 1945 à 2008 • L’allongement du circuit « production/consommation » • L’avenir : « Les Circuits Courts » : ni hégémonie, ni solution miracle ni angélisme • Comment agir depuis le poste de responsabilité de la « VP Santé-Alimentation »

  3. Universités d’été Mouans-Sartoux 2010 Les remerciements • Ce poste de responsabilité au sein de l’Institution Régionale est une expérience particulièrement enrichissante : • Le fonctionnement de l’Institution et de ses acteurs : élus et services • Comment se fabrique une politique et ses limites? • Comment on se bat pour arracher les moyens financiers pour la mise en œuvre des politiques que l’on espère adaptées aux besoins de la population. • Cette « chance » je la dois à un certain nombre de personnes que je tiens à remercier ici :

  4. Universités d’été Mouans-Sartoux 2010 La commande : « Les Circuits Courts » • Simple et rapidement nommée : «  les Circuits Courts «  • L’écueil: Evident • Je ne suis pas une spécialiste du sujet : devoir de vacances en perspective. • L’intérêt : se familiariser avec un sujet qui se retrouve au cœur de la délégation « Santé-Alimentation » qui m’a été confiée à l’issue de ces élections et qui sous-tend l’action « développement des circuits courts » • Vous informer : sur deux actions majeures lancées par la région sur le mandat précédent et quelque peu abandonnée depuis et qu’il est urgent de mettre effectivement en application , à savoir : • La délibération relative à la création du Service Public Régional de restauration des lycéens du 8 février 2010. • L’action pilote « produire et manger Bio en  « Région Provence Alpes Côte d’Azur » officiellement lancée le 2 février 2005.

  5. Universités d’été Mouans-Sartoux 2010 Les sources documentaires • Le recueil « Alimentation : circuits courts, circuits de proximité » • ED : Les cahiers de la Solidarité (Think Tank européen) – parution « novembre 2009 » • « Résumé clair et exhaustif des dérives, conséquences et espoirs relatifs à la production alimentaire des 60 dernières années à nos jours ». • Copieusement pillée et vivement conseillé à ceux qui sont intéressés par le sujet • Des articles divers : • Recherchés sur Internet aux entrées notamment « crise alimentaire / circuits courts / alimentation bio ». • Les travaux de « Jean Louis RASTON » : Professeur agrégé de sciences et de gestion : a produit plus d’une centaine de communications sur la prospective agroalimentaire mondiale. • A peine effleurés : vaste et passionnant

  6. Universités d’été Mouans-Sartoux 2010 Un peu d’histoire : l’évolution de l’agriculture de 1945 à 2008 • 1945 à 1960 • Avec la création de l’INRA en 1946 et l’arrivée des premiers tracteurs payés par le plan MARSHALL, la modernisation et l’intensification de l’agriculture se mettent en place, mais la sécurité alimentaire n’est pas encore assurée. • Les slogans subsistent aux frontons des Mairies : « La France a faim : semez » • 1960 à 1992 : la révolution agricole et la PAC • Tracteurs, engrais minéraux, aliments concentrés des bétails, pesticides, hyper sélection des variétés végétales et animales, spécialisations des exploitations agricoles ont pour conséquences : • L’augmentation exponentielle de la productivité • La sécurité alimentaire est assurée mais vite rattrapée par la production d’excédents auxquels il faudra trouver des débouchés.

  7. Universités d’été Mouans-Sartoux 2010 Un peu d’histoire : l’évolution de l’agriculture de 1945 à 2008 • La chute des prix : Le prix du blé ( production référente de la production alimentaire ) passe de 600 $/T en 1947 à 180 $/T en 1971 • La disparition de nombreuses exploitations au Nord • Scandales du « veau aux hormones », instauration de quotas laitiers • en 1984, rapport HENIN (Chercheur de l’INRA) démontrant la pollution des eaux par l’agriculture • L’importation des excédents subventionnés vers le Sud qui entraine la disparition des petits paysans qui vont grossir les bidonvilles périurbains, • développement des surfaces agricoles dévolues aux drogues plus rentables.

  8. Universités d’été Mouans-Sartoux 2010 Un peu d’histoire : l’évolution de l’agriculture de 1945 à 2008 • 1992 à 2000 : Crise de confiance et scandales à répétition • Crise de la vache folle (96-2000) • Poulets à la dioxyne • Le développement de la complexité des circuits, la recherche du « toujours moins cher » et ses conséquences, ont permis la prise de pouvoir de la grande distribution et de l’agro-alimentaire sur des agriculteurs réduits au rôle de manœuvre ayant perdu toute autonomie de choix. • 2008 : La prévisible crise alimentaire mondiale • La stagnation des productions agricoles ( diminution des surfaces cultivées, avancée des déserts, terres inondées, incidents climatiques ), couplée à l’augmentation constante des populations, et à l’augmentation des consommations de viande et de produits laitiers des nouvelles classes moyennes émergeantes des pays en voie de développement ont provoqué :

  9. Universités d’été Mouans-Sartoux 2010 Un peu d’histoire : l’évolution de l’agriculture de 1945 à 2008 • une diminution des stocks ne permettant plus d’assurer les soudures entre deux récoltes. • L’explosion des prix • Les émeutes de la faim, avec leurs cortèges d’instabilités politiques, de risques de conflits. • Nous sommes devant une crise systémique qui impose un changement radical de paradigme. • Ceci n’est pas une conclusion de la Confédération Paysanne, de R&PS ou d’EE mais celle d’un rapport commandité conjointement par L’ONU, le FMI, la Banque Mondiale, l’UNESCO et le FAO ayant mobilisé 400 scientifiques pendant 4 ans : l’IAASTD (équivalent du GIEC pour le climat « Evaluation Internationale des Sciences et Technologies Agricoles pour le Développement ») a étudié l’agriculture sous tous ses aspects :

  10. Universités d’été Mouans-Sartoux 2010 Un peu d’histoire : l’évolution de l’agriculture de 1945 à 2008 • Agronomiques, sociaux, écologiques, économiques, commerciaux, politiques, législatifs et culturels. • Les conclusions, approuvées par 60 pays représentatifs de toutes régions est sans appel : • L’agriculture industrielle et exportatrice n’est pas la voie pour nourrir la planète et réduire notre empreinte écologique. • Il est urgent de se tourner vers une agriculture agro-écologique ou agriculture paysanne, • Tourner le dos à la recherche de productivité accrue et s’assurer d’une meilleure répartition des productions et des flux de denrées, • Adopter une agriculture moins dépendante des combustibles fossiles • L’heure est donc à une nouvelle révolution agricole • Les circuits courts font-ils partie de la solution???

  11. Universités d’été Mouans-Sartoux 2010 Les circuits courts : • Les circuits courts : qu’es aquò`?? • Il y a eu plusieurs tentatives de définitions du circuit court permettant d’exprimer la proximité entre le producteur et le consommateur : • Distance parcourues par les denrées ? • Nombre d’intermédiaires qui vont accaparer de la valeur et de l’information : 0, 1 ou 2 ? • La bibliographie du sujet montre que les acteurs des circuits courts associent simultanément : proximité relationnelle et spatiale. • 80 000 exploitations sont concernées en France combinant différentes formes de vente : • Ancestrales : vente directe à la ferme, sur les marchés, • Innovantes : vente en paniers, internet, approvisionnement direct des restaurateurs ou de la grande distribution, cueillettes au champ,

  12. Universités d’été Mouans-Sartoux 2010 Les circuits courts : • Caractéristiques des exploitations agricoles en circuits courts : • Surfaces inférieures à la moyenne ( 76 ha contre 136 ha ) mais main d’œuvre supérieure ( 4,4 employés contre 1,2 ). • Spécialisation des productions dans les secteurs traditionnels des circuits courts : légumes, fruits, œufs, miel • Apparaissent des exploitations mixtes associant : grandes cultures classiques sur la majorité de la surface : maïs, blé, orge, betteraves, vignobles, etc…et ateliers valorisant une main d’œuvre familiale souhaitant rester sur la ferme. • Les activités de l’exploitation en circuit court se déclinent en : production agricole, préparation/transformation des denrées brutes, commercialisation. Si le gage de qualité est au bout de cette intégration des activités, celles-ci se surajoutent et conduisent à une accumulation de temps et de travaux difficiles dont le seuil est rapidement atteint. Cette accumulation en savoirs et techniques et un atout et un frein au développement.

  13. Universités d’été Mouans-Sartoux 2010 Les circuits courts • Circuits courts et développement durable : • Face à une demande de produits moins standards les agriculteurs qui s’inscrivent dans les circuits courts remettent au goût du jour des espèces ou des variétés oubliées, valorisent des produits à l’aspect moins lisses et aux qualités nutritionnelles et gustatives plus riches. Ils participent ainsi à l’accroissement de la biodiversité perdue. • De même l’agriculture « bio » ou limitée en utilisation d’intrants tels que pesticides et engrais avec une part accrue de main d’œuvre est privilégiée en circuits courts. • Par contre il serait faux de penser que les circuits courts sont plus économes en émissions de GES, notamment du fait de la proximité et de la multiplicité des déplacements entre producteurs et consommateurs suivant le mode de distribution sélectionné. • Des études récentes en Allemagne ont mis en évidence que les circuits conventionnels de l’Industrie Agro Alimentaire, organisées et optimisées depuis des décennies étaient moins

  14. Universités d’été Mouans-Sartoux 2010 Les collectivités territoriales et les circuits courts • Quelles opportunités de développement pour les circuits courts: • Il est impératif d’améliorer la connaissance des circuits courts ainsi que leur impact sur : • Les pratiques respectueuses de l’environnement, • Le maintien de la diversité des variétés cultivées et de leurs qualités alimentaires, • La structuration de filières permettant de répondre à la constante augmentation de la demande avec pour corollaire des prix élevés, créant, de fait une alimentation saine pour les riches et les informés et une alimentation aux qualités floues pour le reste de la population. • La revalorisation agricoles de territoires totalement désertés, • La résurgence des paysages • la garantie de l’origine et de la qualité des produits, • L’organisation permettant de garantir un approvisionnement régulier pour la restauration collective.

  15. Universités d’été Mouans-Sartoux 2010 Devoirs et pouvoirs des collectivités territoriales • Attention aux miracles !!! • Le développement des circuits courts semblent être, la panacée et la solution à tous nos maux : • Assurance de qualité et de santé, • Développement économique des territoires et création massive d’emplois, • Résurgence de la biodiversité • Chemin vertueux vers une agriculture et de nouvelles filières de transformation/distribution, non polluantes, durables et respectueuses de l’environnement, • Pour y parvenir il y a fort à faire et afficher une volonté politique, elle aussi durable, capable d’accompagner les acteurs sur le très long terme et sous tous les aspects.

  16. Universités d’été Mouans-Sartoux 2010 Devoirs et pouvoirs des collectivités territoriales • Responsabilités de la VP « santé /alimentation » • La lutte pour une alimentation saine, une agriculture de qualité, le respect des territoires et des populations qui y vivent, un environnement protégé, passe par : • la pédagogie, la formation, la répétition, la connaissance, le désir et le plaisir . • Cette énumération constitue le programme de la VP santé / alimentation dont j’ai la charge. Au court de la mandature précédente et sous l’impulsion du groupe des « Verts », la Région Provence..... a voté le 8 février 2010, la mise en place d’un : • «  Service Public Régional de la Restauration des Lycéens ». • Cette délibération, dont les engagements vertueux ce sont quelque peu perdus dans les affres de la dernière campagne des Régionales, doit enfin être mise en œuvre sur l’ensemble des 180 lycées de la Région et pour les 180 000 lycéens dont seulement 85 000 prennent leurs repas au lycée.

  17. Universités d’été Mouans-Sartoux 2010 Devoirs et pouvoirs des collectivités territoriales • Programme contenu dans la délibération du 8 février 2010 • Il y a lieu de garantir l’accès à : • Des repas sains, variés et équilibrés ( je rajoute : bien présentés ) • Des moments et des lieux d’accueils conviviaux, • La valorisation des cultures et traditions différentes, • l’apprentissage de la citoyenneté par le respect des autres et de l’environnement, • Vivre un temps de plaisir d’être ensemble • Promouvoir l’apprentissage des bases d’une alimentation saine, équilibrée et variée dans un objectif de santé publique par la prévention de l’obésité et de la malnutrition.

  18. Universités d’été Mouans-Sartoux 2010 Devoirs et pouvoirs des collectivités territoriales • Quelques chiffres et enjeux concernant l’application de ce programme • A ce jour l’achat des denrées alimentaires de la Région est d’environ : 23 millions d’€ pour prés de 12 millions de repas servis. • Une opération d’introduction du Bio a été lancée auprès de quelques lycées avec un soutien financier de 1€/repas bio. Il s’agit d’étendre l’accès au « bio » à l’ensemble des lycées, en limitant l’impact financier, en modifiant la composition des repas pour assurer cette maîtrise financière ( revoir la part des protéines animales et végétales ) . • Nécessité de remonter les niveaux de recrutement des personnels de cuisine, • Obligation d’amener ces derniers à suivre une formation continue qui réponde aux objectifs souhaités par la Région et non une formation «  à la carte » et « en fonction du souhait du personnel » • S’assurer de la mise en place de filière d’approvisionnement stable et perenne : pas question de manquer de pain ou de fruit au petit matin, avant le service,

  19. Universités d’été Mouans-Sartoux 2010 Devoirs et pouvoirs des collectivités territoriales • Difficultés induites par le binôme «  état / région » • Les deux blocages rencontrés pour le développement des politiques de qualité alimentaire et d’approvisionnement en circuits courts et bio touchent bien entendu au financier : • la fonction « achat » assurée par les intendants des Lycées ( état ) : très diverse et fonction des personnes en relation. Il n’y a pas de hiérarchie claire, • Les objectifs de qualité arrêtés par la Région et normalement mis en œuvre par les personnels du service de la restauration, c’est à dire le « chef de cuisine » • Si ces deux intervenants ont des difficultés relationnelles, c’est al porte ouverte à l’échec, car il n’y pas de chef de file identifié. Je commence à évoquer la possibilité pour la Région de récupérer la compétence totale de la filière, de l’achat au repas servi : c’est la révolution

  20. Universités d’été Mouans-Sartoux 2010 Devoirs et pouvoirs des collectivités territoriales • Parmi les autres difficultés pressenties • Les organisations de parents d’élèves qui souhaitent un ticket le moins cher possible : ceci implique de nombreuses rencontres de négociations • Le personnel mis à disposition dans les services qui est nettement insuffisant à ce jour. • La nécessite de faire travailler ensemble au moins 3 services Régionaux est une autre difficulté.

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