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Risques infectieux liés à l’endoscopie souple : une réalité?

Risques infectieux liés à l’endoscopie souple : une réalité?. Etienne Audureau – 21 novembre 2006. Introduction. Endoscopies. 2 types: L’endoscope rigide formé d’un tube métallique de 5 à 8 millimètres de diamètre et de 15 à 30 centimètre de longueur.

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Risques infectieux liés à l’endoscopie souple : une réalité?

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  1. Risques infectieux liés à l’endoscopie souple :une réalité? Etienne Audureau – 21 novembre 2006

  2. Introduction Endoscopies 2 types: L’endoscope rigide formé d’un tube métallique de 5 à 8 millimètres de diamètre et de 15 à 30 centimètre de longueur. Surtout utilisé pour l’exploration des articulations (arthroscopie), de la vessie (cystoscopie), de la cavité abdominale (laparoscopie ou coelioscopie). L’endoscope souple ou fibroscope : plus long que l’endoscope rigide et permet d’explorer des organes tels que les bronches, l’œsophage, l’estomac, le duodénum, ou le côlon. Diagnostic / Intervention Appareil coûteux, complexe, Non stérilisable et nécessitant des processus de décontamination répétés

  3. Plan Risques infectieux liés à l’endoscopie souple Une réalité? 1. Introduction 2. Réglementation et Recommandations actuelles en France 3. Un risque réel? 4. Conclusion

  4. Recommandations & Réglementation Textes CIRCULAIRE n°591 du 17/12/2003 & Circulaire n°138 du 14/03/2001 & Décret du 6/09/1995 & Circulaire du 20/04/1998.. Les endoscopes souples non autoclavables doivent être désinfectés après chaque acte d’endoscopie, en respectant les étapes précisées dans la circulaire pour la procédure manuelle Améliorer la qualité et la sécurité Maîtriser le risque lié au nvMCJ Prendre en compte systématiquement le risque lié aux agents transmissibles non conventionnels (ATNC)

  5. Recommandations & Réglementation Définir le niveau de désinfection à appliquer à chaque dispositif médical concerné

  6. Recommandations & Réglementation Définir le niveau de désinfection à appliquer à chaque dispositif médical concerné

  7. Recommandations & Réglementation Cas particulier: en cas de suspicion d’encéphalopathie spongiforme subaiguë transmissible (ESST) ou d’ESST avérée : circulaire n°138 2001 Questionnaire de dépistage de patients à risque de transmission de la maladie de Creutzfeld Jacob 1 - Recherche de facteurs de risque dans les antécédents: • Traitement par hormone de croissance extractive avant 1988 • Cas d’ESTT lié à une mutation du gène codant pour la PrPc dans la famille génétique • Intervention chirurgicale avec ouverture de la dure-mère notamment intervention neurochirurgicale ou exploration cérébrale invasive,sauf si réalisée en France à partir du 1/01/95 • Antécédent d ’ embolisation avant 1995 2 - Recherche de signes cliniques évocateurs de la maladie Le patient présente-t-il après élimination des autres causes possibles,des signes d’apparition récente et d’évolution progressive sans rémission: • Au moins un signe neurologique & des troubles intellectuels=> suspicion d’ESST Ou Des troubles psychiatriques=> suspicion d’ESST Si patient suspect d’ESST , revoir l’indication de l’acte, demander l’avis d’un neurologue Appliquer les mesures de précaution maximales Définir le niveau de désinfection à appliquer à chaque dispositif médical concerné

  8. Recommandations & Réglementation Les étapes obligatoires Sur un endoscope totalement immergeable, irrigable et débranché de sa source… Faciliter le nettoyage Abaisser le niveau de contamination Protéger le personnel et l’environnement Pré Traitement Premier Nettoyage 10’ Premier Rinçage Sans oublier… Éliminer les salissures Second Nettoyage 5’ Le Test d’étanchéité en début de procédure L’importance d’une bonne irrigation La traçabilité La formation du personnel L’évaluation régulière des pratiques… Rinçage Intermédiaire Désinfection Détruire ou inactiver les micro-organismes Éliminer les résidus de produit désinfectant Rinçage Terminal Éviter la recontamination Protéger le matériel désinfecté de la contamination Séchage Stockage

  9. Risques infectieux Pourquoi ? Complexité du dispositif médical Caractère invasif Procédures standardisées mais erreurs humaines (ex: Incident Cidex 2000) Procédures en amélioration permanente Types d’infection - Translocation (flore du patient): endogène - Transmission croisée (flore du patient précédent ou de l’environnement): exogène - Transmission patient-personnel soignant

  10. Risques infectieux Le Biofilm - Amas de bactéries constituées en multiples couches et engainées dans une substance extracellulaire (exopolysaccharides - EPS) - Les EPS cimentent les cellules entre elles et aux parois - Bien connus dans les processus industriels, les implants et les cathéters

  11. Risques infectieux Le Biofilm • Pourrait expliquer certains échecs de décontamination : • rôle protecteur ++ des EPS face aux biocides • Réservoir potentiel de bactéries pathogènes pouvant se détacher ou sécréter des endotoxines Infection NosocomialeScénario possible du développement des biofilms

  12. Risques infectieux Le Biofilm Etude Pajkos JHI 2004: Présence de biofilm dans -5/13 canaux à biopsie -12/12 canaux air/eau Souillures présentes préférentiellement au niveau d’érosions / irrégularités de la surface de l’endoscope

  13. Risques infectieux Le Biofilm

  14. Risques infectieux Perspectives Etude K.Marion JHI 2006: Procédure Pronatron (alpha/enzymes puis béta/détergent) : efficace +++ sur le biofilm

  15. Risques infectieux Réalité? Fréquence des échecs de la décontamination Etude L. Bisset AJIC 2006: Cultures aérobies et anaérobies (bactéries), PCR (VHC, VHB, VIH, HP) 1400 gastroscopes et 1000 coloscopes étudiés après décontamination 1.8 % contaminés par germes habituels 1 prélèvement VHC+ 40% d’un sous-échantillon de 100 prélèvements PCR+ à entérobactéries : biofilm++ Facteurs de risque : Utilisation fréquente et pathologies sous_jacentes du patient

  16. Risques infectieux Réalité? L' incidence des épisodes infectieux est difficile à quantifier en raison : du caractère multifactoriel de l’infection -Défenses immunitaires -Désinfection de l’endoscope du délai entre l’acte et l’infection Microorganismes identifiés responsables d’infections Pseudomonas, Salmonella, BK, mycobactéries atypiques VHC, VHB Aucun cas d'ATNC n'a été rapporté.

  17. Risques infectieux Peu de cas rapportés Une incidence estimée à 1/1,8 millions de procédures -Transmission lors d’endoscopies gastro-intestinales 35 cas rapportés aux USA sur les 10 dernières années (17 M procédures/an) dont: - 8 cas VHC - 5 cas VHB - 0 cas VIH -Pneumopathies à P.aeruginosa liées à l’utilisation d’endoscopes souples 3 publications depuis 1999 dont: - 39 patients en 2003, liés à un défaut du bouchon du canal à biopsie

  18. Risques infectieux Peu de cas rapportés Etude R.Bou JHI - 2006 Epidémie de P.aeruginosa en réanimation. 17 cas en 2 mois Etude épidémiologique pour évaluer les facteurs de risque potentiels Mise en évidence d’une association forte avec la bronchoscopie Anomalies retrouvées dans la chaine de décontamination des bronchoscopes (week ends++)

  19. Conclusion Un « risque réel » Faiblement documenté Sans doute sous-estimé Progrèstechnologiques et Formations des personnels à poursuivre

  20. Références • - Nosocomial outbreak of Pseudomonas aeruginosa infections related to a flexible bronchoscope • R. Bou, A. Aguilar, J. Perpinan, P. Ramos, M. Peris,L. Lorente • Journal of Hospital Infection (2006) 64, 129-135 • - Bronchoscope reprocessing and infection prevention and control: bronchoscopy-specific guidelines are needed. • Srinivasan A, Wolfenden LL, Song X, et al. • Chest 2004;125:307-314. • - Using an efficient biofilm detaching agent: an essential step for the improvement of endoscope reprocessing protocols. • K. Marion, J. Freney, G. James, E. Bergeron, F.N.R. Renaud, J.W. Costerton • Journal of Hospital Infection (2006) 64, 136-142 • - Biofilm digestion: More confusion than answers. • Alex Sava, AJIC 33(10), 614. • - Importance of cleaning for reprocessing endoscopes and thermolabile sterile medical devices: French use and regulations • J.C. Darbord. Journal of Hospital Infection (2004) 56, S40–S43 • - Is biofilm accumulation on endoscope tubing a contributor to the failure of cleaning and decontamination? • Pajkos, K. Vickery, Y. Cossart • Journal of Hospital Infection (2004) 58, 224–229 • A prospective study of the efficacy of routine decontamination for gastrointestinal endoscopes and the risk factors for failure • Linda Bisset • Am J Infect Control 2006;34:274-80. • - Current issues in endoscope reprocessing and infection control during gastrointestinal endoscopy • Douglas B Nelson, Lawrence F Muscarella • World J Gastroenterol 2006 July 7; 12(25): 3953-3964 • - Incident Cidex : lien web http://www.iph.fgov.be/epidemio/epifr/cidex_fr.pdf

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