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Œuvrer pour que les populations rurales pauvres se libèrent de la pauvreté

InI Initiative régionale de transformation et de commercialisation du manioc  PREMIÈRE RÉUNION RÉGIONALE DES PROJETS RACINES ET TUBERCULES DU FIDA 14-16 novembre 2007 Hôtel Somatel - Douala, Cameroun. Œuvrer pour que les populations rurales pauvres se libèrent de la pauvreté . FIDA.

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Œuvrer pour que les populations rurales pauvres se libèrent de la pauvreté

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  1. InIInitiative régionale de transformation et de commercialisation du manioc PREMIÈRE RÉUNION RÉGIONALE DES PROJETS RACINES ET TUBERCULES DU FIDA 14-16 novembre 2007Hôtel Somatel - Douala, Cameroun Œuvrer pour que les populations rurales pauvres se libèrent de la pauvreté FIDA

  2. Programme de développement de la culture des racines et tubercules (RTEP) Département fédéral de l’agriculture EXPOSÉ SUR LA PRODUCTION DU MANIOC Transformation et commercialisation du manioc

  3. Les grandes dates du PDRT • 1995: élaboration du PDRT par la FAO et approbation par la Banque mondiale. • 2000 (décembre): lancement du PDRT. • 2001 (juillet): accord de prêt au PDRT. • 2002 (juin): décaissements consentis pour le prêt au PDRT. • 2003 (juin): premier versement en vue de la mise en œuvre du projet. • Objectifs du PDRT: réduire les pertes après récolte, promouvoir des technologies de transformation efficaces et rechercher des débouchés. Transformation et commercialisation du manioc

  4. Composantes du programme • Développement des technologies R&T • Multiplication de matériel végétal amélioré • Renforcement de la recherche adaptative et de la vulgarisation • Diversification des possibilités de transformation • Gestion et évaluation du programme Les trois premières composantes s’appliquent à la production (développement) du manioc Transformation et commercialisation du manioc

  5. Développement des technologies R&T Activités réalisées • Enquêtes sur les systèmes de production, • Essais de sols alternatifs sur les exploitations, • Options de maintien de la fertilité des sols, • Amélioration et sélection de nouvelles variétés R&T, • Tests préalables à la diffusion de nouvelles variétés de manioc, • Renforcement de la lutte biologique contre les ravageurs du manioc, • Réalisation d’une enquête sur les ravageurs. Transformation et commercialisation du manioc

  6. Développement des technologies R&T • Production de nouvelles variétés de manioc: mises au point par NRCRI et IITA. Échange de matériel génétique afin d’élargir la responsabilité génétique et d’améliorer l’intégration de caractères génétiques utiles. • Éablissement d’un bloc de croisement tous les ans (pour la production de semences pollinisées manuellement et librement) afin • d’encourager la floraison du manioc: les clones locaux les plus performants sont inclus au même titre que les variétés améliorées donnant les meilleurs résultats. • Objectif général: diffuser de 4 à 5 variétés tous les deux ans. • Les génotypes sélectionnés font l’objet d’essais multilocaux en laboratoire pendant deux ans dans le cadre du Projet national de recherche coordonnée (NCRP). Les génotypes les plus prometteurs sont ensuite testés au champ en plusieurs lieux pendant un an. • De 4 à 5 essais multilocaux seront effectués tous les ans pour intégrer les réactions des agriculteurs avant qu’un sous-comité technique ne recommande la diffusion des variétés améliorées au Comité national d’enregistrement et de diffusion des variétés culturales. Transformation et commercialisation du manioc

  7. Une fois par an, chaque équipe chargée de la recherche adaptative sur l’exploitation (OFAR) dans une zone se réunit pour planifier, suivre et évaluer les essais et pour élaborer un ensemble de recommandations destinées aux points de développement de l ’agroalimentaire (ADP) en matière de production. • La mise en œuvre des activités de l’OFAR se déroule en quatre étapes: • étude de diagnostic, • essais expérimentaux, • en laboratoire et en plein champ, • transfert de la technologie aux agriculteurs. • Chaque ADP réalisera en moyenne de 1 à 3 essais par an sur 10 à 30 exploitations pour tester les nouvelles variétés de manioc, les systèmes culturaux de remplacement, l’épandage d’engrais et de pesticides. • Adoption généralisée et promotion par le biais de la Technique d’adoption sur de petites parcelles (SPAT) de 10m x 10m. • Participation des agriculteurs à la planification, à la conception et à l’évaluation des essais. Transformation et commercialisation du manioc

  8. (ii) Multiplication de matériel végétal amélioré • Activités: • Multiplication du stock de semences par NRCRI, • Semence d’origine mise au point par RTEP-SMU, • Certification de semence par les ADP, • Formation (dispensé au personnel ADP chargé, dans leurs zones respectives, de la multiplication de semences en matière de techniques de multiplication rapide et de gestion des parcelles de multiplication; dispensé également aux responsables des ADP pour le contrôle de la qualité des semences dans le domaine de la diffusion de variétés saines et d’origine contrôlée aux agriculteurs). • Résultats: • Taux d’adoption des variétés améliorées: 70%; adoption des nouvelles variétés améliorées dans tout le Nigeria. • Augmentation sensible de la production et de la productivité. Transformation et commercialisation du manioc

  9. Stratégies • Adoption de deux stratégies pour assurer une disponibilité suffisante de matériel végétal: • intervention directe des ADP au niveau des exploitations et • programmes d’aide aux petits cultivateurs (individuels ou par le biais d’associations de producteurs -CBSPA). • Le programme d’aide aux petits cultivateurs est mis en œuvre de deux manières: (i) sélection de cultivateurs individuels par les ADP qui leur fournit le matériel végétal, les engrais et le contrôle de la qualité; les cultivateurs sont responsables de la préparation de la terre, du désherbage et de la récolte. Un protocole d’accord régit la relation entre le cultivateur et l’ADP; (ii) Association communautaire de producteurs de matériel végétal (CBSPA): l’association se charge de la plantation, de l’application des engrais et de la récolte; la préparation des terres, le désherbage/l’épandage d’herbicides, l’application d’engrais, la distribution du matériel végétal, la formation technique, la fourniture de crédit et le contrôle de la qualité sont assurés par le projet. Dans ce cas également, un protocole d’accord régit la relation entre la CBSPAR et l’ADP. Transformation et commercialisation du manioc

  10. Performance des petits cultivateurs • Performance des petits cultivateurs: • 76% de la superficie totale emblavée avec la semence de base; • 52% du total des lots de semences de base produits; • 8 730 ha de stocks de semences certifiées contre 4 529 ha d’exploitations ADP. • Problèmes rencontrés par les petits cultivateurs: • conflit entre les besoins du projet et le désir des cultivateurs de décider du moment de la récolte; • les programmes d’aide ne sont pas vraiment accessibles aux cultivateurs ordinaires; • certains petits cultivateurs ont préféré mettre de côté toutes les boutures pour leur usage personnel; • les cultivateurs ignorent parfois l’existence de parcelles de multiplication à proximité où il est possible d’acheter des boutures de matériel végétal amélioré; • le matériel végétal R&T est lourd, volumineux et difficile à transporter; • faible organisation du marché R&T. Transformation et commercialisation du manioc

  11. Solution aux problèmes des programmes d’aide aux petits cultivateurs 1) Ensemble de mesures d’encouragement liées aux services tels que: • distribution d’intrants (engrais), • labourage, • assurance sur la collecte et la distribution des boutures aux cultivateurs. 2) Consolidation des efforts de recherche pour: • améliorerles variétés ayant un bon rapport pour le travail saisonnier plutôt qu’augmenter la teneur en matière sèche, • allonger la période de stockage des boutures (3-6 mois). 3) Souplesse des dispositions offertes aux petits cultivateurs: permission accordée aux petits cultivateurs de planter plusieurs cultures. Cela n’est toutefois acceptable que si les surintendants chargés des semences et du contrôle de la qualité prennent au sérieux la supervision des petits cultivateurs et que seules les variétés améliorées recommandées sont multipliées pour être vendues à d’autres cultivateurs. Transformation et commercialisation du manioc

  12. 4) Autres efforts (i) Distribution de matériel végétal entre cultivateurs: retour à l’utilisation des SPAT comme moyen d’encourager la diffusion des variétés existantes entre agriculteurs : dans ce cadre, du matériel végétal a été fourni aux cultivateurs en quantité suffisante pour emblaver une parcelle de 10m x 10m; une fois le manioc arrivé à maturité, la même quantité de boutures a été récoltée, puis donnée à un autre cultivateur. Les cultivateurs ont utilisé les boutures restantes pour cultiver une plus grande superficie et en donner éventuellement à d’autres. (ii) Élargissement de la privatisation de la multiplication du matériel végétal: il est nécessaire que les ADP trouvent de nouveaux moyens pour privatiser les activités de multiplication du manioc (ONG, sociétés à responsabilité limitée, etc.). Transformation et commercialisation du manioc

  13. Prochaines étapes • Mettre l’accent sur le Programme communautaire de développement de semences (CSDP): faire davantage appel au secteur privé pour la production de semences certifiées. Principaux objectifs du CSDP • Fournir de nouvelles sources de semences améliorées bon marché mais de qualité aux cultivateurs. • Démontrer amplement le potentiel des semences améliorées en sus des sources traditionnelles ou locales. • Créer des possibilités d’emploi. • Accélérer rapidement l’emblavement de la superficie totale des terres cultivables en semences améliorées. • Permettre aux cultivateurs d’apprécier l’utilité et la nécessité d’adopter des technologies agricoles modernes. • Renforcer le rythme des livraisons de matériel végétal amélioré et volumineux aux cultivateurs. • Augmenter la couverture géographique des messages de vulgarisation. Transformation et commercialisation du manioc

  14. (iii) Amélioration de la recherche adaptative et de la vulgarisation • Les variétés de manioc et les méthodes de culture améliorées sont diffusées dans le cadre de la composante Amélioration de la recherche adaptative et de la vulgarisation. • Activités réalisées • Mise en place d ’essais de recherche adaptative sur le terrain (OFAR). • Création de parcelles de démonstration. • Organisation de démonstrations sur le terrain. • Diffusion de messages de vulgarisation par le biais de brochures, de la radio, du cinéma de village, de la télévision. • Formation d’agents de vulgarisation et de recherche. Transformation et commercialisation du manioc

  15. Stratégie • Chaque ADP met en œuvre le système de vulgarisation pour la formation et les visites. Les États sont divisés en zones, en blocs, puis en cellules de 1 000 à 1 500 ménages. • L’Agent de vulgarisation au niveau du village est affecté à une cellule et bénéficie, au niveau de la zone, de l’aide de l’expert du domaine concerné. • Chaque cellule est divisée en huit sous-cellules regroupant de 8 à 10 cultivateurs (30% de femmes). Chaque cultivateur gère un SPAT et est tenu de transmettre les messages de vulgarisation à 10 cultivateurs autour de lui. • Des agents de vulgarisation rattachés aux unités Femmes et agriculture appelés Agents de vulgarisation des blocs sont présents au niveau des blocs. Ils sont chargés d’organiser un groupe de femmes par cellule. Chaque groupe de femmes est supposé mettre en œuvre de 5 à 6 SPAT. • Les problèmes rencontrés sur le terrain et les recommandations relatives à la production sont examinés et traités au cours des Réunions mensuelles de comptes-rendus technologiques (MTRM) auxquelles participent des instituts de recherche et des établissements universitaires, les experts du domaine concerné ainsi que des représentants de la recherche adaptative, des services de vulgarisation et des services commerciaux. • Après chaque réunion mensuelle, les experts transmettent des instructions aux agents de vulgarisation sur le terrain lors des sessions de formation bimensuelles (FNT) consacrées aux messages qui seront diffusés aux cultivateurs de liaison. • Les problèmes rencontrés par les cultivateurs sont pris en compte lors des FTN et des MRTM afin d’être résolus par les SMS des ADP ou par des instituts de recherche. • Les agents villageois de vulgarisation passent un ou deux jours par an sur le terrain dans la cellule où ils sont affectés afin que les cultivateurs évaluent les technologies promues par les SPAT. • Dans chaque ADP, le système de vulgarisation est appuyé par des émissions de radio et parfois de télévision, par des affiches, des brochures et des unités mobiles de vidéo/cinéma. Transformation et commercialisation du manioc

  16. Impact • Diffusion de plus de 40 variétés à haut rendement, résistantes aux maladies, dont certaines sont plus particulièrement liées à l ’obtention de produits finaux tels que l’amidon, la farine, etc.; • Résistance à la cochenille farineuse et à l’acarien vert du manioc qui ont provoqué de graves préjudices à la production du manioc dans les années 70; • En dix ans, la productivité est passée de 5 à 15 tonnes/ha, et la production de 10 à 49 millions de tonnes. Transformation et commercialisation du manioc

  17. Défis et opportunités Défis • Faibles prix des cultures racines et de leurs produits finaux. • Inadéquation des services de vulgarisation pour assurer le transfert des nouvelles technologies aux agriculteurs. • Mauvaises pratiques agronomiques appliquées par les agriculteurs. • Disponibilité limitée et coûts élevés des intrants, ce qui limite l’adoption des technologies améliorées. Opportunités: politiques gouvernementales en matière de: • substitution des importations de farine et • énergies renouvelables (utilisation d’éthanol de manioc comme carburant pour véhicules). Transformation et commercialisation du manioc

  18. Merci !! Transformation et commercialisation du manioc

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