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S ance 11-12 : Le risque op rationnel

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S ance 11-12 : Le risque op rationnel

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    1. Séance 11-12 : Le risque opérationnel Brian Philbin, CA Vice-président, Gestion des risques, DECIMAL Inc.

    2. Plan des séances Le cadre de gestion du risque opérationnel (RO) Modèles de processus de risque opérationnel La Valeur à Risque opérationnel Cas Feedback des étudiants sur le RO 2 D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin

    3. III.C.1 Le cadre de gestion du risque opérationnel 3 D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin

    4. 1) Le cadre de gestion du risque opérationnel .1 Introduction .2 Évidence de défaillance opérationnelle .3 Définition du risque opérationnel et lignes de conduite .4 Types de risque opérationnel .5 Objectifs et étendu de la gestion du risque opérationnel .6 Éléments clés du risque opérationnel (facteurs de risque) .7 Identification du RO – Catalogue de risque .8 Processus d’évaluation du RO .9 Processus de contrôle du RO .10 Conclusions 4 D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin

    5. .1 Introduction Le risque opérationnel (RO) est devenu plus important, particulièrement pour les institutions financières (IF) Plus complexes Plus de technologies Dé et ré-réglementation Globalisation / risques systémiques Intérêt accru des agences de cotation (financières et non-financières) Accord de Bâle conduit par: Plus grande automatisation Commerce électronique (E-commerce) Fusions et acquisitions IF sont devenus des fournisseurs de services à volume important Les techniques de gestion des risques plus sophistiquées pour les autres risques Plus de sous-traitance, d’externalisation 5 D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin

    6. .1 Introduction Pourquoi la gestion du RO est-elle importante? Cadre de gestion cohérent, réfléchi et couronné de succès peut seulement être le fruit d’une réalisation interne et d’un désir de la direction de faire du RO une activité à valeur ajoutée qui a un impact sur les succès de la firme Réglementation : Adéquation du capital Bénéfice de cotation C’est tout simplement une culture et des pratiques de gestion d’entreprise saines dans le but d’avoir une approche proactive dans la gestion des risques de l’entreprise 6 D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin

    7. .2 Évidence de défaillance opérationnelle Plusieurs des pertes importantes, qui ont parfois conduit à la faillite de l’institution sont reliés au RO Exemples: Barring’s Long Term Capital Management Orange County Daiwa Autres plus récents? 7 D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin

    8. .3 Définition du risque opérationnel et lignes de conduite Qu’est ce que le risque opérationnel ? Relatif à l’entreprise et à des facteurs tel que le portefeuille d’activités, la culture et la tolérance au risque. Les éléments clés d’une définition sont généralement : Personnes Processus Technologies ou systèmes Certains facteurs externes Définition selon l’accord de Bâle II : «Le risque de perte associé à des processus internes, des personnes et systèmes inadéquats ou à des événements externes  » Inclut le risque légal mais pas le risque stratégique ou le risque de réputation «Bases causales» ou «causes à effet» 8 D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin

    9. .3 Définition du risque opérationnel et lignes de conduite Comité de Bâle sur la supervision des activités bancaires «L’approche exacte de la gestion du RO choisie par une banque spécifique dépendra de plusieurs facteurs, incluant la taille, la sophistication ainsi que la nature et la complexité de ses activités» Culture interne de risque opérationnel L’allocation du capital aux risques opérationnels diminuerait le besoin de capital pour les risques de marché et de crédit Le CRO (Capital pour Risques Opérationnels) représenterait environ 12% du capital total D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin 9

    10. .3 Définition du risque opérationnel et lignes de conduite Bâle prévoit 4 thèmes Environnement de gestion du risque approprié La gestion du RO implique 4 étapes: Identification Évaluation Contrôle / réduction Suivi Superviseurs Divulgation et transparence D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin 10

    11. .4 Types de risque opérationnel Diversifié et conforme aux unités d’affaires Selon l’accord de Bâle II, il y a 8 unités d’affaires, séparés en niveau et en groupe d’activités Niveau I et II sont : Investment banking Financement corporatif Activités de négociation (trading) Activités bancaires Banque de détail Banque d’affaires Paiement et livraison Services d’agence Autres Gestion d’actifs Courtage au détail 11 D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin

    12. .4 Types de risque opérationnel Types d’événement à pertes. Niveau 1(7) et Niveau 2 (20) Niveau 1: Fraudes internes Fraudes externes Pratiques d’emploi et sécurité sur le lieu de travail Clients, produits et pratiques commerciales Dommages aux actifs corporels Interruption des activités et défaillances des système Exécution, livraison et gestion des processus Il est important d’établir des définitions de risques qui sont à la mesure des activités, de la culture et de la tolérance au risque spécifique de l’entreprise 12 D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin

    13. .5 Objectifs et étendu de la gestion du risque opérationnel Prévention, prévention, prévention Prévention : minimiser le potentiel de pertes Mesures quantitatives sont d’importance secondaire : mesurer dans le but de prévenir Essentiel pour articuler des objectifs et des mesures explicites Présentation des objectifs p.352 (référence) Les unités d’affaires sont exposées différemment au RO Gestion du RO devrait être appliqué à toutes les unités d’affaires et les secteurs d’activités, incluant le risque de crédit et le risque de marché 13 D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin

    14. .5 Objectifs et étendu de la gestion du risque opérationnel À propos des événements externes… RO doit se concentrer sur les activités et processus internes, puisque ces processus sont les seuls dont elle a le contrôle Comment une firme répond aux événements externes est une préoccupation pour le RO Événements externes peuvent être des facteurs de risque (risks drivers) importants 14 D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin

    15. .6 Éléments clés du risque opérationnel (facteurs de risque) Noyau de capacité opérationnelle Est-ce que l’organisation peut s’attendre à bénéficier d’opérations stables à long terme? Personnes Ressource importante et contributeur clé au risque opérationnel Relations clients IF vendent de la confiance et de la sécurité. Si les clients perdent cette confiance et doutent de la crédibilité de la firme, il peut y avoir une «run on the bank» les activités de crédit peuvent geler, ou, ou, ou… Système transactionnels Dépendance importante à une infrastructure des systèmes sains et stables 15 D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin

    16. .6 Éléments clés du risque opérationnel (facteurs de risque) Réconciliation et comptabilité Important pour la mise à jour des livres, l’allocation du capital et les activités de contrôle et de vérification – et la pérennité, ex. Norbourg, Earl Jones, Maddoff, Worldcom, Cinar Changement et nouvelles activités Changement dans toutes les sphères d’opérations, conduit par des facteurs internes et externes, sont rapides et nombreux Le changement est un des, sinon le plus important facteur de risque Volatilité des revenus et des dépenses Des déviations importantes par rapport à la planification peuvent être un signe de défaillance opérationnelle importante 16 D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin

    17. .7 Identification du RO – Catalogue de risque Utiliser un catalogue de risque pour chacune des unités d’affaires Le catalogue de risque identifie adéquatement toutes les catégories de risque relative à l’unité Les défaillances potentielles sont séparées selon la source ou la cause Personnes Processus Technologie Facteurs externes 17 D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin

    18. .7 Identification du RO – Catalogue de risque D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin 18 PRMPRM

    19. .7 Identification du RO – Catalogue de risque D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin 19 FRMFRM

    20. .8 Processus d’évaluation du RO Étape 1 : Intrants du catalogue Fréquence ou probabilité des occurrences Sévérité ou impact Étape 2 : Carte de pointage de l’évaluation Catégorie de risque Connectivités et indépendances Changements, complexité et complaisance Évaluation de la fréquence et de la sévérité Risque opérationnel net Évaluation du risque net 20 D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin

    21. .8 Processus d’évaluation du RO Étape 3 : Revue et validation Inclut les structures de gouvernance des risques, normes et politiques de risque, les actions pour gérer, réduire ou prévenir les risques, la reddition, etc. Étape 4 : Extrants Compte rendus et analyse Cartes de risques (Heat maps) : représentation graphique de la probabilité et de la sévérité Diagramme d’évaluation OCC Montre le niveau d’exposition par catégorie pour un risque inhérent et la suffisance du contrôle Attribution du capital Combien de capital doit être attribué, étant donné le risque 21 D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin

    22. .8 Processus d’évaluation du RO D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin 22

    23. .8 Processus d’évaluation du RO D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin 23

    24. .8 Processus d’évaluation du RO D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin 24

    25. .9 Processus de contrôle du RO Défaillance dans le contrôle du risque dû à: Structure de gestion inadéquate Évaluation inadéquate du risque : activités sur et hors bilan Manque de transparence Communication inadéquate de l’information entre les niveaux de management Audit et programme de conformité inadéquat ou inefficace Alors, le besoin : Surveillance indépendante Auto-évaluation des unités d’affaires indépendantes 25 D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin

    26. .10 Conclusions Les RO peuvent causer des dommages importants et potentiellement terminaux, si mal identifiés, évalués, surveillés, contrôlés et réduits Il peut aussi s’étaler et causer des risques systémiques à l’étendue des marchés La plupart des défaillances de RO auraient pu être prévenues L’aspect le plus important de la gestion du RO est une saine gouvernance de l’entreprise et l’implication proactive de la direction Questions? 26 D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin

    27. 2) Modèles de processus de risque opérationnel 27 D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin

    28. 2) Modèles de processus de risque opérationnel .1 Introduction .2 Le processus général .3 Outils spécifiques .4 Modèles avancés .5 Attributs clés du cadre de gestion du RO .6 Modèle de capital économique intégré .7 Actions managérielles .8 Transfert du risque .9 Sous-traitance des technologies de l’information 28 D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin

    29. .1 Introduction Facteurs importants qui ont dirigé l’attention vers la gestion du RO Désastres corporatifs Actions des autorités (légales et règlementaires) Initiatives de l’industrie Programmes corporatifs Développements technologiques 29 D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin

    30. .2 Le processus général Gestionnaires de risque devraient prendre avantage de ce qui est déjà présent dans l’entreprise. 4 étapes de la modélisation des processus Établir des objectifs et des conditions d’implantations : que veut-on atteindre ? Performance et conformité financière Identification des processus centraux qui supportent ces objectifs Utilisation des cartes de processus ou d’outils similaires pour comprendre les liens fondamentaux entre les différentes entités de l’organisation Définir les mesures de risque et de performance, incluant les buts et les standards minimums de performances acceptables (MPA) Implantation des stratégies organisationnelles et de réduction de risque 30 D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin

    31. .2 Le processus général D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin 31

    32. .2 Le processus général Firmes plus sophistiqués vont au-delà des 4 étapes et allouent le capital économique aux unités d’affaires relativement au RO (un développement clé de l’accord de Bâle 2). Bénéfices : Mesure de résultats (profitabilité) ajustés au risque à travers les différentes unités de risque Charges de capital réduites Meilleure comparaison des coûts de transfert ou rétention des risques 32 D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin

    33. .3 Outils spécifiques Outils de base de la gestion du RO incluent: Base de données des occurrences de pertes Auto-évalution des processus de contrôle «Mapping de risque» et cartes de risques (probabilité et sévérité) Indicateurs clés de risques 33 D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin

    34. .4 Modèles avancés Meilleurs pratiques doivent inclure des outils quantitatifs et qualitatifs Il n’y a pas qu’un seul modèle pour la gestion du RO Le modèle ou la combinaison de modèles doivent être choisis selon les objectifs et les ressources de l’entreprise ainsi que l’existence de données Certains des modèles les plus communs sont: Modèles Descendantes (Top-down) Capital implicite: capital disponible pour le RO = total – (marché + crédit) Volatilité des revenus: basé sur le revenu, axé sur les récompenses Évaluation émergent (Emerging pricing) : basé sur les capitalisations de marché Modèle analogue : basé sur d’autres institutions Modèles descendantes devraient être utilisés quand aucunes données spécifiques sur les occurrences de pertes sont disponibles à l’interne 34 D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin

    35. .4 Modèles avancés Modèles Ascendantes Préférables aux modèles Descendantes Requièrent une quantité importante de données fiables et pertinentes sur les pertes relatives aux différentes unités d’affaires Difficulté à cartographier les données de pertes internes et externes Difficulté d’obtenir des donnés sur les événements à faible occurrence et à forte sévérité (queue de la distribution) Approche statistique et basé sur des scénarios Meilleure information sur les causes de risque que les modèles top-down Conclusion 35 D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin

    36. .5 Attributs clés du cadre de gestion du RO 2 conditions de base Support de la mesure et de la gestion du risque opérationnel Incorpore les interdépendances entre le risque de marché, le risque de crédit et le risque opérationnel dans le cadre d’un programme de gestion intégré des risques 5 attributs d’un cadre de gestion du RO unifié Intègre des outils quantitatifs et qualitatifs Indicateurs précurseurs (KRI’s ou Key Risk Indicators) ) et processus d’alerte progressive (escalation) Influence les activités d’affaires et le comportement de l’organisation Respecte les changements de l’environnement Intègre les corrélations et interdépendances des risques 36 D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin

    37. .5 Attributs clés du cadre de gestion du RO D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin 37

    38. .6 Modèle de capital économique intégré Approche à 7 facteurs Multiplicateur de revenus Marges d’opérations Indicateurs internes Indicateurs externes Risque de modèle Risque systémique Multiplicateur de risque financier 38 D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin

    39. .6 Modèle de capital économique intégré D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin 39

    40. .6 Modèle de capital économique intégré Until recently, most financial system policy has focused on individual institutions, with the aim of limiting the damage that could be caused by distress at a given institution – the so-called "microprudential" approach. Over the past few years, interest has been growing in a "macroprudential" approach to regulating the financial system. This approach aims to prevent or limit damage to the financial system as a whole, thereby avoiding or reducing the economic costs that attend financial instability. Such an approach is needed because systemic risks arise from the collective actions of institutions and markets. But developing an effective macroprudential approach is easier said than done. It depends crucially on understanding complex relationships across institutions and markets, and how various factors can amplify the procyclicality of the financial system – that is, the tendency of the system's behaviour to amplify financial and economic cycles.1 1David Longworth Deputy Governor of the Bank of Canada to the Financial Markets Association of Canada March 16 2009 40 D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin

    41. .6 Modèle de capital économique intégré In the wake of the ongoing financial crisis, governments have moved quickly to establish a wide range of programs to support financial market functioning and foster credit flows to businesses and households. However, these necessary short term steps must be accompanied by new policies to limit the incidence and impact of systemic risk. In my remarks today, I have emphasized the need to address the problems posed by firms that are perceived to be too big to fail, the importance of efforts to strengthen the financial infrastructure, the desirability of reducing the procyclical effects of capital regulation and accounting rules, and the potential benefits of taking a more macroprudential approach to the supervision and regulation of financial firms. Some of the policies I propose can be developed and implemented under the existing authority of financial regulators. Indeed, we are in the process of doing just that. In other cases, congressional action will be necessary to create the requisite authority and responsibility.2 2US Federal Reserve Chairman Ben S. Bernanke at the Council on Foreign Relations, Washington, D.C. March 10, 2009 “Financial Reform to Address Systemic Risk” 41 D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin

    42. .7 Actions managériales Le but de la gestion du RO est d’aider les organisations à atteindre leurs objectifs d’affaires Évaluation et la mesure du RO sont inutiles à part si dirigé vers l’amélioration de la gestion des risques Une fois le cadre en place, un processus est requis afin d’identifier et implémenter des actions qui réduisent les pertes dus aux événements de risque opérationnel Focus sur les causes intrinsèques pour identifier les actions appropriés (cause à effet) Une communication constante et rapide est nécessaire à propos des problématiques de risque 42 D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin

    43. .7 Actions managériales KRI peuvent être utilisé comme indicateur de déclencheur Exemples d’actions managériales : Formation et encadrement accru et amélioré Automatisation accru ou système plus robuste Ressources humaines additionnelles Amélioration du design des produits/services Amélioration de la sécurité Des actions managériales adéquates devraient réduire le capital requis pour le RO Le coût du capital pour le RO devrait être inclus dans le prix du produit, du service ou de la transaction On peut également transférer le risque dans certaines situations 43 D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin

    44. .8 Transfert du risque L’exposition critique au RO force les entreprises à choisir entre un contrôle interne accru, le transfert du risque ou une combinaison des deux méthodes L’assurance est une méthode répandu de transfert du risque En utilisant l’assurance, le risque est cédé (à travers la couverture) tandis qu’on cède du rendement (prime et autres coûts) = «RAROC cédé» Le RAROC cédé doit typiquement représenter un coût moindre que le coût du capital économique afin d’être avantageux pour l’organisation Tandis que le RO peut être réduit à travers des stratégies de transfert de risque, le risque de crédit des contreparties augmentera 44 D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin

    45. .8 Transfert du risque D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin 45

    46. .8 Transfert du risque Le transfert du risque vers l’assurance n’est pas une panacée La réclamation doit être réglée rapidement Les primes peuvent être exorbitantes (hazard moral, antisélection) Les risques ne sont pas tous assurables à un coût raisonnable D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin 46

    47. .9 Sous-traitance des technologies de l’information Impératif important en affaires, de plus en plus répandu Plusieurs objectifs: Réduction des coûts Accès à plus d’expertise et de technologie Économies d’échelle Réduction des dépenses en capital (le capital peut être alloué aux activités principales de l’entreprise). Augmentation de certains types de risque : réputation, géopolitique, sécurité et conformité Certains processus clés sont impliqués: Évaluation et la sélection du sous-traitant Transition vers l’environnement de sous-traitance Gestion de la relation 47 D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin

    48. .9 Sous-traitance des technologies de l’information Suivi de la performance Utilisation de MPA dans l’entente de service De nombreux MPA peuvent être utilisés - doivent être adaptés et pertinents aux activités du client Autres KRI à considérer: Part de marché Gains et pertes de contrats Cotation de la dette Ratios financiers Réduction du risque Utilisation des meilleurs et pires scénarios de coûts / bénéfices Identification des risques majeurs S’assurer que la gestion des risques est incluse dans la stratégie adoptée Suivi en continu 48 D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin

    49. 3) La Valeur à Risque opérationnelle .1 L’approche du «Loss Model» .2 La distribution des fréquences .3 La distribution de sévérité .4 L’approche de mesure interne .5 L’approche de la distribution des pertes .6 Agrégation de l’CRO .7 Conclusions 49 D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin

    50. Introduction Les banques et entreprises qui visent une cote de crédit élevée ont besoin d’une évaluation précise de leur RO pour utilisation règlementaire et pour les besoins des agences de crédit 3 méthodes sont incluses dans Bâle pour que les institutions évaluent le capital pour couvrir le RO: Indicateur de base Approche standardisée Méthode de management avancée (MMA) L’approche Indicateur de base et l’approche Standardisée sont top-down et rendent des estimés imprécis du RO Cette section couvre la modélisation opérationnelle de la VàR 50 D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin

    51. .1 L’approche du «Loss Model» Aussi appélée « Modèle actuariel » Cette approche est basé sur les réalisations des pertes historiques (données réelles internes) La première étape consiste à évaluer les événements liés au RO Un outil utile est la matrice de risque Les éléments de la matrice définissent les types de RO par ligne d’affaire et par catégorie d’événements opérationnels Les unités d’affaires et les types d’événement devraient être adaptés aux particularités de chaque institution et devrait suivre la structure et le déroulement des affaires spécifiques de l’institution Les risques les plus importants et les éléments dominants devraient être isolés Les programmes d’auto-évaluation du risque peuvent être utilisé pour les risques dont les données sont subjectives, isuffisantes ou non-ponctuelles 51 D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin

    52. .1 L’approche du «Loss Model» D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin 52

    53. .1 L’approche du «Loss Model» Le RO est habituellement mésuré par : Fréquence – Combien de fois l’événement peut-il se produire dans un horizon de temps donné Sévérité – L’impact d’un événement en termes de pertes financières Les pertes à fréquence élevée et faible sévérité (pertes espérées élevées, pertes non-espérées faibles) peuvent être incluses dans le prix du produit ou service – mais peu souvent divulgués Risques à impact élevé et fréquence faible qui pourrait mettre en péril l’institution (faible perte espérée, perte non-espérée élevée) sont souvent assurables – font d’ordinaire l’objet de divulgation Les pertes à impact moyen et à fréquence moyenne devraient être le focus des méthodes de management avancée 53 D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin

    54. .1 L’approche du «Loss Model» Bâle recommande le 99.9e percentile à un horizon d’un an pour l’ORC dans les banques Les agences de cotation peuvent nécessiter de plus hauts percentiles pour des cotations plus hautes 54 D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin

    55. .1 L’approche du «Loss Model» D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin 55

    56. .1 L’approche du «Loss Model» D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin 56

    57. .1 L’approche du «Loss Model» D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin 57

    58. .1 L’approche du «Loss Model» D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin 58

    59. .2 La distribution des fréquences La fréquence des pertes espérées (?) est le produit de l’espérance du nombre total d’événements (N) durant l’horizon de risque et de la probabilité de pertes espérées (p) ? = Np Une distribution de fréquence binomiale peut être utilisée seulement quand une valeur peut être spécifiée pour N Toutefois, quand il est impossible de spécifier N et, étant donné que p est normalement petit, la distribution binomiale peut être approximé par une distribution de Poisson 59 D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin

    60. .2 La distribution des fréquences D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin 60

    61. .2 La distribution des fréquences La forme fonctionnelle pour la distribution des fréquences dépend: Du type de données De la source des données (internes, externes, auto-évaluation) Qualité des données: pertinence, suffisance et ponctualité des données L’ajustage (le «fitting») des données à la bonne forme fonctionnelle n’est pas le risque de modèle le plus important pour le RO Le risque le plus important est l’utilisation de méthodes inappropriées pour le traitement des données 61 D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin

    62. .3 La distribution de sévérité Les risques à fréquence importante peuvent avoir des distributions qui sont relativement log-normales Les risques à faible fréquence peuvent avoir des distributions asymétriques et leptocurtique Plusieurs modèles de distributions peuvent être considérés, toutefois le choix devrait dépendre du type et de la source des données 62 D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin

    63. .3 La distribution de sévérité D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin 63

    64. .4 L’approche de mesure interne L’approche de mesure interne est utilisée pour calculer l’ORC à partir de données internes Fait l’hypothèse qu’à chaque qu’une perte est enregistrée (pour un type de risque donné), elle l’est pour exactement le même montant Une provision pour les événements à faible sévérité et à haute fréquence est incluse dans les coûts de l’activité Alors, l’espérance de perte pour les événements à haute fréquence et faible sévérité est beaucoup plus importante que les pertes non-espérées Sous les MMA, l’ORC ne sera pas linéairement relié à la taille des opérations de la banque (comme dans l’approche standardisé), mais sera plutôt la racine carrée du taux de croissance 64 D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin

    65. .4 L’approche de mesure interne D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin 65

    66. .4 L’approche de mesure interne D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin 66

    67. .5 L’approche de la distribution des pertes (ADP) Utilise une simulation de Monte-Carlo pour générer une distribution de pertes totales comme une combinaison des distributions de fréquence et de sévérité L’hypothèse sous-jacente de base est que la fréquence et la sévérité sont indépendantes L’ADP montre que l’CRO augmentera plus ou moins en proportion avec l’écart type de la sévérité À mesure que la sévérité des pertes devient plus incertaine, l’impact se fait directement ressentir sur les charges de capital du RO 67 D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin

    68. .5 L’approche de la distribution des pertes (ADP) D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin 68

    69. .6 Agrégation de l’ORC Une fois que l’ORC pour chaque type de risque a été estimé, il faut les agréger Difficile d’agréger les risques à cause: Mesures de VàR à des niveaux de maturité variables Hypothèses sur les corrélations entre les risques incertains Difficile d’évaluer les corrélations entre les risques Bâle permet aux banques de reconnaître les corrélations empiriques, tant que les systèmes utilisés sont sains et implantés avec intégrité Les corrélations entre les risques se réalisent lorsqu’ils partagent une source commune 69 D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin

    70. .6 Agrégation de l’ORC 2 hypothèses typiques Dépendance totale – borne supérieure Aucune dépendance – borne inférieure, habituellement, pas de dépendance «négative» Les hypothèses sur la corrélation peuvent avoir un impact important sur les distributions des pertes, qui ont un impact sur l’espérance des pertes 70 D.E.S.S. en professions financières Séances 11 et 12 - Le Risque opérationnel - Brian Philbin

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