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Plongeur PA20 - Anatomie et Accidents

Cours thu00e9orique du00e9diu00e9 aux stagiaires PA20 FFESSM : Anatomie, physiologie, accidents

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Plongeur PA20 - Anatomie et Accidents

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Presentation Transcript


  1. Anatomie – PhysiologieAccidentsPhilippe Jourdren phil@philjourdren.fr

  2. Plan de la présentation • Introduction • Anatomie / Physiologie • L’appareil circulatoire • L’appareil respiratoire • Les oreilles et la perception du son • Les yeux et la vision dans l’eau • Accidents • Froid • Barotraumatismes (Rappels N1) • Narcose • Essoufflement • ADD • Syncope anoxique • Noyade • Conclusion

  3. Introduction • Pourquoi un cours d’anatomie / physiologie avant de reparler des accidents ? • Le cours sur les phénomènes a permis de comprendre le fonctionnement du milieu sous-marin • L’anatomie / physiologie pour connaître les fonctions vitales, essentielles à la plongée • En mettant les deux en relation, nous pouvons mieux comprendre les causes des accidents, leur mécanisme et donc leur prévention

  4. Appareil circulatoire • 2 composantes • Le cœur • La circulation sanguine • L’appareil circulatoire a comme mission principale de transporter le sang qui véhicule : • Les gaz : acheminer l’O2 et collecter le CO2 • Les nutriments, les hormones, et les déchets • Le cœur est le moteur qui permet d’assurer le transport. Il agit comme une pompe aspirante et refoulante.

  5. Appareil circulatoire : Le Cœur • Situation • Milieu du thorax • Pointe tournée vers la gauche • 2 parties étanches entre elles • Cœur droit et cœur gauche • Les valves jouent le rôle de Rôle de clapet anti-retour • Systole et diastole • Systole : contraction des oreillettes puis des ventricules • Diastole : phase de repos et de remplissage des oreillettes • 1 contraction ~ 80 ml de sang

  6. Appareil circulatoire • Composition : • Artères : • Lisses, épaisses, élastiques et contractiles • Veines • Plus nombreuses, moins épaisses, molles et peu élastiques, la pression y est presque nulle • Capillaires • Très fins, longueur totale 100 000 km, ils servent aux échanges gazeux et au transfert des produits nutritifs. C’est l’extrémité du réseau • Trajet du sang • Le sang part du cœur par les artères et y revient par les veines • Cœur gauche : Oreillette gauche ventricule gauche valve aortique • Grande circulation (haute pression) : • Aorte et crosse aortique, capillaires généraux (cerveau, muscles, peau…) • Trois déviations (foie, intestins, reins) • Veines caves inférieure et supérieure • Cœur droit : Oreillette droite  ventricule droit • Petite circulation (basse pression) : • Artère pulmonaire (divise en 2) • Capillaires pulmonaires, • Veines pulmonaires

  7. Appareil respiratoire • Plusieurs composantes • Poumons • « Tuyauterie » : larynx, pharynx, trachée et bronches • Muscles pour actionner l’ensemble • L’appareil respiratoire a comme mission principale d’acheminer l’air ambient vers le lieu d’échange pour alimenter l’organisme via un système d’échange gazeux • La respiration est un phénomène mécanique en deux étapes • Phase active (et volontaire) : l’inspiration • Phase passive : l’expiration

  8. Appareil respiratoire • La respiration est un phénomène mécanique • Agrandissement du volume de la cage thoracique • Vertical (action du diaphragme)‏ • Transversal (après élévation des cotes par les muscles)‏ • Antéro-postérieur (après élévation des cotes par les muscles)‏ • 3 phases • Inspiration • Expiration • Pause respiratoire • Comment l’air passe-t-il des poumons dans l’organisme ? • Une alvéole fait 0,1 à 0,3 mm de diamètre. • Elle est enfermée dans un filet de capillaires artériels (apport du sang) et veineux (retour vers le cœur)‏ • Les parois étant très fines, l’O2 passe dans le sang où il est fixé par l’hémoglobine, une partie est dissoute (N2 et CO2 sont dissous)‏ • L’O2 est ainsi acheminé dans l’organisme, jusqu’aux différents organes. Face Profil 2 2 3 1 1

  9. Oreilles / Perception du son • L’oreille est l’organe de l’audition et de l’équilibre. On la classe en trois parties • L'oreille externe qui transmet les vibrations du milieu externe vers le tympan (membrane très fine réalisant l'interface entre l'oreille externe et l'oreille moyenne). • L'oreille moyenne transmet les vibrations issues du tympan à l'oreille interne par les osselets (marteau, enclume et étrier). • L'oreille interne transforme les informations mécaniques en informations électriques et les transmet au cerveau. • C'est aussi le centre de l'équilibre du corps humain.

  10. Oreilles / Perception du son • La vitesse du son varie selon le milieu. • Le son se propage plus rapidement dans l’eau que dans l’air • Dans l’air : la vitesse du son est de 330 m/s • Dans l'eau la vitesse du son est de 1500 m/s • Conséquences • Comme le son se propage 5 fois plus vite sous l’eau, on a l’impression qu’il vient de partout • Les sons de fréquence basses se transmettent loin (moteurs de cargos) • Les sons de fréquence élevée ne se transmettent qu'à quelques mètres (moteurs de hors-bord)

  11. Yeux – Vision dans l’eau • Nos yeux sont conçus pour voir dans l’air et pas dans l’eau • Notre vision sous-marine est déformée • Le masque renforce ces déformations • On perçoit les objets 1/3 plus gros qu’ils ne le sont réellement (un congre faisant 1 m de longueur parait faire 1,30 m) • On perçoit les objets 3/4 plus près qu’ils ne le sont (les distances paraissent plus courtes) • Les couleurs sont absorbées avec la profondeur • Pour retrouver les vraies couleurs il faut utiliser un phare

  12. Plan de la présentation • Introduction • Anatomie / Physiologie • L’appareil circulatoire • L’appareil respiratoire • Les oreilles et la perception du son • Les yeux et la vision dans l’eau • Accidents • Froid • Barotraumatismes (Rappels N1) • Narcose • Essoufflement • ADD • Syncope anoxique • Noyade • Conclusion

  13. Le Froid • Le corps se refroidit • A une température de l’air inférieure à 25°C • A une température de l’eau inférieure à 34°C • L’eau est un fluide conducteur de chaleur • Le refroidissement y est 25 fois plus rapide qu’à l’air. • La déperdition augmente • Si l’eau est plus froide • Si le corps est mal protégé • La circulation d’eau est importante Le froid est souvent à l’origine des autres accidents

  14. Le Froid • Conséquences du froid • Augmentation du rythme respiratoire et donc de la consommation d’air • Tendance à l’essoufflement, exposition à l’ADD • Perte de motricité : tremblements, diminution de l’attention, prostration • Conduite à tenir • En plongée • Pour soi : Signaler sans attendre qu’on a froid et interrompre la plongée • Pour les autres : être vigilant, questionner • Sur le bateau • Réchauffer (couverture de survie, boissons chaudes et sucrées), se mettre à l’abri du vent et bien se couvrir • Ne pas boire d’alcool • Prévention • Manger avant la plongée (pas de plongée le ventre vide) • Port d’une combinaison bien adaptée (gants, chaussons, cagoule) • Protéger le plus possible la nuque • Prendre une boisson chaude et sucrée après la plongée

  15. Les Barotraumatismes • Il y a 6 barotraumatismes auxquels le plongeur s’expose • Ils ne touchent que les cavités qui contiennent du gaz • Il ne peuvent survenir que lorsque la pression varie • A la descente • A la remontée • Une bonne hygiène permet de ne pas se mettre en risque face aux barotraumatismes • On ne plonge pas enrhumé • On vérifie l’état de ses dents au moins une fois par an • On souffle régulièrement dans le masque à la descente • Pas de boissons gazeuses avant la plongée • Pas d’aérophagie en plongée Sinus Oreilles Dents Estomac et Intestins Poumons Sinus Masque Oreilles Pas de risque barotraumatique particulier • Approfondissement de 2 barotraumatismes • Les oreilles • La surpression pulmonaire

  16. Les barotraumatismes : les oreilles • Le barotraumatisme des oreilles affecte le tympan • Il est dû à une différence de pression excessive entre l’oreille externe et l’oreille moyenne • Il peut survenir à la descente et/ou à la remontée • Symptômes • Douleurs intenses, • Vertiges, problèmes d’équilibre • Saignements de l’oreille • Rupture du tympan

  17. Les barotraumatismes : les oreilles • A la descente, la pression augmente, l'eau appuie sur la surface du tympan et le déforme vers l'intérieur jusqu'à la rupture • A la remontée, la trompe d'eustache peut se boucher (beaucoup plus rare ). La pression augmente a l’intérieur de l'oreille, l'eau appuie moins sur la surface du tympan et il se déforme vers l'extérieur jusqu'à la rupture

  18. Les barotraumatismes : les oreilles • Conduite à tenir en cas d’accident • Consulter un médecin O.R.L. • Arrêt temporaire voire définitif de la plongée en fonction de l’avis du spécialiste • Prévention • A la descente • Équilibrer régulièrement par Valsalva, Frentzel ou B.T.V. • Stopper la descente pour équilibrer la pression ou remonter légèrement pour favoriser l’équilibrage de la pression • A la remontée • Arrêter la remontée, redescendre légèrement pour ré–équilibrer la pression puis remonter le plus doucement possible • Jamais de Valsalva à la remontée !!! • Ne jamais plonger en cas d ’infection O.R.L. • Ne jamais obstruer l’oreille externe (pas de boules Quiès pour plonger !!!)

  19. Les barotraumatismes : la surpression pulmonaire • C’est le barotraumatisme le plus grave !!! • Il ne se produit qu’à la remontée, sur panique ou blocage de la respiration • Il d’autant plus grave qu’il survient dans la zone des 10 mètres (variation importante de la pression) • 2 phases • Mécanique • Distension jusqu’à la rupture des alvéoles • Pneumothorax jusqu’au déchirement de la lèvre • Emphysème (potentiellement visible à l’œil nu) • Embolie gazeuse (gaz dans le sang) • Œdème pulmonaire (alvéoles remplies de sang) • Neurologique • Embolie cérébrale • Symptômes • Douleur intense à la poitrine • Toux et crachat de sang • Difficultés respiratoires • Perte de sensibilité, Perte de motricité (hémiplégie) • Perte de connaissance • Arrêt respiratoire, arrêt cardiaque Gravité

  20. Les barotraumatismes : la surpression pulmonaire • Conduite à tenir en cas d’accident • Remettre l ’accidenté(e) au Directeur de Plongée • Alerter les secours VHF Canal 16 (urgence vitale) • Prévenir un médecin hyperbare • Mettre l’accidenté(e) sous O2, lui faire boire de l’eau en petites quantités répétées, le réconforter et le réchauffer • Noter le profil de la plongée (veiller à laisser l’ordinateur au poignet de l’accidenté(e) • Prévention • Forcer sur l’expiration à la remontée • Pas d’apnée en plongée • Pas de Valsalva à la remontée (blocage respiratoire) • Surveiller sa consommation d’air pour éviter la panne et donc un risque de remontée panique • Regarder vers la surface à la remontée • Rappel • Ne jamais donner d’air à un apnéiste

  21. La Narcose • La saturation en azote dans les tissus est la principale cause de la narcose soit une pression partielle d’azote (N2) trop élevée dans le mélange respiré • Seuil de toxicité de l’azote : PpN2= 3 bar (soit un peu moins de 30 m de profondeur) • Si on augmente la pression partielle d’azote, on augmente le risque de narcose • Plus on plonge profond plus le risque est important. La narcose n’est pas liée à une phase précise de la plongée ! • La sensibilité à la narcose est très variable en fonction des individus • De 30 à 40 m pour les plus sensibles • De 40 à 50 m pour la plupart ( • On considère qu’à partir de 50 m, tout le monde est narcosé • La narcose survient au cours de la plongée et l’on peut être narcosépendant la remontée. • Le plongeur narcosé peut être tout à fait ignorant de son état, la situation n’en est alors que plus dangereuse • On est d’autant plus sensible à la narcose qu’on ne fait pas souvent de plongées profondes. • Symptômes • Euphorie, confiance en soi excessive ou alors peur voire terreur • Difficultés pour coordonner ses mouvements • Ralentissement intellectuel (non réponse aux signes, diminution de l’attention, de la mémoire) • Risque de lâcher de l’embout, voire de perte de connaissance • Comportement incohérent • Désorientation spatiale (on confond le haut et le bas) • Problèmes de vision (on voit double ou flou, le champ de vision se rétrécit)

  22. La narcose • Conduite à tenir en cas d’accident • Extrême vigilance dans la zone des 30m • Auto surveillance de la palanquée • Assister et remonter le (ou la) narcosé(e) • Bien regarder la personne pour la rassurer • Questionnement régulier par signes lors de la remontée • Prévention • Etre en bonne forme physique et mentale pour plonger • Plonger avec un coéquipier expérimenté en qui on a confiance • Ne pas descendre trop rapidement, savoir limiter la profondeur d’évolution • Adapter sa respiration à la profondeur d’évolution • Bien sûr, pas d’alcool avant de plonger

  23. L’essoufflement • L’accumulation de CO2 dans les tissus est la principale cause de l’essoufflement • Rappel : il y a environ 0,038 % de CO2 dans l’air • A partir de 2% les premiers troubles apparaissent • A 7% la respiration devient haletante • Au-delà, la syncope survient • En cas d’expiration insuffisante, le CO2 produit dans le corps va stagner dans les poumons. A l’inspiration suivante, on va donc inspirer un gaz où la concentration de CO2 est supérieure • Les symptômes • Augmentation de la fréquence respiratoire • Agitation, nervosité, mouvements désordonnés • Technique dégradée, mauvaise maîtrise des gestes • Dégagement important de chapelets de bulles • A l’oreille, rythme rapide du détendeur

  24. L’essoufflement • Le bulbe rachidien commande d’inspirer • Fréquence ventilatoire • + importante • On laisse rentrer • plus d’air Quand fait un effort en plongée, on rentre dans Le cercle vicieux de l’essoufflement… ou comment la concentration de CO2 augmente dans le mélange respiré • Le CO2 dissous dans le sang revient dans les poumons • On expire mal • Le CO2 stagne dans les poumons • Si on ré-inspire le mélange avec plus de CO2 on s ’essouffle !!!

  25. L’essoufflement • Causes et facteurs aggravants • Une expiration insuffisante • Le froid • Des efforts musculaires • Un mauvais lestage • Une mauvaise forme physique ou mentale • La peur • Un matériel défectueux • La profondeur • La mauvaise qualité de l’air • Conséquences • L’envie irrépressible d’inspirer peut amener le plongeur essoufflé « dans un dernier réflexe de survie » à arracher son embout pour inspirer et remonter à la surface en état de panique • Il respire de l'eau  Remontée panique en bloquant sa respiration  Surpression pulmonaire  ADD

  26. L’essoufflement • Conduite à tenir en cas d’accident • En surface (vous êtes témoin ou acteur) • Prévenir le Guide de Palanquée et/ou le Directeur de Plongée • Gonfler le gilet, larguer le lest • Rester en surface, accompagner, aider à se ventiler • Remettre l’essoufflé au DP qui va certainement le mettre sous O2 • Et surtout rassurer l’essoufflé ! • En plongée • Je suis essoufflé : • J’arrête tout effort et je le signale immédiatement dès le début de l’essoufflement • Je force sur l’expiration • Je suis témoin : • Maintenir le détendeur de l’essoufflé, le rassurer en le regardant dans les yeux • Remonter de quelques mètres • Faire les signes «Expire » et « Ça va » • Si « Ça va », tout va bien, gardez l’œil jusqu’au retour au bateau • De retour au bateau • Terminer rapidement la plongée • Si autres situations (panique, malaise…) remonter l’essoufflé en surface en respectant les paliers • Prévention • Ne pas s’immerger si début d’essoufflement • Avoir un lestage adapté • Avoir une bonne condition physique • Veiller au bon entretien de son matériel • Ne pas plonger seul • Toujours avoir l’œil sur la palanquée • Toujours forcer sur l’expiration et garder un cycle respiratoire « Inspiration – Expiration – Pause respiratoire »

  27. L’ADD • L’ADD est un dégazage anarchique de l’azote dissout dans l’organisme • L’ADD résulte des mécanismes de dissolution des gaz et est amplifié par les mécanismes de compressibilité • Retour à l’état gazeux de gaz dissous : effet bouteille d’eau gazeuse • Augmentation du volume d’une bulle par la baisse de la pression • L’ADD ne survient pas pendant la plongée mais pendant la décompression ou plus généralement après l’immersion • L’ADD est un accident évolutif • Plus il apparaît rapidement après la plongée, plus il est susceptible d’être sérieux • Il peut évoluer d’un ADD bénin au départ vers quelque chose de plus grave • Facteurs favorisants • Essoufflement : Le CO2 crée des noyaux gazeux favorables à la naissance de bulles d'azote • Effort • Non respect des procédures de décompression (arrondis inférieurs) • Fatigue • Age (supérieur à 40 ans) • Excès de poids

  28. L’ADD : le mécanisme de désaturation • Lors de la remontée • La pression absolue diminue • L’azote dissout dans l’organisme reprend sa forme gazeuse • Cet azote est éliminé par le cycle respiratoire normal • A chaque expiration • Sous forme de micro-bulles • Mais il reste de l’azote dissous dans l’organisme • Même après être sorti de l’eau • Cet azote résiduel va être éliminé par la respiration dans les 12 heures qui suivent

  29. L’ADD : le mécanisme de désaturation Pression partielle de N2 dans l’air respiré Tension de N2 dissous dans le corps du plongeur

  30. L’ADD : Le mécanisme de l’accident • En cas de remontée rapide ou de non-respect des paliers • La pression absolue diminue • L’azote dissout dans l’organisme reprend sa forme gazeuse • Les micro-bulles deviennent plus grosses et plus nombreuses • Mais du fait que la pression diminue trop vite… • Sous forme de micro-bulles • Soit stationnaires • Et grossir là où elles se trouvent • Muscles • Articulations • Soit circulantes • Et se retrouver bloquées dans des capillaires • Et empêcher l’alimentation en O2 des organes

  31. L’ADD • L’ADD est classé en 3 trois types, selon ses manifestations • ADD Bénin • Epuisement, puces (fourmillements, démangeaisons, …), moutons (cloques, boursouflures de la peau, …) • ADD articulaire • Bends (gêne ou douleurs articulaires, sensation de présence de corps étranger) • ADD neurologique • Accidents médullaires (perte de sensibilité aux pieds, dans les jambes, incapacité de bouger les jambes, lombalgie aigüe, …) • Accidents labyrinthiques (état nauséeux, vertiges, perte d’audition, acouphènes, …) • Accidents pulmonaires (douleur thoracique, sensation d’étouffement) • Accidents cérébraux (troubles du langage, troubles oculaires, para-hémi-tétra-plégie, perte de connaissance) Gravité

  32. L’ADD • Conduite à tenir en cas d’accident • Remettre l’accidenté au Directeur de Plongée • Oxygénothérapie (inhalation ou insufflation) • Faire boire de l’eau plate par petite gorgée (seulement si la victime est consciente) • Prévenir les secours (CROSS, pompiers) • Évacuer rapidement vers un caisson de hyperbare • Relever les paramètres de plongée et joindre l’ordinateur • Dans tous les cas • Un ADD apparemment bénins peut dégénérer très vite en accident très grave, il faut réagir vite ! • Plus l’apparition des symptômes est rapide, plus l’accident est grave ! • Quel que soit le degré de l’accident, il faut consulter un médecin spécialisé ! • Prévention • Respect de la vitesse de remontée (15à 17 m/mn si utilisation des tables MN90, celle préconisée par son ordinateur sinon) • Respect des paliers (6 m/mn entre les paliers) • Bonne forme physique • Matériel en bon état • Pas de Valsalva à la remontée !!! (perturbations des bulles circulantes) • Pas d’apnée après une plongée • Ne pas prendre l’avion avant minimum 12h, ni de ballade ne montagne • Pas plus de 2 plongées par 24h • Si remontée catastrophe, redescendre à mi profondeur

  33. La syncope anoxique • La syncope anoxique est une syncope causée par manque d’oxygène • Avec une PpO2 inférieure à 0,17 bar on parle d’hypoxie • Avec une PpO2 inférieure à 0,12 bar on parle d’anoxie • La syncope anoxique est fréquente chez les apnéistes • Recherche de performance (durée, distance) • Hyperventilation • Ne jamais oublier que : • L'expiration naturelle est passive, c'est un relâchement musculaire • Le réflexe respiratoire est commandé par le centre nerveux, le centre de commande de la respiration, le bulbe rachidien • Le réflexe respiratoire est déclenché par une surabondance de CO2 dans le bulbe rachidien, et non pas par un manque d’O2 !!!

  34. La syncope anoxique : le mécanisme

  35. La syncope anoxique : le mécanisme • A la descente • La pression absolue augmente • Donc, la pression partielle d’O2 augmente • La diffusion d’O2 dans l’organisme est accélérée • La tension d’O2 dans le sang décroit brusquement • L’organisme a consommé l’O2 disponible • A la remontée, la pression absolue diminue • L’organisme consomme l’O2 disponible • La tension d’O2 est en dessous du seuil d’hypoxie • Anoxie • Syncope

  36. La syncope anoxique • Conduite à tenir en cas d’accident • Intervention rapide, sortie de l’eau de l’accidenté • Réanimation, Massage cardio-ventilatoire • Oxygénothérapie • Prévention • Etre en bonne forme physique et pas d’hyperventilation • Limiter le nombre des apnées et garder le seuil de récupération à 2 fois le temps d’apnée • Pas de sur-lestage, Pas d’apnée seul (effectuer ses apnées à tour de rôle) • Pas d’apnée statique sans moniteur • Verbaliser son émersion (lâcher du tuba et dire « Ca va ! »)

  37. La noyade • 2 types de noyade • Noyade par inhalation d’eau (« Boire la tasse ») • 4 stades : Aquastress, petite puis grande hypoxie, anoxie • Noyade syncopale (par perte de connaissance) • Choc thermo-différentiel • Chute sur le sol puis dans l’eau • Syncope de l’apnéiste • Symptômes • Pâleur générale du visage et du corps • Etat de choc • Perte de la conscience • Arrêt respiratoire et cardiaque

  38. La noyade • Conduite à tenir en cas d’accident • Face à un noyé, on dispose d’environ 3 minutes pour intervenir • Soustraire la victime à la cause : la sortir de l’eau • Faire un bilan rapide • Appel des secours d’urgence • CROSS – VHS canal 16/ • Portable 112 • Téléphone rouge en piscine • Ne pas réchauffer le noyé pour garder l’effet d’hibernation • Si la personne respire, la mettre en PLS pour favoriser le rejet de l’eau des poumons + oxygénothérapie • Si la personne ne respire pas, pratiquer une réanimation cardio-pulmonaire • Bouche à bouche • Massage cardiaque si arrêt du cœur. • Oxygénothérapie • Prévention • Savoir nager • Ne pas présumer de ses capacités • Ne pas plonger en mauvaise forme physique • Ne pas plonger en eau très froide ou alors bien se préparer • Avoir son matériel en bon état • Porter une ceinture largable rapidement (ou des poches à plomb) • Porter un gilet de sécurité • Avoir une bonne aquaticité et une bonne technicité • Ne jamais plonger seul • Toujours avoir son tuba en plongée (prêt à l’emploi) pour le retour au bateau • Avoir une surveillance de surface • Attention aux facteurs à risques (essoufflement, narcose, panique).

  39. Questions / Réponses

  40. Merci pour votre attention Certains schémas de cette présentation sont extraits de Illustra-Pack 3de Alain Foret Retrouvez-moi sur Web : http://www.philjourdren.fr Twitter : @PhilJourdren Facebook : @TheDivingLizard

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