Liberté Paix Nos définitions

1. LibertéPaixNos définitions

2. Notre conception de la liberté La liberté que nous encourageons est celle qui permet de sortir des conditionnements, limitations, et dépendances en tout genre, subis le plus souvent inconsciemment. Dans le fil droit de Krishnamurti, nous pensons que nous pouvons manifester la paix en étant des êtres libres, c’est-à-dire ayant délibérément choisi nos contraintes et conscients de l’urgence des enjeux pour la planète et ses habitants. Alors cette paix intérieure, découverte au cœur de soi, peut rayonner autour de soi comme la base de toutes nos actions et engagements.

3. Notre définition de la paix • Habituellement la paix se définit comme l’absence de guerre. Et parfois même on peut entendre « Si tu veux la paix, prépare la guerre. » Si vis pacem, para bellum. Végèce • Elle est souvent définie comme un état de concorde et la recherche d’un accord (de paix) entre belligérants. • Pour Trostle la paix est : « un état de bien-être qui se caractérise par la confiance, la compassion et la justice. Dans cet état, nous pouvons explorer et célébrer notre diversité et rechercher le bien dans l'autre... » • Elle est à la fois la recherche d’harmonie, de concorde et aussi comme le dit l’un d’entre nous: « La paix c’est la manifestation illimitée de l’amour. » Jean Girodon.

4. Pourquoi parler d’amour? • Pour gérer notre violence individuelle et collective, il n’existe aucune autre voie que l’Amour. La violence est en effet le déni de l’altérité. Par conséquent restaurer l’autre dans la relation, reconnaître sa différence, s’accommoder de ce qui nous dérange en lui (ou elle), qui auparavant nous aurait conduit à des jugements (forme de violence), demande de développer tolérance et compassion. • Et ceci n’est possible que si nous plaçons l’amour au cœur de la relation à autrui, comme présupposé fondamental. • Alors l’autre, de part sa différence, vécue en conscience, peut devenir un enseignant, un maître sur la voie de l’Amour.

5. Pourquoi parler d’amour? (2) • Si la violence est étudiée par les sciences humaines (philosophie, psychologie, sociologie et sciences politiques) quelles sont les disciplines qui enseignent l’amour au sens de la compassion et de l’amour inconditionnel ? • Seule la sagesse de la philosophie pratiquée avec l’intelligence du cœur conduit à découvrir le sacré en toutes choses. Il n’est plus question alors de philosophie intellectuelle mais de celle empreinte de spiritualité. De celle qui sait relier transcendance et immanence, sacré et profane. « Le philosophe n’est pas celui qui spécule mais quelqu’un qui se transforme. » Jean-Yves Leloup.

6. Paix / amour : prosélytisme? • Il n’est pas question de prosélytisme, mais de logique. Et justement la rationalité atteint sa limite avec la violence. • Lorsque l’on chemine dans la manière de gérer la violence très vite les apports intellectuels et méthodologiques trouvent leurs limites. Il devient essentiel d’éveiller au plus profond de soi la bonté et le regard bienveillant qui fait reconnaître en chacun, cette part merveilleuse qui rend possible toutes les transformations. • Si nous pouvons voir en chacun ce qu’il a de plus sacré alors il ou elle sera en mesure de le révéler.

7. Angélisme ? Naïveté ? • Au sein d’Agir en Paix, nous sommes tout à fait conscients de notre ambivalence. Nous reconnaissons et acceptons notre part d’ombre, nous cherchons juste à composer avec notre violence fondamentale. Nous avons pris le parti de la vie, du sacré en chacun des règnes et de révéler ce qu’il a de plus lumineux en nous, comme levain pour fabriquer une nouvelle pâte à pain, lucide et responsable. • Nous proposons d’aider à faire co-grandir des êtres libres ayant choisi de préserver la vie et les autres êtres humains autour d’eux.