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Marc Labie (UMH – Centre de Recherche Warocqué) Ilère Ngongang (Solidarité mondiale, Cotonou)

A la recherche d’un cadre d’analyse pour l’articulation entre microfinance et micro-assurance santé au Bénin (Projet GRAP OSC) Séminaire Centre d’Economie Sociale (ULG) 27 janvier 2006. Marc Labie (UMH – Centre de Recherche Warocqué) Ilère Ngongang (Solidarité mondiale, Cotonou)

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Marc Labie (UMH – Centre de Recherche Warocqué) Ilère Ngongang (Solidarité mondiale, Cotonou)

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Presentation Transcript


  1. A la recherche d’un cadre d’analyse pour l’articulation entre microfinance et micro-assurance santé au Bénin (Projet GRAP OSC)Séminaire Centre d’Economie Sociale (ULG) 27 janvier 2006 Marc Labie (UMH – Centre de Recherche Warocqué) Ilère Ngongang (Solidarité mondiale, Cotonou) Marthe Nyssens (UCL – IRES – Cerisis) Pascal Wele (ULG/Université d’Abomey Calavi - doctorant )

  2. Plan • Micro-finance et Micro-assurance santé • Hypothèses sur l’effet du couplage MAS - IMF • Les différents modèles du couplage • Premiers résultats

  3. Micro-finance et Micro-assurance santé Caractéristiques des micro-assurances santé : • Une finalité non lucrative • Partage du risque lié à la maladie • Dynamique à base communautaire • Prise de décision de type participatif et système de gestion contrôlé par les membres • Participation libre et volontaire Source : Fonteneau, 2004

  4. Micro-finance et Micro-assurance santé En micro-assurance santé, • Le client participera en fonction d’un arbitrage qu’il fait entre la perception d’un risque, le coût de sa couverture et l’anticipation de la qualité de cette couverture. • Pour être viable l’offre de services doit effectuer une bonne anticipation des primes à collecter par rapport aux sinistres à assumer tout en gérant de manière adéquate la question de la liquidité.

  5. Micro-finance et Micro-assurance santé Caractéristiques des organisations de microfinance: • Offre de services financiers (principalement épargne et crédit) à des clients susceptibles de comparer cette offre avec celle de prêteurs individuels informels. • Pour être viable, l’offre de services doit couvrir l’ensemble de ses coûts (coût d’obtention des fonds, coûts administratifs, coûts liés aux provisions pour arriérés et impayés) tout en générant une marge pour une croissance future.

  6. Micro-finance et Micro-assurance santé Ces deux modes d’appuis ont des caractéristiques en commun : • La liquidité est cruciale (mais encore plus difficile à gérer dans le cas des MAS) • La viabilité passe par une couverture des coûts (les coûts et la nature des activités administratives sont relativement comparables, les autres coûts sont différents) • La participation n’est assurée que si la qualité du service justifie le coût exigé (y compris coûts de transactions) • La proximité culturelle et géographique est fondamentale

  7. Hypothèses sur l’effet du couplage MAS - IMF Sur le plan du micro-crédit : → Amélioration des remboursements due à une meilleure santé des clients Sur le plan de la micro-assurance santé : → Amélioration des paiements des cotisations (en raison d’une amélioration des revenus ou d’une perception améliorée de l’intérêt de la MAS quand liée à du micro-crédit) Sur le plan institutionnel : → Avantages potentiels : effets de synergies (économies d’échelle ou de champ) → Risques : gestion comptable plus risquée (liquidité, actifs/passifs), risques liés à l’association des deux services dans l’esprit des bénéficiaires.

  8. Les différents modèles du couplage • Fusion pure et simple • Groupe de type « holding » (pas forcément par actions) avec entités distinctes • Partenariat entre entités totalement distinctes • Développement de produits conjoints

  9. Premiers résultats • Le contexte béninois : • La microfinance est assez fortement développée (169 institutions) mais assez fragile. • La micro-assurance santé est en plein développement (60 MAS fonctionnelles et 30 en projets en 2003)

  10. Premiers résultats Trois études de cas : Une MAS qui intègre un programme de microcrédit (cas Promusaf) Une Coopérative d’épargne-crédit qui intègre une MAS (cas Assef) Un initiateur qui développe MAS et IMF en parallèle (cas Louvain Développement)

  11. Cas Promusaf • Programme d’appui aux Mutuelles de Santé en Afrique de l’Ouest : appui à une quinzaine de mutualités ; 2498 adhérents (surtout des femmes). • Taux de sinistralité : en moyenne 50,8%. • Taux de recouvrement des cotisations : environ 54% → Introduction du micro-crédit (objectif : améliorer la capacité contributive des membres) ; taux d’intérêt : 10% - taux de remboursement : 83,44% (août 2005) ; l’obtention du micro-crédit est subordonné au paiement régulier des cotisations.

  12. Cas AssEF • Institution de microfinance (groupement de coopératives avec structure faîtière) • Taux d’intérêt sur les crédits : 18% – 24% (?) • Taux de remboursement : ? • Volet microfinance en crise → Introduction de la MAS au sein de la structure d’origine afin d’améliorer la qualité du portefeuille de crédits par la réduction des risques de maladie des emprunteurs. Taux de recouvrement des cotisations : 83% (2004) ; Taux de sinistralité : 76% ; une partie des coûts est supportée par le volet « microfinance » de l’institution afin de diminuer le taux de cotisation fixé aux mutualistes

  13. Louvain développement Mise en place simultanée de deux institutions distinctes coordonnées par un seul gérant : une caisse d’autopromotion d’éparge et de crédit (CAEC) et une mutuelle de santé (MUSA); répartition des coûts. → Volet MAS : taux de recouvrement : 97,5% (sept 2005) , taux de sinistralité : 26% ; nombre d’adhérents : 482 → Volet IMF : taux d’intérêt : 21% ; taux de remboursement : ? ; nombre de bénéficiaires : 198 ; l’obtention du crédit est lié au paiement régulier des cotisations de mutuelle (ou paiement de celles-ci via le crédit)

  14. Premiers résultats • l’accès à du microcrédit peut motiver des individus à adhérer à la MAS, surtout si les conditions du microcrédit sont perçues comme avantageuses. • l’hypothèse que l’accès au micro-crédit favorise le développement d’activités génératrices de revenus qui permettent notamment de mieux faire face aux cotisations en matière de MAS ne peut être confirmée/infirmée sur base des informations disponibles. • il n’y a à ce stade pas d’éléments qui permettent de penser que la participation à la MAS améliore le taux de remboursement du micro-crédit (mais ce sujet mérite d’être approfondi) • sur le plan institutionnel : on constate un alignement sur les objectifs de l’organisation faîtière ; la structure « parallèle » développée par Louvain développement est intéressante en matière de transparence dans le partage de coûts.

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