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Repérage, visée et observations Flashs Iridium

Observatoire de Lyon Formation continue. Repérage, visée et observations Flashs Iridium. Repérage et visée dans le ciel. A part les direction Nord, Sud, Est et Ouest, on n’a guère besoin, dans l’usage courant d’utiliser des coordonnées sur le ciel.

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Repérage, visée et observations Flashs Iridium

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Presentation Transcript


  1. Observatoire de Lyon Formation continue Repérage, visée et observationsFlashs Iridium

  2. Repérage et visée dans le ciel A part les direction Nord, Sud, Est et Ouest, on n’a guère besoin, dans l’usage courant d’utiliser des coordonnées sur le ciel. Il n’y a guère que les astronomes, les aviateurs et les marins, encore que ces deux derniers groupes, n’utilisent plus guère le ciel pour se repérer à la surface de la Terre. Mais il existe des activités où les coordonnées peuvent être utilisées. L’utilisation de l’espace pour les télécommunications a placé dans le ciel de nombreux satellites dont les 66 de la série Iridium. De grandes antennes recouvertes de revêtement réfléchissant renvoient la lumière du Soleil. Vu de la Terre, en étant dans la bonne direction, l’intensité du faisceau réfléchi peut atteindre la magnitude -8.4 (Sirius -1,4, Vénus max -4,4, Pleine Lune -12,7, Soleil, -26,8) La vision est fugitive, le satellite tournant sur lui-même et se déplaçant très vite. Comment voir et repérer ses « flares » ? Observatoire de Lyon

  3. Histoire et description De nombreux sites décrivent l’histoire et la technique des satellites Iridium http://www.cc-pays-de-gex.fr/assoc/aorion/iridiums/iridium.html http://www.obsat.com/Ciridium.htm http://wwhttp://ariane.mpl.ird.fr/textes/enjeux/heintz/mater/iri.htmw.obsat.com/Ciridium.htm Observatoire de Lyon

  4. Historiquement, Motorola a décidé de mettre en place un réseau téléphonique à couverture mondiale et sans trou en utilisant plusieurs satellites. Malgré le fiasco économique de cette solution globale, la prouesse technologique est remarquable et donne l'occasion aux astronomes amateurs (ainsi qu'à toute personne un peu curieuse) de réaliser de belles observations. Pour que les appareils téléphoniques des usagers restent de proportion compacte et le plus léger possible, donc de faible puissance, il a fallu utiliser un grand nombre de satellites car ceux-ci devaient être assez bas (altitude d'environ 780 à 800 km). A l'origine, la constellation se basait sur 77 satellites répartis sur 7 plans orbitaux de 11 engins espacés d'environ 33 degrés, soit environ 4000 km entre chaque satellite d'un même plan (Le nom d'iridium vient du numéro atomique 77 de ce métal). Mais par la suite, l'amélioration des diagrammes de rayonnement des antennes principales (MMA pour "Main Mission Antenna") a permis de réduire le nombre de plan à 6, soit 66 satellites pour obtenir la couverture complète - Le nom d'iridium a été néanmoins conservé. Observatoire de Lyon

  5. Lancés par un consortium groupé autour de Motorola, ils réfléchissent la lumière du soleil vers la surface de la Terre. Selon que l'alignement Soleil, satellite, observateur est plus ou moins correctement réalisé, l'éclair lumineux peut être plus ou moins intense. Le phénomène est bref, environ une vingtaine de secondes, car le satellite se déplace à grande vitesse. Il passe par un maximum qui, si l'alignement est parfait, peut être particulièrement spectaculaire. Observatoire de Lyon

  6. Du 5 mai 1997 au 12 juin 1999, les lancements ont été effectués par des fusées américaines (Delta II lancées de la base de l'air force à Vandenberg), russes (Proton depuis le cosmodrome de Baïkonour dans le Kazakhstan) et chinoises (Long March 2C/SD depuis le centre de lancement de Taiyuan en Chine). Les satellites sont ensuite placés sur une orbite très fortement inclinée passant pratiquement par les pôles (85°). En à peine plus de deux ans, 88 satellites ont été lancés (en comptant les remplaçants et les engins de réserve). Succinctement, les satellites Iridium sont constitués d'un corps d'environ 4 mètres de long et de section triangulaire, surmonté de deux panneaux solaires. A la base, s'articulent trois grands panneaux plans d'environ 80 cm sur 2 m qui constituent les "Main Mission Antenna". Ces antennes sont recouvertes d'un matériau argenté de protection qui est très réfléchissant. Elles sont disposées à 120° l'une de l'autre dans le plan horizontal et inclinées d'environ 40° par rapport à la verticale. Le satellite est stabilisé sur son orbite de telle sorte que l'orientation des antennes MMA reste constante. (L'axe du satellite est vertical). Ces antennes sont à l'origine des flashes dans le ciel. Bien que plus rares, les panneaux solaires peuvent aussi produire des flashes, moins intenses, par exemple avec l'Iridium 20 qui n'est plus stabilisé sur son orbite car défectueux. Observatoire de Lyon

  7. Prévoir le passage des satellites Iridium est une tâche particulièrement ardue, il faut calculer • la position des satellites de la constellation (88 au total, moins ceux déjà retombés), • vérifier pour chacun d'eux et pour chacune des trois antennes MMA si un reflet sera visible sur la Terre pour le site géographique de l'observateur. • Les paramètres à prendre en compte sont nombreux, par exemple : • paramètres orbitaux des satellites, • position du Soleil, • position de l'observateur, • date et heure, etc. Heureusement, l'ordinateur est d'un très grand secours. Il existe des programmes qui simplifient énormément le travail. Des sites Web proposent même de réaliser, quasiment instantanément pour tout observateur situé n'importe où sur la planète, le calcul des prédictions de passage. Observatoire de Lyon

  8. Les prédictions et données http://www.heavens-above.com/ L’utilisation du site demande une inscription gratuite pour donner le ou les lieux d’observation Observatoire de Lyon

  9. Les prédictions se présentent de cette façon : Observatoire de Lyon

  10. Les prévisions indiquent où observer : • azimut de 0° à 359° (Le Nord est à 0°, l'Est à 90 °, le Sud à 180° et l'Ouest à 270 • altitude (angle de site = hauteur) de 0° - l'horizon - à 90° - le zénith. • Les prévisions indiquent quand observer : • l'heure où se produit le reflet maximum lors du passage, donnée en heure locale ou en heure UTC • L'heure est extrêmement précise, il est donc impératif de vérifier que sa montre est précise à la seconde. Observatoire de Lyon

  11. Les prévisions indiquent quoi observer : • la magnitude espérée (quantité relative de lumière provenant de l'objet) peut atteindre -8,4 dans le meilleur des cas • mais l'intensité lumineuse diminue rapidement si on s'écarte du centre du reflet à la surface de la Terre, la tache lumineuse à la surface fait environ 10 à 20 km de diamètre. • Les prévisions : autres renseignements • Le numéro du satellite • (de 2 à 86 ainsi que 911, 914, 920 et 921. Sauf 1 et 78 qui n'ont jamais existé ainsi que 79, 85 et 48 qui eux sont déjà retombés), • le numéro peut être accompagné par une indication supplémentaire : un "?" pour un satellite douteux ou de réserve, "tum" ou "T" pour "tumbling" si le satellite n'est pas stabilisé, "man" ou "M" s'il est en train de manœuvrer. Dans ces cas, l'observation n'est pas garantie : le satellite est bien là mais n'est pas obligatoirement bien orienté pour produire le reflet espéré. Observatoire de Lyon

  12. Observations - visuelles : choisir, préparer l’observation, repérer la direction de visée - photographique : enregistrer l’image du flash - vidéo : enregistrer le phénomène et sa variation Pour continuer Mesure des intensités des flares Observatoire de Lyon

  13. 10 août 2006 23h04min Observatoire de Lyon

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