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Accueil linguistique et les pratiques langagières à l ’ école maternelle en contexte bilingue

Accueil linguistique et les pratiques langagières à l ’ école maternelle en contexte bilingue. Stage régional Quito du 20 au 24 mai 2014. Sommaire. Le texte d ’ orientations pédagogiques de l ’ AEFE sur la maîtrise du français, langue maternelle 2

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Accueil linguistique et les pratiques langagières à l ’ école maternelle en contexte bilingue

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Presentation Transcript


  1. Accueil linguistique et les pratiques langagières à l’école maternelle en contexte bilingue Stage régional Quito du 20 au 24 mai 2014

  2. Sommaire • Le texte d’orientations pédagogiques de l’AEFE sur la maîtrise du français, langue maternelle 2 • L’apprentissage précoce d’une langue étrangère • Installer des automatismes

  3. Le texte d’orientations pédagogiques de l’AEFE du 11 septembre 2012 - Une véritable seconde langue maternelle (LM2). • Donner à chacun les meilleures chances de réussite scolaire notamment en s’appuyant sur le développement de compétences multilingues». • Maîtrise du Français : pour une réussite scolaire, • Pour les élèves NF, groupes d’intégration, • Mise en place d’un véritable parcours linguistique et scolaire, • Traiter l’hétérogénéité linguistique d’abord dans la classe, • LM2 : langue de la vie de la classe, importance donnée aux consignes, mais également vecteur de construction des savoirs.

  4. Le Français langue maternelle 2 Le français pour apprendre Le français de la vie de l’école Langue spécifique pour une séance de découverte du monde Se déplacer Consignes Lexique et expressions syntaxiques Passage de l’oral à une structure syntaxique correcte Demander de l’aide … …

  5. Le texte d’orientations pédagogiques de l’AEFE Ce qui signifie qu’il faut : • Articuler les apprentissages linguistiques et l’acquisition de savoirs. • Trouver un juste équilibre entre l’enseignement en langue l’enseignement de la langue. • Intégrer des activités langagières en langue française, mais aussi dans la langue du pays d’accueil. • Réfléchir à l’alternance des langues pour la réussite d’un enseignement bilingue.

  6. Une politique qui prend appui sur les recherches en linguistique • Un apprentissage précoce nécessaire : • Arrivée entre 3 et 6 ans : performances proches des natifs, • Arrivée entre 7 et 16 ans : performances baissent progressivement en comparaison des natifs, • Arrivée de 16 à 40 ans : plus de relation entre âge d’arrivée et performances linguistiques.

  7. Construction de LM1 et de LM2 • Vigotsky : «  L’enfant assimile à l’école une langue étrangère tout autrement qu’il n’apprend sa langue maternelle. »

  8. Construction de LM1 et de LM2 • L1 : Une construction ascendante : • Milieu informel, • Concept spontané du langage , • Acquisition de manière inconsciente et non attentionnelle, • Installation progressive de la pensée verbale, • Passage de l’épilinguistique à une conscience métalinguistique. • L2 : Une construction inverse : • Milieu formel, • Opération de transferts, appui sur la L1 pour comprendre, • Appui sur ses compétences métalinguistiques en L1 (pour faire des hypothèses, des tris…), • Contemple la L2 et réalise des opérations d’analyse, de manipulations de sons et des structures.

  9. L’articulation langue source/langue cible selon le profil de l’élève : Des modes d’appropriation linguistique différents selon le profil des élèves : Bilingue simultané : développe sa fonction langage en même temps qu’il développe deux codes linguistiques Il bénéficie d’un, environnement énonciatif plus riche, plus complexe met les signes linguistiques à distance et établit des transferts. Il possède des habiletés métalinguistiques et une flexibilité linguistique précoce.

  10. L’articulation langue source/langue cible : • Bilingue consécutif : il continue à développer sa fonction langage en même temps qu’il découvre le fonctionnement de sa langue maternelleet qu’il se voit confronté à des éléments de la langue cible. Ecole en milieu bilingue : facilite les passerelles entre les deux langues, aide à construire des transferts et donc à bâtir une conscience métalinguistique en français et en espagnol/portugais.

  11. Acquisition du langage d’évocation • LM1 : processus spontané en deux étapes : • Première langue de communication immédiate, • Langage d’évocation d’abord le plus souvent acquis à la maison car il nécessite des interactions individuelles et nombreuses avec l’adulte. • Renforcé à l’école. • Si immersion en LM2 : seul le langage de communication immédiate va se développer et non pas le langage d’évocation, par absence des interactions individuelles.

  12. L’avis des chercheurs en linguistique : pour une immersion contrôlée et progressive • « Nécessaire travail de la langue maternelle- enfants privés de leur langue sont privés de langage » Anthony Joubier • « Insuffisance d’une simple immersion à la langue cible» • « Nécessaire prise en charge de la langue maternelle » J. Hébrard • « L’immersion brutale peut entraîner la perte de confiance en soi, un désintérêt de l’apprentissage scolaire » de Ana Vivet • «  Ce n’est pas qu’en termes de protection psycho-affective de l’enfant que le problème se pose mais aussi en termes de construction cognitive des savoirs disponibles et en voie d’acquisition » L. Uribe.

  13. Dans nos écoles : • Un public d’élèves qui confirme cette nécessaire entrée progressive en LM2 et un approfondissement de la LM1.

  14. Au niveau pédagogique : • Nécessité d’un artefact pédagogique, • Un curriculum spécifique, • Des méthodes d’apprentissage spécifiques : on n’enseigne pas une L2 comme on enseigne une L1.

  15. Les conditions pour une entrée réussie en L2 • Un dispositif réfléchi compris et intégré par tous en fonction des moyens de l’école. •  La mise en place d’un parcours linguistique adapté à chaque élève. •  Des actions adaptées au public d’élèves, dont une entrée progressive, incluant l’accueil (premiers jours, premier mois) en langue maternelle. •  Des contenus enseignés concertés en L1 et en L2 et complémentaires. •  Un souci permanent chez l’enseignant de la mise en place d’une pédagogie de l’oral. •  La mise en place de séances spécifiques d’apprentissage de la L2.

  16. Des règles à suivre • Importance des interactions,  • Enrichissement du lexique, • Nécessité d’installer des automatismes,   • Régularité et amplification des séances de langage en L2,  • Mise en place d’une méthodologie spécifique (différence avec le FLE)

  17. Ce que cela signifie : • PS : entrée progressive en L2, en priorité des contenus centrés sur la mise en bouche de la LF, puis sur : • des consignes du travail scolaire ; • des actes de régulation de la vie de la classe; • des moyens (langagiers) permettant à chaque élève de demander de l’aide et de comprendre les jugements de valeur formulés par le maître (évaluation du travail) ; • Des moyens pour comprendre ce qu’il se passe dans la classe et pour construire son métier d’élève ; • des savoirs (et des mots pour en parler) propres à chaque domaine disciplinaire des programmes en vigueur à l’école maternelle. Circ. AEFE : « Dans la programmation de ses activités, le maître prendra soin, par ailleurs, de faire l’inventaire des outils langagiers nécessaires à la réalisation de chaque tâche proposée à l’élève. »

  18. Ce que cela signifie : • En MS : • Augmentation significatif du temps d’exposition à la LF, • Temps d’apprentissage du langage : enrichissement du lexique plus varié relatif aux projets mis en œuvre et des actes langagiers concernant la vie de la classe. • La LF sollicitée dans les temps d’apprentissage, • En GS : • Inversion de la PS : 80% LF-20% de LE/P,` • Oral présent dans les 3 temps.

  19. Mais aussi … … créer une progressivité de ces apprentissages sur le cycle.

  20. A noter :L’immersion en LF ne sera profitable que si les pratiques permettent de conforter le socle des compétences linguistiques en langue maternelle. Place de la langue maternelle : à deux moments essentiels : L’accueil • « En début de scolarisation, l’accueil quotidien des élèves non francophones sera systématiquement réalisé en langue maternelle par l’enseignant bilingue. » Langage d’évocation et conscience phonique • « L’enseignant bilingue pourra intervenir à nouveau en fin de scolarité maternelle (à partir de cinq ans) lorsque l’élève se prépare au passage à l’écrit. Dans cette phase, l’élève doit en effet renforcer la maîtrise du langage d’évocation dans sa langue maternelle se familiariser avec la réalité phonologique de sa langue maternelle. »

  21. L’enrichissement lexical • Intervention Fatiha • Le retour aux programmes, • Les activités, • Des exemples d’outils.

  22. Installer des automatismes En s’aidant de l’outil d’aide à la programmation des automatismes, réalisé par la réseau ibérique Présentation Fatiha Inza.

  23. Installer des automatismes La démarche d’automatisation Comprendre l’emploi de l’automatisme • Rencontres en situation • Mémoriser l’automatisme • par cœur • par imitation et répétition • comme un tout cohérent au plan phonologique • pour assurer une bonne fluidité de leur production • Réemployer l’automatisme en situation • avec apport de variations dans la structure par l’enseignant

  24. Installer des automatismes « J’ai faim Mange ta main Garde l’autre pour demain J’ai faim Mange ton pied Garde l’autre pour l’été J’ai faim Mange ton ventre Mais…Garde ta tête Pour les jours de fête !» • Loup y es-tu ?Que fais-tu ?- Je mets ma chemise !- Je mets mon pantalon ! • Je mets mes chaussures! Les situations favorisant la mémorisation de l’automatisme • Comptines • jeux de doigts • chansons • albums répétitifs… • jeux de langage Automatisme cible: “Est-ce que…?” Durée : 10 min Matériel : images Dispositif : d’abord en collectif puis en binômes autonomes Les élèves ont vu les images et nommé ce qu’elles représentent. L’enseignant pioche une image qu’il cache. Les élèves doivent deviner quelle image il a pioché, en posant des questions qui commencent par « Est-ce que… ? » Est-ce que c’est… ? Est-ce que tu as… ? Voici ma main Voici mes doigts Le petit rentre chez toi ! Le moyen rentre chez toi !Le gros rentre chez toi ! Et toi, mets ton nez là ! Il était une fois une petite chenille qui avait très faim. Elle trouva une grosse pomme rouge et commença à la manger. Mais un gros escargot la chassa en lui disant: « Cette pomme est à moi, ne la mange pas! » Alors la petite chenille s’en alla. La petite chenille avait toujours très faim. Elle rencontra une belle poire jaune et commença à la manger. Mais une vilaine libellule l’en empêcha en lui disant: « Cette poire est à moi, ne la mange pas! » Alors la petite chenille s’en alla.

  25. Exemple 1

  26. Exemple 1 Comprendre l’emploi de l’automatisme Qu’est-ce que c’est que ça, au milieu de la cour ? Les deux petites souris, elles croient que c’est une voiture. Et elles montent dedans pour la conduire. Mais le petit poussin n’est pas d’accord. Il ne croit pas que c’est une voiture…parce qu’il n’y a pas de roues. Il croit que c’est une chaussure. Voilà le petit chevreau. Il ne croit pas que c’est une chaussure. Il ne croit pas non plus que c’est une voiture. Le petit chevreau, il croit que c’est un chapeau. Dans la cour de la ferme, il y a un objet bien étrange. Qu'est-ce que c'est? se demandent les souris, le poussin, le veau, et l'ânon. Une baignoire? Un bateau? Une chaussure?

  27. Exemple 1 • Mémoriser l’automatisme Évocation de l’album par une marionnette qui se trompe La marionnette : Les souris croient que c’est un hippopotame. La classe: NON! Elles croient que c’est une voiture. La marionnette: Le poussin croit que c’est un vélo. La classe: NON! Il croit que c’est une chaussure.

  28. Exemple 1 • Réemployer en situation = situation de réinvestissement : Activités « séance flsco » • Jeu de kim: deviner l’image manquante « Je crois que c’est… » • Deviner quel objet est caché dans le sac, uniquement au toucher • Dévoiler morceau par morceau une image cachée • Commenter l’album « il croit que… » Situations fonctionnelles de la classe • Faire commenter ce qu’un camarade a dessiné (« Je crois que c’est une grenouille. ») • Faire deviner la suite d’une histoire Variations possibles • Je pense que… • Je suis sûr que…

  29. Exemple 2

  30. Exemple 2 Comprendre l’emploi de l’automatisme • Langage en situation lors de l’habillage déshabillage • Mémoriser l’automatisme • Loup y es-tu? • Réemployer l’automatisme • Malle de déguisements: la maîtresse se déguise et commente ce qu’elle fait; puis c’est au tour des élèves. • Langage en situation lors de l’habillage déshabillage • Rangement de ses productions dans son casier Réemployer des variations • Mon, ton, son / ma, ta, sa / mes, tes, ses • J’enlève mon… / je prends mon… / C’est mon…

  31. Installer des automatismes Les situations favorisant le réemploi de l’automatisme • situations fonctionnelles de la vie de la classe • besoins créés • albums « Apprendre à parler: Il croit que… » • albums écho • …..

  32. BOIRRON : PROGRESSION de la PS à la GS PS •Dire ce qu’on fait •Dire ce qu’on a fait • MS •Dire ce qu’on fait •Dire ce qu’on a fait •Dire ce qu’on va faire •Dire comment on a fait PRF AMSUD- STAGE LA MATERNELLE SOCLE DU SOCLE- CLAUDIE RICCI IEN ET FATIHA INZA EMFE

  33. GS et cycle 2 •Dire comment on a fait •Dire ce qu’on va faire •Dire comment on va faire •Dire comment il faudrait faire si/pour… •Dire comment l’autre a fait PRF AMSUD- STAGE LA MATERNELLE SOCLE DU SOCLE- CLAUDIE RICCI IEN ET FATIHA INZA EMFE

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