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État de mal convulsif : stratégie thérapeutique. PY ROMAN 06 2004. État de mal convulsif (EMC). Incidence : 41 pour 100 000 habitants Mortalité : 10 à 21% Évolution spontanée vers troubles neurovégétatifs,puis raréfaction des signes moteurs avec évolution vers EM larvés
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État de mal convulsif : stratégie thérapeutique PY ROMAN 06 2004
État de mal convulsif (EMC) • Incidence : 41 pour 100 000 habitants • Mortalité : 10 à 21% • Évolution spontanée vers troubles neurovégétatifs,puis raréfaction des signes moteurs avec évolution vers EM larvés • 20 000 cas par an en France
définition • OMS : état caractérisé par une crise d’épilepsie qui persiste suffisamment longtemps ou qui se répète à des intervalles suffisamment brefs pour créer une condition fixe et durable • Conférence de consensus : 5 à 10 minutes de manifestations motrices continues ou une succession de trois crises sans reprise de conscience
Étiologies (1) • EMC compliquant une épilepsie préexistante (30%) : • Inobservance thérapeutique • Ivresse aiguë ou sevrage alcoolique • Infection • Surmenage, privation de sommeil • Prise de médicaments à risque convulsivant
Étiologies (2) • EMC inauguraux : • affections systémiques : hyponatrémie, hypoglycémie, hypocalcémie, surdosage médicamenteux, IMV, Sd de sevrage… • affections cérébrales : AVC (40%), tumeurs, infections, traumatismes
Problématique • Reconnaître l’état de mal • Débuter le traitement précocément • Pas d’escalade thérapeutique inutile • Ne pas oublier la cause
Stratégie thérapeutique • Urgence • Hospitalisation • Transport médicalisé • Mesures générales : prévention des traumatismes, LVAS, oxygénothérapie, lutte contre l’hyperthermie, contrôle de la glycémie • Perfusion avec 2 voies veineuses dont 1 glucosé • 100 mg de thiamine
Antiépileptique idéal • Administrable IV • Pénétration cérébrale rapide • Bonne tolérance • Bon index thérapeutique • Demi-vie d’élimination ni trop longue ni trop courte • Pas d’interaction médicamenteuse • Relais oral possible AUCUN
antiépileptiques • Benzodiazépine d’action rapide • Risque de dépression respiratoire, hypoTA, trouble de conscience • Phénobarbital • Risque de dépression respiratoire, trouble de conscience • Phénytoine • Trouble du rythme, hypoTA
Traitement • PREMIER TEMPS 0 à 30 MINUTES • Benzodiazépine d’action rapide (valium ou rivotril) + • dose de charge d’un produit d’action prolongée (gardenal ou prodilantin) En cas d’échec compléter une fois la posologie de la benzodiazépine
Traitement • DEUXIEME TEMPS 30 à 50 MINUTES • Compléter la posologie de l’antiépileptique d’action prolongée
Traitement • TROISIEME TEMPS 50 à 80 MINUTES • Soit antiépileptique d’action prolongée non utilisé • Soit anesthésie barbiturique après IOT par NESDONAL 5 mg/kg puis 0,25 à 1 mg/kg/h sous monitorage EEG pour s’assurer de la burst suppression • Autres produits proposés : Xylocaine, propofol et dépakine
bibliographie • 14ème conférence de consensus en réanimation et en médecine AFAR 1996; 15; 106-109 • LOWENSTEIN NEJM 1998; 338; 970-976 • PAYNE CC CLINICS 1997; 13; 17-38 • Recommendations of the epilepsy foundation of America’s working group of status epilepticus JAMA 1993; 270; 854-859 • TREITMAN NEJM 1998; 339; 792-798