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J’ai pris le temps de prendre le temps  Tome 5

J’ai pris le temps de prendre le temps  Tome 5. C’est la valeur qu’on vous donne qui conditionne la réalité.  Tome 5. J’ai t ravaillé fort pour être un menteur crédible. Un cerveau qui veut être équilibré qu'il le soit. Jean Luc Archambault. Plan du livre. Remerciements  Dédicace

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J’ai pris le temps de prendre le temps  Tome 5

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Presentation Transcript


  1. J’ai pris le temps de prendre le temps Tome 5 C’est la valeur qu’on vous donne qui conditionne la réalité

  2.  Tome 5 J’ai travaillé fort pour être un menteur crédible Un cerveau qui veut être équilibré qu'il le soit Jean Luc Archambault

  3. Plan du livre Remerciements  Dédicace Introduction Une génération pas comme les autres  La clé d’or de la santé publique au Québec  C’est grâce à vous ce réseau de possibilités  Avez-vous tendance à vous sentir coupable? Sommaire

  4. Remerciements Merci à Oumar Ba, à Jacques Reid, à Serge Lamontagne et à Nicholas Raymond. Merci à René Deschênes avec qui je prends le temps de partager des idées géniales. Merci aux Babys Boomers, à LOOK4CV, à l’ITA de Saint Hyacinthe et à l’Institut Canadien des inspecteurs en santé publique. Merci à Valérie Roger, David Nouel, Mathieu Soulayres, Victor Agbessi, Gaétan Desrosiers, Alain Messier, Pierre Rousseau, Gaétan Souci, Henri Tessier, Yvon Caumartin, Stéfane Gravelle, Louis Jacques Fortier et Marc-André Delisle. Votre contribution a été tout simplement géniale. Merci à mon ami Richard Aubé de m’avoir inspiré. Tu es chouette Richard. Merci à mon comité de lecture qui m’a aligné. Merci donc à Agnès Monseur, à Samia Abdelaziz, à Jacques Reid et à Denis Poirier. Votre lucidité est une vraie bénédiction. Merci aux personnes que j’ai côtoyé lors de l’écriture de ce livre. Je vous avais promis que j’écrirais ce livre. Le travail est fait. Merci à vous tous de m’avoir inspiré et bichonné. J’ai certainement oublié beaucoup de monde et je m’en excuse. Jean Luc Archambault

  5. Dédicace Je dédiece livre À ma mère Flore qui m’a dit un jour de miser sur la clé d’or et des valeurs sûres, comme la solidarité, l’entraide et le respect mutuel. À mon épouse Lise qui a fait preuve jusqu’à son dernier souffle, d’une détermination et d’un courage gravés à jamais dans mon coeur. À mes enfants Annick et Julie et à ma petite fille Magalie. Je vous aime beaucoup. Merci de me garder jeune. Aux ingénieurs, chimistes et technologues qui m’ont accordés leur confiance. Je vous remercie du fond du cœur. Votre solidarité me fait vibrer.  Aux employeurs, aux candidats et aux partenaires d’affaires que j’ai mobilisés. Ne laissons personne nous dire qu’il est impossible de réaliser ce qui est écrit dans ce livre. On doit le faire car personne ne le fera à notre place.

  6. Tome 5 Une génération pas comme les autres Introduction Le Québec a peu d’exigences à l’endroit des babys boomers. Il n’en a pas plus vis-à-vis les jeunes !!! La génération des Babys Boomers Le moment est venu de parler de la génération de Jean Luc. Les babys boomers ne sont pas tous ingénieurs, technologues ou chimistes. Des milliers sont des ouvriers spécialisés, des mécaniciens, des agriculteurs et des hommes et des femmes d’affaires. Les babys boomers ont préféré plus de liberté. Ils voulaient le mariage parfait et l'amour idéal. C'est ainsi qu'ils ont créé les enfants rois qui sont devenus des perles rares qu'ils se sont jurés de ne soumettre à aucun stress. Ils ont donnés à leurs rois et à leurs reines, tout ce qui leur avait manqué. Leurs enfants ont aujourd’hui entre 30 et 40 ans. Ils sont devenus exigeants, perfectionnistes, capricieux, égoïstes et « radins ». Ces « nouveaux radins » prennent le temps de comparer les prix. Ils sont accros des magasins Dolorama.

  7. Mais ils sont responsables et engagés . Ils font du recyclage et de la récupération, ils pratiquent le troc et ils prônent le « système D » comme mode de vie. Ils veulent donner du sens à leurs achats et s’interrogent sur la logique de notre société d’hyperconsommation. Ils partagent et échangent des idées sur Internet et à travers des sites et des forums spécialisés. Mais ils sont mal perçus dans notre société, car ils ont une conscience environnementale. Ils prônent la décroissance et la réduction globale de la production et de la consommation des pays riches. Ils prônent la simplicité volontaire, c’est-à-dire travailler, gagner et dépenser moins pour vivre plus heureux. On ne peut pas trop compter sur les nouveaux radins et pardonnez-moi ma franchise, « un brin têteux ». Pourtant, leurs parents ont de bonnes valeurs. La majorité mène une vie simple et ils se débrouillent avec moins de moyens financiers. Ils ont cru que les années 80 dureraient toujours. Mais la vie s'est mise à leur donner des coups durs et aussi à leurs enfants. Certains se sont réveillés, d’autres se sont séparés. Leur style de vie est étrange. Ils se donnent la permission de tromper leur partenaire, de s'excuser, de recommencer, puis de se séparer à nouveau. Cette façon de faire est malsaine.

  8. Les messieurs Baby Boomers se voulaient différents de leur père. Souvent leur père travaillait dans une usine dégueulasse, mais leurs fils voyaient plus grand. Ils voulaient une vie meilleure, avec moins de douleurs et de peur d'être congédiés. Les messieurs Baby Boomers n'étaient pas des peureux. Nombreux ont eu le désir d'apprendre, d'en savoir plus et ils ont désirés une sécurité matérielle, non pas parce qu’ils sont matérialistes, mais plutôt pour rendre leur vie plus chouette. Ils ne voulaient pas se poser des questions quant à leur salaire et leur retraite. Ils voulaient un emploi à vie chez le même employeur et dans un domaine chouette. Plusieurs sont devenus des copies de leurs pères. Ils se sont ajustés au moule de l’entreprise familiale et ils se sont retrouvés patrons. Jean Luc a pris le temps d’en écouter une centaine. Ils lui ont dit qu’ils cherchent une relève qu’ils n’ont pas prit le temps de préparer. La vie leur a exigée autre chose. Trop souvent, leurs entreprises doivent fermer leurs portes ou être fusionnées. Bref, ce qui était, n'est plus. Mais je peux aussi vous dire que des babys boomers ont laissé leur marque. Ils ont agi selon les élans du cœur, de l'esprit et selon leur instinct. Ceux qui ont agi ainsi savent très bien ce que veut dire l’entraide, la solidarité et la famille. Étant une chouette, je comprends mieux les femmes que les hommes. Les femmes ne me craignent pas, elles n'ont pas peur de se faire dire « leurs 4 vérités ». Beaucoup plus de femmes que d'hommes viennent me consulter. Je dois beaucoup à ces femmes. Elles m'ont beaucoup appris et je les remercie du fond du coeur.

  9. Les dames Baby Boomers sont de grandes batailleuses. La majorité a appris la signification du mot détachement, ce qui ne veut pas dire qu'elles ont abandonné leur famille. Elles ont appris à faire confiance à leurs enfants et au temps qui arrange tout. Celles qui sont célibataires continuent de croire au grand amour. Mais lorsqu'elles ont vécu des dures expériences de la vie, elles ne sont pas prêtes à se lier facilement à un homme. Samia : J’ai des choses à dire Michou. ‘’Fait-bien attention à ce que tu vas dire à Michou.’’ Samia : Tais-toi Jean Luc. Un certain baby boomer, qui demeure dans la campagne de La Prairie, veuf endurci, a peur d'ouvrir son cœur et de retomber en amour. Pour lui, une femme est une rupture de ses habitudes de vie. Il est bien dans sa tanière qu'il croit à toute épreuve. Il prend ses distances vis-à-vis des femmes de son âge... ‘’Wo Michou !!! J’ai l’impression que tu es de connivence avec Samia !!!’’ Suis-je obligée de te croire Jean Luc ?

  10. Samia : Il a les genoux pleins d’arthrite et des poignées d’amour. Il fait des siestes et de plus courtes journées de travail parce qu'il a moins de résistance. Il ne fait plus la fête jusqu'au petit matin. Il se couche de bonne heure et je le nourrit bien. Lorsqu’il fait un exercice spécial comme tondre la pelouse, ses muscles sont endoloris pendant quelques jours… ‘’Wo, wo, !!! ’’ Samia : Bonté divine !!! Je veux sortir la vérité du sac, mon cher Jean Luc… Revenons à nos moutons …. Mais à l'heure où ils arrivent à la retraite en nombre grandissant, le phénomène des babys boomers entrepreneurs, entraîne la création de nombreuses nouvelles entreprises qui, si elles sont planifiées et gérées prudemment, devraient avoir des retombées économiques à long terme. Inversement, un manque de préparation pourrait avoir des incidences négatives sur l'économie du Québec et sur le propriétaire de l'entreprise. Il en est de même pour les babys boomers qui veulent faire du bénévolat.

  11. Voici mes recommandations aux futurs babys boomers entrepreneurs : • Alignez-vous Avant de fonder votre entreprise, prenez le temps d’apprécier votre clé d’or. Elle est en vous maintenant. Samia : Elle est où? Dans ton cœur. C’est la clé d’or de l’harmonie et du bonheur. Essayez et vous en constaterez les effets. Elle est la simplicité même. Mais il y a deux conditions à respecter. Vous ne devez pas faire obstacle à la clé d’or et vous devez être ouvert d’esprit. • Évaluez les avantages et les inconvénients Prenez le temps de réfléchir aux raisons pour lesquelles vous voulez vous lancer en affaires. Être son propre patron offre une souplesse certaine mais des sacrifices devront cependant être faits. • Consultez votre mentor Prenez le temps de consulter votre mentor. Vous en priver serait une erreur fatale. • Élaborez un plan Prenez le temps de soumettre votre plan à votre mentor et définissez les produits et services à offrir, les prix appropriés, la clientèle et l'objectif de ventes qui vous permettra de couvrir vos coûts. Gardez toujours votre objectif en tête et ne laisser personne vous dire que c’est impossible.

  12. Voici la clé d’or pour les babys boomers qui veulent faire du bénévolat. Ces recommandations ont été appliquées par Louis-Jacques Fortier, un grand ami de Jean Luc. Si vous voulez attirer des babys boomers comme bénévoles, il importe de les garder actifs et mobilisés. Pour maintenir leur intérêt, établissez avec eux une orientation claire : Soyez prêt à passer à l’action et évitez de les faire attendre. Ils n’ont pas de temps à perde. Assurez-vous qu’ils se sentent les bienvenus dans votre organisme. Faites-les visiter vos bureaux et ne soyez pas avare d'enthousiasme. Présentez-les aux membres de votre personnel. Évitez tout risque de tension entre les bénévoles et vos employés en établissant clairement les rôles et les responsabilités de chacun. Clarifiez vos attentes. Expliquez clairement ce que vous attendez d’eux. Dites ce que vous souhaitez qu'ils accomplissent et agissez comme personne-ressource s'ils ont des questions ou des préoccupations. Fournissez une formation suffisante et les outils nécessaires à la réalisation de leur travail bénévole, et donnez des directives claires. Offrez des horaires flexibles, lorsque cela est possible.

  13. Rendez-leur la tâche facile. Offrez des stationnements gratuits ou des billets de transport en commun, et proposez des horaires de travail qui ne coïncident pas avec les heures de grande circulation. Remerciez vos bénévoles. Félicitez-les pour l'excellence de leur travail. Faites-le souvent. Prenez de leurs nouvelles. Demandez souvent si le travail leur convient. Reconnaissez la valeur de leurs talents s’ils montrent un degré d'intérêt plus élevé en leurs confiant des postes comportant davantage de responsabilités. Rendez leur expérience satisfaisante. Faites savoir qu'ils sont importants. Offrez des avantages indirects et organisez des activités visant à reconnaître l'apport de leur bénévolat. Essayez de déterminer ce que signifie pour eux la reconnaissance pour leur bénévolat. Rappelez-vous que pour le baby boomer, les actions parlent plus que les mots. Soyez l'organisme en qui ils croient. N'oubliez pas que pour les babys boomers, la motivation est essentielle. Plus ils sont motivés, plus ils maintiendront leur engagement bénévole. Respectez leur engagement envers votre cause. Traitez-les comme des partenaires, et non comme des subordonnés. Chaque baby boomer bénévole est unique en son genre. Cela le rend différent des autres. Chaque génération se distingue des autres par une certaine unicité. Si vous êtes un baby boomer, vous savez ce que je veux dire.

  14. Samia : C’est quoi un Baby Boomer? Quelle belle question !!! C’est un bébé qui est né pendant une période d'augmentation des taux de natalité, ou baby boom. Cela inclut les bébés nés entre 1946 et 1964 et qui se distinguent par leurs caractéristiques très différentes des autres générations. Les babys boomers sont la première génération de la terre à avoir vécu la culture Pop et la venue de la télévision. Ils aimaient jouir de la vie. La musique est devenue leur but dans la vie. Ils vivaient dans une époque où la musique semblait avoir un pouvoir plus influent par rapport aux armes de destruction massive. Aujourd'hui, ils sont intéressés par les gymnases et les équipements de conditionnement physique et à rester en bonne santé. C’est grâce aux babys boomers qu’a été créée l'industrie du mieux-être et du marketing relationnel. Samia : Je ne savais pas ça !!! Aujourd’hui, les babys boomers veulent laisser leurs traces dans l’histoire. Ils veulent que le Québec repose sur des bases solides. Ils montrent un caractère catégorique, prévoyant et ils résistent aux pires situations. Ils ont été capables de tout remodeler dans la société. Ils ont eu un impact et ils en auront un autre dans les années à venir. Environ 75% des babys boomers envisagent de travailler après l'âge de la retraite. Ils ont toujours pris des décisions qui les rendent différents des autres générations.

  15. Maintenant ils doivent choisir entre partir à la retraite et continuer à travailler. La retraite n’est pas le bout de leur chemin, c'est le tournant de leur vie. Mais cela ne veut pas dire qu’ils veulent travailler comme des malades dans un marché du travail géré par des fous. Ce n’est pas par hasard que des milliers sont propriétaires d’une entreprise de marketing relationnel. Samia : On ne savait pas cela. Continue Michou. Si les babys boomers partent tous à la retraite, le monde du travail sera grandement affecté et le gouvernement du Québec ne sera pas en mesure de payer pour tous les bénéfices apportés par les babys boomers. Les babys boomers représentent un grand pourcentage de la force de travail et ils étaient responsables de la croissance de l'économie dans les années 1990, lorsqu'ils étaient au pic de leurs carrières. S'ils quittent le monde du travail, que deviendra l'économie au Québec? De nombreux pays ont compris qu'il est urgent de s'occuper de cette situation et ils ont élaborés des plans sur la manière dont l'économie pourra faire face à une telle situation. Lorsque les babys boomers atteindront l'âge de la retraite et qu’ils décideront de continuer à travailler soit comme salariés ou travailleurs autonomes, personne ne pourra les faire changer d’idée.

  16. Ceux qui sont nés entre 1944 et 1950, doivent attendre leur 67e anniversaire avant de commencer à toucher leurs prestations, et au train où vont les choses, ceux qui sont nés après 1950, prendront leur retraite à 70 ans. Samia : Je ne savais pas ça. Continue Michou. Le monde du travail ne pourra pas gérer la situation si tous les babys boomers partent à la retraite. Cela aura un impact énorme dans tous les domaines. Ceux qui veulent continuer à travailler à mi-temps doivent être encouragés à le faire. Ils possèdent des trésors de connaissances et d'expérience. S'ils décident de continuer à travailler, ils ne doivent pas être bloqués. Le sociologue Marc-André Delisle déplore la perte de capital humain liée au phénomène des retraites hâtives des babys boomers. Il croit qu’il est possible de réorganiser la société pour que les babys boomers puissent jouer un rôle à leur mesure. Selon Monsieur Delisle, notre société a peu d’exigences à l’endroit des babys boomers. Elle n’en a pas plus vis-à-vis les jeunes. À l’occasion d’une conférence, il a indiqué qu’il faut remplacer l’adage … « Je dois donc je suis » par « Je suis donc je dois ».

  17. Selon Monsieur Delisle, il faut s’inventer des devoirs pour exister. Prenons par exemple le devoir de solidarité. Cette responsabilité prend un aspect particulier car, dans notre société de fous, la valorisation se situe davantage dans la réussite financière. On accorde plus de valeur au snowbirdqui passe l’hiver dans le Sud, loin des obligations familiales et de l’engagement social, qu’à la personne du même âge qui reste au Québec et qui fait du bénévolat. La reconnaissance liée au dévouement et à l’altruisme est à peu près inexistante dans au Québec. Bien sûr, on remet quelques prix à l’occasion mais, dans le discours officiel, on valorise davantage l’argent, le succès, le profit à tout prix et le prestige. Samia : Tu es provocante Michou. Ce n’est pas par hasard que je suis provocante, car le meilleur s’en vient. Outre le devoir de solidarité, on pourrait aussi évoquer le devoir de mentorat. Il est fondamental que les babys boomers façonnent les générations qui les suivent. Malheureusement, au Québec, on incite les babys boomers à ignorer les générations qui les suivent et ne pas encourager le mentorat dans les entreprises. Au lieu de les inciter à collaborer, les employeurs au Québec placent les babys boomers en concurrence avec les jeunes. Les babys boomers doivent dépenser une énergie folle, juste pour conserver leur place. Plusieurs pays industrialisés ont compris que cette méthode ne mène nulle part. Je sais très bien que les babys boomers ne sont pas parfaits. Ils sont égoïstes, arrogants et leur nature impitoyable peut engendrer des conflits graves. Samia : Ah oui !!! Bonté divine !!!

  18. Lorsqu’ils atteignent la quarantaine, les babys boomers remettent leur vie en question. Ceux qui ont une famille se concentrent sur les réussites et les échecs de leurs enfants, ne désirant que leur bien. Certains en arrivent même à gérer la vie de leurs enfants. Ils sont des parents surprotecteurs. Ils veulent désinfecter tout ce que leurs enfants veulent toucher et voir. Cela contraste avec leur propre enfance, quand ils aspiraient à plus de liberté etàmoins de restrictions. À travers leurs enfants, ils cherchent à améliorer la société. Ils ont un désir d’amélioration sociale et personnelle. Ils sont souvent critiqués pour être anti-jeune. Mais ils ne sont pas tous comme ça. Boomer ou pas, il faut toute sorte de monde pour faire un monde. Au Québec, un baby boomer rendu dans la cinquantaine est perçu comme une personne est déclin et son statut perd de son lustre. Il peut avoir fait le métier le plus reconnu qui soit, mais s’il n’a pas conservé un certain prestige, en devenant consultant par exemple, il se retrouvera dans une catégorie jugée inférieure. De nos jours, le « tasse-toi, mon oncle » est toujours présent. À 50 ans, si le baby boomer « fit dans le moule », on lui accordera de l’estime. À 60 ans, on lui manifestera de la sympathie. À 70 ans, on éprouvera pour lui de la compassion.

  19. Pourquoi ce changement de perception ? Parce que pour «fitter dans le moule», on doit produire comme des malades et surconsommer comme des débiles. Au Québec, on ne récompense pas l’être. Si on veut faire parler de soi, vaut mieux être fou et faire des grosses bêtises. Pardonnez-moi ma franchise, mais la sagesse et l’honnêteté ne rapportent pas grand-chose au Québec. Samia : Bonté divine !!! C’est comme ça au Québec !!! Par ailleurs, la plupart des babys boomers sont en bonne santé physique et mentale. Ils aiment se bichonner et adorent se faire bichonner. Le stéréotype du pauvre vieux malheureux qui s’ennuie, ne correspond pas à la réalité. Le baby boomer qui a toute son autonomie, qui n’éprouve pas de problèmes financiers ni d’ennuis avec personne, n’a pas du tout envie de mourir d’ennui. Il souhaite vivre longtemps, heureux et être bichonné. Quand on est heureux, on ne songe pas à mourir. Samia : Surtout pas comme un rat dans un certain CHSLD à Saint-Jean-sur-Richelieu… Ce que les babys boomers repoussent, ce n’est pas la vieillesse biologique, mais la vieillesse sociale. Ils redoutent la dépréciation qui accompagne les signes de la vieillesse. Même si l’on se sent très bien avec l’âge qu’on a, on vit dans le regard des autres et ce regard est souvent traumatisant. Curieusement, le Québec ne profite pas des talents des babys boomers actifs et autonomes. Samia : Pourquoi?

  20. Parce qu’on vit dans une société de compétition. Les gens visent davantage à se mesurer les uns aux autres qu’à coopérer. En conséquence, le potentiel des babys boomers est sous-exploité. Samia : Ce n’est pas par hasard que c’est comme ça… Il suffirait d’avoir des vraies conversations avec des ministres intègres et que le gouvernement adopte quelques politiques gouvernementales intelligentes pour mobiliser les babys boomers et les faire travailler à la fois au développement économique et à l’amélioration de la qualité de la vie sociale. ‘’On peut toujours rêver Michou’’... Quand les babys boomers commenceront à perdre leur autonomie, ils pèseront plus lourd sur les épaules des générations plus jeunes. Nous avons moins de 20 ans pour nous préparer à cette situation et, d’ici là, il faudra doubler le nombre de CHSLD. Samia : Pas question d’aller croupir dans les CHSLD. Tiens tiens… Il faudra aussi respecter des quotas de baby boomers dans les entreprises et protéger leurs emplois. Actuellement, sur le marché du travail au Québec, les babys boomers doivent faire face à des situations dramatiques. Au moment où ils commencent à vivre, il y a des abolitions de postes et des fermetures d’entreprises. Ils « mangeront leurs bas » jusqu’à ce qu’ils reçoivent leur pension de retraite. Ensuite, ils iront pourrir dans les CHSLD. Samia : Pas question de finir mes jours dans un CHSLD.

  21. On dispose de quelques années pour corriger le tir. Souhaitons qu’on sache les utiliser à profit pour qu’il y ait plus d’avantages que d’inconvénients liés aux effets du vieillissement de la population du Québec. Imaginez ce que serait le Québec si l’on proposait aux babys boomers retraités des activités productives et socialement utiles !!! Il y a des besoins qui sont criants. Partout, on cherche des bénévoles pour toutes sortes de nobles causes qui visent à faire évoluer notre société. Pendant ce temps, des babys boomers se morfondent chez eux et tournent en rond dans les centres commerciaux. Quelques bonnes idées émanant des forces vives du marché du travail pourraient aider à remettre en service tous ces talents inexploités. ‘’On peut toujours rêver Mchou’’... Le plus important est de prendre le temps de nous améliorer et de faire toujours mieux. Ne laissons personne nous dire que c’est impossible. Les babys boomers, votre retraite est un nouveau départ pour vivre une vie pleine, riche et constructive. Ne manquez pas cette occasion unique de trouver votre clé d’or !!!

  22. Rappelez-vous qu’il manque une génération de travailleurs au Québec : Celle des 30 à 40 ans et ayant de 15 à 20 ans d’expérience. Ce sont les enfants que les babys boomers ont oubliés de créer. Tout est dit.

  23. Témoignages Pour avoir une vraie conversation, il faut un émetteur et un récepteur. Pour que la conversation soit tenue en haleine, l’opinion de chacun doit se confronter avec naturel, intelligence et ouverture d’esprit. C’est pour cela que ce rapport humain est essentiel pour toute personne désirant développer de bonne relation dans n’importe quel cadre de vie. David Nouel J'ai connu Jean Luc par l’intermédiaire d’Hélène. Grâce à lui, j'ai fais la connaissance de Sophie Gros D'Aillon. Elle m’a donnée la possibilité de contacter des entreprises proposant des offres d’emplois. Malgré le fait que je suis diplômée dans le domaine de l’hôtellerie et la restauration, Jean Luc a su me coacher afin de réussir ma première entrevue avec un employeur québécois. Il a su, sans aucun problème, à m’indiquer le chemin à suivre. C'est une personne qui sait vous guider dans ce que l’on entreprend et peut importe le domaine. La méthode est la même pour tout le monde et elle marche!!! Valérie Roger

  24. La clé d’or de la santé publique au Québec En Mai 1968, Jean Luc qui venait d’avoir 19 ans, a pris la décision de faire des études en hygiène publique. Il en a parlé à un ami qui lui a confirmé que l’ITA de Saint Hyacinthe voulait démarrer un programme d’études en hygiène publique. À son arrivé à l’ITA de Saint-Hyacinthe, Jean Luc a été convoqué au bureau du DG, qui lui a dit: ‘’Monsieur Archambault, vous êtes le seul étudiant inscrit au programme en hygiène publique. Nous avons besoin de 7 étudiants pour démarrer le programme. Pouvez-vous m’aider’’? Jean Luc lui a répondu: ‘’Le programme démarrera la semaine prochaine.’’ Jean Luc a convaincu Victor Agbessi, Gaétan Desrosiers, Alain Messier, Pierre Rousseau, Gaétan Souci et Henri Tessier, de tenter l’aventure avec lui. Yvon Caumartin s’est ajouté au groupe quelques jours plus tard. En 1983, l’ITA a convoqué les diplômés en hygiène publique à une assemblée extraordinaire. Une résolution a été adoptée afin d’autoriser l’ITA à transférer le DEC en Hygiène Publique dans un CEGEP. Nous sommes 30 ans plus tard et le DEC en Hygiène Publique est toujours sur la tablette. Aucun programme d’étude collégial ou universitaire en hygiène publique n’existe au Québec depuis 1983. Samia : Je commence à comprendre des choses…

  25. En janvier 2009, Jean Luc a accepté, suite à une demande de l’Institut Canadien des inspecteurs en santé publique, d’être le représentant du Québec sur le Bureau de certification des inspecteurs en santé publique. En Mai 2009, il a été conférencier lors d’un colloque en Alberta. Il a présenté sa vision de l’inspection en santé publique au Québec. En décembre 2009, le président de l’Institut Canadien des Inspecteurs en Santé Publique, a demandé à Jean Luc et à son ami Stéfane Gravelle, de créer un groupe de travail pan canadien. Lors d’une réunion organisée en avril 2010 à l’hôtel Sandman à Longueuil, des décisions importantes ont été prises. En septembre 2010, l’Association des Inspecteurs en Santé Publique Environnementale du Québec a été créée. L’association a le mandat de former la nouvelle génération d’inspecteurs certifiés en santé publique au Québec. Il ne reste qu’une trentaine d’inspecteurs au Québec pour faire le travail. Samia : Je commence vraiment à comprendre des choses… La finalité de cette association consiste à implanter un programme de formation coopérative pour former des inspecteurs certifiés en santé publique, de développer un corps professoral compétent, de créer une agence de services en santé publique qui fournira des services d’intervention sur le terrain, d’impliquer et de supporter les entreprises et les organisations à s’harmoniser avec les normes en santé publique, de faire reconnaître, promouvoir et valoriser le travail effectués par les inspecteurs certifiés en santé publique.

  26. Jean Luc a pris le temps d’écrire et de proposer aux membres du comité administratif de l’Association, un processus d’apprentissage qui s’articule autour de six composantes bien définies, lesquelles permettront aux inspecteurs certifiés en santé publique au Québec de laisser leur marque. La première composante a trait à la formation et à la consolidation des groupes. Les enseignants prendront en considération différents facteurs, tels que les traits de personnalité, les niveaux d’habileté, les antécédents socio économiques, l’origine ethnique et le sexe des étudiants. Une fois les groupes créés, il ne suffit pas de rassurer les étudiants en leur disant simplement qu’ils peuvent en retirer d’importants bénéfices. Les enseignants joueront le rôle de facilitateurs afin d’assurer une dynamique de groupe qui soit positive. L’esprit d’équipe est essentiel pour que les étudiants se voient comme des apprenants participatifs. Pour favoriser le développement d’un esprit d’équipe, on visera cinq objectifs : 1. Apprendre à se connaître. 2. Acquérir une identité. 3. Offrir un soutien à l’apprentissage. 4. Respecter les différences individuelles. 5. Développer une synergie. Les étudiants veulent un environnement culturel qui leur est familier. Le sentiment d’appartenance au groupe fera naître un sentiment de confiance. Cette étape initiale de consolidation du groupe est une bonne occasion de parler pour apprendre. L’objectif est double, c’est-à-dire à la fois scolaire et coopératif.

  27. La seconde composante de l’apprentissage est le regroupement hétérogène. Les équipes seront structurées de façon à respecter une certaine hétérogénéité. Il faut garder en tête les habiletés académiques, les diversités culturelles et linguistiques ainsi que le sexe des étudiants. Il ne faut pas négliger les personnalités fortes et faibles en structurant les équipes. Les étudiants seront placés dans des groupes structurés afin de créer un petit groupe dans la classe. Il est important que les étudiants de compétences similaires aient l’occasion de travailler ensemble à d’autres moments. C’est cet équilibre qui permettra aux étudiants de réussir. La troisième composante est l’interdépendance et la responsabilisation. Les étudiants travailleront ensemble pour atteindre un but commun, pour développer de l’empathie et s’encourager les uns les autres à réaliser leur plein potentiel. Les situations d’apprentissage seront structurées de sorte à y inclure un but commun, des rôles, une répartition du travail et une distribution limitée du matériel. L’élément crucial est le sentiment de responsabilité que chacun doit développer face à lui-même et face à la situation d’apprentissage. Tous les étudiants seront responsables et redevables de leur performance devant eux-mêmes et devant le système d’enseignement en santé publique. Les évaluations mettront l’accent à la fois sur la structure de l’apprentissage et sur la performance de chacun. L’interdépendance et la responsabilisation dans l’apprentissage de la santé publique, se résumera par cette phrase: «J’ai besoin de toi et tu as besoin de moi pour réussir».

  28. La quatrième composante de l’apprentissage en santé publique reposera sur l’enseignement explicite des techniques d’observation et d’objectivation des habiletés de coopération. Les étudiants qui intègrent le marché du travail au Québec n’ont pas d’habiletés de coopération. Si l’enseignement de la santé publique se fait dans un contexte d’enseignement traditionnel, bon nombre d’inspecteurs en santé publique n’auront pas l’occasion d’interagir avec leurs pairs et leurs clients. L’écoute active est l’une des habiletés essentielle en santé publique. Un inspecteur en santé publique doit être capable de communiquer et de gérer ses susceptibilités. Bien souvent, il utilise mal les subtilités linguistiques pouvant lui permettre une communication de base efficace. Cela doit lui être enseigné de façon explicite. Quand on lui demandera de préciser sa pensée, il devra utiliser une exposition explicite à des signaux verbaux et non verbaux, pour avoir une communication efficace. Ce petit détail est particulièrement important car les inspecteurs en santé publique sont appelés à agir comme témoins experts. Pour satisfaire la cinquième composante de l’apprentissage en santé publique, les étudiants devront suivre et objectiver la dynamique de groupe. Une expérience est plus enrichissante si l’on prend le temps de réfléchir à cette expérience. La sixième composante, le rôle de l’enseignant, sera celui de consultant et de facilitateur. Après avoir structuré l’activité, l’enseignant observera et interviendra au sein des groupes, s’il en voit le besoin. Les enseignants prêcheront par l’exemple et ils exerceront une influence prédominante sur les interactions étudiant-enseignant, enseignant-enseignant, enseignant-administrateurs, communauté-société.

  29. Au Québec, on note non seulement une diversité culturelle grandissante mais aussi des aptitudes scolaires inégales. Créer des situations d’apprentissage où les étudiants verbalisent, analysent, évaluent, précisent leur pensée, discutent et écoutent, constituent un but important de l’apprentissage en santé publique. En prenant appui sur ces habiletés et sur une solide confiance en soi, la prochaine génération d’inspecteurs certifiés en santé publique, laissera sa marque et construira notre avenir. Compte tenu de la sensibilisation accrue de la population aux questions touchant la santé publique, les perspectives d'emploi en santé publique sont excellentes. Le nombre de postes à combler au Québec est d’environ 3000. La santé publique est une discipline autonome qui s’occupe de l’état sanitaire d’une collectivité, de la santé globale des populations sous tous ces aspects : curatif, préventif, éducatif et social. Elle est considérée comme une discipline et une pratique professionnelle. Son champ d’action est vaste et couvre tous les efforts sociaux, politiques, organisationnels qui sont destinés à améliorer la santé de populations entières. Ceci inclut toutes les approches organisées, tous les systèmes de promotion de la santé, de prévention des maladies, de lutte contre la maladie, de réadaptation ou de soins orientés en ce sens. Samia : Continue Michou. Tu as sûrement une bonne histoire à nous conter concernant la santé publique au Québec.

  30. ‘’Va s’y Michou, fait plaisir à Samia. Jean Luc, veux-tu que je sorte toute la vérité du sac? ‘’Oui, mais fait attention à ton langage’’. Ok. Je vais être chouette… La santé publique, c'est comme les taxes et les impôts, c'est inévitable ! Il y en a pour qui la santé publique les nourrit, alors que pour d'autres, ça les empêche de digérer ! Samia : Allez Michou. Raconte-moi une histoire. Tu l’auras voulue…

  31. Cette histoire est vraie. L’histoire se passe dans le vieil hôpital à Saint-Jean-sur-Richelieu, qui a été construit en 1888. Le vieil hôpital est devenu le CHSLD Georges Phaneuf en 1971. Depuis octobre 2011, une colonie de rats d’égout y a établit son quartier général. La direction du CHSLD a mandaté des experts pour régler le problème. Les fissures dans le vieux collecteur d’égout principal ont été colmatées suite aux recommandations des experts. Mais les rats sont toujours rois et maîtres dans les cuisines du CHSLD même si d’importantes sommes d’argent ont été dépensées inutilement. (Les rats se parlent et ils sont plus rusés que les humains.) La colonie de rats qui demeure à Georges Phaneuf, a le contrôle de la situation. Les rats Alpha dans cette colonie savent que le problème n’est pas réglé à la source. Les rats d’égout qui se promènent dans les cuisines du CHSLD Georges Phaneuf, peuvent être porteurs de maladies comme la leptospirose et la salmonellose. Chaque femelle de rat d’égout qui vit au CHSLD Georges Phaneuf, a donnée naissance à une trentaine de rats. Les principaux dégâts sont causés par les excréments des rats qui souillent les aliments qu’ils ne consomment pas. Pour chaque gramme de nourriture que les rats consomment au CHSLD Georges Phaneuf, dix fois plus sont contaminés par leurs excréments. Est-ce que la nourriture contaminée par les excréments des rats, a été servie aux résidents et au personnel du CHSLD ? La question vaut la peine d’être posée. Est-ce que les inspecteurs ont pris la chance de manger au CHSLD Georges Phaneuf ? La question vaut aussi la peine d’être posée.

  32. Des membres du personnel infirmier du CHSLD Georges Phaneuf ont corroboré ses faits. Le problème est loin d’être réglé et la colonie de rats s’en réjouie. «Travailler avec des rats dans la cuisine, c'est dégoûtant, a fait valoir un employé, qui tient à garder l'anonymat. Comme le bâtiment est très vieux, les rats et les fourmis ont beaucoup d'endroits pour s'infiltrer. Il va falloir remédier au problème une fois pour toute.» «Tout le monde sait qu'il y a des rats dans nos cuisines, a affirmé un autre employé, qui ne veut pas non plus être identifié. Les conditions de travail ne sont vraiment pas bonnes. Ça fonctionne tout croche à Georges Phaneuf, et pas seulement dans les cuisines. Mais le mot d'ordre de la direction, c'est de ne pas en parler, alors les choses ne changent pas.» Samia : Ton histoire était dégueulasse Michou, mais continue.

  33. C’est grâce à vous ce réseau de possibilités Ce n’est pas par hasard que vous devez prendre le temps d’ajuster votre CV avant de l’inscrire dans LOOK4CV. Votre candidature doit refléter la fraîcheur de votre valeur, ce qu’un CV ne peut pas faire, sauf entre les lignes. Dites simplement à Jean Luc pourquoi votre candidature est pertinente. Samia : Il y a sûrement des conditions à respecter. Bien sûr et je vous en parlerai dans le temps comme dans le temps. Une chose est certaine, rédiger votre CV et votre lettre de motivation vous donne le mal de l’air. Vous avez de la difficulté à cibler vos arguments, à les formuler simplement et à les présenter naturellement et sans faute d’orthographe. ‘’Michou, ce n’est pas grave’’.Un CV, même s’il est important, est inutile. Tu sais très bien que plus de 25% des candidats camouflent des choses dans leur CV... Tiens, tiens !!!

  34. Même à l’ère du CV électronique, vous devez vous forcer les méninges pour écrire des documents. Aucun robot ne saurait faire mieux. C’est payant de prendre le temps. Votre offre de service doit être limpide, argumentée et naturelle. Elle doit être plus qu’un emballage pour votre CV électronique. Elle constitue une partie décisive du processus de recrutement. Tous les CV envoyés pour un même poste se ressemblent. Jean Luc en reçoit des milliers non reliés au profil recherché. La meilleure façon d’allumer le cerveau de Jean Luc, est de laisser votre marque dans LOOK4CV. Elle fera la boucle avec le métier ou la profession décrit dans votre CV.

  35. Ce candidat est différent… il est chouette et équilibré… Il connaît sa valeur… Jean Luc l’a rencontré en entrevue. Je suis le premier immigrant ayant pris le temps d’établir son profil d’individu. J’ai remarqué lors de cet exercice ma difficulté de concentration. J’ai fait de gros efforts pour ne pas me disperser. Je suis fier de moi car j’ai réussi à me concentrer sur le travail que j’avais à faire. Ma carrière en dépend. Mathieu Soulayres Mon profil Hibou Q : Le profil Hibou est une personne d'action, il excelle à créer des relations et des contacts. R : Je ne suis pas du tout dans l’action et la prise d’initiative pour plusieurs raisons comme mon manque de sagesse ou la peur des erreurs. Je travaille actuellement beaucoup sur ce point là car j’ai bien compris que l’action est un facteur de réussite, à condition de le faire de façon réfléchie. Pour l’aspect humain, ma timidité est bien trop présente pour avoir ce don. Je suis une personne très abordable mais aussi très méfiante comme la tortue. Q : Le talent de type Hibou est le meilleur pour partager l’information et pour la passer au suivant. R : Là non plus, je n’y suis pas du tout. Je ne sais pas bien partager l’information non pas par malveillance ou envie de nuire mais plutôt par oubli ou pire par négligence. Je pense aussi que je ne suis pas toujours capable de savoir ou déceler la pertinence d’une information donc j’évite de la partager par peur de déranger. Mon expérience de vie m’a prouvé que j’avais des fois raison des fois tort.

  36. Q : Il aime établir des priorités et planifier une stratégie menant à la réussite. R : J’aime planifier, prévoir un plan de match, mettre en place des étapes mais ne suis pas particulièrement efficace dans la priorisation. Je pourrais faire le parallèle avec le manque de profondeur de réflexion du lièvre. Mais il me faut des lignes à suivre pour pouvoir évoluer car je suis très méthodique. Q : Si on lui soumet une idée, il sait instantanément comment la mettre en application. R : Encore une fois vis-à-vis du profil Hibou, je suis à mille lieux de cela. Je n’ai pas encore assez de profondeur de réflexion ni accumulé assez de sagesse pour cela Donc en résumé, je vois clairement que je ne suis absolument pas un profil Hibou. Le seul trait que je peux avoir du hibou est le goût de la planification.

  37. Mon profil Tortue Q : Le profil Tortue sait que la course se gagnera lentement et sûrement. R : Je le savais mais ne l’acceptais pas. Je n’avais pas la patience pour cela. Mon parcours de vie m’a bien fait comprendre qu’il faut bien réfléchir à ses actions mais que même malgré cela les choses peuvent prendre du temps. L’action oui mais on n’est pas maître de tout. Q : Il considère le pour et le contre et se méfie, en général, des idées nouvelles. Il favorise la tradition, les solutions éprouvées et procède avec prudence. R : Je pèse le pour et le contre car je suis méthodique mais encore une fois le manque de profondeur de réflexion du lièvre donne une version non aboutie. Je n’accepte pas les choses de but en blanc; il faut me démontrer, me convaincre. Ma prudence est mitigée soit par peur soit par manque de réflexion. Je ferai l’opposition entre la personne d’action de profil hibou et la personne prudente du profil tortue. Je confirme donc bien ce trait de ma personne. Q : Il voit rapidement les problèmes et ce qui pourrait ne pas fonctionner. R : Je sais le faire. J’ai pu le faire pour ma vie privée et le prouver dans ma vie professionnelle. La chose moins vraie pour moi dans cette affirmation est la rapidité, je peux être très lent. Une fois que j’ai compris le problème, par moi-même ou qu’on me l’a fait remarquer et expliquer, je suis frustré par mon manque de discernement. Je me rapproche plus de ma personne. Quelques points de ce profil font bien partis de ma personnalité, nouvelle ou ancienne. Je sais qu’il faut faire preuve d’un minimum de patience. J’aime peser le pour et le contre et avance avec prudence. Pour finir, j’aime la résolution de problème. J’ai cette capacité et l’ai déjà prouvé

  38. Mon profil Écureuil Q : Le profil Écureuil est axé sur le détail, il est comme le chasseur à l’arc et la fourmi dans l’atelier de chasse aux emplois cachés. R : Je peux être perfectionniste mais mon manque de discernement et de concentration peut me faire louper des détails importants ou me faire concentrer sur les mauvais. Pour certaines de mes tâches personnelles ou professionnelles, j’ai dû et su me concentrer sur les détails mais pas de façon constante et toujours efficace. Q : Il excelle dans le travail étape par étape. Il pense et agit d'une manière méthodique et logique. Indiquez-lui ce qu'il doit faire et il s'acquittera de ses tâches avec brio. R : Là, c’est exactement moi. Je suis méthodique et logique. On ne va pas l’oublier, je suis une personne de science, cartésienne. Je sais suivre des directives, j’aime rendre service et faire plaisir. C’est pour cela que j’ai du succès dans ce type d’action. J’ai un objectif précis, je sais où je vais. Cela est un cadre rassurant qui me permet de performer. L’écureuil est encore plus proche de moi. Je peux être attentif aux détails même si je ne m’exécute pas toujours avec succès. J’aime que l’on me donne des tâches, cela me prouve que l’on a une certaine confiance en moi, confiance dont je manque pour moi-même. Cette confiance que l’on me donne me permet de me surpasser et de prendre ainsi de plus en plus confiance en moi.

  39. Mon profil Lièvre Q : Le profil Lièvre est à l’écoute et il respecte les gens. R : J’aime les gens. Je sais pouvoir paraître froid mais je suis une personne très humaine. Je suis donc évidemment à l’écoute. Je pense avoir du respect les gens; j’accepte les différences, les points de vue divergents (cela apporte de la richesse)… Mais si une personne me manque de respect, alors je n’estime plus à avoir de respect aveugle envers cette personne. Le respect se gagne et s’entretien. Q : Il est intelligent, ingénieux, calme et responsable, mais, il manque de discernement malgré son réalisme. R : Je pense être intelligent. Pas suffisamment à mon goût mais rassuré de ne pas être au niveau de l’imbécile heureux. Il y a plus intelligent pour sûr mais bien plus bête alors je me satisfais de mes capacités intellectuelles. Mon calme n’est pas légendaire ; bien que pas une personne débordante d’énergie j’ai pu être impulsif. Ma vie a fait que j’ai beaucoup changé face à cela. Je n’ai plus de crise impulsive si je peux m’exprimer ainsi. Je peux maintenant dire que je suis calme et réfléchi. J’ai toujours été une personne responsable par respect pour moi-même et par respect pour les autres. Mais oui malgré tout cela, j’ai un manque de discernement conséquent. Q : Il lui manque aussi un peu de capacité de réflexion profonde, d’analyse et d’observation. R : A mettre en relation avec le manque de discernement. Malgré mon intelligence modeste, ma réflexion n’est pas toujours aboutie soit par laxisme, fainéantise soit par manque de discernement, je ne vois pas le but ou le besoin de pousser ma réflexion. Je pense avoir atteint le but mais de façon prématurée ; je n’ai fait que commencer à répondre à la question.

  40. Q : Mais, comme c’est un perfectionniste, doué d’une grande ouverture d’esprit, qui possède une éthique altruiste et de l’intuition, il s’entoure des meilleurs éléments pour réussir. R : Il m’arrive d’être particulièrement perfectionniste mais pas forcément pour les bonnes affaires, des fois de façon inutile. Cela prouve mon manque de discernement, je ne sais pas toujours m’attarder sur les choses réellement importantes. J’ai l’esprit ouvert ; vers les autres, leurs idées, leurs différences. Je prouve mon ouverture par mon envie de comprendre et d’apprendre. Je peux être généreux ; l’altruisme est une utopie. Je sais donner mais si j’ai besoin d’aide j’aime qu’on me la retourne. Non pas que je considère cela comme un échange mais je trouve déplacé de ne pas aider les gens quand on a déjà donné pour vous. Mon intuition n’est malheureusement pas toujours la bonne mais je sais réagir en conséquence si je vois mon erreur. Je suis presque un vrai lièvre. L’écoute, le respect, le dialogue, un minimum de cerveau ; perfectible mais avec de grande qualité de base. On pourrait me qualifier de personne humaine malgré, je le reconnais, mon premier abord froid. Le lièvre peut être rapide mais cela lui nuit dans sa réflexion. Il ne va pas au bout des choses. Ce que je suis parfaitement conscient d’être.

  41. Mon profil global Il est évident que je suis majoritairement lièvre par ma dimension humaine et mon grand manque de discernement. J’ai le trait méthodique de l’écureuil ainsi que sa ‘’dévotion’’. Je n’aime pas décevoir les gens. J’ai parfois même trop, la prudence de la tortue. Je commence à acquérir sa patience. L’esprit planificateur du hibou est quelque chose que j’ai pu mettre en pratique mais de façon non aboutie et plus ou moins convaincante. Je peux donc dire fièrement que je suis a dominante Lièvre. Je ne suis pas encore le hibou leader ni la sage tortue. On peut dire que je souffre des lacunes du lièvre ; lacunes qui m’empêchent d’exploiter mes réelles capacités. Mon manque de profondeur peut parfois avoir du bon mais cela n’est pas toujours fait de façon contrôlée. Il me faudrait évoluer dans ma réflexion et ainsi être capable de déceler quand être un vrai lièvre et ne pas perdre mon énergie dans une réflexion trop profonde. Je pense avoir une forte ascendance Écureuil. Mes ascendances avec la tortue et le hibou sont minimes mais j’ai des traces de ces profils. Je pourrai donc répartir de façon mathématique plus ou moins comme cela : • 60% lièvre, humain, un cerveau sympathique mais manquant d’intensité • 30% écureuil, méthodique et ‘’dévoué’’ • 5% tortue, sa lenteur d’esprit pour mon cas, sa patience • 5% hibou, la planification

  42. Je sais que vous n’êtes pas des experts en rédaction de CV et de lettre de motivation. Je sais aussi que vous avez de la difficulté à vous exprimer tant à l’oral qu’à l’écrit. Je n’ai pas l’intention de vous transformer en écrivains et en orateurs, mais je vous garantie que vous aurez envi de peser sur le bouton « envoyer ». Samia : Michou, tu n’as pas besoin de le crier sur tous les toits !!! Aujourd’hui, l’envoi de votre CV prend souvent la forme d’une fenêtre à remplir dans un formulaire électronique. Cela fait partie de notre évolution. Cette mutation est nécessaire pour bichonner virtuellement le cerveau du recruteur et pour lui proposer votre candidature. C’est triste à dire, mais c’est comme ça. Combien de temps faut-il à Jean Luc pour se faire une opinion sur un CV? ‘’Environ 15 secondes, Michou’’. Votre candidature lui révèle votre état d’esprit. Si vous êtes anxieux, fébrile, timide, aigri, désespéré ou déprimé, vous ne pourrez pas le cacher à Jean Luc. Votre CV lui donne la météo de votre cerveau. Si vous avez une grande facilité à déposer du négatif dans votre CV, vous ordonnez au cerveau de Jean Luc de se fermer hermétiquement. Votre écriture lui révèle la profondeur de votre frustration. Pour éviter ce désastre, commencez par faire la chasse aux termes et aux tournures de phrases négatives. Sans entrer dans la chimie du cerveau, il est primordial que les mots que vous choisirez soient positifs. Des mots positifs favorisent le bichonnage, des mots négatifs, le bouchonnage.

  43. Évitez de supplier et de mendier un emploi « Je vous prie de bien vouloir examiner ma candidature, car je dois absolument travailler. » Le style suppliant de cette phrase est fatal et bouchonne le cerveau. Vous n’êtes pas là pour mendier un emploi, mais pour mettre vos talents en valeur. Vous êtes dans un scénario gagnant-gagnant et non de frustré-déprimé. Ce genre de phrase ne passe pas, car vous obligez l’employeur à sortir son mouchoir et à pleurer. • Affirmez-vous « Je suis en nouveau arrivant en sol québécois, et je pense que je suis à la hauteur de ce poste et d’être en mesure, le cas échéant de l’assumer, si vous le souhaitez. » Ce candidat confirme qu’il n’est sûr de rien et surtout pas de lui-même. Par excès de modestie, il passe pour un individu ayant les pieds dans la même bottine et par un excès de politesse, il démontre qu’il manque d’assurance. Écrire nécessite de se faire violence avec des phrases qui ont du bons sens. • Inspirez confiance par la qualité de votre « mental » « Mon manque d’expérience ne doit pas vous arrêter car j’apprend vite. » Ce genre de phrase est le meilleur moyen de bouchonner le cerveau. Frustré par son jeune âge, le candidat se croit intelligent en disant qu’il apprend vite. Le cerveau de l’employeur est froid envers les jeunes sans expérience et il ne changera pas d’opinion avec quelque chose d’aussi banal. Inutile de dire à l’employeur que vous êtes un jeune sans expérience. Il le sait et votre situation le laisse froid. Si vous êtes un jeune sans expérience, misez sur cette tactique inventée par Jean Luc : Vous désirez payer la dette que vous devez à l’employeur car une partie de ses impôts et taxes, ont été investis dans votre formation. Utilisez cette tactique intelligemment et le cerveau de l’employeur s’ouvrira d’un coup sec. Il vous trouvera chouette et il voudra voir la couleur de la prunelle de vos yeux.

  44. Tester votre « mental » avant de peser sur la touche « envoyer » Vous devez faire relire votre lettre de motivation et votre CV par trois personnes en qui vous avez confiance. Même s’il y a urgence de répondre à une offre d’emploi et même si vous êtes persuadé d’avoir rédigé un petit bijou de CV, c’est indispensable de tester votre mental avant d’envoyer votre CV par email. Un ami, un parent, ou un professionnel peuvent faire l’affaire à condition de les mettre au parfum de vos attentes : leurs critiques doivent être claires et explicites, sinon elles ne valent rien. Demandez-leur de se mettre à la place de l’employeur. Les personnes que vous consulterez doivent critiquer le fond et la forme de votre CV. Sur le fond, elles doivent vous dire si vous apportez suffisamment de preuves sur votre détermination, votre motivation, votre adéquation par rapport au poste que vous avez ciblé. Sur la forme, elles doivent vous signaler les phrases trop longues, lancinantes et pénibles. La diversité de leurs points de vue vaut de l’or. Voici maintenant comment faire pour éliminer les objections d’un employeur qui hésite à vous embaucher. Lorsque vous rencontrez un employeur pour la première fois, il est normal que son cerveau soit fermé. Quoi faire? Vous devez d’abord établir un lien de confiance et ensuite actionner le mécanisme d’ouverture de son cerveau par une offre de service qui répond à ses besoins. Si vous maîtrisez ces deux points, vous provoquez moins d’objections dans son cerveau et vous lui donnez des arguments pour ouvrir son cerveau.

  45. Mais il y a deux choses à prendre en considération : les conditions et les objections. Une condition est une circonstance qui ferme le cerveau de l’employeur. C’est une situation que vous ne pouvez pas contrôler. Par exemple, l’employeur n’a pas le budget pour vous embaucher et il n’a pas besoin de vous. Une objection est une barrière qui empêche de passer à l’action et la hauteur de cette barrière est proportionnelle aux préoccupations de l’autre cerveau. Ce sont, des petites phrases comme : Vous avez trop ou pas assez d’expérience. Laissez-moi y penser. Rappelez-moi dans deux semaines. Maintenant, analysons les objections d’un employeur dont le cerveau est fermé et qui hésite à vous embaucher. Est-ce que ses arguments sont les vraies raisons qui vous empêchent d’actionner le mécanisme d’ouverture de son cerveau? Rarement un employeur vous dira les vraies objections qui ferment son cerveau. Les vraies raisons sont souvent les suivantes : • Je ne vois pas pourquoi je me presserai pour vous embaucher. • Je veux embaucher, mais j’ai de la difficulté à me faire une idée. • J’aimerais rencontrer d’autres candidats avant de prendre ma décision. Vous conviendrez que ces raisons sont difficiles à surmonter. Pour éviter d’en arriver à une impasse, voici une approche que Jean Luc utilise dans ses ateliers. Elle a fait ses preuves et je vous recommande de la suivre.

  46. Prenez une feuille de papier et divisez-la en deux colonnes. Au haut de la colonne de gauche, inscrivez le titre : Objections/Barrières et faites une liste de toutes les objections que vous avez entendues et qui vous bouchonne le cerveau. Au haut de la colonne de droite, inscrivez le titre : Préoccupations/Défis/Désirs de l’employeur et listez-les par ordre d’importance, même s’ils n’ont aucun lien avec votre offre de service. Objections/Barrières Préoccupations/Défis/Désirs ………………………… ………………………………….. ………………………… ………………………………….. ………………………… .………………………………….. Concernant les objections listées dans la colonne de gauche, vous pouvez consacrer beaucoup de temps à les surmonter, mais ce sera laborieux et pénible pour votre cerveau. Par contre, si vous vous concentrez sur les efforts sur la liste de la colonne de droite, qu’arrivera-t-il avec les objections de la colonne de gauche? C’est certain, elles diminueront. Portez toute votre attention sur les bonnes questions pour découvrir la priorité dans les préoccupations, les défis et les désirs de l’employeur. Plus vous consacrerez du temps à identifier ou à appliquer les items que vous avez noté dans la colonne de droite, qui sont différents et priorisés différemment pour chaque employeur, plus vous établirez un climat de confiance solide et plus vous serez en mesure de lui présenter votre offre de service en fonction de ce qui le préoccupe le plus.

  47. Rappelez-vous la clé d’or de la chasse : Savoir - Provoquer - Attirer. Rappelez-vous que le cerveau gauche se nourrit du rationnel et que le cerveau droit se nourrit de l'intuition. Rappelez-vous de la corde invisible qui vous garde esclave de vos habitudes mentales. Vous verrez, le nombre d’objections ira en diminuant. L’employeur ne vous le dira pas, mais il souhaite que vous lui donniez des arguments pour qu’il puisse se dire: ‘’Je crois que je viens de parler avec la personne que je cherche ! Je veux la voir en entrevue pour valider mon feeling.’’ Gardez à l’esprit que la frustration est bien moindre que celle causée par le sentiment d’échec qui en découle. Pour augmenter vos chances d’être chouette, masquez votre odeur d’humain frustré par ses habitudes mentales. Ignorez l’employeur qui n’est pas décidé à vous embaucher. Il est aussi frustré par ses habitudes mentales. Laissez-lui le temps de réfléchir, sans le déranger. Si vous décidez d’actionner le mécanisme pour ouvrir son cerveau, armez-vous de patience. Soyez attentif aux moindres indices. C’est votre relationnel qui fera la différence entre un OUI ou un NON. Le cerveau que vous avez allumé vous appelle! C’est une première victoire! Mais attention, il utilisera l’entrevue téléphonique pour raffiner sa sélection.

  48. Voici comment faire pour garder le contrôle de l’entrevue téléphonique. Si le cerveau qui embauche vous appelle sur votre téléphone cellulaire, son cerveau est réceptif. Si lors de l’appel, vous êtes dans votre voiture, n’hésitez pas à lui demander de vous rappeler au moment qui vous convient le mieux. S’il vous appelle au travail, son cerveau est ouvert. Si nécessaire, n’hésitez pas pour lui dire que les murs autour de vous ont des oreilles. Il comprendra ce que cela veut dire. Soyez à l’aise pour répondre à ses questions et gardez le contrôle de la situation. Si vous voulez avoir le plein contrôle de la situation, utilisez cette stratégie. Demandez-lui s’il a un visiophone. S’il vous répond oui, demandez-lui son numéro de visiophone. Le visiophone permet à deux cerveaux de lire entre les lignes. Samia : Bonté divine !!! ça me prend un visiophone... On achète ça où un visiophone et combien ça coûte? Tu le sauras dans le temps comme dans le temps ma chère… Si l’employeur se présente rapidement, assurez-vous que vous avez de quoi pour écrire son nom, le nom de son entreprise et le poste qu’il a à combler. Ces informations sont les éléments clés pour adapter vos réponses. Demandez-lui de répéter si vous n’avez pas bien compris. Si vous ne vous souvenez pas de l’offre d’emploi, repoussez l’entrevue téléphonique et prenez le temps de la retrouver.

  49. Les premières questions que l’employeur vous posera sont des questions pour vérifier votre disponibilité, vos diplômes, votre expérience, votre mobilité géographique, vos prétentions salariales. Répondez rapidement et avec précision. La conversation téléphonique doit être directe et conviviale. Soyez très vigilant et n’utilisez pas un langage trop familier. Vous devez vous exprimer comme si vous étiez avec un client. Vous ne parlez pas à un ami mais à un autre cerveau. Cette conversation téléphonique a pour but de valider les informations de base et tester votre motivation. Soyez dynamique et enthousiaste. Votre motivation doit être à son maximum. Ne soyez pas nonchalant, car c’est fatal, surtout avec le visiophone. Même si vous avez le contrôle de l’entrevue téléphonique, laissez-lui le plaisir de tester votre motivation. Il vous posera sûrement une ou deux questions en anglais. S’il n’est pas certain de votre valeur, il vous demandera si vous vous embaucheriez. Entrez dans son jeu avec le plus grand sérieux. Ne perdez jamais l’objectif de la conversation. Le cerveau de l’employeur fait une présélection pour la première entrevue. C’est le moment de tester si votre cerveau et son cerveau sont compatibles. Samia : C’est beaucoup plus facile avec le visiophone. Tiens, tiens…

  50. Pour bien conclure l’entrevue téléphonique, vous devez graver dans le cerveau de l’employeur un message clair et percutant. Soyez rusé et le cerveau de l’employeur fera ce qu’il a à faire. Une formule du type « Merci beaucoup pour votre appel. N’hésitez pas à me rappeler pour toute question et sachez que je désire vous rencontrer pour discuter de ce poste » permet de le quitter en évoquant la prochaine étape. Rappelez-vous que votre « sourire » stimulera le cerveau de l’employeur. Avec un sourire, votre voix sera plus agréable, votre débit sera plus détendu, votre élocution sera plus claire. Forcez-vous pour sourire en parlant à l’employeur. Samia : Cela fera toute la différence dans son cerveau, surtout avec un visiophone. L’employeur tombera peut-être sur votre boite vocale. Anticipez cette situation avec un message professionnel. Votre message doit être naturel. La première impression, c’est 95% de la vente.

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