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Mieux interpreter les examens biologiques courants en Rhumatologie

Dr. Riad CHIHEUB Rhumatologue -CONSTANTINE Journée de FMC El Meghaier 24 Mai 2013 W El Oued. Mieux interpreter les examens biologiques courants en Rhumatologie. VS CRP LWR ASLO Acide Urique Anticorps Anti CCP. DIFFICULTES. Valeurs normales - Corrélation avec la clinique.

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Mieux interpreter les examens biologiques courants en Rhumatologie

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  1. Dr. Riad CHIHEUB Rhumatologue-CONSTANTINE Journée de FMC El Meghaier 24 Mai 2013 W El Oued Mieux interpreter les examensbiologiquescourants en Rhumatologie

  2. VS • CRP • LWR • ASLO • AcideUrique • Anticorps Anti CCP

  3. DIFFICULTES • Valeursnormales-Corrélation avec la clinique

  4. VITESSE DE SEDIMENTATION (VS) (Erythrocytes sedimentation rate) -ESR-

  5. Consiste à mesurer la distance parcourue par les hématiesquand on les laissesédimenterdans un tube vertical, pendant un temps donné. La méthode de référenceest la méthodeWestergren.

  6. Valeurs normales • Selon Miller • Pour les hommes La VS normale d’un homme correspond à son âge divisé par deux. • Pour les femmes La VS normale d’une femme correspond à la somme de son âge plus dix, le tout divisé par deux.

  7. Selon Sox • Avant 50 ans • VS inférieure à 15 pour les hommes • VS inférieure à 20 pour les femmes • Après 50 ans • VS inférieure à 20pour les hommes • VS inférieure à 30 pour les femmes • référence selon Bottiger et svedberg ( Brit.med.J ; 1967 , 2 ,85-47), référence reprise par Sox (annals of internal medecine .1986; 104 515-523)

  8. C- REACTIVE PROTEIN -CRP-

  9. Protéine sécrétée par des cellules du foie, elle a pour rôle de mobiliser les défenses immunitaires de l'organisme, avec des mécanismes encore mal connus. Découverte (~1930) lors de la phase aiguë d’une infection à pneumocoques, car elle réagissait avec le polysaccharide C du pneumocoque, d’où son nom « C-reactive protein ». Elle s'élève très rapidement et est, de ce fait, un marqueur précoce de la réaction inflammatoire.

  10. 􀂾 C'est un paramètreprécocemais non spécifique. 􀂾 Sa valeurusuelle, physiologique, est < à10 mg/l Peut augmenter en 24 heures à 100mg/l en casd’infection bacterienne+++,et modérémentsiviraleouparasitaire) 􀂾 Elle s'élèvedès la 6ème heure de l'inflammation ,elleestfranchementpathologique 24 heures et se normaliserapidement après sadisparition (7 à 14 jours). Le retour de la CRP à unevaleurusuellepermet de juger de l’efficacité du traitement.

  11. VS

  12. FACTEUR RHUMATOIDE

  13. Le facteur rhumatoïde C’est une immunoglobuline dirigée contre le fragment Fc d'une IgG. Il s'agit le plus souvent d'une IgManti-IgG.--Le test ELISA détecte l'ensemble des facteurs rhumatoïdes (IgG, IgM, IgA) --Les tests d'agglutination (Latex, Waaler Rose) ne détectent que les IgM : valeur positive si <1/64ème)

  14. Reaction de WAALER-ROSE Principe : • Réactiond’agglutinationsur lame d’hématies de mouton stabiliséessensibilisées par des γ-globulines de lapin anti-hématies de mouton en présence de facteursrhumatoïdes. • Reaction au Latex

  15. Prévalence des FR IgM (> 1/64 en agglutination, >20 UI/mL en ELISA)

  16. New Rheumatoid Arthritis Criteria Released by ACR/EULAR Panel 2010 • Patients are definitively diagnosed with RA if they score 6 or more points

  17. Cas clinique • Femme de 70 ans • Acrodynies • Vs= 35 mm • FR= positif ++ • PR?

  18. ASLO

  19. Définition.Les streptocoques ß hémolytiques du groupe A sécrètentunestreptolysine O. Cet enzyme induit la formation d’anticorps, les antistreptolysines O ou ASLO. • Conditions de prélèvements.Non a jeûn.Il estsouventrecommandéd’effectuer un deuxièmeprélèvementsérologique à 2-3 semainesd’intervalle pour voirel’évolution du taux des anticorps.Intérêt.Le dosage des ASLO s’effectuechaquefoisqu’uneinfectionestsuspecte d’être due à un streptocoque A.

  20. L'élévation isolée des anticorps ASLO, n'est en aucun cas une preuve du R.A.A. Seule l'ascension du titre de ces anticorps lors de 2 prélèvements à 15 jours d'intervalle évoque une infection récente, surtout si le titre est très élevé.

  21. Ainsi, environ 20% des enfants sains scolarisés ont un taux d'ASLO élevé. • La normalisation de ces AC après une infection streptococcique pouvant prendre plusieurs mois. • La négativité du dosage des AC fait reconsidérer le diagnostic, • A condition d'être vérifiée lors de 2 dosages réalisés à 15 j d'intervalle.

  22. Criteres de Jones

  23. Le Diagnostic de RAA est retenu • si deux critères majeurs. • ou un critère majeur et deux critères mineurs associés à une preuve d'infection streptococcique récente.

  24. Cas clinique • Enfant de 15 ans • Arthralgies intermittentes depuis 01 année • Aslo: 800 ui/l RAA?

  25. ACIDE URIQUE( uricemie)

  26. Hyperuricémie > 75 mg/l chez l'homme > 65 mg/l chez la femme Hyperuraturie > 700 mg/j (4,2 mmol/j ) Toute hyperuricémie n'entraîne pas de goutte . La goutte est une complication de l'hyperuricémie . Le taux d’uricémie doit être interprété avec prudence:  certaines circonstances peuvent augmenter l'uricémie: jeûne prolongé, effort physique intense, prise de diurétiques, cytolyses importantes….

  27. Médicaments influençant l’excrétion rénale de l’acide urique Méd uricosuriques inhibant l’excétion rénale Aspirine > 2gaspirine < 1,5g Phenylbutazone forte dose phenylbutazone faible dose Piroxicam Diurétiques (furosém., thiaz.) Corticoïdes Pyrazinamide Diflunisal Ethambutol Fenofibrate Acide nicotinique Losartan Norépinéphrine/angiotensine Estrogènes Oméprazole Phenindione Ciclosporine Acide ascorbique Probénécide Wortmann RL, 1993

  28. Quandtraiter? INDICATIONS DES HYPOURICÉMIANTS --Attaquesaiguësrépétées --Lithiasesrénales --Gouttetophacée --Arthritetophacée --Hyperuricémieasymptomatique a) avec uricosurieimportante b) avec cytotoxiques c) Si > 90 mg/l?

  29. Cas clinique • Homme de 50 ans • Sous aspégic* 100 mg par jour depuis 02 ans pour probléme cardiaque. • Crises d’arthrite aigue intermittente durant 3 à 4 jours Uricémie : 85 mg/l Goutte?

  30. ANTI CCP(anti-cyclic citrullinated peptide antibody) -ACPA-

  31. L-arginine residue (+ charged) L-citrulline residue (neutral) Peptidylargininedéiminase (PAD) Ca2+ O O H H N N NH NH O H2N+ NH2 NH2 Les Anti-CCP (anticorpsantipeptidescycliquescitrullinés) sont des auto-anticorpsproduitsdansl’articulation au sein de la synovialeinflammatoire . Ces Ac reconnaissent des épitopescitrullinés qui apparaissentsurdiversesprotéines ( filagrine , fibrine, vimentine..) du tissu synovial par suite de la transformation de leursrésidusarginyl en résiduscitrullyl. Cettecitrullinationoudéimination de protéinesestune modification catalyséepar unefamilled’enzymesles peptidyl-argininedéiminases (PAD)

  32. Caractéristiquesdiagnostiques et pronostiques de l’anti-CCP2: * Sensibilitésemblable à celle du facteurrhumatoïde (61–75%): un test anti-CCP2 négatifn’exclut pas unearthriterhumatoïde. * Spécificitéélevée (94–99%): un test anti-CCP2 positifévoque la présenced’unearthriterhumatoïde avec unegrandeprobabilité. * Marqueurprécoce: le test anti-CCP2 peutêtrepositif des annéesavant la manifestation cliniqued’unearthriterhumatoïde. * Marqueurindépendant du facteurrhumatoïde: le test anti-CCP2 estpositif chez env. 1⁄3 des patients souffrantd’arthriterhumatoïdeséronégatifs pour le facteurrhumatoïde. * Marqueurpronostique: la présenced’anticorps anti-CCP estassociée aux érosionsarticulaires.

  33. Devant un tableau clinique évocateur de Polyarthrite rhumatoide Prescrire dès la première consultation Recommandations de l’ HAS pour la prise en charge initiale de la PolyarthriteRhumatoïde Recommandations pour la prise en charge de la polyarthrite rhumatoïde Congrès Français de Rhumatologie Décembre 2007 source HAS Généraliste/Rhumatologue Bilan d’imagerie pour rechercher érosion ou pincement articulaire Bilan biologique Diagnostic différentiel: explorations minimales Radiographies des mains et poignets Radiographie de toute articulation symptomatique Facteur rhumatoïde IgMAnticorps anti CCPVitesse de sédimentation Protéine C réactive Créatininémie Hémogramme Transaminases Bandelettes urinaires Anticorps antinucléaires Radiographie du thorax Rhumatologue AVIS SPECIALISE EN RHUMATOLOGIE nécessaire pour le diagnostic et l’instauration du traitement de fond

  34. Ce qu’il faut retenir.. • Le syndrome inflammatoire pose un problème de diagnostic étiologique fréquent en consultation quotidienne de médecine générale . • Ce diagnostic repose essentiellement sur un interrogatoire minutieux et un examen clinique complet afin d’orienter les examens complémentaires .

  35. Ce qu’il faut retenir • Tout praticien doit être vigilant , éveillé avec un fin sens de la critique pour faire une bonne évaluation diagnostic et thérapeutique des situations qu’ils affronte dans son quotidien . • Car il suffit des fois de petites choses pour trouver des solutions à ces patients. • Et se rappeler qu’on ne traite pas des bilans mais des êtres humains et quand on est incapables d’avancer on demande avis ou on passe la main ….

  36. MERCI

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