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Les LIPIDES

Les LIPIDES. I. Les acides gras : de longues chaînes hydrophobes plus ou moins saturées. II. Les glycérolipides : des esters d'acides gras et de glycérol. III. Les sphingoglycolipides dérivés de la sphingosine. IV. Les lipides de surface des végétaux.

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Presentation Transcript


  1. Les LIPIDES I. Les acides gras : de longues chaînes hydrophobes plus ou moins saturées II. Les glycérolipides : des esters d'acides gras et de glycérol III. Les sphingoglycolipides dérivés de la sphingosine IV. Les lipides de surfacedes végétaux V. Les lipides isopréniques : des dérivés d'unités en C5

  2. I. Les acides gras : de longues chaînes hydrophobes plus ou moins saturées 1- De longues chaînes aliphatiques linéaires DOC. n°1 :

  3. I. Les acides gras : de longues chaînes hydrophobes plus ou moins saturées 1- De longues chaînes aliphatiques linéaires • Libres (non estérifiés) = rares = FFA (Fat Free Acides) dans le sang des Vertébrés où ils sont transportés par la sérumalbumine (par liaisons faibles non spécifiques) • Le plus souvent dans la nature : estérifiés (dans ce cas, obtenus par hydrolyse) • Certains sont ramifiés, cyclisés ou hydroxylés. • Ils peuvent se saponifier (avec NAOH) Doc n°2

  4. Saponification en présence de soude, potasse ou ammoniaque • NaOH + CpH2p+1-COOH donne • CpH2p+1COO-Na+(palmitate de sodium) + H2O • Les savons de sodium sont solubles dans l'eau alors que les savons de calcium sont insolubles (inconvénient des eaux calcaires)

  5. I. Les acides gras : de longues chaînes hydrophobes plus ou moins saturées 1- De longues chaînes aliphatiques linéaires 2- Des chaînes d'autant plus fluides qu'elles sont insaturées

  6. I. Les acides gras : de longues chaînes hydrophobes plus ou moins saturées 1- De longues chaînes aliphatiques linéaires DOC. n°1 : 2- Des chaînes d'autant plus fluides qu'elles sont insaturées

  7. 50%insaturés (et souvent polyinsaturés) chez animaux et plantes Cas des bactéries : rarement insaturés mais en général ramifiés, hydroxylés ou contenant des anneaux cyclopropanes. 2- Des chaînes d'autant plus fluides qu'elles sont insaturées a) Fréquence des doubles liaisons

  8. b) Localisation des doubles liaisons • Première double liaison : entre C9 et C10 (en partant du C carboxylique C1). • Pour polyinsaturation : tous les 3 C (en partant du méthyl terminal) • Les doubles liaisons ne sont presque jamais conjuguées Les triples liaisons n'existent que très rarement dans tous les composés biologiques

  9. 2- Des chaînes d'autant plus fluides qu'elles sont insaturées a) Fréquence des doubles liaisons b) Localisation des doubles liaisons c) Propriétés physiques liées à l'insaturation : * Cas des acides gras saturés • Molécules très flexibles • (rotation est pratiquement libre entre les C-C ; angle de valence entre C = 109°). • Conformation complètement déroulée = présente le minimum d'énergie • Point de fusion augmente avec masse moléculaire (comme la plupart des autres substances)

  10. 2- Des chaînes d'autant plus fluides qu'elles sont insaturées a) Fréquence des doubles liaisons b) Localisation des doubles liaisons c) Propriétés physiques liées à l'insaturation : * Cas des acides gras saturés * Cas des acides gras insaturés • Doubles liaisons (Grand delta D) toujours en configuration Cis= torsion de 30° • Interactions de Van der Waals réduites • Point de fusion diminue avec le degré d'insaturation • (les ac gras saturés sont solides à température ambiante • ex. gras du jambon, les insaturés sont liquides ex huiles) • La fluidité des lipides augmente avec le degré d'insaturation • Conséquences importantes sur les propriétés des membranes

  11. 2- Des chaînes d'autant plus fluides qu'elles sont insaturées a) Fréquence des doubles liaisons b) Localisation des doubles liaisons c) Propriétés physiques liées à l'insaturation d) Propriétés chimiques des doubles liaisons

  12. d) Propriétés chimiques des doubles liaisons • Inertes (sauf en présence de OH ou de double liaisons) • Fixent l'iode sur les doubles liaisons (méthode de détermination des insaturations) • S'oxydent facilement à l'air ou en présence d'agent bactériens • Les composés obtenus volatils et souvent nauséabondes (beurre rance, oxydation bactérienne) • Cas particulier de l'acide linolénique (abondant dans l'huile de lin) : il s'oxyde (se sature) spontanément à l'air et durcit • Applications : peintures, imperméabilisation carrelages et tomettes

  13. Les LIPIDES I. Les acides gras : de longues chaînes hydrophobes plus ou moins saturées II. Les glycérolipides : des esters d'acides gras et de glycérol III. Les sphingoglycolipides dérivés de la sphingosine IV. Les lipides de surface des végétaux V. Les lipides isopréniques : des dérivés d'unités en C5

  14. II. Les glycérolipides : des esters d'acides gras et de glycérol Doc n°3 1- Les triglycérides : des lipides de réserves • Le glycérol est soluble dans l'eau • Dérivé d'un sucre à 3 C : glycéraldéhyde • Possède 3 fonction OH • Ne possède pas de C assymétrique • Par oxydation, donne • glycéraldéhyde • dihydroxyacétone • acide glycérique

  15. II. Les glycérolipides : des esters d'acides gras et de glycérol 1- Les triglycérides : des lipides de réserves a) Les triglycérides : des huiles et graisses insolubles Ne participent pas à la constitution des membranes, mais font partie des lipides les plus abondants chez les animaux Constitution - 3 acides gras semblables ou différents - Conformation cis ou trans - pôle alcool-acide hydrophile mais pole aliphatique, très important, hydrophobe = l'ensemble très hydrophobe

  16. Glycérol Liaisons ester Acides gras Un triglycéride

  17. a) Les triglycérides : des huiles et graisses insolubles Constitution : Propriétés physiques : Composition en mélange dans les huiles et graisses : • Insolubles et imperméables à l'eau • Ils peuvent être saponifiés à chaud, en présence de soude • Le raffinage élimine les esters volatils nauséabondes; on ajoute des parfums, colorants, antioxydants

  18. Les graisses et les huiles sont des mélanges complexes de triglycérides Séparation en chromatographie sur gel ou en phase gazeuse (solvant organique et entraînement par N2 à 200 °C) Suivant les acides gras, ils sont solides (en général) ou liquides (chez les animaux à température >25°C). La différence entre graisse et huile n'est lié qu'à l'état solide ou liquide à température ambiante

  19. II. Les glycérolipides : des esters d'acides gras et de glycérol 1- Les triglycérides : des lipides de réserves a) Les triglycérides : des huiles et graisses insolubles b) Les triglycérides : des réserves énergétiques

  20. b) Les triglycérides : des réserves énergétiques • Graisses moins oxydées que sucres = libèrent d'avantage d'énergie lors de leur oxydation (dans les mitochondries : fournit ATP) • Stockées sous formes anhydre (tandis que le glycogène se combine avec entre 2 et 6 fois sont poids en eau) = 6 fois plus d'énergie (poids pour poids) • Non solubles donc non transportables • Immobilisés (dans espaces lacunaires ou dans cellules)= • dégénérescence cellulaire graisseuse • Cas des adipocytes animaux : • Localisation : sous-cutanés ou cavité abdominale • cellules spécialisées dans synthèse et stockage • Rôle : régulateur thermique et isolant • Ex : pingouins, baleines, phoques, • exposés à basses températures • Corps humain (tissu adipeux blanc) : • 21% de graisse chez l'homme (localisation androïde) • 26% chez le femme (localisation gynoïde) • Permet de survivre 2 ou 3 mois (glycogène fournit moins de 10 h d'énergie ) • Utilisées par les hibernants (tissu adipeux brun) l'hiver • ou par les graines oléagineuses au printemps.

  21. II. Les glycérolipides : des esters d'acides gras et de glycérol 1- Les triglycérides : des lipides de réserves 2- Les glycerophospholipides : des lipides amphiphiles membranaires

  22. 2- Les glycerophospholipides : des lipides amphiphiles a) Une tête polaire b) Deux longues queues = hydrophobes Doc n°3 en C(1), acide gras en C16 ou C18 en C(2), acide gras insaturé en C16 ou C20

  23. 2- Les glycerophospholipides : des lipides amphiphiles a) Une tête polaire = groupement phosphate chargée Doc n°3 • Nomenclature en fonction des acides gras • Le plus petit des glycérophospholipide = acide phosphatidique (pas courant dans membranes) • cardiolipines (initialement isolées dans le muscle cardique) = diphosphatidylglycérol • lécithines = phosphatidylcholine • plasmogène : liaison sérine ou éthanolamine

  24. 2- Les glycerophospholipides : des lipides amphiphiles a) Une tête polaire b) Deux longues queues = hydrophobes c) Une molécule amphiphile = rôle d'interface • Lipides chargés du fait de H3PO4- et des produits fixés = relativement solubles dans l'eau + peuvent contracter des liaisons ioniques avec des protéines • Rôles : absorption et transport dans toutes les zones de contact milieu hydrophile/hydrophobe.

  25. Les LIPIDES I. Les acides gras : de longues chaînes hydrophobes plus ou moins saturées II. Les glycérolipides : des esters d'acides gras et de glycérol III. Les sphingoglycolipides dérivés de la sphingosine IV. Les lipides de surface des végétaux V. Les lipides isopréniques : des dérivés d'unités en C5

  26. III. Les sphingoglycolipides dérivés de la sphingosine 1- La sphingosine = une tête polaire + une queue hydrophobe

  27. III. Les glycolipides dérivés de la sphingosine 1- La sphingosine 2- Les sphingomyélines : analogues des phospholipides Conformation et la répartition de leur charges est très similaire • Double fixation : • d'un acide phosphorique chargé qui porte un groupe choline ou éthanolamine • d'un acide gras • La gaine de myéline qui entoure les axones de certains neurones est particulièrement riche en sphingomyéline

  28. III. Les glycolipides dérivés de la sphingosine 1- La sphingosine 2- Les sphingomyélines : analogues des phospholipides 3- Les cérébrosides : dérivés à sucres simples de la sphingosine • Ce sont des céramides • Tête = sucre simple • Pas de groupe phosphate • (donc non chargé)

  29. III. Les glycolipides dérivés de la sphingosine 1- La sphingosine 2- Les sphingomyélines : analogues des phospholipides 3- Les cérébrosides : dérivés à sucres simples de la sphingosine a) Les galactocerébrosides = les plus courants dans les membranes des cellules nerveuses du cerveau. - groupe de tête = b-D-Galactose b) Les glucocérébrosides = plus courants dans la membrane des autres tissus - groupe de tête = b-D-Glucose

  30. III. Les glycolipides dérivés de la sphingosine 1- La sphingosine 2- Les sphingomyélines : analogues des phospholipides 3- Les cérébrosides : dérivés à sucres simples 4- Les gangliosides : dérivés à sucres complexes sialisés

  31. 4- Les gangliosides : dérivés à sucres complexes sialisés • Céramides avec oligosides • dont au moins un ose est lié à un acide sialique • (acide N-acétylneuraminique) • Constituent 6% de la fraction lipidique des cellules du cerveau • Rôles physiologiques importants : • Récepteurs pour certaines hormones pituitaires régulatrices • Récepteurs de certaines toxines bactériennes (ex. choléra) • Reconnaissance cellule-cellule • Croissance et différenciation des tissus ainsi que dans la carcinogenése • Les chaines d'oses des glycosyldiglycérides et sphingolipides peuvent participer au glycocalyx (ex. goupes sanguins)

  32. Les LIPIDES I. Les acides gras  II. Les glycérolipides III. Les sphingoglycolipides IV. Les lipides de surface des végétaux : de longues chaînes hydroxylées V. Les lipides isopréniques 

  33. IV. Les lipides de surface des végétaux : de longues chaînes hydroxylées • Sur parties aériennes. • Principaux constituants de "couverture" = • les cires • la cutine et • la subérine. • Colorant spécifique : rougeSoudan III • (Subérine autofluorescente)

  34. IV. Les lipides de surface des végétaux : de longues chaînes hydroxylées 1- Les cires : protection des cellules épidermiques • a) Les cires ne sont pas des macromolécules • Mélanges complexes de lipides à longues chaînes = C21 à C37 estérifiés avec des acides gras + longues chaînes d'alcools, aldéhydes, cétones... • Associés par liaisons faibles seulement (Pas covalentes)

  35. b) Mise en place des cires • Synthétisé par cellules épidermiques • Rejetées sous forme de gouttelettes • traversent paroi grâce à pores ou canalicules • Partie superficielle cristallise souvent • (réseau complexe de tubes, baguettes et feuillets). • c) Rôle protecteur limité des cires • Pas complètement imperméables • (mais plus il fait sec, mieux les cires réduisent les pertes en eau) • Limitent germination des spores de champignons pathogènes

  36. IV. Les lipides de surface des végétaux : de longues chaînes hydroxylées 1- Les cires : protection des cellules épidermiques 2- La cutine : principal composant de la cuticule • Macromolécule = polymère (plusieurs longues chaînes d'acides gras) reliées par liaisons ester (covalentes) • Forment réseau tridimentionnel rigide • Acides gras C16 ou C18 saturés linéaires + hydroxylés en C terminal • par hydroxylases : • spécificités de substrat • régiospécificités (fonction de longueur et degré d'oxydation des acides gras • cuticule : une structuremulticouches (= essentiellement cutine) qui limite efficacement les pertes d'eau des organes aériens mais ne bloque pas complètement la transpiration (pertes d'eau même avec stomates fermés = 10% environ) • Epaisseur varie avec conditions du milieu

  37. Cires de surface Cutines et cires Lamelle moyenne Paroi primaire Cellule épidermique de coléoptile d'avoine X 7000

  38. IV. Les lipides de surface des végétaux : de longues chaînes hydroxylées 1- Les cires : protection des cellules épidermiques 2- La cutine : principal composant de la cuticule 3- La subérine : imperméabilisant cellulaire • a) La subérine contient des composants phénoliques • Même structure que cutine mais possède : • acides dicarboxyliques • (liaisons covalentes entre eux) • chaînes aliphatiques plus longues • composants phénoliques (liaisons faibles avec les composants voisins) • Totalement imperméable • Les cellules meurent peu à peu (liège) mais conservent fonction protectrice passive = écorce

  39. 3- La subérine : imperméabilisant cellulaire a) La subérine contient des composants phénoliques b) Une localisation ubiquite • Dans les organes aériens comme souterrains : • liège du périderme et de certains organes souterrains • cadre de Caspary • zones d'abscission des feuilles et tissus cicatriciels

  40. Epiderme Cortex Rhizoderme Cortex Cadre de Caspary

  41. Les LIPIDES I. Les acides gras  II. Les glycérolipides III. Les sphingoglycolipides IV. Les lipides de surface des végétaux V. Les lipides isopréniques : dérivés d'unités en C5

  42. V. Les lipides isopréniques : dérivés d'unités en C5 1- L'unité isoprénique : C5H10 cyclisable 2- Les hydrocarbures polyisopréniques : produits secondaires fréquents chez les végétaux • Insolubles dans l'eau • Biosysynthèse se fait à partir de l'acétylcoenzyme A Dérivent de l'assemblage d'unités isopréniques

  43. r CoenzymeA

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