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Faculté d’éducation. EDU 5671 Le counselling: th é ories et pratique I Partie  2  : Les approches humanistes/existentielles Semaine 3 et e 4 : Les approches centrées sur le le client Andr é Samson, Ph.D., c.o. Professeur. Plan de la présentation.

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Presentation Transcript


  1. Facultéd’éducation EDU 5671 Le counselling: théories et pratique I Partie 2 : Les approches humanistes/existentielles Semaine 3 et e 4 : Les approches centrées sur le le client André Samson, Ph.D., c.o. Professeur

  2. Plan de la présentation •  Partie 2:Les approches axées sur les émotions • Introduction • Les émotions • 1.1. Manifestations des émotions • 1.2. Le modèle BETA (background, émotion, cognition, action) 2. Carl Rogers: les sources de l’approche • 2.1 Les origines: quelques éléments historiques • 2.2 Influence d’Otto Rank • 2.3 Influence de Martin Buber • 2.4 Les principales publications

  3. Plan de la présentation 3. Carl Rogers: les concepts théoriques • 3.1 L’humain: un potentiel à développer • 3.2 Enfance et incongruence • 3.3 De la rigidité à la fluidité 4. Carl Rogers : les interventions • 4.1 Rôle du conseiller • 4.2 Objectifs du counselling centré sur la personne • 4.2 Processus et techniques thérapeutiques Étude de cas

  4. INTRODUCTION • Beaucoup de chercheurs se rejoignent pour définir les émotions de base comme étant : la joie, la tristesse, la peur, le dégoût, la colère et la surprise. Il n’en est pas de même pour d’autres concepts - tels que l’humeur, le sentiment, la motivation, l’affect, le bien-être, le stress, ou encore la fatigue - considérés soit comme des émotions d’un autre niveau, soit comme des éléments totalement distincts. • L’humeur se distingue de l’émotion du fait qu’elle est moins vive et dure plus longtemps. Elle désigne une disposition de l’esprit, un tempérament qui se traduit par une expression affective dominante dans le comportement. • Le sentiment n’entraîne pas de modifications physiologiques ni somatiques comme l’émotion ; il renvoie à une composante cognitive en référence à un besoin (par exemple le sentiment de plaisir lorsqu’un objectif est atteint). • L’affect, quant à lui, s’applique aussi bien à des états spécifiés, déclenchés par des situations ou des objets déterminés, qu’à des états vagues, indéterminés. Il n’est pas limité à des états intenses comme l’émotion, mais inclut aussi une « tonalité émotionnelle » (de type agréable ou désagréable par exemple).

  5. 1. Les émotions • 1.1 Manifestations des émotions • Les sentiments prennent plusieurs formes. Ils peuvent être expérimentés au stade primaire comme des émotions ou des sensations physiques, mais le plus souvent comme une combinaison des deux. • Les sentiments peuvent être ouverts ou couverts, ou une combinaison des deux. Les sentiments ouverts se manifestent par des mots ou par le langage non verbal, tandis que les sentiments couverts sont réprimés ou cachés. Par exemple, un étudiant qui présente une thèse est souvent anxieux et tendu, mais il couvre son anxiété par son courage et fait tout pour bien présenter sa dissertation. • Les sentiments peuvent être positifs, négatifs ou neutres. Ils peuvent aussi être appropriés ou non, congruents ou non.

  6. 1. Les émotions • 1.1 Manifestations des émotions • L’intensité des émotions varie grandement par rapport aux personnes et aux situations. Notre colère peut être moyenne si quelqu’un prend l’espace que nous voulons occuper dans un stationnement. Elle peut être très intense quand nous découvrons que notre conjoint nous a souvent trompé. • Les gens peuvent être conscients ou inconscients de leurs émotions. Par exemple, Fred parle négativement de son superviseur qui a refusé de lui accorder une promotion récemment. Il refuse souvent de travailler dans son équipe et s’excuse régulièrement pour éviter de participer aux réunions dirigées par son superviseur. Le superviseur sent que Fred l’évite souvent et lui demande un jour ce qui ne va pas avec lui. Fred dit que tout va bien et refuse de reconnaître son ressentiment envers son superviseur.

  7. 1. Les émotions • 1.1 Manifestations des émotions • Les émotions peuvent aider ou heurter des gens. Exprimer ses émotions peut contribuer au bien-être de l’individu, conduire à son accomplissement et procurer la joie de vivre. Toutefois, le fait d’exprimer les émotions peut aussi nuire à l’individu, briser des relations, provoquer des déceptions ou des frustrations. • Souvent nous exprimons nos émotions spontanément. Chaque jour, nous éprouvons des sentiments que nous évitons de partager avec les autres. Ainsi, nous réalisons naturellement que l’expression de nos émotions peut nous rapprocher ou nous éloigner des gens qui sont autour de nous. • Nos émotions peuvent contribuer au succès ou à l’échec professionnel. Des émotions telles que la colère, l’anxiété et le désespoir peuvent bien être les symptômes d’un désordre mental; alors que la joie, la fierté et l’amour peuvent refléter notre santé mentale.

  8. 1. Les émotions • 1.2 Le modèle BETA • Certains cliniciens pensent que le fait d’aider les gens à identifier, exprimer, comprendre et gérer leurs émotions et leurs sentiments est la clé pour le succès d’une psychothérapie. • Par contre, d’autres croient que les émotions sont gouvernées par les pensées; par conséquent, le traitement doit être davantage centré sur la cognition que sur les émotions pour obtenir des résultats concluants. • Le modèle BETA propose la distinction de quatre domaines de concentration du travail psychothérapeutique: l’arrière-plan ou le passé (background), les émotions (emotions), la cognition (thoughts) et les actions (actions).

  9. Le modèle BETA

  10. 1. Les émotions • 1.2 Le modèle BETA • Il est évident qu’aucune de ces différentes approches ne possède la vérité absolue. Chacune d’elle explore une dimension unique du phénomène humain. • Carl Rogers est sans doute le psychothérapeute qui s’est le plus concentré sur le traitement des émotions. Sa théorie est connue sous l’appellation de l’approche centrée sur la personne

  11. 2. Carl Rogers: les sources de l’approche

  12. 2. Carl Rogers: les sources de l’approche • 2.1 Les origines : quelques éléments historiques • On sent l’influence du milieu familial, lorsqu’il entreprend des études théologiques qu’il abandonne après deux années. En 1926, il entreprend des études en éducation. En 1928, il obtient sa M.A. et en 1931 son Ph.D. En fait, l’évolution de son cheminement de carrière est son propre chemin vers une plus grande congruence. • Sa pratique de psychologue clinicien s’étendra sur une période de 12 ans. Il se spécialise surtout auprès des enfants. Il se rend compte que ce qui est le plus aidant, ce sont d’abord et avant tout ses qualités d’écoutant. • De plus, durant une période de sa vie qui fut très difficile psychologiquement, il fait l’expérience d’être accueilli dans ce qu’il vit. À la suite de sa pratique, il entreprend une carrière dans l’enseignement. Il enseigne à l’université de l’Ohio, l’université de Chicago et finalement à l’université du Wisconsin.

  13. 2. Carl Rogers: les sources • 2.1 Les origines : quelques éléments historiques • L’histoire personnelle de Rogers annonce déjà les bases ou certains aspects de son approche ou de sa théorie. • Son passé protestant est culpabilisant, mais en même temps il découvre et expérimente la valeur de l’autonomie personnelle. • Mais c’est dans sa pratique qu’il apprend et développe une expertise qui l’amènera à identifier les principes de son approche.

  14. 2. Carl Rogers: les sources • 2.2 Influence d’Otto Rank • Son approche a été influencée par les travaux d’Otto Rank. Ce dernier a reçu une formation en orientation psychanalytique, mais il s’écarte graduellement de la pensée de Freud. • Car, il est particulièrement surpris par l’étonnante capacité de créativité de l’individu, par l’unicité de chacun. Donc l’important en thérapie, c’est d’aider la personne à devenir responsable d’elle-même. Ce qui est toute une cassure par rapport à la psychanalyse traditionnelle. • Aussi, pour atteindre cet objectif thérapeutique, l’intervenant doit quitter son rôle d’expert et s’attarder à créer un climat de confiance où toute forme de jugement est prohibée. • De plus, le recours au passé est abandonné au profit de l’expérience présente ou actuelle de la personne.

  15. 2. Carl Rogers: les sources • 2.3 Influence de Martin Buber • Une autre influence est certainement celle de Martin Buber, mais elle est moins publicisée. • La philosophie de Martin Buber se fonde essentiellement sur la relation et son aspect central dans l’existence des individus. • Selon Buber (1930), c'est de la relation réciproque qu'émerge véritablement le sujet.

  16. 2. Carl Rogers: les sources • 2.3 Influence de Martin Buber (suite) • Dans l'optique de Buber, la conscience n'est pas repliée sur elle-même. Son ouverture vers l'altérité et la révélation de son authenticité ne se réalise qu'au coeur d'une relation réciproque. • Le point de départ de cette ouverture se situe dans la reconnaissance d'un Tu comme absolu. La conscience, ainsi déployée en direction de l'autre reconnu comme un Tu, découvre en même temps son caractère essentiel de Je. • La relation réciproque « Je-Tu » est, de par sa nature, une présence à l'autre qui se vit dans la mutualité, qui se donne dans l'intuition et qui englobe la totalité du sujet. • La présence à l'autre est dite mutuelle, parce que le « Je »se tourne vers le « Tu », et le « Tu » se tourne vers le « Je ».

  17. 2. Carl Rogers: les sources • 2.4 Les principales publications de Rogers • En 1942, Rogers publie un premier livre qu’il intitule « Psychotherapy and counselling». Son livre est en rupture avec ce qui se fait un peu partout. Il s’écarte des courants dominants et plus particulièrement de la psychanalyse. • Il s’agit essentiellement d’une approche psychothérapeutique. Ce n’est que plus tard que Rogers développe davantage sa théorie de la personnalité. En 1951, il publie « Client-Centered Therapy ». • Qu’est-ce qui change surtout avec Rogers ? C’est l’accent qui est mis sur l’aspect relationnel de la relation d’aide et la mise en relief des ressources de la personne. Il priorise aussi, bien entendu, les capacités d’écoute de l’intervenant. • En fait, ce qui importe le plus est la qualité de la relation thérapeutique qui se compose essentiellement de deux personnes. De plus, cette alliance thérapeutique fait appel aux ressources de la personne.

  18. 3. Carl Rogers: les concepts théoriques •  3.1 L’humain : un potentiel à développer • Il faut d’abord retenir que les concepts de l’approche de Rogers sont directement liés à sa pratique. Rogers a développé une pratique, puis il en a élaboré les concepts théoriques. • Rogers partage la croyance fondamentale que l’individu possède en lui toutes les ressources nécessaires pour se développer. Nous avons ce que Rogers nomme le processus d’évaluation. Il faut se fier à la sagesse intrinsèque qui habite (ou sommeille) dans chaque individu. • Nous avons tous la possibilité de développer notre potentiel. C’est la croyance fondamentale du système de Rogers. C’est par ce processus que nous pouvons déterminer ce qui est bon et ce qui est moins bon pour nous.

  19. 3. Carl Rogers: les concepts théoriques • 3.1 L’humain un potentiel à développer (suite) • Rogers nourrit la même vision de l’humain que le philosophe français Rousseau. Nous naissons essentiellement bon et c’est la société qui nous corrompt ou nous influence négativement. Ce courrant de pensée est toujours très fort aux États-Unis, surtout chez certains groupes très conservateurs. • Donc, il faut se fier à ce que nous ressentons pour nous développer. Par exemple, lorsque l’enfant expérimente ce qui est bon pour lui ou ce qui l’est moins. Les autres et l’environnement peuvent venir perturber cette capacité que nous avons à déterminer ce qui est bon ou mauvais pour nous-même. • Dans le sens contraire, une considération positive pour la personne ou l’enfant favorise un développement qui est sain. • Ce qu’il faut retenir, c’est que nous avons une tendance naturelle à nous développer, à actualiser notre potentialité.

  20. 3. Carl Rogers: les concepts théoriques • 3.2 Enfance et incongruence • L’enfant développe la conscience de soi à travers ses diverses expériences. • Si, durant sa petite enfance, l’individu reçoit constamment des marques d’affection ou d’attention positives, ces expériences vont participer à la construction de son individualité. • Graduellement, l’individu développe le besoin de recevoir des marques d’attention positives et aussi le besoin de se percevoir d’une manière positive. • Une image positive du soi affranchis du besoin de considérations positives des autres afin de maintenir une image positive.

  21. 3. Carl Rogers: les concepts théoriques • 3.2 Enfance et incongruence (suite) • C’est aussi durant cette période d’adaptation que l’individu apprend à s’ajuster ou, si l’on veut, à plaire à son environnement. • Il y a un risque de distorsion entre le besoin de maintenir une image positive de soi et la nécessité de plaire à son environnement. • Ainsi, la tendance évaluative se règle non pas en fonction de ce qui est perçu comme objectivement bon mais bien en fonction des exigences de l’environnement social. • Cette distorsion est source d’incongruence.

  22. 3. Carl Rogers: les concepts théoriques

  23. 3. Carl Rogers: les concepts théoriques • 3.3 De la rigidité à la fluidité • C’est en vivant cet état d’incongruence que l’individu risque de développer des difficultés psychologiques. • En effet, l’enfant, au travers de ses expériences, développe un système de croyance qui affecte non seulement sa vision de soi, mais aussi sa vision du monde. • Cet état provoque nécessairement un état de confusion et de tension interne. Le comportement est déterminé en fonction de la perception de l’environnement et non pas en fonction des besoins de l’individu.

  24. 3. Carl Rogers: les concepts théoriques • 3.3 De la rigidité à la fluidité (suite) • Le processus de croissance se situe sur un continuum qui va de la rigidité de la personnalité vers une forme de fluidité toujours plus grande. • En somme, la croissance personnelle s’accompagne d’un affaiblissement du système défensif. En d’autres termes, la personne vit une gamme d’émotions qui sont beaucoup plus riches et variées. • La personne s’approprie ses sentiments. Elle vit moins son expérience comme un objet qui est à l’extérieur d’elle-même. • La satisfaction des attentes de environnement pèse moins sur la détermination du comportement.

  25. 4. Carl Rogers: les interventions • 4.1 Rôle du conseiller • Le conseiller cultive d’abord un climat dans lequel est encouragé à explorer tous les aspects de leur vie (Rogers, 1951, 1980). • Cette atmosphère est centrée sur la qualité de la relation conseiller/client. Le conseiller accorde autant une attention au langage verbal et non verbal (Braaten, 1986). • La direction des sessions se détermine en fonction de prendront ou les objectifs qui émergeront du processus thérapeutique. • Le conseiller fait confiance au client pour développer un agenda de travail, puis se contente d’être le facilitateur de la consultation et non le directeur ou l’expert. http://fr.youtube.com/watch?v=HarEcd4bt-s

  26. 4. Carl Rogers: les interventions • 4.1 Rôle du conseiller (suite) • Le conseiller est expert en processus et en apprentissage. La patience est essentielle (Miller, 1996). • L’approche centrée sur la personne utilise les tests de manière très limitée. En cas d’usage d’un test, le conseiller se concentrera plus sur la signification que sur les scores. • Avec l’approche centrée sur la personne, le diagnostic est laissé de côté. Car, le diagnostic catégorise, impose une étiquette. Le DSM n’est pas utilisé (Gladding, 2005, p. 66).

  27. 4. Carl Rogers: les interventions • 4.2 Objectifs du counselling centré sur la personne • L’approche centrée sur la personne est dirigée vers le sujet et non vers ses problèmes. • Rogers (1977) insiste sur le fait qu’il faut accompagner les personnes dans leur apprentissage. • Ultimement, l’approche centrée sur la personne aide les clients à identifier, utiliser et intégrer leurs propres ressources et leur potentiel à devenir eux-mêmes(Miller, 1996).

  28. 4. Carl Rogers: les inteventions • 4.2 Objectifs du counselling centré sur la personne (suite) • L’un des objectifs majeurs du counselling centré sur la personne est d’aider le client à trouver son « real self-concept » ou « son concept du moi véritable » (Benjamin & Looby, 1998, p. 92). • En fait, il s’agit du cheminement vers le moi authentique, de la redécouverte de soi. • Le conseiller accompagne le client dans ce processus de réconciliation avec soi-même, cette démarche vers la réalisation de soi, ce cheminement vers plus d’authenticité, plus d’harmonie.

  29. 4. Carl Rogers: les interventions • 4.3 Processus et techniques thérapeutiques • Le processus et les techniques de l’approche centrée sur la personne ont évolué pendant plusieurs années. Hart (1970) identifie trois périodes d’évolution, dont chacune se distingue par un accent particulier: • Nondirective period(1940-1950). Durant cette période, les conseillers se concentrèrent surtout sur l’établissement de la relation avec les clients en créant une atmosphère de liberté sans intervention. Les techniques principales de cette première phase étaient l’acceptation et la clarification. • Reflective period(1950-1957). Durant cette période, l’accent était mis sur la création d’attitudes non menaçantes avec les clients. Les techniques développées dans cette phase étaient la réponse aux émotions et aux sentiments du client et les reflets.

  30. 4. Carl Rogers: les interventions • 4.3 Processus et techniques thérapeutiques (suite) • Experiential period (1957-1980). Cette période commença quand Rogers formula les conditions nécessaires et suffisantes de counselling: l’empathie, le regard positif ou l’acceptation, et la congruence. L’empathie est l’habileté de sentir avec les clients et de leur refléter leurs sentiments ou leurs émotions. • C’est une tentative d’être avec, de sentir avec eux, de penser avec eux, au lieu de penser à leur place. Le regard positif c’est l’acceptation inconditionnelle du client; le fait de l’accueillir tel qu’il est en tant qu’être humain. Tandis que la congruence c’est le fait d’être transparent dans la relation thérapeutique, en renonçant à tous les masques et façades (Rogers, 1980; Gladding, 2005).

  31. 4. Carl Rogers: les interventions • 4.3 Processus et techniques thérapeutiques (suite) • Depuis 1980, les conseillers qui utilisent l’approche centrée sur la personne ont essayé d’autres procédures telles que la divulgation limitée de ses sentiments, ses pensées et ses valeurs personnelles. • Toutefois, étant donné que les clients se développent par leurs expériences personnelles et leurs relations avec les autres, un changement positif ne pourrait se produire qu’à travers les relations (Rogers, 1967, p. 73).

  32. 4. Carl Rogers: les interventions • 4.3 Processus et techniques thérapeutiques (suite) • Les méthodes qui aident à promouvoir la relation conseiller-client sont les suivantes : l’écoute active et passive, le reflet approprié des pensées et des sentiments, la clarification, le résumé, la confrontation, et la direction libre ou la non directivité.. • En général, le counselling centré sur la personne accorde un espace minimal à l’usage des techniques formelles et se concentre surtout sur la création et le développement de la relation thérapeutique. http://fr.youtube.com/watch?v=Ew8CAr1v48M&feature=related

  33. Références • Bozarth, J.D. et Brodley (1991). Actualization : A functional concept in clientcentered therapy. Journal of Social Behavior and Personality, 6 (5), 45-60.
http://scholar.google.com/scholar?q=Description+of+Carl+Rogers+theory&hl=en&lr=&btnG=Search • Gazzola, N., & Stalikas, A. (1997). An investigation of counselor interpretations in client-centered therapy. Journal of Psychotherapy Integration, 7(4), 313-327. • Gladding, S.T. (2005). Counseling Theories: Essential Concepts and Applications. Pearson. • Nye, R.D. (2000). Three Psychologies (6th ed.). Pacific Grove, CA: Brooks/Cole. • Ridge, S., Campbell, W., & Martin, D. (2003). Can an experience of conscious identification affect a counsellor’s ability to sense and communicate unconditional positive regard? Theoretical and practice-based concerns. British Journal of Guidance and Counselling, 31(3), 275- 288. • Rogers, C.R. (1942). Counseling and psychotherapy. Boston: Houghton Mifflin.

  34. Références • Rogers, C.R. (1951). Client-centered therapy. Boston: Houghton Mifflin. • Rogers, C.R. (1965). The Concept of the fully functioning person. Pastoral Psychology.http://www.springerlink.com/content/u71211v146621w15/fulltext.pdf • Rogers, C.R. (1987). The underlying theory: Drawn from experiences with individuals and groups. Counseling and values, 32, 38-46. • Seligman, L. (2006). Theories of Counseling and Psychology. Pearson.

  35. Étude de cas: le cas de Linda • 1. Conceptualisation • Selon la perspective de l’approche centrée sur la personne, ce qui est de prime abord important est l’acceptation inconditionnelle de Linda avec tout ce qu’elle a vécu. Elle a été valorisée comme fille et épouse uniquement lorsqu’elle jouait ses rôles auprès de ses parents et de son conjoint. Sa relation avec son mari ne pouvait se maintenir que dans la mesure où elle acceptait de se conformer à ses désirs. Elle devait se présenter et agir d’une certaine manière pour être l’épouse de… • Présentement, Linda cherche à être acceptée telle qu’elle se conçoit elle-même. Elle veut qu’on l’accepte inconditionnellement pour son bien-être. Elle n’a jamais trouvé de gens qui la valorisent et l’accueillent telle qu’elle est. Elle ne s’approche pas des membres de sa famille parce qu’ils la jugent souvent.

  36. Application: Counselling avec Lindaselon l’approche centrée sur la personne • 1. Conceptualisation (suite) • Lindane voit que des gens hostiles dans son environnement. Selon son expérience, les hommes sont sexistes et la famille n’offre aucun support. • Elle se réfugie dans les romans, la télévision et les films pour échapper à l’hostilité de son milieu de travail et à l’incompréhension des membres de sa famille. • Linda sait qu’elle est capable d’être et de faire plus que ce que son milieu lui permet. Elle a été étouffée par la rigidité de son père, brisée par l’hostilité de son ancien mari, harcelée par ses patrons dans son milieu de travail.

  37. Application: Counselling avec Lindaselon l’approche centrée sur la personne • 2. Processus thérapeutique • En tant qu’intervenant centré sur la personne, vous allez immédiatement prendre toutes les dispositions utiles pour créer un environnement dans lequel Linda se sent acceptée et encouragée. Vous allez vous mettre à sa disposition et établir avec elle une relation thérapeutique qui lui permet de s’aider elle-même. • Vous allez l’écouter activement et lui refléter ce qu’elle dit avec empathie. Vous allez l’aider à clarifier ses propos et la confronter, au besoin, tout en lui offrant inconditionnellement un regard chaleureux et positif. • Vous allez lui démontrer, par votre langage verbal et non verbal, que vous lui faites confiance et l’encouragez à faire des observations et à prendre librement ses décisions. Vous serez authentique dans vos formulations verbales et dans votre attitude afin de créer une atmosphère permettant à Linda d’être elle-même.

  38. Application: Counselling avec Lindaselon l’approche centrée sur la personne • 2. Processus thérapeutique (suite) • Dans une telle atmosphère, Linda commencera à se sentir à l’aise pour amorcer elle-même le processus qui la conduira vers la découverte de sa propre direction dans sa vie. Elle s’ouvrira progressivement et va initialement ventiler sa colère à l’égard de son père, puis de son mari et des individus qui travaillent avec elle. • Vous lui direz que vous auriez aussi été certainement en colère si vous aviez été placé dans sa situation. En se sentant acceptée, Linda s’orientera probablement vers la recherche de ce qu’elle peut être le reste de sa vie. Ses pensées et ses sentiments vont se déplacer progressivement vers le présent. Elle commencera à reconnaître qu’elle est capable de retourner aux études ou de trouver un travail plus valorisant.

  39. Application: Counselling avec Linda selonl’approche centrée sur la personne • 2. Processus thérapeutique (suite) • Linda réalisera petit à petit que tous les hommes ne sont pas comme son père ou les gens avec qui elle travaille. Elle entreprendra le développement d’un nouveau regard sur elle-même et les autres. • Ce changement progressif l’entraînera à concevoir des plans pour reconquérir son environnement. Par exemple, elle pourra penser à entreprendre des cours de yoga et se joindre à un club de la bibliothèque communautaire. • Après quelques consultations supplémentaires, Linda dira qu’elle est capable de prendre sa vie en main et de faire des plans pour son avenir. Elle quittera la thérapie avec optimisme et une nouvelle perspective pour elle-même.

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