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MISE EN PLACE D’UN P.E.I (Projet Éducatif Individualisé) Le P.E.I. les pré-requis, sa mise en place et ses corollaires

MISE EN PLACE D’UN P.E.I (Projet Éducatif Individualisé) Le P.E.I. les pré-requis, sa mise en place et ses corollaires. AUTISME 49-Avril 2007 Céline Jaret-LeDerf, Psychologue. Le P.E.I. : Prise en Charge Globale.

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MISE EN PLACE D’UN P.E.I (Projet Éducatif Individualisé) Le P.E.I. les pré-requis, sa mise en place et ses corollaires

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Presentation Transcript


  1. MISE EN PLACE D’UN P.E.I(Projet Éducatif Individualisé)Le P.E.I. les pré-requis, sa mise en place et ses corollaires AUTISME 49-Avril 2007 Céline Jaret-LeDerf, Psychologue

  2. Le P.E.I. : Prise en Charge Globale Une approche nécessairement globale qui nécessite souplesse et adaptation de la part des professionnels mais aussi des parents.  rendre le jeune le plus autonome possible afin de le préparer à une vie adulte aussi harmonieuse que possible • améliorer les habiletés cognitives en développant certaines acquisitions qui sont la base des apprentissages ultérieurs • donner des moyens au jeune pour communiquer : comprendre et se faire comprendre • améliorer les capacités de relations sociales en utilisant la proximité avec les individus dits « normaux »  organiser et réorganiser l’environnement pour que le jeune soit rassuré et qu’il soit plus actif dans un univers qu’il comprend et maîtrise mieux.

  3. Qu’est ce qu’un P.E.I. ? Une articulation des pratiques qui permet d’aborder la personne dans sa globalité. Selon le niveau des jeunes, un des objectifs systématique est l’insertion dans la société et la préparation à leur vie d’adulte  Conception unique pour chaque jeune en fonction de ses capacités, de ses besoins et à partir de ces centres d’intérêts pour améliorer ses compétences impliquent une coordination et une organisation rigoureuse, indispensables à la prise en charge des personnes atteintes d’autismes dans la continuité des pratiques éducatives adoptées dans l’enfance jusqu’à l’âge adulte

  4. Les Pré-Requis

  5. Démarches préalables à la mise en place d’un P.E.I. 1 Réaliser une évaluation précise des aptitudes cognitives et du comportement du jeune  point de départ fondamental Adapter l’évaluation à la situation du jeune wMise en place de l’éducation structurée : adapter l’environnement en milieu ordinaire aux besoins et au fonctionnement des personnes autistes • Formation indispensable pour les professionnels. Une spécialisation qui s’acquière. 1-La formation comprend : *Formations (théorique et pratique) faite par des organismes de formation spécifique à l’autisme *Adaptation sur le terrain des connaissances acquises (Classes intégrées, Institutions, Domicile, Stages pré-professionnels dans l’établissement scolaire et à l’extérieur en entreprise) 2-Réflexion sur les pratiques quotidiennes par un superviseur (psychologue) qui se fait de différentes manières : *Observations ponctuelles du psychologue sur le lieu d’intégration, *Discussion technique autour des observations, *Aide à l’évolution des projets grâce à la mise en place de grilles d ‘évaluation spécifiques et qui peuvent être remaniées en fonction de l’évolution du jeune et en concertation avec ses parents.

  6. Démarches préalables à la mise en place d’un P.E.I. 2 La collaboration avec les familles est essentielle et permet entre autre : • la prise en compte des priorités des familles dans le projet individuel du jeu • un soutien mutuel : familleéquipe • une meilleur compréhension du comportement du jeune • la généralisation des acquis dans d’autres contextes Le soutien psychologique : on sait par les autistes verbaux et par certains témoignages d’autistes de bon niveau, qu’au début de l’âge adulte (18-20 ans), leur préoccupations changent en rapport avec leur prise de conscience du handicap  d’où nécessité de mettre en place un soutien psychologique individuel de tous les jeunes (verbaux ou non) sachant aussi que le milieu ordinaire peut renforcer la prise de conscience par le jeune, de sa différence.

  7. La Mise en Place

  8. Le P.E.I. • Le programme Éducatif Individualisé est un outil qui nous sert de guide tout au long de l’année. • Il contient l’essentiel de ce que nous proposons d’aborder avec chaque jeune. • Il est élaboréà partir des différentes évaluations et en tenant compte du P.E.I. précédent si il existe. C’est le fruit d’un travail d’équipe, de la collaboration avec les parents et avec l’institution, avec l’école. Il peut à tout moment être réajusté en fonction des réactions du jeune.

  9. Les parties qui composent le P.E.I. • La communication • La structuration du temps et de l’espace • L’autonomie Personnelle • Les aptitudes aux apprentissages fondamentaux • Les Aptitudes Sociales • Les Aptitudes Domestiques • Les Aptitudes aux Loisirs Ces domaines ne sont pas exhaustifs et peuvent être plus ciblés en fonction de l’évaluation du jeune

  10. L’organisation du P.E.I. par domaines • Le niveau actuel du jeune • Les objectifs • A court terme • A moyen terme • A long terme • Les moyens • Physique • Matériel • Humain Toujours en objectif principal : l’autonomie et la qualité de vie

  11. La Communication Nous évaluons les capacités d’expression et de compréhension de l’enfant. Il y a deux grands domaines dans la communication • La communication expressive, ce qui vient de l’enfant vers nous avec intentionnalité claire (regard accompagnant une demande, par exemple). • La communication réceptive est ce que l’enfant comprend de ce que nous exprimons. • Les différentes formes de communication sont : • le langage, • les gestes, • l’utilisation de supports visuels (dessins, photos) ou tactiles (objets), • le contact physique (l’enfant nous prend la main ou le menton). Les troubles du comportement sont souvent liés à une incapacité de l’enfant à se faire comprendre et diminuent de manière notable lorsque nous lui proposons un moyen de communication adapté à son niveau.  D’autre part, les troubles sensori-moteurs éventuels peuvent moduler le niveau de communication et entrent en ligne de compte dans cette évaluation.

  12. STRUCTURATION DU TEMPS ET DE L’ESPACE Nous organisons les temps et lieux de façon à ce qu’ils soient compréhensibles pour lui Forme: Durée Récompense: 1. SCHÉMA JOURNALIER(quand et où ?) C’est un outil qui permet au jeune de se repérer dans le temps. Il est élaboré de manière verticale, succession d’objets, de cartes ou de phrases écrites. Il couvre une durée différente selon les aptitudes et donne la prévisibilité de ce qu’on va demander dans la journée. 2. SCHÉMA DE TRAVAIL (quoi et pendant combien de temps ?) C’est un outil qui indique au jeune ce qu’il doit faire. Il peut s’appliquer aux loisirs, aux aptitudes domestiques, lors de la toilette, etc… Pour certains, la quantité de travail est indiquée par des cartes successives, pour d’autres par des tâches disposées sur sa gauche. Lorsque les consignes sont réalisées, il sait qu’il a fini. 3. ORGANISATION DE TRAVAIL (comment ?)   Cela concerne la façon dont le travail est proposé à l’enfant : en plusieurs étapes ou en seule boîte.

  13. AUTONOMIE PERSONNELLE Nous entendons par ce terme ce qui correspond aux besoins élémentaires de la personne, à savoir: • la capacité de se nourrir, • la capacité d’aller seul aux toilettes, • la capacité de se vêtir, • la capacité de se laver. Notre objectif à long terme est de les amener à réaliser de manière indépendante ces tâches complexes. Nous évaluons de manière précise ce qui pose problème au jeune et lui proposons des exercices dans de la motricité fine ou générale, de la coordination manuelle, puis nous lui apprenons à enchaîner les actions seul et enfin nous généralisons à la maison. REPAS PROPRETÉ TOILETTE HABILLAGE

  14. APTITUDES AUX APPRENTISAGES FONDAMENTAUX Ce domaine regroupe des activités cognitives de tri, de classement, d’assemblage, ainsi que des activités scolaires fonctionnelles. Celles-ci ont un objectif de fonctionnalité dans leur vie future plutôt que des notions plus abstraites qui ne leur serviront pas : par exemple en mathématiques, la notion de quantité (la différence entre beaucoup » et « un petit peu »).

  15. APTITUDES SOCIALES Nous entendons par là les capacités à se comporter en société : aussi bien lorsque la famille va en visite ou reçoit du monde que lors de sorties dans les magasins, au restaurant, dans les transports en commun, dans les salles d’attente, etc… Ces aptitudes sont importantes pour l’avenir: nous les favorisons en mettant le jeune en situation, de manière progressive, adaptée et individualisée, autant que nos moyens nous le permettent.

  16. APTITUDES DOMESTIQUES Cette rubrique concerne la participation du jeune à la vie familial et la préparation à une prise en charge de sa vie d’adulte. Il est important de commencer tôt ces apprentissages et de les réaliser rapidement à la maison. Ils font appel à des capacités d’organisation, des déplacements dans l’espace en portant des objets et à la possibilité d’enchaîner plusieurs actions pour atteindre un objectif final. Ces compétences sont travaillées à la table de travail autonome, en vis-à-vis, en situation réelle puis généralisées à la maison.

  17. APTITUDES DE LOISIRS Il s’agit de pallier le déficit des enfants autistes en matière d’occupation de leur temps libre. En partant de leurs centres d’intérêt et en leur en proposant de nouveaux, nous essayons de développer des activités ludiques qui pourront être transférées à la maison et qui plus tard leur permettront d’avoir un choix entre plusieurs loisirs.

  18. Les Corollaires

  19. « L’application des repèresdoit être de la manière la plus continue possible, dans tous les milieux de vie de la personne ; la personne atteinte d’un TED porte sa structure de manière continue et non selon la disponibilité de l’entourage .L’application partielle peut déclencher des troubles de comportement ; la personne atteinte d’un TED aura découvert que le monde peut être cohérent et le rechercheraUn seul de ces repères ne sera pas efficace ; c’est l’ensemble qui fait le travailselon le niveau d’atteinte, ces repères seront appliqués de manière plus ou moins intenses ces repères sont valables pour toutes les personnes atteintes d’un TED puisqu’ils sont rattachés directement à la structure autistique ».Brigitte Harrisson, 2001

  20. REPÈRES FONDAMENTAUX. • Rendre l’environnement cohérent et sécurisant de manière continue • Diminuer l’anxiété de la personne atteinte d’un TED • Favoriser la disponibilité de la personne atteinte d’un TED

  21. Environnement cohérent et sécurisant 1.Structurer l’environnement 2.Structurer le temps 3.Utiliser un support visuel en appui à la communication 4.Expliquer avec des mots simples 5.Rendre l’abstrait concret (le non dit, le verbal) 6.Préciser le sens global

  22. Diminuer l’anxiété de la personne atteinte d’un TED 1.Analyse des troubles du comportements 2.Aider la personne à faire des liens , à généraliser 3.Décortiquer les apprentissages 4.Diminuer les stimuli extérieurs 5.Diminuer l’imprévisibilité 6.Hypersensibilité des sens 7.Apprendre à repérer l’effet de fragmentation interne

  23. Favoriser la disponibilité de la personne atteinte d’un TED 1.Respecter le fonctionnement interne / externe: 2.La personne atteinte d’un TED est cohérente 3.Utiliser son cadre de référence 4.La personne atteinte d’un TED ne sait pas qu’elle ne sait pas 5.La signification provient de l’extérieur 6.Respecter le niveau de développement (versus l’âge réel): 7.Assurer une continuité 8.Ne pas céder à la pression de la normalisation

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