1 / 22

Poésies

Poésies. Travail réalisé par les élèves de 6 P de Châteauneuf/Sion. Mars 2005. La feuille au vent De la tige détachée Pauvre feuille desséchée, Où vas-tu - Je n'en sais rien. L'orage a brisé le chêne Qui était mon seul soutien De son inconstante haleine. Le zéphyr ou l'Aquilon

rowdy
Download Presentation

Poésies

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. Poésies Travail réaliséparles élèves de 6 PdeChâteauneuf/Sion Mars 2005

  2. La feuille au vent De la tige détachée Pauvre feuille desséchée, Où vas-tu - Je n'en sais rien. L'orage a brisé le chêne Qui était mon seul soutien De son inconstante haleine. Le zéphyr ou l'Aquilon Depuis ce jour me promène De la forêt à la plaine, De la montagne au vallon, Je vais où le vent me mène, Sans me plaindre ou m'effrayer ; Je vais où va toute chose, Où va la feuille de rose Et la feuille de Laurier. (Fables V, 16 (Antoine Vincent Arnault 1766-1834) ivo henrique

  3. Maman ! Maman ! Poésie Un tout petit : bébé C'est un rayon de soleil,Un vrai cadeau du cielIl ressemble à un ange, Tout rempli d'innocence C'est le fruit de l'amour Le souvenir d'un jourOù l'on a tout donnéPour faire un nouveau né Il aime être bercéDans des bras bien serrés, Là, tout contre le coeurIl fait croire au bonheur Comme l'oiseau dans son nidIl découvre la vie,Il regarde et il rit,On voit qu'il a compris. (Jean-Claude Brinette) Solange Teixeira

  4. Oceano Nox Combien de patrons morts avec leurs équipages ? L'ouragan de leur vie a pris toutes les pages Et d'un souffle il a tout dispersé sur les flots ! Nul ne saura leur fin dans l'abîme plongée, Chaque vague en passant d'un butin s'est chargée ; L'une a saisi l'esquif, l'autre les matelots ! Nul ne sait votre sort, pauvres têtes perdues !Vous roulez à travers les sombres étendues,Heurtant de vos fronts morts des écueils inconnusOh ! que de vieux parents qui n'avaient plus qu'un rêve,Sont morts en attendant tous les jours sur la grèveCeux qui ne sont pas revenus ! On demande " Où sont-ils ? Sont-ils rois dans quelque île ?Nous ont' ils délaissés pour un bord plus fertile ? "Puis, votre souvenir même est enseveli.Le corps se perd dans l'eau, le nom dans la mémoire.Le temps qui sur toute ombre en verse une plus noire,Sur le sombre océan jette le sombre oubli. On s'entretient de vous parfois dans les veillées,Maint joyeux cercle, assis sur les ancres rouillées,Mêle encore quelque temps vos noms d'ombre couverts,Aux rires, aux refrains, aux récits d'aventures,Aux baisers qu'on dérobe à vos belles futuresTandis que vous dormez dans les goémons verts ! Bientôt des yeux de tous votre ombre est disparue.L'un n'a-t-il pas sa barque et l'autre sa charrue ?Seules, durant ces nuits où l'orage est vainqueur,Vos veuves aux fronts blancs, lasses de vous attendre,Parlent encore de vous en remuant la cendreDe leur foyer et de leur coeur ! Et quand la tombe enfin a fermé leur paupière,Rien ne sait plus vos noms, pas même une humble pierreDans l'étroit cimetière où l'écho nous répond,Pas même un saule vert qui s'effeuille à l'automne,Pas même la chanson naïve et monotoneQue chante un mendiant à l'angle d'un vieux pont ! Où sont-ils, les marins sombrés dans les nuits noires ?Oh Flots profonds redoutés des mères à genoux !Vous les racontez en montant les marées,Et c'est ce qui vous fait ces voix désespérées Que vous avez le soir, quand vous venez vers nous On va tous mourir Kévin Constantin

  5. Poésie Les hiboux Un beau hibou - grand duc Sous les ifs noirs qui les abritent, Les hiboux se tiennent rangés, Ainsi que es dieux étrangers, Dardant leur oeil rouge. Ils méditent ! Sans remuer, ils se tiendront, Jusqu'à l'heure mélancolique, Où poussant le soleil oblique, Les ténèbres s'établiront. Leur attitude au sage enseigne, Qu'il faut en ce monde qu'il craigne, Le tumulte et le mouvement, L'homme ivre d'une ombre qui passe, Porte toujours le châtiment, D'avoir voulu changer de place. (Charles Baudelaire) Sabrina Délez

  6. Un tout petit : bébé C'est un rayon de soleil, Un vrai cadeau du ciel Il ressemble à un ange, Tout rempli d'innocence Il aime être bercé Dans des bras bien serrés,Là, tout contre le coeur Il fait croire au bonheur C'est le fruit de l'amour, Le souvenir d'un jour Où l'on a tout donné Pour faire un nouveau né Comme l'oiseau dans son nid Il découvre la vie, Il regarde et il rit, On voit qu'il a compris (Jean-Claude Brinette) Virginie membrez

  7. La mort des oiseaux Le soir, au coin du feu, j'ai pensé bien des fois, A la mort d'un oiseau, quelque part, dans les bois, Pendant les tristes jours de l'hiver monotone Les pauvres nids déserts, les nids qu'on abandonne, Se balancent au vent sur le ciel gris de fer. Oh ! comme les oiseaux doivent mourir l'hiver ! Pourtant lorsque viendra le temps des violettes, Nous ne trouverons pas leurs délicats squelettes. Dans le gazon d'avril où nous irons courir. Est-ce que " les oiseaux se cachent pour mourir ? « (François Coppée 1842-1908) Egzona Bajrami

  8. Les diamants éternels Magnifiques solitaires de carbone transparent Qui cachent sous une gangue le merveilleux brillant De toute une galaxie aux rayons étincelants Illuminant l'espace de tout son scintillement. Tous vos nombreux carats ont séduit reines et amantes Qui gardent jalousement ces pierres aux mille éclats. Parfois on les aperçoit un soir de gala, Pour sacrer la beauté d'une "rivière de diamants". Laurène follonier

  9. N Y Automne Les sanglots de l'Automne Les sanglots longs Des violons De l'automne Blessent mon coeur D'une longueur Monotone Tout suffocant Et blême, quand Sonne l'heure Je me souviens Des jours anciens Et je pleure ; Et je m'en vais Au vent mauvais Qui m’ emporte. De-ci, de-là, Pareil à la Feuille morte (Paul Verlaine Poèmes saturniens) POESIE POESIE Yannick Abbruzzeze

  10. LA MUSIQUE La musique souvent me prend comme une mer ! Vers ma pâle étoile, Sous un plafond de brume ou dans un vaste éther, Je mets à la voile La poitrine en avant et les poumons gonflés Comme de la toile, J'escalade le dos des flots amoncelés Que la nuit me voile ; Je sens vibrer en moi toutes les passions D'un vaisseau qui souffre ; Le bon vent, la tempête et ses convulsions Sur l'immense gouffre Me bercent. D'autres fois, calme plat, grand miroir De mon désespoir ! Charles Baudelaire( Les Fleurs du mal ) Ludivine Mariéthoz

  11. Le Printemps Il n'y a bête, ni oiseau Qu'en son langage ne chante ou crie Le temps a laissé son manteau De vent de froidure et de pluie Le temps a laissé son manteau De vent, de froidure et de pluie Et s'est vêtu de broderies, De soleil luisant, clair et beau Rivières, fontaines et ruisseaux Portent en livrée jolie Gouttes d'argent, d'orfèvrerie Chacun s'habille de nouveau (Charles d'Orléans 1391-1465) Julien.Bosi

  12. Le ciel est par dessus le toit 1.Le ciel est par-dessus le toit, Si bleu, si calme ! Un arbre, par-dessus le toit, Berce sa palme, 2.La cloche dans le ciel qu'on voit Doucement tinte Un oiseau sur l'arbre qu'on voit Chante sa plainte. 3.Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là         Simple et tranquille. Cette paisible rumeur-là Dis, Vient de la ville. 4.Qu'as tu fais, ô toi que voilà Pleurant sans cesse, Qu'as-tu fait, toi que voilà De ta jeunesse ? (Paul Verlaine - Sagesse, vers écrits en prison) Bufano Letizia

  13. Après la guerre Râlant, brisé, livide et mort plus qu'à moitié, Et qui disait : A boire, à boire par pitié ! Mon père ému, tendit à son housard fidèle Une gourde de rhum qui pendait à sa selle, Les champs couverts de morts sur qui tombait la nuit. Il lui sembla dans l'ombre entendre un faible bruit, C'était un espagnol de l'armée en déroute Qui se traînait sanglant sur le bord de la route, Et dit : Tiens donne à boire à ce pauvre blessé Tout à coup, au moment où le housard baissé Se penchait vers lui, l'homme une espèce de Maure, Saisit un pistolet qu'il étreignait encore, Et vise au front mon père en criant " Caramba " ! Le coup passa si près que le chapeau tomba Et que le cheval fit un écart en arrière, - Donne-lui quand même à boire, dit mon père. (La légende des siècles) Nicolas Putallaz

  14. L'épouse du Croisé 1. Et s'il revenait un jour Que faut-il lui dire ? - Dites lui qu'on l'attendit Jusqu'à en mourir 2. Et s'il m'interroge encore Sans me reconnaître ? - Parlez-lui comme une soeur Il souffre peut-être 3. Et s'il demande où vous êtes Que faut-il lui répondre ? - Donnez-lui mon anneau d'or Sans rien lui répondre 4. Et s'il veut savoir pourquoi La salle est déserte ? Montrez-lui la lampe éteinte Et la porte ouverte... 5. Et s'il m'interroge alors Sur la dernière heure ? - Dites-lui que j'ai souri De peur qu'il ne pleure... Maurice Maeterlinck 1862-1949) Roger Mariéthoz

  15. A l'étoile du berger Pâle Etoile du soir, messagère lointaine,Dont le front sort brillant des voiles du couchant,De ton palais d'azur, au sein du firmament,Que regardes-tu dans la plaine ? Que cherches-tu sur la terre endormie ? Mais déjà sur les Monts, je te vois t'abaisser ; Tu fuis en souriant, mélancolique amie Etoile qui descend sur la verte colline, Et ton tremblant regard est près de s'effacer. Triste larme d'argent du manteau de la nuit Toi que regarde au loin le pâtre qui chemine, Tandis que pas à pas son long troupeau le suit. Etoile où t'en vas-tu dans cette nuit immense ? Cherches-tu sur la rive un lit dans les roseaux ? Où t'en vas-tu si belle, à l'heure du silence Tomber comme un perle, au sein profond des eaux ? Ah ! si tu dois mourir, bel astre, et si ma tête Va dans la vaste mer plonger ses blonds cheveux, Avant de nous quitter, un seul instant arrête : Etoile de l'amour, ne descends pas des cieux ! (Alfred de Musset Le saule - fragment) Sara Vieira

  16. Les pierres blanches étranges La natrolite est une orgue de tuyères singulières Elle accompagne les mariés sur la marche nuptiale Dans le monde fantastique des périodes de glace.Où tout semble figé depuis des millénaires. L'hydromagnésite aux piquants blancs, acérés,Ressemblent vus de très haut, aux petits rats étoiles,Qui tournent en pirouette, sous une pluie de pétales!Pompons immaculés, aux tutus saupoudrés… Vanessa D’Agostino

  17. L'épouse du Croisé • 1. Et s'il revenait un jour Que faut-il lui dire ? - Dites lui qu'on l'attendit Jusqu'à en mourir ! • 2. Et s'il m'interroge encore Sans me reconnaître ? - Parlez-lui comme une soeur Il souffre peut-être • 3. Et s'il demande où vous êtes Que faut-il lui répondre ? • Donnez-lui mon anneau d'orSans rien lui répondre • 4. Et s'il veut savoir pourquoi La salle est déserte ? Montrez-lui la lampe éteinte Et la porte ouverte... • 5. Et s'il m'interroge alors Sur la dernière heure ? - Dites-lui que j'ai souri De peur qu'il ne pleure. • (Douze chansons Maurice Maeterlinck 1862-1949) p o é s i e p o é s i e Julien Rivoellant

  18. L’amourc’est que du bonheur. L'amour caché Mon âme a son secret, ma vie a son mystère Un amour éternel en un moment conçu : Le mal est sans espoir, aussi j'ai dû le taire, Et celle qui l'a fait n'en a jamais rien su. Hélas! J'aurai passé près d'elle inaperçu, Toujours à ses côtés et pourtant solitaire ; Et j'aurai jusqu'au bout fait mon temps sur la terre, N'osant rien demander et n'ayant rien reçu. Pour elle, quoique Dieu l'ait faite douce et tendre, Elle suit son chemin, distraite et sans entendre Ce murmure d'amour élevé sur ses pas. A l'austère devoir pieusement fidèle, Elle dira, lisant ces vers tout remplis d'elle : " Quelle est donc cette femme ? " Et ne comprendra pas ! (Les heures perdues Félix Arvers 1806-1850) Hervé Héritier

  19. L'amour caché Mon âme a son secret, ma vie a son mystère Un amour éternel en un moment conçu : Le mal est sans espoir, aussi j'ai dû le taire, Et celle qui l'a fait n'en a jamais rien su. Hélas! J'aurai passé près d'elle inaperçu, Toujours à ses côtés et pourtant solitaire ; Et j'aurai jusqu'au bout fait mon temps sur la terre, 'osant rien demander et n'ayant rien reçu. Pour elle, quoique Dieu l'ait faite douce et tendre, Elle suit son chemin, distraite et sans entendre Ce murmure d'amour élevé sur ses pas. A l'austère devoir pieusement fidèle, Elle dira, lisant ces vers to ut remplis d'elle : " Quelle est donc cette femme ? " Et ne comprendra pas ! (Mes heures perdues Félix Arvers 1806-1850) L’amour, Le bonheur, C’est beau ! Gabriel Fernandez

  20. Le Printemps Le temps a laissé son manteau De vent de froidure et de pluie Et s'est vêtu de broderies, De soleil luisant, clair et beau Il n'y a bête, ni oiseau Qu'en son langage ne chante ou crie De vent de froidure et de pluie Rivières, fontaines et ruisseaux Portent en livrée jolie Gouttes d'argent, d'orfèvrerie Chacun s'habille de nouveau (Charles d'Orléans 1391-1465) Angie Bianco

  21. LA NOCE DES OISEAUX Les arbres se sont habillés de couleurs pastels, Jonquilles, crocus ont bravé la fraîcheur du temps, Que déjà, les oiseaux publient leurs noces dans le ciel. Neiges et froidures sont parties : " vive le Printemps ! " Immenses symphonie, où des millions de fleurs, Se mélangent en un jour, aux bourgeons de velours D'un coup de baguette magique : le ciel sort ses couleurs Pour éblouir nos yeux, il devient troubadour. Dans un ballet de cabrioles fantastiques Les oiseaux dansent, s'accouplent et préparent leur nid, Guidés par une force invisible et mystique, Leur chant monte en hommage : au Maître de Symphonie. Les oiseaux se sont embrassés sur les branches, Et des angelots coquins ont ajusté leurs flèches... Etrange ! tout ce que le Printemps en un jour change ! Les arbres se sont habillés de couleurs pastels, Tandis que sous leurs branches les amoureux de mèche, Se content fleurette quand roucoulent les tourterelles. Ermina Besic

  22. L'oiseau et le promeneur Je passais là sans bruitdans un parc un dimancheun oiseau tout petitchantait sur une branche Il reprenait sa gammed'une petite voix teintéepour pas briser le charmeje me suis arrêté. Comme il était venule Maître a disparu Envolé vers les nues !je n' l'ai jamais revu Son doux sifflementa charmé mon oreillesous le bleu firmamentJ'écoutais cette merveille De grands tapis de fleurs,un oiseau et un arbre…Un moment de bonheurvaut bien que l'on s'attarde… Et dans ma petite têtereste encore sa rengaine,et les couleurs parfaitesd'un oiseau sur un chêne ( Jean Claude Brinette  - Composé pour Ingrid ) Audrey duroux

More Related