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Faculté d’éducation. EDU 5670 ASPECTS ÉTHIQUES ET JURIDIQUES DU COUNSELLING Semaine 4: La compétence professionnelle. André Samson Ph. D., c.o . Professeur. PLAN DE LA PRÉSENTATION. 1. Les éléments constitutifs de la compétence 1.1. Le savoir 1.2. Les habiletés 1.3. La diligence

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  1. Facultéd’éducation EDU 5670 ASPECTS ÉTHIQUES ET JURIDIQUES DU COUNSELLING Semaine 4: La compétence professionnelle André Samson Ph. D., c.o. Professeur

  2. PLAN DE LA PRÉSENTATION • 1. Les éléments constitutifs de la compétence • 1.1. Le savoir • 1.2. Les habiletés • 1.3. La diligence • 1.4. La formation et la supervision • 2. Compétence et normes déontologiques • 2.1. Les exigences formelles • 2.2. L’accréditation professionnelle • 2.3. Les exigences implicites • 2.4. Les facteurs de risque • 3. Critères d’évaluation de la compétence • 3.1. Principes généraux • 3.2. Évaluation des connaissances • 3.3. Évaluation des habiletés • 3.4. Évaluation des habiletés interpersonnelles Semaine 4: La compétence professionnelle

  3. INTRODUCTION • La compétence • Une qualité qui se développe avec le temps, l’expérience et l’acquisition de nouvelles connaissances. • Il s’agit donc d’un continuum. Mais si la compétence se développe, elle implique un minimum de savoir et de savoir-faire. • Le minimum nécessaire pour assurer le bien-être du client et sa promotion. Semaine 4: La compétence professionnelle

  4. 1. Éléments constitutifs de la compétence Welfel, E. R. (2006). Ethics in counseling and psychotherapy : Standards, research, and emerging issues (3ième ed.). Pacific Grove, CA: Brooks/Cole. • Selon Welfel (2006), la compétence professionnelle se décompose en trois aspects particuliers qui sont: • Le savoir • Les habiletés • La diligence Semaine 4: La compétence professionnelle

  5. 1. Éléments constitutifs de la compétence1.1 Le savoir Welfel, E. R. (2006). Ethics in counseling and psychotherapy : Standards, research, and emerging issues (3ième ed.). Pacific Grove, CA: Brooks/Cole. • 1.1.1 La nature du savoir • Cet aspect de la compétence professionnelle implique que l’intervenant a acquis et intégré un ensemble de connaissances de nature scientifique. • En d’autres termes, une pratique professionnelle ne peut se fonder (exclusivement) que sur des croyances. • La nature scientifique d’un savoir se fonde sur sa rigueur méthodologique. • Contrairement à une croyance, un savoir est falsifiable, donc perfectible, ouvert à la critique et à l’évolution. Semaine 4: La compétence professionnelle

  6. 1. Éléments constitutifs de la compétence1.1 Le savoir Welfel, E. R. (2006). Ethics in counseling and psychotherapy : Standards, research, and emerging issues (3ième ed.). Pacific Grove, CA: Brooks/Cole. • 1.1.2 La reconnaissance sociale du savoir • Selon Welfel (2006), un savoir s’acquiert en milieu universitaire et il est préférable qu’un programme de formation soit accrédité par une association professionnelle (contexte américain). • Au Canada, l’inexistence (ou presque) des universités privées implique que les diplômes sont généralement reconnus par l’ensemble de la communauté. • En conséquence, l’importance de l’accréditation par des organismes externes privés est moins nécessaire. Semaine 4: La compétence professionnelle

  7. 1. Éléments constitutifs de la compétence1.1 Le savoir • 1.1.2 La reconnaissance sociale du savoir • Au Canada, notre système d’enseignement universitaire est sous la tutelle d’organismes gouvernementaux de surveillance. • Par exemple, en Ontario tous les programmes d’études graduées (et qui sont financées par le gouvernement) sont obligatoirement approuvés par le COES ou OCGS. • En d’autres termes, au Canada, l’accréditation par une association professionnelle n’est pas l’unique critère qui assure la qualité scientifique d’un programme universitaire d’études supérieures. Semaine 4: La compétence professionnelle

  8. 1. Éléments constitutifs de la compétence1.1 Le savoir • 1.1.3 La formation continue • Avec le développement continuel et soutenu des connaissances scientifiques, le professionnel doit maintenir son savoir à un niveau acceptable. • C’est la condition pour assurer la garantie de moyens. • En d’autres termes, une pratique selon les règles de l’art exige une formation continue. Semaine 4: La compétence professionnelle

  9. 1. Éléments constitutifs de la compétence1.2 Les habiletés Spererry, L. (2006). The Ethical and Professional Practice of Counseling and Psychotherapy. Pearson Education, p.152). • La compétence professionnelle implique aussi la capacité d’appliquer concrètement le savoir théorique acquis à l’université. • Il s’agit d’être en mesure d’utiliser d’une manière ajustée les habiletés relatives à la pratique de la relation d’aide. • Selon Sperry(2006), le conseiller devient de plus en plus habile lorsqu’il arrive à intégrer ses connaissances théoriques avec son expérience pratique. Il apprend ainsi à développer des stratégies d’intervention adaptées aux différents contextes et aux diverses situations particulières de ses clients. Semaine 4: La compétence professionnelle

  10. 1. Éléments constitutifs de la compétence1.2. Les habiletés • 1.2.1. Les types d’habileté • Il y aurait des habiletés cliniques qui sont essentiellement les techniques de base qui se rapportent à l’écoute. • Il y aurait aussi des habiletés techniques qui se rapportent à une approche particulière: • Comme les habiletés relatives à l’intervention de nature cognitive en matière de troubles paniques. • Ou le choix et l’administration des tests en counselling d’orientation. Semaine 4: La compétence professionnelle

  11. 1. Éléments constitutifs de la compétence1.2 Les habiletés 1.2.2 L’acquisition des habiletés • Ce type d’habiletés se développe sous la supervision d’entraîneurs reconnus et compétents. • L’entraînement clinique ou pratique est essentiel. • Un intervenant doit être conscient de ses forces et de ses limites. Il ne peut être compétent en plusieurs domaines. • La compétence ne s’improvise pas, mais elle s’apprend et elle se développe. Semaine 4: La compétence professionnelle

  12. 1. Éléments constitutifs de la compétence1.3 La diligence • La diligence, c’est l’attention et le soin accordés par l’intervenant aux besoins de son client. • En d’autres termes, le professionnel est tenu de consacrer à chacun de ses clients tout le soin requis. • En toute conscience, le professionnel doit faire de son mieux. Semaine 4: La compétence professionnelle

  13. 1. Éléments constitutifs de la compétence1.3 La diligence • 1.3.1 Les critères objectifs de la diligence • Il s’agit d’un aspect qui peut sembler très subjectif dans son application. • Quelques critères peuvent en évaluer la présence ou son insuffisance. Ces critères sont: • Lecture ou recherche par rapport à une problématique. • Suivi après les interventions. • Volonté de dépasser le strict minimum requis. Semaine 4: La compétence professionnelle

  14. 1. Éléments constitutifs de la compétence1.4 L’éducation, l’entraînement et la supervision 1.4.1 Responsabilités des superviseurs • les habiletés • les connaissances, • les pratiques • Le rôle du superviseur est de transmettre aux futurs conseillers: Semaine 4: La compétence professionnelle

  15. 1. Éléments constitutifs de la compétence1.4 L’éducation, l’entraînement et la supervision Corey, G., Corey, M.S., & Callanam, P. (2003). Issues and ethics in the helping professions. Toronto: Books / Cole. • 1.4.3 L’intégration de la connaissance et de la pratique • Selon Corey, Corey & Callanan (2003), les programmes d’entraînementassurent le développement de la compétence du conseiller. C’est une mesure de protection du public car cela aide à prévenir l’incompétence. • La combinaison de l’apprentissage académique et de l’expérience didactique en relation d’aide permet aux stagiaires de découvrir progressivement leur identité professionnelle et leur propre expertise. Semaine 4: La compétence professionnelle

  16. 2. Compétence et normes déontologiques2.1 Les exigences formelles • La plupart des associations professionnelles accordent une grande importance à la compétence professionnelle. • Il s’agit d’assurer la qualité des services, de protéger le public et de maintenir la réputation de l’organisme. • Cette priorité se reflète dans les codes de déontologie. Semaine 4: La compétence professionnelle

  17. 2. Compétence et normes déontologiques2.1 Les exigences formelles • Le code de déontologie de l’OCCOQ stipule aux articles 41, 42, 43 et 44: • (41) Le membre doit s’acquitter de ses obligations professionnelles avec compétence, intégrité, diligence et disponibilité. • (42) Le membre doit éviter toute fausse représentation quant à ses compétences, quant à l’étendue et à l’efficacité des ses propres services professionnels et de ceux généralement assurés par les autres membres de sa profession. • (43) Le membre doit exercer sa profession en respectant les règles de l’art et en tenant compte des normes de pratique généralement reconnues dans sa profession. Semaine 4: La compétence professionnelle

  18. 2. Compétence et normes déontologiques2.1 Les exigences formelles • (44) Le membre doit assurer au public la qualité de ses services professionnels, notamment en: • Assurant la mise à jour, le maintien et le développement de sa compétence; • Évaluant la qualité de ses évaluations et de ses interventions; • Favorisant les mesures d’éducation et d’information dans le domaine où il exerce sa profession. Semaine 4: La compétence professionnelle

  19. 2. Compétence et normes déontologiques2.1 Les exigences formelles • Le code de l’Association canadienne de counselling et de psychotherapie stipule aussi plusieurs exigences au plan de la compétence personnelle: • L’article A1: souligne l’importance de l’éducation continue. • L’article A3 : établit le principe de champ de compétence. • L’article C1: limite la pratique aux champs de compétence. Semaine 4: La compétence professionnelle

  20. 2. Compétence et normes déontologiques2.1. Les exigences formelles 2.01 Boundaries of Competence: Les exigences de l’APA (American Psychological Association) • (a) Psychologistsprovide services, teach, and conductresearchwith populations and in areas onlywithin the boundaries of theircompetence, based on theireducation, training, supervisedexperience, consultation, study, or professionalexperience. • (b) Wherescientific or professionalknowledge in the discipline of psychologyestablishesthat an understanding of factorsassociatedwithage, gender, genderidentity, race, ethnicity, culture, national origin, religion, sexual orientation, disability, language, or socioeconomicstatusis essential for effective implementation of their services or research, psychologists have or obtain the training, experience, consultation, or supervision necessary to ensure the competence of their services, or theymakeappropriatereferrals, except as provided in Standard • c) Psychologists planning to provide services, teach, or conductresearchinvolving populations, areas, techniques, or technologies new to themundertake relevant education, training, supervisedexperience, consultation, or study. Semaine 4: La compétence professionnelle

  21. 2. Compétence et normes déontologiques2.2 L’accréditation professionnelle • L’accréditation professionnelle dans notre système canadien vise surtout et avant tout à protéger le public. • C’est le cas des ordres professionnels et aussi des associations à caractère privé. • En somme, l’accréditation assure l’application de normes objectives, mais elle ne garantit pas la compétence personnelle quoiqu’elle en favorise la présence. Semaine 4: La compétence professionnelle

  22. 2. Compétence et normes déontologiques2.2 L’accréditation professionnelle • Une accréditation professionnelle assure le public que: • Ses membres détiennent une formation académique adéquate. • Ses membres ont obtenu une supervision clinique suffisante. • Ses membres poursuivent leur formation • Ses membres observent un code de déontologie. Semaine 4: La compétence professionnelle

  23. 2. Compétence et normes déontologiques2.3 Les exigences implicites • Les exigences éthiques de compétence impliquent certaines normes qui ne sont pas nécessairement écrites d’une manière explicite dans un code particulier de déontologie. Par exemple: • Travailler auprès d’une clientèle particulière comme un groupe minoritaire spécifique. • Intervenir dans des problématiques qui réclament des connaissances et une supervision spécialisées. Semaine 4: La compétence professionnelle

  24. 2. Compétence et normes déontologiques2.4 Les facteurs de risque • La pratique de la relation d’aide comporte des exigences qui peuvent taxer directement les ressources personnelles de l’aidant. • Parmi les facteurs de risque notons: • L’expérience de la finitude de l’autre. • La sévérité des problématiques. • Le manque de ressources. • L’accompagnement de la souffrance morale. Semaine 4: La compétence professionnelle

  25. 2. Compétence et normes déontologiques2.4 Les facteurs de risque (suite) • À ces facteurs de nature objective, s’ajoute des facteurs de risque de nature plus subjectives, comme la propension à développer des psychopathologies. • Compte tenu des ces facteurs de risques objectifs et subjectifs. Les intervenants sont à risque de développer des symptômes associés à: • l’épuisement professionnel, • les troubles de l’humeur, à un trop grand stress ou • la dépression. • Certains peuvent aussi développer une forme de toxicomanie. Semaine 4: La compétence professionnelle

  26. 2. Compétence et normes déontologiques2.4 Les facteurs de risque • 2.4.1 Les facteurs de risque et déontologie • Le code de l’OCCOQ stipule aux articles 50 et 51: • (50) Le membre doit s’abstenir d’exercer sa profession dans des conditions ou des états susceptibles de compromettre la qualité de ses services professionnels ou la dignité de la profession. • (51) Le membre doit s’abstenir de consommer, distribuer ou vendre des substances psychotropes dans l’exercice de sa profession. Semaine 4: La compétence professionnelle

  27. 2. Compétence et normes déontologiques2.4 Les facteurs de risque • 2.4.1 Les facteurs de risque et déontologie • Ces stipulations des codes de déontologie signifient qu’il est de la responsabilité de l’intervenant de cesser toute activité professionnelle si son état de santé psychologique le requiert. • Cela implique aussi que le professionnel doit demander l’aide nécessaire pour retrouver un état de santé mentale satisfaisant pour retourner à la pratique de la relation d’aide. Semaine 4: La compétence professionnelle

  28. 2. Compétence et normes déontologiques2.4 Les facteurs de risque • 2.4.2 Les facteurs de risque et la responsabilité légale • En droit, le principe général est que tout acte professionnel engage la responsabilité civile de son auteur. • En d’autres termes, si dans l’exercice de sa profession un professionnel cause un tord à son client, il peut être poursuivi devant un tribunal et condamné à payer des dommages et intérêts. • En cas de négligence, le professionnel est responsable de ses actes. Semaine 4: La compétence professionnelle

  29. 3. Critères d’évaluation de la compétence3.1 Principes généraux Corey, G., Corey, M. S., and Callanan, P. (2003). Issues & Ethics in the Helping Professions. Brooks/Cole, p. 295 • Selon Corey G., Corey M.S. et Callanan (2003), l’évaluation de la compétence est une tâche extrêmement difficile. • Quels sont les critères pour une telle évaluation? • Comment mesurer la compétence et évaluer l’objectivité des évaluateurs ? • Mêmesi, le diplôme en counselling ne constitue pas une garantie de compétence, les institutions assument la responsabilité éthique et juridique de l’évaluation des compétences acquises. • Après les études universitaires, chaque intervenant devient responsable de ses actes professionnels et du développement permanent de ses connaissances scientifiques et de ses habiletés dans sa pratique. • Il doit exercer sa pratique dans les limites de ses compétences attestées par ses pairs. Semaine 4: La compétence professionnelle

  30. 3. Critères d’évaluation de la compétence3.1 Principaux généraux • Lamb, D.H., Concran, D.J., & Jackson, V.R. (1991). Training and organizational issues associatedwithidentifying and responding to internimpairment. Professional Psychology: Research and Practice, 22, 291-296. • Chaque université a la responsabilité éthique de sélectionner ses candidats, de leur donner une formation appropriée et d’évaluer leurs compétences afin de protéger le public des dommages qui peuvent être causés par un manque de compétence flagrant et de sensibilité professionnelle. • Les institutions de formation ont une double responsabilité: honorer leur engagement auprès des étudiants et assurer la protection des futurs clients qui seront servis par leurs diplômés. • Les universités enseignent aux étudiants les critères et les procédures utilisés pour évaluer leurs connaissances et de leurs habiletés. Semaine 4: La compétence professionnelle

  31. 3. Critères d’évaluation de la compétence3.1 Principes généraux • Lamb et ses collègues (1991) proposent que certains critères d’évaluation de la pratique professionnelle: • Les connaissances et l’application des normes professionnelles • Les habiletés techniques • Le fonctionnement personnel ( comme la sensibilité personnelle, l’usage de la supervision, et la gestion du stress). Semaine 4: La compétence professionnelle

  32. 3. Critères d’évaluation de la compétence3.2 Évaluation des connaissances • Evaluation des étudiants • Pour déterminer s’ils ont acquis les connaissances scientifiques nécessaires à l’exercice sécuritaire de la relation d’aide est une responsabilité à la fois éthique et juridique qui revient aux institutions académiques. • Le premier objectif • Évaluer les connaissances des étudiants afin de mesurer l’appropriation des outils théoriques et méthodologiques nécessaires à la pratique du counselling. • Le second objectif • Évaluer les connaissances des étudiants afin de mesurer comment ils ont pris conscience de la complexité de l’univers de la connaissance scientifique en counselling et de développer un champ d’expertise déterminé. Semaine 4: La compétence professionnelle

  33. 3. Critères d’évaluation de la compétence3.3 Évaluation des habiletés • Corey (2003) identifie les catégories professionnelles suivantes qui doivent faire partie du processus d’évaluation: • les habiletés académiques, • les habiletés d’autoévaluation, • le jugement clinique, • les habiletés cliniques, éthiques, interpersonnelles, intra-personnelles, • la réponse à la supervision, • et les habiletés théoriques. Semaine 4: La compétence professionnelle

  34. 3. Critères d’évaluation de la compétence3.4 Évaluation des habiletés interpersonnelles • Corey (2003) identifie les catégories professionnelles suivantes qui doivent faire partie du processus d’évaluation • En plus de l’évaluation des connaissances scientifiques et des habiletés techniques, il est aussi essentiel d’évaluer le comportement relationnel du futur intervenant. • Il est important d’identifier les forces et les faiblesses du futur intervenant qui peuvent influencer les relations avec ses clients. • Les recherches scientifiques dans le domaine de l’identification des problèmes personnels de l’intervenant sont encore très limitées. (p. 305). Semaine 4: La compétence professionnelle

  35. 4. Étude de cas Le cas de Lucie : description • Lucie est une conseillère qui évolue dans une pratique privée. • Suzanne consulte Lucie. Suzanne est une jeune femme qui est venue chercher de l’aide pour ce qui paraissait être un problème d’anxiété modérée. • Suzanne se décrit elle-même comme une perfectionniste et recherche de l’aide pour « cesser d’être dure envers elle-même ». • Après plusieurs sessions, Suzanne se sentit plus en sécurité dans sa relation avec sa conseillère et elle révèle sa crainte de prendre du poids. Alors, elle provoque régulièrement des vomissements après les repas. Elle abuse aussi des laxatifs et de l’exercice physique. • Lucie diagnostique ces comportements comme étant des symptômes de névrose anorexique ou de névrose boulimique. Elle n’a aucune expérience dans le domaine des troubles de l’alimentation. Semaine 4: La compétence professionnelle

  36. 4. Étude de cas Le cas de Lucie ; questions • 1. Comment Lucie devait-elle aborder cette situation avec sa cliente? • 2. Si Lucie se décide de lire quelques ouvrages sur le traitement des individus qui souffrent de désordre alimentaire, peut-elle poursuivre la thérapie? Semaine 4: La compétence professionnelle

  37. 4. Étude de cas • La responsabilité de Lucie est claire. Le cas de Lucie: réponses • Elle doit référer la cliente à un spécialiste des troubles de l’alimentation. Il s’agit d’un trouble sévère et potentiellement mortel. • Par contre, elle peut entreprendre une formation spécialisée et supervisée par un expert de la question. • Dans ce cas, elle pourrait conserver sa cliente. • Il faut noter que la complexité d’un processus de counsellling • n’équivaut pas nécessairement à une situation d’incompétence. • Un intervenant peut étendre son champ d’expertise • en suivant les formations nécessaires Semaine 4: La compétence professionnelle

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