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L’ internationalisation des programmes de formation

L’ internationalisation des programmes de formation. Dr Jocelyne Gacel Québec 12 Octobre 2004 Présentation au colloque de Cégep international. Contenu. I. Caractéristiques de la mondialisation II. Éducation supérieure au XXI e siècle 1. Le rapport Delors

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  1. L’ internationalisation des programmes de formation Dr Jocelyne Gacel Québec 12 Octobre 2004 Présentation au colloque de Cégep international

  2. Contenu I. Caractéristiques de la mondialisation II. Éducation supérieure au XXIesiècle 1. Le rapport Delors 2. Les 4 piliers de l’éducation pour le XXIe siècle III. Internationalisation de l’éducation supérieure 1. Déclaration de l’UNESCO 1998 2. Perspective historique 3. Définitions 4. Raisons

  3. Contenu IV. Internationalisation des programmes • Définition • Typologie de programmes internationalisés • Niveaux d’action • Perspective globale • La concurrence globale • Impact expérience internationale • Education internationale et développement des compétences cognitives • Programme multiculturel et global

  4. Le nouveau contexte global 1. CARACTÉRISTIQUES • À la fin du XXe siècle, l’humanité est entrée dans un processus accéléré de changements multidimensionels qui incluent des aspects liés à l’économie, aux finances, à la science et la technologie, aux communications, à l’éducation, la culture et la politique, etc.

  5. I. Le nouveau contexte global • Interdépendance et concurrence entre les pays; • Aucun pays n’échappe à ces processus, ni aux défis qui en résultent; • Modification du paradigme des relations entre les États; • Hégémonie de l’économie de marché, prédominance du néo-capitalisme et mondialisation du capital.

  6. I. Le nouveau contexte global • Nouvel ordre mondial • Nouvelle division du travail au niveau mondial • Nouvelles géo-économies et géo-politiques • Emergence de blocs macro-régionaux (UE, ALENA, APEC, MERCOSUR) • Avènement d’une culture planétaire, privilégiant les modes et les valeurs occidentales à travers l’expansion des media de communication, aboutissant à l’homogénisation culturelle et à l’effacement des identités culturelles.

  7. I. Le nouveau contexte global • Bouleversement État-nation et État-providence. • Même si les processus de mondialisation et de modernisation se mettent en place simultanément à travers le monde, ils aboutissent à un développement inégal, divergent et contradictoire. • Il existe des “mondialiseurs” et des “mondialisés” (peu des premiers, beaucoup des derniers).

  8. I. Le nouveau contexte global • La fin du XXe siècle laisse une situation de profondes inégalités de richesse et de développement entre les différents pays, une ambiance d’exclusion et de marginalisation, de violence et de guerres, de conflits ethniques, de racisme et d’intolérance, l’apparition de pandémies, l’augmentation de la délinquance et du crime organisé, croissance du chômage et du sous-emploi, ainsiqu’une dégradation irréversible de l’éco-système et des ressources naturelles de la planète. • En bout de ligne, une grande partie de l’humanité est chaque jour plus pauvre et exclue de la modernité.

  9. I. Le nouveau contexte global • Il est nécessaire de concevoir et d’établir des alternatives aux pratiques politiques et économiques d’une poignée de nations et de sociétés transnationales. • La Banque mondiale a déjà fait une mise en garde (1998) : “... dans l’économie mondialisée, les pays peuvent attirer du capital privé, construire un système bancaire et financier, atteindre la croissance et investir en capital humain, mais s’ils marginalisent la majorité de la population, et s’ils n’adoptent pas une politique d’inclusion, leur développement est en péril et ne saura durer...” • S’il n’y a pas de développement social parallèle, il ne peut y avoir de développement économique satisfaisant.

  10. I. Le nouveau contexte global • Il est nécessaire de mettre l’accent sur le développement humain (PNUD), concept plus vaste que celui du développement et de la croissance économique. • La resolution des problèmes mondiaux doit être envisagée avec une approche et une planification globales. • Rôle de médiation des organisations internationales (ONU, OMC).

  11. I. Le nouveau contexte global • UNESCO: promotion d’un modèle humaniste de civilisation basé sur un nouveau pacte social, qui préconise un modèle plus juste de société, de solidarité internationale, une culture de paix. • Pour un changement de mentalités, il faut de nouvelles orientations en matière d’éducation. • La réforme de l’éducation doit en être une paradigmes, et non seulement de programmes (Morin).

  12. II. Défis de l’éducation supérieure au XXIe siècle Nouvelles tendances des établissements d’enseignement supérieur (ESE): • Mondialisation et internationalisation croissante. • Rôle croissant de l’université dans la “société du savoir”- étant l’institution par excellence où se produisent et se transmettent le savoir et les connaissances.

  13. II. Défis de l’éducation supérieure au XXIe siècle • L’avenir des pays dépend de leur capacité à s’adapter à la nouvelle réalité de la globalisation. • Le développement socioéconomique des pays dépend de l’existence de ressourses humaines préparées à détecter les occasions, les risques et les avantages concurentiels qui permettent une amélioration de la qualité de vie.

  14. II. Défis de l’éducation supérieure au XXIe siècle • Dans la “société du savoir”, l’éducation, les connaissances, l’information jouent un rôle central. • “La course économique et géopolitique du XXIe siècle est une course entre les systèmes d’éducation”.

  15. II. Défis de l’éducation supérieure au XXIe siècle • À l’heure actuelle, toute politique d’éducation, pour être pertinente à son époque et sa société, doit tenir compte du contexte global. • Il est nécessaire d’élaborer et d’instaurer de nouvelles orientations en éducation comportant cette vision globale. • Passer d’un paradigme d’éducation centré traditionellement sur des intérêts nationaux, à un autre intégrant une perspective globale des problématiques humaines.

  16. II. Défis de l’éducation supérieure au XXIe siècle • “...Il est nécessaire de constituer et d’ instaurer une nouvelle proposition d’éducation “efficace et contemporaine”, pour faire face aux problèmes actuels d’une société mondialisée, interdépendante, compétitive et en constante mutation, de manière à combattre et corriger ses effets négatifs et pervers...” (C.Tuennermann, 1998)

  17. II. Défis de l’éducation supérieure au XXIe siècle • ..”Une partie essentielle des tâches de l’enseignement supérieur est de se lier étroitement à sa communautée locale, régionale et nationale et, à partir de cet enracinement, s’ouvrir au monde avec une vision universelle pour former des “citoyens du monde” capables de s’engager dans la problématique globale, d’apprécier et valoriser la diversité culturelle comme source d’enrichissement du patrimoine de l’humanité...” (Tuennermann)

  18. II. Défis de l’éducation supérieure au XXIe siècle • Le protectionisme institutionnel et national doit être remplacé par la reconnaissance de la coopération internationale et inter-institutionnelle, ce qui peut engendrer un élan de réforme, tant pour les étudiants et les professeurs, que pour le développement et l’avancement institutionnels. • Le nouveau concept doit être perçu comme un état d’esprit et un changement de mentalité, et non comme un problème de mobilité géographique.

  19. 1. Rapport Delors (UNESCO) • Fonction sociale et culturelle des établissemetns d’enseignement supérieur • Enseigner l’interdépendence entre les nations • La compréhension et le respect de sa culture propre et des autres cultures (enseignement de l’histoire et du patrimoine commun de l’humanité) • Le respect de la diversité culturelle et du pluralisme • L’emploi des NTIC

  20. 1. Rapport Delors (UNESCO) • La philosophie soutenant une nouvelle proposition éducative face à la globalisation doit considérer l’être humain comme finalité du développement, et non comme simple acteur économique. • L’éducation doit être perçue comme le plein développement de l’être humain dans sa dimension sociale. • L’éducation doit constituer un véhicule des cultures et des valeurs.

  21. 1. Rapport Delors (UNESCO) • Les étudiants du XXIe siècle requièrent une formation dans un nouveau paradigme : celui de l’apprentisage. • De la même façon que l’université est née centrée sur les apprentis, au XXIe siècle, l’éducation sera de nouveauaxée sur les étudiants et non pas sur les enseignants. • Le professeur doit élaborer des méthodes et des environnements d’apprentisage, et travailler en équipe avec ses étudiants.

  22. 1. Rapport Delors (UNESCO) • Au XXIe siècle, les personnes se verront constamment confrontées aux défis de l’adaptation, la maîtrise de situations nouvelles, la responsabilité, la participation, et le pluralisme. • Les professionnels de l’ère post-industrielle dominée par la haute technologie auront besoin de nouvelles capacités pour travailler et apprendre: l’abstraction, la pensée systémique, la recherche expérimentale et le travail en équipe.

  23. 1. Rapport Delors (UNESCO) • Bien plus que simplement former pour l’emploi, il faut désormais former pour “l’employabilité”, soit “éduquer” en vue de l’acquisition de compétences, plutôt que d’”entraîner” dans une optique professionnelle. (Education versus schooling)

  24. 2. LES 4 PILLIERS DE L’EDUCATION POUR LE XXIe SIECLE. • Apprendre à connaître • Apprendre à faire • Apprendre à vivre ensemble • Apprendre à être • Apprendre à entreprendre

  25. 2. LES 4 PILLIERS DE L’EDUCATION POUR LE XXIe SIECLE. • Apprendre à connaître : combiner une culture générale suffisamment large et approfondir des connaissances dans un nombre limité de domaines, pour pouvoir s’adapter à la rapidité des changements induits par le progrès scientifique et les nouvelles formes de l’activité économique et sociale.

  26. 2. LES 4 PILLIERS DE L’EDUCATION POUR LE XXIe SIECLE. • Apprendre à apprendre: profiter des occasions d’apprendre tout au long de la vie. • Apprendre à faire: acquérir non seulement une qualificationprofessionnelle, mais aussi une capacité de faire face à un grand nombre de situations et à travailler en équipe.

  27. 2. LES 4 PILLIERS DE L’EDUCATION POUR LE XXIe SIECLE. • Apprendre à vivre ensemble : Promouvoir la connaissance des autres (d’autrui), de leur histoire et leurs traditions pour atteindre une plus grande compréhension mutuelle et un plus grand sens de la responsabilité et de la solidarité, sur la base de l’acceptation réciproque de nos différences spirituelles et culturelles.

  28. 2. LES 4 PILLIERS DE L’EDUCATION POUR LE XXIe SIECLE. • Apprendre à être : pour l’épanouissement de sa propre personalité et être en mesure d’oeuvrer avec une plus grande capacité d’autonomie, de jugement et de responsabilité personnelle. • Apprendre à entreprendre • “Education pour tous, pour toute la vie et sans frontières”.

  29. Les 7 savoirs pour l’éducation du futur • 1. Connaissance de la connaissance • 2. La connaissance pertinente • 3. Enseigner la condition humaine • 4. Enseigner l’identité globale • 5. Faire face aux incertitudes • 6. Enseigner la compréhension • 7. L’éthique du genre humain

  30. III. INTERNATIONALISATION DE L’ÉDUCATION SUPERIEURE • Déclaration UNESCO • Perspective historique • Définitions • Motivations

  31. 1. Déclaration UNESCO 1998 • Un établissement qui souhaite affirmer sa présence et son leadership dans le domaine de l’éducation supérieure et du développement scientifique et technologique se doit, de nos jours, d’augmenter ses relations inter-institutionnelles et internationales. • L’expansión de la dimension internationale de l’éducation supérieure est plus qu’une option, c’est une responsabilité de toutes les institutions dans l’ensemble de leurs programmes.

  32. 1. Déclaration UNESCO 1998 • Ne pas préparer adéquatement les étudiants à vivre et travailler dans un monde complexe, interdépendant et multiculturel cause un grave préjudice. • La politique de coopération mondiale sur le plan de l’ES doit aider à renverser les profondes différences et écarts entre les pays développés et ceux en développement. • Promouvoir la mobilité universitaire internationale, comme moyen de faire progresser les connaissances et de les partager afin de catalyser et développer la solidarité.

  33. 1. Déclaration UNESCO 1998 Tous les EES doivent: • Prendre l’initiative de l’internationalisation, au lieu de réagir devant les forces extérieures de la mondialisation, comme celles du marché. • Concevoir la coopération comme partie intégrante des missions institutionnelles des établissements quidevraient créer une structure ou un mécanisme approprié pour promouvoir et régir la coopération.

  34. 1. Déclaration UNESCO 1998 • Les responsables de l’enseignement supérieur, avec l’appui actif de tous les membres de la comunauté académique, doivent mettre en oeuvrer des politiques et des programmes institutionnels d’internationalisation clairs. • Ces politiques et programmes doivent être intégrés à la vie de l’établissement et bénéficier de financement adéquat de sources internes et externes.

  35. 1. Déclaration UNESCO 1998 • Les programmes de mobilité académique réussis et valables qui ont été mis en application dans des régions précises (Europe, Asie et Amérique du Nord), doivent servir de modèles pour augmenter ces échanges et en faire profiter un plus grand nombre d’individus et d’ institutions à travers le monde. • Tous les programmes d’internationalisation devraient reposés sur le principe de la coopération entre partenaires égaux de façon à promouvoir la concurrence, la diversité interculturelle et une culture de paix entre les citoyens.

  36. 2. Perspective historique Différentes époques • 1. L’université “internationaliste” • 2. Nationalisation et diversification • 3. Période nationaliste • 4. L’après-guerre • 5. Nationalisation et idéologies de masse • 6. Globalisation et internationalisation

  37. 2. Perspective historique A. L’université “internationaliste” et “cosmopolite” : • Etudiants et professeurs “pélerins” • Promotion de la valeur universelle de la connaissance • Etant “universelle”, l’université est considérée “internationale”. • Dans les premières universités européennes, on retrouvait une seule comunautée scientifique (studium generale ou universitas magistrum e scholarum)

  38. 2. Perspective historique • Modèles: Université de Paris (centré sur le professeur) et Bologne (centré sur l’étudiant) • Une seule langue (latin). • Un seul programme d’études • Même structure académique et administrative • Académiciens et étudiants “se sentaient chez soi partout” • Collège (colligere): réunir et concentrer étudiants et chercheurs étrangers

  39. 2. Perspective historique • Université et collège : se réfèrent à des modes de savoir et de vie entre “étrangers”. • Ce modèle est “unificateur” et “unifié” autour des valeurs universelles de la connaissance.

  40. 2. Perspective historique B. Nationalisation et diversification • Apparition de signes d’épuisement dans la Réforme en Europe de l’Ouest. • Avec la division entre le monde catholique et protestant, apparition de la divergence et de la diversification entre les modèles d’universités.

  41. 2. Perspective historique C. Révolution industrielle: université nationaliste • Intensification des intérêts nationaux. • L’État-nation engendre le caractère national de l’éducation. • Diffusion de l’idéologie des nouveaux États-nations. • Le concept de citoyenneté provoque la division entre étudiants nationaux et étrangers. • Formation de professionnels pour le développement économique.

  42. 2. Perspective historique • Disparition du programme d’études unique. • Avènement de différents modèles d’université (britannique, allemand, français, états-uniens, japonais). • Diversité de modèles d’organisation (université napoleónienne, style plus autonome d’Oxford et Cambridge). • Préparation de fonctionnaires pour les colonies de l’Empire (Oxford). • Dimension internationale moyennant des études sectorielles (formation de diplomates).

  43. 2. Perspective historique • Reconnaissance du rôle stratégique de l’université dans le développement des nouvelles sciences. • Apparition des facultés (besoin de spécialisation profesionnel pour le développement économique) • Création des Landgranted universities (appuient le développement économique et la modernisation du pays).

  44. 2. Perspective historique D. Époque de l’après-guerre et de la guerre froide • Concurrence entre les différents systèmes d’éducation. • Guerre idéologique entre l’Ouest et l’Est. • Programmes de cooperation internationale d’envergure (Fulbright). • Reconstruction de l’Europe.

  45. 2. Perspective historique E. Les années 1990 • Priorités aux arguments économiques pour la promotion de la coopération internationale en éducation supérieure. • Affirmation des identités régionales, communautaires et convergentes. • L’Union Européenne essaie de créer une dimension européenne en éducation supérieure.

  46. 2. Perspective historique • Exemples pour d’autres régions du monde • Intégration économique • Amérique du nord (ALENA) • Amérique du sud (Mercosur), • Pays asiatiques (ASEAN) • Intégration académique • PROMESAN • Grupo Montevideo

  47. 2. Perspective historique F. Début du XXIe Siècle • Emploi d’arguments de type plus humaniste. • Compréhension entre les cultures. • Éviter les affrontements entre civilisations et cultures. • Paradigme de la citoyenneté planétaire.

  48. 2. Perspective historique Trois époques dans l’histoire de l’université • 1. Époque de convergence: Modèle universaliste ou université cosmopolite, unification du monde par le bais de la connaissance. • 2. Modèle de divergence: Tendances nationalistes des systèmes d’éducation (professionnalisation, nationalisation d’objectifs éducatifs). • 3. Reconvergence Sous les effets de la mondialisation et de l’internationalisation croissante des EES.

  49. 2. Perspective historique • Transition de l’université universaliste et internationaliste à celle d’orientation nationaliste. • Institution actuelle, de masse, conçue en priorité autour d’intérêts nationaux. • Conception académique et organisationnelle actuelle est le produit de l’État-nation et non pas le produit d’une conception mediévale universelle, élitiste et internationaliste.

  50. 2. Perspective historique • Mondialisation/internationalisation • Emploi de l’anglais et de la mathématique (langues communes) • Utilisation des NTIC • Harmonisation des systèmes d’éducation (Déclaration Bologne, ALENA, Mercosur) • Programmes de mobilité à grande échelle

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