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Les AES. Accidents d’exposition au sang. DOCQUIERT G. – Lundi 30 Janvier 2012. Plan. Introduction I-Définition II-Epidémiologie des AES III-Facteurs de risques de contamination IV-Nature de l’exposition V-Personnes concernées VI-Conséquences VII-Comment prévenir ?
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Les AES Accidents d’exposition au sang DOCQUIERT G. – Lundi 30 Janvier 2012
Plan Introduction I-Définition II-Epidémiologie des AES III-Facteurs de risques de contamination IV-Nature de l’exposition V-Personnes concernées VI-Conséquences VII-Comment prévenir ? VIII-Conduite à tenir en cas d’AES Conclusion
Introduction Les piqûres accidentelles et autres accidents exposants au sang représentent un danger de contamination quotidien pour les professionnels de la santé.En France, environ 34000 accidents exposant au sang ont été déclarés en 2007 ! (environ 1.2 millions en Europe chaque année)
I-Définition Un Accident Exposant au Sang (AES) est défini comme tout contact avec du sang ou un liquide biologique contenant du sang et comportant soit une effraction cutanée (piqûre ou coupure) soit une projection sur une muqueuse (œil, bouche) ou sur une peau lésée. Le risque de transmission d'agents infectieux lors d'un AES concerne l'ensemble des germes véhiculés par le sang ou les liquides biologiques (bactéries, virus, parasites et champignons)(Source : GERES)
III-Facteurs de risques de contamination En pratique, les accidents les plus graves sont ceux où : • La blessure est profonde • La virémie du patient source est élevée • L'aiguille est utilisée pour un geste intraveineux ou intra-artériel • L'aiguille est visiblement souillée • L'aiguille est de gros calibre
VI-Conséquences • Un AES par piqûre expose au risque: • Hépatite B (30% des cas). • Hépatite C (3% des cas). • HIV (0,3% des cas). • Plus la charge virale du patient est élevée, plus le risque est grand. • Les risques sont majorés en fonction • Du volume de sang. • De la profondeur de la blessure. • Absence de protections.
Incidence des AES : • Drame humain que représente chaque accident (mois d’incertitude en attente des résultats, traitements éventuels…), • Coûts directs (examens biologiques, consultations, traitements prophylactiques, consommation d’antibiotiques accrue,…) • Coûts indirects (remplacement du personnel, pension annuelle, allongement du temps de séjour,…) • L’aspect juridique de ces risques et enjeux est aussi un élément à prendre en compte. Les litiges engendrés pas ces complications liées aux soins sont de plus en plus fréquents, et à cela s’ajoute le risque de détérioration de l’image de l’établissement…
VII-Comment prévenir ? • Vaccination Hépatite B • Respect des précautions standards 60% des AES évités. • Un patient = Un risque. • Port de gants. • Evacuation des objets vulnérants souillés. • Ne pas recapuchoner. • Container à aiguilles à proximité. • Masque à visière. • Décontamination des surfaces et des instruments réutilisables. • Lavage des Mains.
Matériel spécifique sécurisé. • Information et formation à la bonne utilisation de ce matériel. • Planification du travail. • Container à aiguilles à proximité.
Les gants GANTS DE CHIRURGIEN GANTS DE SOINS GANTS DE MENAGE
VIII-Conduite à tenir en cas d’AES (circulaire DGS / DH 20 avril 1998, 29 août 1998, 8 décembre 1999, Décret du 4 mai 94, circulaire du 2 avril 2003, arrêté 1er août 2007) 1) Les mesures immédiates :
2) Evaluer rapidement le risque infectieux (dans les 4 premières heures)
4) Contacter ensuite le médecin du travail POUR ASSURER LE SUIVI : J0 : NFS, ALAT, Créatinine, amylase, test de grossesse, sérologie VIH – VHC, anticorps anti HBs si taux non connu M1 : Sérologie VIH, ALAT, sérologie VHC si risque M3 : Sérologie VIH, ALAT, sérologie VHC si risque M6 : ALAT, sérologie VHC si risque
Conclusion • Appliquer les précautions standards. • Planifier son travail. • Respecter les protocoles. • Utiliser des dispositifs médicaux sécurisés. • CAT à respecter en cas d’AES. SOINS SECURISES = PROTECTION ASSUREE