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RAPPORT SUR LA POLITIQUE NATIONALE ET INDICATEURS DE STI AU CAMEROUN

RAPPORT SUR LA POLITIQUE NATIONALE ET INDICATEURS DE STI AU CAMEROUN. Par : Sévérin TCHOMTHE Chef de Cellule de la Recherche Appliquée Institut National de la Statistique, Cameroun stchomthe@yahoo.fr. Atelier sur les STI en Afrique Centrale, Libreville, 12-15 avril 2011.

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RAPPORT SUR LA POLITIQUE NATIONALE ET INDICATEURS DE STI AU CAMEROUN

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  1. RAPPORT SUR LA POLITIQUE NATIONALE ET INDICATEURS DE STI AU CAMEROUN Par : Sévérin TCHOMTHE Chef de Cellule de la Recherche Appliquée Institut National de la Statistique, Cameroun stchomthe@yahoo.fr Atelier sur les STI en Afrique Centrale, Libreville, 12-15 avril 2011

  2. Plan de la présentation • Contexte • Politique de S-T au Cameroun • Etat des indicateurs de S-T • Perspectives

  3. Contexte • Pays de l’Afrique Centrale d’une superficie de 475.650km² • Population au 1er janvier 2010 : 19.406.100 habitants; • L’agriculture est la principale activité, elle occupe la moitié de population active et représente 45% du PIB en 2009. Le secteur industriel occupe quant à lui 8,9% de la population active et contribue à 27,6 au PIB;

  4. Contexte • Le cadre légal de la politique de S-T et d'innovation est régi par décret N°2005/090 du 29 mars 2005 portant organisation du Ministère de la Recherche Scientifique et de l’Innovation MINRESI; • MINRESI chargé de la mise en œuvre et de l’évaluation de la politique du Gouvernement en matière de recherche scientifique et de l’innovation; • Le système d’innovation est placé sous la responsabilité du MINRESI et inclue tous les secteurs de l’économie nationale (éducation, santé, agriculture, environnement, etc.).

  5. Politique de S-T au Cameroun Principales institutions impliquées Le MINRESI assure la coordination et la contrôle des activités de recherche en s’appuyant sur: • Le Centre National d’Education (CNE) ; • Le Comité National de Développement des Technologies (CNDT) ; • Les universités d’Etat du Cameroun (Yaoundé I, Yaoundé II, Dschang, Douala, BUEA, N’Gaoundéré, Maroua, Bamenda)

  6. Politique de S-T au Cameroun Financement des activités de S-T Deux sources de financement: • Le Gouvernement à travers Ministère de la Recherche Scientifique et de l’Innovation (MINRESI) ; • Les bailleurs de fonds: • Banque Africaine de Développement (BAD) • Union Européenne (UE) • Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture • Banque Mondiale (BM) • Coopération Française • Agence internationale de l’Energie Atomique (AIEA)

  7. Politique de S-T au Cameroun Plusieurs types d’institutions de R-D au Cameroun: • Instituts et établissements de recherche (IRAD, IRGM, IMPM, CIRCB, CRHC, …); • Universités et établissements de formation (les universités d’Etat, l’Université des Montagnes, l’UCAC, la FASA, CARFOP, ISSAC, …); • Les hôpitaux généraux et centraux et certains établissements de santé; • Les cellules de recherche des ministères et instituts (Elevage, des Pêches et des Industries Animales); • Les organismes de recherche en partenariats et les ONG (IRD, CIRAD, IITA et SIL). On en compte une dizaine

  8. Politique de S-T au Cameroun Contraintes dans la mise en œuvre: • Faible implication du secteur privé dans le financement de la Recherche; • Très faible organisation des salons, foires et portes ouvertes. Défis: • Développement des ressources humaines; • Réhabilitation des infrastructures; • Construction et consolidation des relations entre la Recherche et entreprises.

  9. Etat des indicateurs de S-T au Cameroun • Quelques données existent mais disparates, ne faisant pas l’objet de publications et couvrant essentiellement le secteur public; • Souhait de la mise en place d’un système d’indicateurs qui couvrirait tous les aspects de la STI, ainsi que tous les secteurs (Projet ASTII); • Partir d’une opération de collecte dont la méthodologie combine la Méthode développée par l’ISU et les prescriptions des manuels de FRASCATI et d’OSLO; • Difficulté principale dans la collecte des données : disponibilités financières.

  10. Etat des indicateurs de S-T au Cameroun • Pas de périodicité pour la production des indicateurs sur l’innovation; • Données provenant des sources secondaires : rapports des enquêtes ménages réalisées par l’INS (ECAM, EESI) et les rapports des différents instituts de recherche et des universités d’Etat; • Réflexion sur une étude sur la contribution du R&D à la production nationale en cours. Elle servira de base de production régulière des statistiques et indicateurs sur la R&D et de l’Innovation

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