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RAPPORT SUR LA SCIENCE, TECHNOLOGIE ET INNOVATION ET INDICATEURS DES S-T

RAPPORT SUR LA SCIENCE, TECHNOLOGIE ET INNOVATION ET INDICATEURS DES S-T. Préambule

miyoko
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RAPPORT SUR LA SCIENCE, TECHNOLOGIE ET INNOVATION ET INDICATEURS DES S-T

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  1. RAPPORT SUR LA SCIENCE, TECHNOLOGIE ET INNOVATION ET INDICATEURS DES S-T

  2. Préambule Les états généraux de l’Education, de la recherche et de l’adéquation formation-emploi  réunis les 17 et 18 mai 2010 constituent désormais la référence dans les domaines des politiques des Sciences, de la Technologie et de l’innovation. Les conclusions de ces assises sous forme de recommandations sont des réponses à l’effet de faire du Gabon un pays émergent apte à affronter les défis de la mondialisation. Les politiques des Sciences, de la Technologie et de l’Innovation nous obligent à envisager l’avenir en nous appuyant essentiellement sur le présent. C’est ainsi qu’après bilan, les pistes à explorer ont été ouvertes. On peut citer : - la loi d’orientation en cours d’adoption au parlement ; - la loi de programmation décennale en cours d’élaboration. La recherche qui a pour mission la production de la connaissance et de la technologie dans le but d’assurer par l’innovation le progrès de l’humanité, occupe une place de choix. A toute fin utile rappelons les textes ayant régi la politique de la recherche scientifique jusque-là. La recherche scientifique et technologique est organisée par la Loi 22/2000 du 10 janvier 2001 qui détermine les principes fondamentaux de la recherche scientifique en République Gabonaise. Son article 6 définit les organes de recherche scientifique : le Comité Interministériel pour la Recherche (CIMIR), le Conseil Scientifique National (CSN), le Comité National d’Ethique et les institutions de recherche (instituts du CENAREST, laboratoires et centres de recherche des universités et grandes écoles). Le Centre National de Recherche Scientifique et Technologique (CENAREST) a pour mission l’animation et la coordination de la recherche scientifique. Ce rapport comporte deux parties. La première partie est consacrée à la politique des STI; la deuxième a trait aux indicateurs des STI.

  3. 1. Rapport sur la politique des STI a- Structures Scientifiques du Gabon b- Principales institutions finançant la recherche et leurs plans de financement c- Principales institutions exécutant la R-D par secteurs d- Principales institutions effectuant d’autres activités Scientifiques et Technologiques e- Système d’innovation : organisations et secteurs f- Cadre légal de la politique des S-T et d’innovation g- Dernière mise à jour de la politique de S-T h- Fonctionnement, applications et cadre de surveillance i- Défis et contraintes dans la mise en œuvre de la politique nationale j- Révision de la politique des STI avec l’UNESCO k- Défis auxquels sont confrontés les chercheurs

  4. a- Structures Scientifiques du Gabon Organe Missions Organes d’exécution

  5. Organe - Au plan national Le Conseil National de l’Enseignement, de la Formation et de la Recherche (CNEFOR) est l’organe suprême. - Au plan provincial La Direction d’Académie Provinciale (DAP) constitue un démembrement du CNEFOR.

  6. Missions Le CNEFOR a pour mission essentielle l’évaluation de la mise en œuvre par bilans d’étapes : - des offres de formation ; - des projets d’infrastructures et d’équipements. En cas de nécessité, le CNEFOR procède à des réajustements pour une plus grande efficacité des actions éducatives et de recherche.

  7. Organes d’exécution Les organes de recherche sont : - Les Universités : facultés et grandes écoles ; - Le CENAREST : instituts de recherches ; - Le Centre International de Recherche Médicale de Franceville (CIRMF) établissement privé ; - Le Laboratoire de l’hôpital Albert SCHWEITZER de Lambaréné (Etablissement privé) ;

  8. Organes d’exécution(suite) - L’Institut Africain d’Informatique (IAI) ; - Le Laboratoire des mines géologie (ministère chargé des mines ; - Le Laboratoire du bâtiment (ministère chargé de la construction) ; - Le Laboratoire de la qualité des produits (ministère chargé de la consommation) ; - Le Centre d’Introduction et d’Amélioration du Matériel végétal (CIAM) du ministère chargé de l’agriculture ; - Le Laboratoire d’analyse médicale du Centre Hospitalier de Libreville(CHL).

  9. b- Principales institutions finançant la recherche et leurs plans de financement Cadre réglementaire Autres financements publics Sources extérieures

  10. Cadre réglementaire L’article 27 chapitre II de la loi 22/2000 dispose que les ressources des institutions de recherche scientifique, dans le cadre de l’autonomie, sont : - Des dotations de l’Etat et des subventions des collectivités locales ; - Des fonds propres provenant des prestations de service à titre onéreux, notamment les contrats de recherche et formation continue, l’exploitation des brevets et licences ; - Des dons et legs. A noter que l’état reste la principale source; il est prévu d’ailleurs la création d’un fonds à hauteur de 1%.

  11. Autres financements publics En plus du ministère en charge de la recherche scientifique, plusieurs autres ministères devraient en principe participer au financement de la recherche. Ce serait notamment le cas des ministères : - de la santé ; - de l’agriculture ; - de l’économie forestière ; - de l’énergie et des mines ; - chargé de l’économie, du commerce et de l’industrie ; - chargé du budget ; - de l’intérieur .

  12. Sources extérieures D’autres financements proviennent de : - L’agence universitaire de la francophonie (AUF) ; - La société financière internationale ; - Le fond européen de développement (FED) ; - Le centre pour le développement et l’industrie (CDI) ; - La banque européenne d’investissement (BEI) ; - La banque africaine de développement (BAD) ; - L’union européenne (UE) ; - L’académie des sciences du monde en développement (IWAS) ; - L’international Science fondation (IFS) ; - L’agence Suédoise de coopération ; - L’organisation mondiale de la santé (OMS) ; - L’UNESCO ; - L’UNICEF.

  13. c- Principales institutions exécutant la R-D par secteurs Citons d’abord: - CENAREST à travers ses instituts ; - UNIVERSITES et Grandes Ecoles à travers leurs laboratoires et centres de recherche respectifs ; - CIRMF avec son champ de recherche élargi ; - Laboratoire de recherche de l’hôpital Albert SCWEITZER de Lambaréné ; - IAI avec les TIC.

  14. c- Principales institutions exécutant la R-D par secteurs(suite) Citons ensuite : - Le ministère chargé des mines; - Le ministère chargé des travaux publiques; - Le ministère chargé de l’environnement.

  15. d- Principales institutions effectuant d’autres activités Scientifiques et Technologiques Il y a : - Le Centre Professionnel Basile OMDIMBA; - Le Lycée Technique National Omar BONGO qui a un complexe où l’on trouve de grands ateliers multidisciplinaires (métier du bois, métier d’électricité, mécanique).

  16. e- Système d’innovation : organisations et secteurs La mission assignée à la recherche ayant pour finalité d’assurer, par l’innovation le progrès de l’humanité, il est prévu, à cet effet, de renforcer les différents laboratoires existants et d’en créer d’autres pour mieux répondre a cette mission.

  17. f- Cadre légal de la politique des S-T et d’innovation Outre les textes en vigueur relatifs aux politiques des STI, on peut simplement rappeler qu’il est attendu dans les tout prochains jours l’adoption de la loi d’orientation qui sera suivie de la loi de programmation décennale.

  18. g- Dernière mise à jour de la politique de S-T La dernière mise à jour de la politique des S-T est celle des états généraux de l’éducation, de la recherche et de l’Adéquation formation-emploi des 17 et 18 mai 2010.

  19. h- Fonctionnement, applications et cadre de surveillance Il s’agit de la mise en place d’une école nouvelle caractérisée par : - Un droit à l’égal accès de tous à l’école ; - Des curricula, des offres de formation, des infrastructures et des équipements permettant l’appropriation des connaissances et des compétences notamment en matière de sciences, des technologies et d’innovation. Bien entendu, la loi d’orientation en attente et ses textes d’applications apporteront l’éclairage nécessaire. Dans tous les cas, le CNEFOR qui y figure reste l’organe de régulation et de surveillance de ces politiques.

  20. i- Défis et contraintes dans la mise en œuvre de la politique nationale Tout changement de paradigme se heurte à des résistances. Cela ne surprend personne. Ici plus qu’ailleurs, il s’agit pour notre pays de vaincre le sous développement pour accéder à une émergence économique, sociale et culturelle. Cette grande ambition passe par un changement des mentalités et une révolution des comportements.

  21. j- Révision de la politique des STI avec l’UNESCO Aucune révision enregistrée à ce jour.

  22. k- Défis auxquels sont confrontés les chercheurs Les chercheurs gabonais dont le nombre avoisine 700 sont notamment confrontés à des défis de deux ordres : - des conditions de travail inadaptées; - une situation sociale peu enviable.

  23. Conditions de travail inadaptées Elles sont dues au manque de moyens pour l’exercice de la mission (bureau, liaison internet, matériels didactique, équipements des laboratoires et des centres de recherche, mobilité des chercheurs).

  24. Situation sociale La situation sociale peu enviable est caractérisée par : - La sensation d’un manque de dignité et de considération ; - La difficulté à acquérir un logement et une voiture ; - La multiplication artificielle des heures complémentaires ; - Le recours au secteur privé pour combler les manques à gagner.

  25. 2- Rapport sur les indicateurs des S-T i- Indicateurs des S-T ii- Collecte des données iii- Autres statistiques et indicateurs de la S-T

  26. i- Indicateurs des S-T a. Utilisation des données de comparaison internationale Les données de comparaison internationale non utilisées à ce jour. On attend la mise en place effective de la politique sur les sciences et la technologie en cours d’élaboration.

  27. b. Priorités du Gabon La priorité sur les statistiques est clairement définie par les états généraux de l’éducation à travers la création d’une Direction Générale chargée des Statistiques au sein du Ministère de l’Education Nationale. Cependant, on a pu observer par le passé que certaines décisions prises ne reposaient pas sur la considération des données statistiques.

  28. ii- Collecte des données a. Production des statistiques et des indicateurs La production des statistiques et indicateurs sur la recherche et le développement au Gabon n’est pas régulière.

  29. b. Secteurs concernés La collecte de données du Gabon sur la recherche et le développement couvre les secteurs : - l’enseignement supérieur ; - des entreprises ; - de l’Etat avec ses démembrements des ministères tels que les Mines, les Travaux Publics, l’Agriculture ou l’Environnement.

  30. c. Caractéristiques des enquêtes Le Gabon a mené une enquête pilote en 2010 sur la recherche et le développement, et à ce titre il se propose d’organiser un recensement chaque année. Le tableau ci-dessous présente les caractéristiques de l’Enquête Pilote et de l’Enquête Nationale.

  31. d. Sources secondaires Les données secondaires n’ont pas fait l’objet d’utilisation dans le cadre de l’enquête pilote sur la recherche et le développement.

  32. e. Estimations Les estimations n’ont pas été faites dans le cas spécifique de l’enquête pilote. L’expertise de la Direction Générale de la Statistique (DGS) du Ministère chargé de l’Economie n’ayant pas été au terme du contrat.

  33. f. Différence par rapport aux définitions Les définitions utilisées dans le cadre de l’enquête pilote sont celles du manuel de Frascati et non celles de l’ISU.

  34. g. Méthodes de calcul pour les équivalences plein-temps Les équivalences plein-temps n’ont pas été traitées de manière rigoureuse par l’expertise de la DGS. Ces calculs sont à revoir.

  35. h. Collaboration au plan national L’enquête pilote a été réalisée en étroite collaboration avec la Direction Générale de la Statistique du Ministère chargé de l’Economie.

  36. i- Problèmes liés à la collecte et perspectives Problèmes liés à la collecte Les principales difficultés liées à la collecte des données sur la recherche et le développement sont: - le financement ; - le non respect des délais de retour ; - l’indisponibilité des responsables ; - le manque d’intérêt à la culture statistique ; - la rétention de l’information.

  37. Perspectives Rémédiation aux difficultés susmentionnées à travers un programme de sensibilisation à tous les niveaux de l’échelle. Mise en place de la prochaine politique sur la recherche et le développement.

  38. iii- Autres statistiques et indicateurs de la S-T a. Données sur l’innovation Le Gabon n’a pas encore à ce jour recueilli les données sur l’innovation. Toutefois, ce domaine fait partie des priorités du gouvernement dans le programme d’émergence.

  39. b. Gestion des carrières des docteurs L’élaboration en 2004 d’un répertoire par l’ancienne Direction de la Planification et de la Statistique du Ministère de l’Enseignement Supérieur permet à ce jour d’identifier les carrières des docteurs. Ce manuel est structuré ainsi qu’il suit : - Identification de la structure ; - Coordonnées de la structure ; - Organisme de rattachement ; - Date de création ;

  40. Gestion des carrières des docteurs(suite) - Nom du responsable ; - Thèmes ou domaines de recherche ; - Autres activités de la structure ; - Composition de l’équipe de la structure; - Echanges entre chercheurs ; - Sources de financement ; - Résultats des recherches ; - Impact pratique ;

  41. Gestion des carrières des docteurs(suite) - Axes de recherches envisagés ; - Observations ; - Nom, qualité de l’informateur, date de collecte de données.

  42. Informations sollicitées - Contacts nationaux et internationaux ; Pour les chercheurs, les techniciens et assistants - Nom et prénom ; - Nationalité ; - Titre ou diplôme ; - Date d’entrée dans l’équipe ; - Temps consacré à la recherche ; - Thèmes propres de la recherche.

  43. Merci pour votre aimable attention

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