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Atelier DEL au Mali: Echange d’approches et d’expériences Bamako, 23-24 Juin 2009

Atelier DEL au Mali: Echange d’approches et d’expériences Bamako, 23-24 Juin 2009. Qui sommes-nous?. Fondée en 1959 (il y a 50 ans), Swisscontact est la Fondation suisse de coopération au développement technique ;

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Atelier DEL au Mali: Echange d’approches et d’expériences Bamako, 23-24 Juin 2009

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Presentation Transcript


  1. Atelier DEL au Mali: Echange d’approches et d’expériences Bamako, 23-24 Juin 2009

  2. Qui sommes-nous? • Fondée en 1959 (il y a 50 ans), Swisscontact est la Fondation suisse de coopération au développement technique ; • Nous sommes présent dans plus que 20 pays en voie de développement (en Afrique de l’Ouest: Niger, Benin, Burkina Faso, Mali) ; • Depuis 1989 (il y a 20 ans) Swisscontact est présent au Mali et à commencer tout au début d’appuyer le secteur de l’artisanat ; • Présentement Swisscontact est mandaté par la DDC (Coopération Suisse) d’exécuter le Programme d’Appui à la Formation Professionnelle (PAFP) Phase II (2008-2011) ; • Les zones d’intervention du programme sont à l’échelle nationale avec une concentration à Sikasso, Koulikoro, Ségou et Mopti ; • Dans ce programme un axe est entièrement consacré au DEL avec la porte d’entrée « la formation professionnelle » dans 10 communes dans les Régions de Sikasso et Ségou, notamment: Bougouni, Koumantou, Kolondiéba, Kadiolo, Koury, San, Cinzana, Dioro, Niono et Konobougou ; • Les filières touchées sont principalement l’apiculture, l’aviculture, la pisciculture, le maraichage et l’élevage.

  3. La Problématique • La Formation Professionnelle par apprentissage de type dual que Swisscontact appuie au Mali dans le secteur de l’artisanat (et qui est aujourd’hui totalement financée par les structures nationales ) ne peut « produire » que 2500 apprentis par an, la durée de la formation est trop longue (3 ans) et exclut beaucoup de jeunes talentueux ; • Par conséquent une extension à des nouveaux métiers dans l’artisanat, à des nouveaux secteurs (service, et surtout agriculture) et à des nouvelles localités et l’intégration des nouveaux groupes cibles comme les femmes, les jeunes ruraux, les chômeurs et les non orientés au DEF est demandé ; • Lors d’une décentralisation avancée au Mali la formation professionnelle apparaît de plus en plus comme une évidence en tant qu’outil de développement économique (régional et local) pour les nouvelles collectivités territoriales.

  4. La Stratégie • Il s’agit donc pour Swisscontact de mettre la formation professionnelle au service du développement économique local (adapté aux besoins locaux réels) en la rendant plus efficace et plus modulaire (formation en technique de production plus courte) ; • Pour Swisscontact, la porte d’entrée au DEL reste la formation professionnelle (le mandat l’exige), mais le DEL ne s’arrête pas seulement au perfectionnement et à la qualification des acteurs. Le DEL c’est aussi l’analyse profonde des filières porteuses (chaînes de valeur), l’identification des besoins et potentialités de ces filières pour accompagner et appuyer les jeunes dans la mise en œuvre de leurs projets prioritaires et leur insertion professionnelle en milieu rural après avoir reçu une formation de courte durée; • Swisscontact continue à investir dans « la petite ingénierie de la FP » (l’offre de formation adapté à la demande locale) et accompagne la mise en lien des acteurs locaux avec les institutions nationales (APEJ, FAFPA et autres programmes/structures concernés) pour la formation technique et le financement des projets porteurs.

  5. L’Approche I • Une zone géographique définie : la commune • La commune est choisie selon les critères suivants : • Existence d’un potentiel économique (chaînes de valeur porteuses) et d’initiatives locales • Volonté de collaboration des 3 types d’acteurs : public, privé et société civile • Mise en place d’un groupe de travail avec tous les acteurs • Analyse des chaînes de valeur et initiatives locales existantes • Etudes de faisabilité des idées retenues (les plus faisables, économiquement rentables et commercialement viables) • Élaboration d’un plan d’action pour la mise en œuvre • Accompagnement des initiatives

  6. L’Approche II

  7. Rôles et Responsabilités I La mairie • Assurer le leadership • Jouer le rôle de Co-facilitateur de concertations multi-acteurs (privé, public et société civile) ; • Faciliter le suivi du processus ; • Parrainer les jeunes pour leur insertion dans l’économie locale dans les différents secteurs : pisciculture, aviculture, embouche, maraîchage, apiculture… Le groupe de travail (acteurs publics, privés, société civile) • Développer un agenda commun : visions et stratégies; • Élaborer des plans d’actions ; • Mettre en œuvre des plans d’actions.

  8. Rôles et Responsabilités II • Les jeunes acteurs de l’économie locale • Développer des projets économiques (p. ex. en électricité, production laitière, techniques de rationnement du bétail, vulcanisation, embouche bovine,…) ; • Contribuer financièrement et participer à la formation ; • Investir et rembourser le crédit. Le secteur privé • Assurer son rôle comme prestataire de service dans le système du multiple partenariat (avec les mairies, groupements des jeunes) dans les communes et secteurs concernés ; • Analyser les chaînes de valeur et élaborer les études de faisabilité des idées de projet retenues ; • Investir dans les projets des jeunes.

  9. Rôles et Responsabilités III • Partenaires financiers de l’État (APEJ et FAFPA) ou autres (ONG, programmes de développement) • Assurer le financement des projets (à travers des garanties bancaires) et le financement de la formation professionnelle (subventions directes aux centres de formation) • Swisscontact • Assurer la facilitation du processus • La mise en lien des jeunes avec les partenaires (mairie, secteur privé, les structures de financement de l’Etat) • Contribuer au développement d’une offre de formation (stratégie et outils/supports) adaptés aux besoins spécifiques • Développement avec les acteurs des stratégies de financement • Accompagner le suivi du processus de mise en œuvre des plans d’action par les acteurs

  10. Les Etudes Filières I I. CONTEXTE ECONOMIQUE DE LA FILIERE Expliquer pourquoi une filière est choisie par rapport aux potentiels de création de revenus et d’emplois II. ANALYSE DE LA FILIERE Montrer l’image de la filière pour expliquer comment elle fonctionne économiquement  (les acteurs, le flux des produits, l’offre et la demande) III. ANALYSE DES CONTRAINTES ET DES POTENTIALITES Montrer pourquoi la filière ne développe pas ces potentialités et comment elle devrait marcher pour mieux profiter aux acteurs IV. IDEES DE PROJETS Faire des propositions d’intervention sur la base des idées les plus économiquement viables pour montrer comment la filière devrait marcher idéalement V. PRE-SELECTION DES PROJETS AVEC LES ACTEURS  VI. FAISABILITES DES PROJETS RETENUS VII. SELECTION FINAL DES PROJETS ET CONCLUSIONS

  11. Merci Les Etudes Filières II

  12. Perspectives dans les filières I • Aviculture • Contrainte: Mode d’élevage traditionnelle (extensive) et habitat non approprié  faible rentabilité ; • Opportunité : Forte demande pour les divers produits avicoles ; • Stratégie : Formation technique des aviculteurs en construction d’habitat amélioré et moins couteuse. • Apiculture • Contrainte : Faible production (quantité) pour alimenter la chaine de valeur et peu de transformation primaire (qualité) ; • Opportunité : Grande disponibilité de plantes mellifères / forte demande pour le miel de qualité / grand potentiel de transformation et valorisation des sous produits (cire, propolis) sur place (par les producteurs) ; • Stratégie : Formation technique des apiculteurs et mise à disposition d’équipements adéquats par le secteur privé (p. ex. CERFEDAT) pour augmenter la quantité et la qualité.

  13. Perspectives dans les filières II • Maraîchage (tomate) • Contrainte :Surproduction saisonnière et fluctuation énorme du prix / Problèmes de conservation et de transport ; • Opportunité : Importante production dans une zone très favorable à la production(climat, sol, eau) ; • Stratégie : Formation technique des femmes en transformation de la tomate en saumure. • Pisciculture • Contrainte : Méconnaissance de la pisciculture artisanale comme source de revenue par les acteurs locaux / indisponibilité des alevins ; • Opportunité : Existence d’énormes potentialités piscicoles (mares, rentabilité énorme) ; • Stratégie : « Démarche piscicole  artisanale » en collaboration avec le PACT/GTZ: Identification, conception et mise en œuvre participative des projets par les acteurs locaux (privé, public et société civile).

  14. C Les Défis Majeurs • Valorisation du système de vulgarisation agricole et collaboration avec les services déconcentrés ; • Choisir les projets les plus faisables et (économiquement) viables ; • Sortir de la logique infrastructure et appropriation étatique/communal vers une véritable promotion/ responsabilisation du secteur privé/société civile ; • La compétence des bureaux d’études de faire des analyses de filière innovantes et de qualité ; • La compréhension et le respect des nouveaux rôles et responsabilités des acteurs publics, privés et de la société civile ; • Synergies entre les différents intervenants dans le DEL au Mali (sectorielles, géographiques, approches).

  15. Merci!

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