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Comment orienter le choix d’une antibiothérapie

Comment orienter le choix d’une antibiothérapie. 11 mai 2007. COMMENT ORIENTER LE CHOIX D’UNE ANTIBIOTHERAPIE. Préambule. Qu’est-ce qu’une bactérie ?. Paroi. Ribosomes. Plasmides. Membrane cytoplasmique. Noyau. Qu’est-ce qu’une bactérie ?. La Paroi. Gram + :

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Comment orienter le choix d’une antibiothérapie

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Presentation Transcript


  1. Comment orienter le choix d’une antibiothérapie 11 mai 2007

  2. COMMENT ORIENTER LE CHOIX D’UNE ANTIBIOTHERAPIE Préambule • Qu’est-ce qu’une bactérie ? Paroi Ribosomes Plasmides Membrane cytoplasmique Noyau

  3. Qu’est-ce qu’une bactérie ? La Paroi • Gram + : • Épaisse – Uniforme – En forme de réseau • Fixe le violet de gentiane : VIOLETTE • Gram - : • Mince – Stratifiée • Fixe la fuschine : ROSE Les Ribosomes • Élaborent les protéines

  4. Qu’est-ce qu’une bactérie ? Les Plasmides • Molécules d’ADN qui sont le support de certaines caractéristiques des bactéries telles que : • La sécrétion des toxines • Résistance à tel ou tel antibiotique • NB : Les plasmides peuvent : • Être très différents entre deux bactéries de la même espèce • S’échanger d’une bactérie à l’autre ! Importance des Klebsiella La résistance plasmidique a tel ou tel antibiotique peut s’étendre rapidement aux bactéries de la même espèce ou non.

  5. Qu’est-ce qu’une bactérie ? Le Noyau • Support des informations génétiques ELEMENTS qui se retrouvent chez d’autres bactéries : • CAPSULE : augmente la résistance • PILI : augmente d’adhésion • FLAGELLE Remarque : les MYCOPLASMES ne possèdent pas de paroi

  6. QU’EST-CE QU’UNE ANTIBIOTHERAPIE ? Ramener une population bactérienne pathogène a un seuil compatible avec les capacités de « défense naturelle » de l’organisme (c’est à dire) à un seuil ou l’immunité non spécifique suffit pour circonscrire l’évolution de la maladie.

  7. QU’EST-CE QU’UNE ANTIBIOTHERAPIE ? Si l’antibiotique est utilisé a des doses trop faibles ou durant un temps trop court : alors on n’abaisse pas suffisamment le seuil de la population bactérienne pathogène donc les bactéries se multiplient à nouveau MAIS cette nouvelle population risque de contenir un nombre important de bactéries résistantes à l’antibiotique utilisé.

  8. REGLE D’OR DE L’ANTIBIOTHERAPIE FRAPPER JUSTE FORT LONGTEMPS NB : La notion de posologies préventives ou curatives pour un antibiotique donné n’a aucun sens car c’est la posologie au poids vif qui seule compte.

  9. LES ANTIBIOTIQUES Lors d’un traitement antibiotique , il faut tenir compte : Animal • Particularités : • Physiologiques • Pharmacophysiologiques • Ex : colistine injectée à un canard =>

  10. LES ANTIBIOTIQUES : il faut tenir compte de Germe • Pouvoir pathogène • Détermination de la concentration minimum inhibitrice (CMI) qui se fait dans des conditions bien standardisées • Localisation • Nature du tissu • Germe Intra ou extra cellulaire • Facteurs de résistance • Naturel : - les germes GRAM+ sont résistants à la colistine • Ornibactérium Rhinotrachéalis (GRAM-) est résistant à la colistine, aux TMP + sulfa • MICOPLASME résistant au ß lactamines • Acquis : - CHROMOSOMIQUE : lors de la mutation • PLASMIDIQUE : lors de la duplication  s’installe beaucoup plus vite  se transmet entre bactéries d’espèces différentes

  11. LES ANTIBIOTIQUES : il faut tenir compte de Antibiotique • Pharmacocinétique : • c’est à dire l’étude du devenir de l’antibiotique dans l’organisme : BIODISPONIBILITE • Spectre d’activité • Effet • Bacteriostatique • Entraîne l’arrêt de la croissance bactérienne • Bactéricide • La mort de la bactérie •  du type temps dépendance • ou concentration dépendance

  12. LES ANTIBIOTIQUES : Propriétés des molécules • Oxytétracycline - doxycycline : • Résorption digestive 50% • Extracellulaire / Intracellulaire • Affinité pour le calcium (OS) • Si TH>25  Phénomène de chélation • Spiramycine • Résorption digestive complète • Intracellulaire • Taux cellulaire 10 fois supérieur au taux plasmatique • Elimination lente  risque de surdosage surtout chez la dinde • Absence d’amertume • Tylosine • Résorption digestive complète • Intracellulaire • Taux pulmonaire 5 fois supérieur au taux plasmatique • Pas d’intéraction avec IONOPHORES • Remarque : prédilution sans mélanger

  13. LES ANTIBIOTIQUES : Propriétés des molécules • Tiamuline : • Résorption digestive complète • Intracellulaire • Taux cellulaire 3 fois supérieur au taux plasmatique • Incompatibilité avec ionophores (cfr. Potentialise les effets) • Synergie avec Oxytétracycline (3 parties oxy + 1 partie tiamuline) • Remarque : stabilité diminue en présence de cations  Ne pas mélanger avec des minéraux • Colistine • Résorption digestive nulle • Très stable • Très soluble

  14. LES ANTIBIOTIQUES : Propriétés des molécules • TMP + Sulfa • Résorption digestive complète • Intracellulaire • Taux pulmonaire 5 fois supérieur au taux plasmatique • Incompatibilité avec IONOPHORES • Amertume : risque de sous-consommation d’eau  NEPHROTOXICITE • Remarque : précipite en milieu acide • Β lactamines • Résorption digestive ampicilline ≈ 35%, amoxicilline ≈ 55% • Extracellulaire • Efficacité surtout en début d’inflammation • Bonne diffusion notamment au niveau sécrétions bronchiques • NE PAS ADMINISTRER AUX RONGEURS • Remarque : résiste mal à la chaleur  s’utilise peu dans l’aliment • Acide oxolinique • Résorption digestive 75% • Extracellulaire • Remarque : dilution dans l’eau  Précipitation

  15. LES ANTIBIOTIQUES : Propriétés des molécules • Fluméquine • Résorption digestive 75% • Bonne diffusion cellulaire • Amertume : risque de sous-consommation d’eau • Remarque : l’aspirine accélère son élimination • Enrofloxacine – Difloxacine • Résorption digestive 75% • Très bonne diffusion pulmonaire • Efficacité maintenue même si lésions organisées • Roxarsone • Ne pas administrer aux palmipèdes • Tolérance médiocre : Indice thérapeutique = 2 • Jeunes < 3 semaines : très sensible • Sensibilité dinde >> poulet • Pas d’interaction avec Ionophores

  16. LES ANTIBIOTIQUES : il faut tenir compte de Aspects règlementaires • Délai d’attente • Résidu dans l’oeuf Aspects économiques • Toujours à l’esprit

  17. LES ANTIBIOTIQUES : Différentes interactions

  18. LE TRAITEMENT ANTIBIOTIQUE La réussite d’un traitement antibiotique se base sur deux mesures pronostiques • IN VITRO • Mesure de la CMI (concentration minimum inhibitrice) • ! Valeur FIXE • IN VIVO • Mesure de la concentration de l’anti-infectieux au niveau du tissu infecté • ! Valeur EVOLUANT dans le temps

  19. LE TRAITEMENT ANTIBIOTIQUE Le spectre d’activité • Antibiotique large spectre • Tétracycline • TMP + sulfa • Certaines ß lactamines • Fluoroquinolones • Antibiotique spectre étroit • Gram + macrolides • Gram – Colistine-Acide oxolinique

  20. LE TRAITEMENT ANTIBIOTIQUE L’activité bactéricide est du type • Concentration dépendance C’est à dire l’effet bactéricide augmente en fonction de la concentration • Temps dépendance C’est à dire l’effet bactéricide est maximum dès la CMI (il n’est influencé que par le temps du maintien de la CMI au niveau des tissus infectés. Remarque :Un antibiotique peut être l’un ou l’autre en fonction du germe mis en présence Ex : Fluméquine est un antibiotique du type - concentration dépendance vis à vis Colibacilles Salmonelles Pasteurelles - temps dépendance vis à vis Staphylocoques Streptocoques

  21. LE TRAITEMENT ANTIBIOTIQUE MODE D’ADMINISTRATION DU TRAITEMENT ANTIBIOTIQUE Comment être sûr que l’antibiotique arrive au niveau des animaux ?

  22. ANTIBIOTHERAPIE PAR L’EAU DE BOISSON Précautions d’emploi • SOLUBILITE des produits • (acide oxolinique – TMP Sulfa ...) • GOUT – ODEUR • (Fluméquine – TMP + Sulfamides...) • Peut entraîner des sous-consommations d’eau très préjudiciable • Animaux fiévreux demandent un abreuvement optimal sous risque d’atteinte rénale • Chute de ponte • INCOMPATIBILITE de certains antibiotiques avec les IONOPHORES notamment sulfamides-tiamuline

  23. ANTIBIOTHERAPIE PAR L’EAU DE BOISSON Avantages de ce mode d’administration • RAPIDE • SOUPLE • Concentration – dépendance) • ABSENCE DE MAIN D’OEUVRE

  24. ANTIBIOTHERAPIE PAR L’EAU DE BOISSON La posologie d’un antibiotique se calcule par rapport au poids vif car la consommation d’eau par rapport au poids varie fortement en fonction de l’âge • POULETS • DINDES

  25. ANTIBIOTHERAPIE PAR L’EAU DE BOISSON Les dix commandements de la mise en solution et de la distribution des médicaments par l’eau de boisson

  26. ANTIBIOTHERAPIE PAR L’EAU DE BOISSON Les dix commandements • Une eau potable : analyse 1 à 2 fois par an •  Une eau tiède : pour favoriser la dilution •  Une incorporation de la spécialité dans l’eau : et non l’inverse •  Si un solvant se révèle nécessaire : se reporter à la prescription • vétérinaire et l’incorporer avant la spécialité •  Une agitation constante de la solution : avec un fouet •  Un débit de la pompe à règler selon l’âge des animaux (bac de • traitement : surveiller la consommation d’eau des animaux •  Une préparation pour 24 heures maximum •  Ne jamais mélanger deux spécialités antagonistes •  Un rinçage systématique du circuit : après le traitement et un • nettoyage plus une purge pendant le vide sanitaire •  RESPECTER LA PRESCRIPTION VETERINAIRE

  27. ANTIBIOTHERAPIE PAR VOIE INJECTABLE Précautions d’emploi • Respecter les CONDITIONS D’HYGIENE • (seringues désinfectées ...) • Injecter SANS « traumatiser » l’animal Risque d’étouffement si atteinte respiratoire grave Risque d’abcès ou de kyste • Si un mélange de produit est nécessaire : • LE REALISER AU DERNIER MOMENT

  28. ANTIBIOTHERAPIE PAR VOIE INJECTABLE Précautions d’emploi • Si un mélange paraît douteux ou si les animaux semblent réagir à l’injection : • n’injecter q’un petit lot (environ 50 à 100 sujets) et les surveiller 1 heure. Risque allergique Risque endotoxinique • TOXICITE de certains produits • (Ex : Colistine / canards) • Risque d’inactivation ou d’incompatibilité entre les excipients (par exemple avec des vaccins) • Tenir compte du volume injecté : 1 ml sur une poule de 2 kg correspond à 250 ml sur une vache

  29. ANTIBIOTHERAPIE PAR VOIE INJECTABLE Avantages de ce mode d’administration • Administration individuelle en fonction du poids vif. • Pas de problème lié à : • Surconsommation ou sous-consommation d’eau • Appétence des produits • Solubilité des produits • Obtention rapide d’une concentration élevée en antibiotique

  30. ANTIBIOTHERAPIE PAR VOIE INJECTABLE Avantages de ce mode d’administration • Importance du lien d’injection en intra-musculaire • Cuisse : passage rapide au niveau des reins or beaucoup d’AB sont transformés après passage rénal et sont alors l’objet d’une élimination plus rapide. • Bréchet : Passage rénal de l’AB plus tardif donc élimination plus lente. • Permet de passer outre la barrière intestinale • (Ex: Colistine non résorbée par voie orale)

  31. ANTIBIOTHERAPIE PAR VOIE INJECTABLE Une injection d’antibiotique≠Un traitement antibiotique • L’administration par injection entraîne une élimination rapide du produit. La persistance des antibiotiques injectés n’excède pas 36 heures, 48 heures maxi • Le traitement complet impose donc : • 2 injections à 48 heures d’intervalle • Ou • 1 injection suivie d’un traitement dans l’eau

  32. ANTIBIOTHERAPIE PAR L’ALIMENT L’ALIMENT : Voie idéale pour des thérapeutiques préventives notamment mycoplasmoses, chlamydioses • Incompatibilité lié à la nature de l’aliment : l’aliment pour pondeuse contient une grande quantité de matières minérales • Lors d’un mélange d’oxytetracycline avec ce type d’aliment il y a intérêt de surdoser car oxytétracycline + Ca : phénomène de chélation • Certaines molécules sont détruites par la chaleur. • Ex : β lactamines

  33. ANTIBIOGRAMME VOLAILLE

  34. MERCI DE VOTRE ATTENTION

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