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Surveillance des BMR

Surveillance des BMR. Didacticiel d'autoformation à la surveillance dans le cadre du réseau BMR Sud-Est avril – juin 2014. Qu'est ce qu'une BMR ?. une bactérie multirésistante aux antibiotiques une bactérie qui, du fait de l’accumulation de résistances naturelles ou acquises,

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  1. Surveillance des BMR Didacticiel d'autoformation à la surveillance dans le cadre du réseau BMR Sud-Est avril – juin 2014

  2. Qu'est ce qu'une BMR ? une bactérie multirésistante aux antibiotiques une bactérie qui, du fait de l’accumulation de résistances naturelles ou acquises, n’est plus sensible qu’à un petit nombre d’antibiotiques (ATB) habituellement actifs en thérapeutique

  3. Définition • absence de définition consensuelle • ce qui est communément admis • bactérie beaucoup moins sensible aux ATB que ne le laisserait supposer son phénotype sauvage • qui entraîne un problème de ressource thérapeutique • en pratique on retiendra • bactérie sensible à moins de 3 familles d'antibiotiques

  4. Facteurs de risque d'acquisition d'une BMR • âge avancé • pathologies sous-jacentes (dialyse, réanimation, hémato-cancérologie) • durée de séjour prolongée • antécédent d'hospitalisation • procédures invasives • sonde urinaire, intubation, ventilation, cathéter vasculaire, • chirurgie, greffe • antibiothérapie (pression de sélection) • pression de colonisation • forte incidence dans le service

  5. Conséquences • résistance sans lien avec la virulence ou la pathogénicité • morbidité accrue et parfois surmortalité • liées au retard de l’instauration d'un traitement efficace • traitement plus difficile (voie d ’administration, association d’ATB) voire impasse thérapeutique (XDR, panR) • surcoût • mesures d'isolement, durée de séjour • examens complémentaires, antibiotiques • escalade thérapeutique (antibiothérapie probabiliste)

  6. Réservoirs et modes de transmission a = risque de portage b = sélection de mutants R

  7. Deux axes de prévention 1. prévenir la diffusion des BMR • en limitant la transmission croisée 2. prévenir l'émergence des BMR • en réduisant la pression de sélection antibiotique (bon usage) • au moyen d'unestratégie pluridisciplinaire • prescripteurs et soignants • CLIN, équipe opérationnelle d'hygiène (EOH) • comité du médicament, commission anti-infectieux, • référent en antibiothérapie • laboratoire, pharmacie

  8. Objectifs du réseau • inciter les établissements à la mise en place d ’outils de contrôle, d ’alerte et de prévention • évaluer le niveau de résistance aux ATB à l ’aide de marqueurs simples • évaluer l ’impact de la lutte contre les BMR (tendances) • comparer les établissements entre eux • se comparer aux autres réseaux BMR limiter l’émergence et la diffusion des BMR !

  9. Cette démarche à point de départ du laboratoire est complémentaire • du système de notification du laboratoire • alerte en cas d'épidémie ou d'espèce rare ou de profil inhabituel pour le dispositif du signalement • signalisation pour tout cas de BMR pour la mise en place de mesures complémentaires d'isolement(service, EOH) • des relevés réguliers de l'écologie microbienne • distribution des germes et de leurs profils de résistance par type d'infection et par service afin de mieux orienter l' antibiothérapiede 1ère intention • sous forme de rapport ciblé par spécialité ou type de séjour (fréquence à déterminer selon effectifs : min. 1x/an) • de la production des indicateurs du tableau de bord • SARM / 1000 j d'hospitalisation sur l'année élaborer un cahier des charges engageant le laboratoire

  10. Cibles • SARMStaphylococcus aureus • résistant à la méticilline (oxacilline) • EBLSE entérobactérie • productrice de bêta-lactamase à spectre étendu (BLSE) + sensibilité à : vancomycine si SARM imipénème et ertapénème si EBLSE

  11. Critères d'inclusion BMR • inclusion • prélèvements cliniques à visée diagnostique • significatifs ou non, systématiques ou non • exclusion • prélèvements d'environnement • prélèvements systématiques de dépistage à visée écologique = recherche spécifique de BMR (ex. écouvillonnage nasal ou coproculture) ensemencés sur des milieux sélectifs contenant des antibiotiques. En principe pour ce type d'analyse, le laboratoire rend un résultat de type "présence ou absence de la BMR considérée" mais ne restitue pas les autres micro-organismes éventuellement observés en culture.

  12. Critères d'inclusion patient • inclusion • tout patient admis en hospitalisation complète ou de semaine • en secteur de court séjour ou soins de courte durée (SCD), soins de suite et réadaptation (SSR), soins de longue durée (SLD) ou psychiatrie (PSY) • optionnel : en secteur d'hébergement (EPHAD) • exclusion • les alternatives à l'hospitalisation complète ou de semaine : • les venues (anesthésie, chir. ambulatoire, hosp. de jour ou de nuit) • les séances (traitements et cures ambulatoires) • les journées de prise en charge (hospitalisation à domicile…) • les consultations • les passages (urgences) • les journées ou venues de structures d'accueil extra-hospitalières (psychiatrie) • ce qui ne correspond pas à un établissement de santé • les maisons de retraites …

  13. Dédoublonnage(définition) • ne garder pour une cible donnée que une BMR par patient et par période • Doublon = " toute souche observée chez un patient pour lequel une souche de même espèce et de même antibiotype a déjà été prise en compte dans la période de l'enquête, quel que soit le site de prélèvement à visée diagnostique dont elle a été isolée." • On entend par même antibiotype l'absence de différence majeure en terme de catégorie clinique de type S  R ou R  S pour les antibiotiques de la liste standard définie par le CA-SFM. • dédoublonnage identique pour les souches "sensibles" de S. aureus • (calcul du pourcentage de résistance dans l'espèce)

  14. Recommandations "Antibiogramme" • CA-SFM • Comité de l'Antibiogramme de la Société Française de Microbiologie • http://www.sfm-microbiologie.org • EUCAST • European Committee on Antimicrobial Susceptibility Testing • http://www.eucast.org/clinical_breakpoints

  15. Liste des antibiotiques à tester pour S. aureus CA-SFM 2013 Liste standard • oxacilline • céfoxitine ou moxalactam • gentamicine • érythromycine • lincomycine • pristinamycine • fluoroquinolones • acide fusidique • cotrimoxazole • rifampicine • fosfomycine • vancomycine, • teicoplanine Liste complémentaire • pénicilline G • streptomycine • kanamycine • tobramycine • spiramycine • sulfamides • triméthoprime • chloramphénicol • tétracycline • minocycline • tigécycline • linézolide • nitrofuranes • daptomycine • mupirocine

  16. Liste des antibiotiques à tester pour les entérobactéries CA-SFM 2013 Liste standard • amoxicilline ou ampicilline • amox./ac. clav. ou ampi/sulbactam • pipé./tazobactam • mécillinam • céfalotine • cefoxitine • ceftriaxone ou céfotaxime • céfixime • imipénème ou doripénème ou méropénème • ertapénème • gentamicine, amikacine • acide nalidixique • norfloxacine, ciprofloxacine • cotrimoxazole • nitrofuranes • fosfomycine Liste complémentaire • ticarcilline • ticarc./ac. clavulanique • pipéracilline • céfamandole • céfuroxime • latamoxef • ceftazidime • céfépime ou cefpirome • aztréonam • kanamycine • tobramycine • nétilmicine • chloramphénicol • tétracycline • minocycline • tigécycline • péfloxacine ou ofloxacine • sulfamides • triméthoprime • colistine • azithromycine

  17. Attention, changements pour les entérobactéries ! • le CA-SFM a abaissé les concentrations critiques des C3G et de l'aztréonam (AZT) sur la base des propositions faites par EUCAST • une souche est désormais caractérisée sensible si la CMI est < 1 mg/L (au lieu de 4 mg/L) • rechercher systématiquement la production d'une BLSE • en cas de souche EBLSE, • ne plus faire de lecture interprétative pour les résultats obtenus vis-à-vis des C3G ou AZT : rendre R, I ou S sur la base des résultats bruts, • si une souche d'EBLSE est catégorisée S à une C3G ou à AZT et que cet antibiotique doit être utilisé pour traiter une infection à ce germe, déterminer la CMI de la C3G ou de l'AZT en question. Argumentaires pour les recommandations faites en 2011 à propos des C3G et de l'Aztréonam vis-à-vis des entérobactéries. CA-SFM, Décembre 2011

  18. Dédoublonnage(exemples - 1) • 1 patient, 1 LBA puis 5 hémocultures et 1 ECBU positives à SARM (même séjour ou non) • ne compter qu'1 SARM • tenir compte du 1er prélèvement à visée diagnostique positif durant la période • 1 patient avec 1 SARM et 1 SASM (même séjour ou non) • compter 1 SARM (et 1 SASM pour le dénominateur) • 1 patient, 3 séjours dans l'établissement avec à chaque fois une infection urinaire à K. pneumoniae BLSE • compter 1 ERC • tenir compte du 1er prélèvement à visée diagnostique positif à cette BMR durant la période

  19. Dédoublonnage(exemples - 2) • même patient, 1 SARM et 1 EBLSE dans le même séjour ou non • compter 1 SARM et 1 EBLSE • même patient, 1 K. pneumoniae BLSE et 1 E. coli BLSE dans le même séjour ou non • compter les 2 EBLSE d'espèces différentes • 1 patient, plusieurs SARM, d'abord en réanimation, puis en chirurgie et enfin en médecine • compter 1 SARM • le classer dans la spécialité où la BMR a été observée la 1ère fois au cours de la période dans un prélèvement à visée diagnostique

  20. Données administratives • nombre de lits installés • capacité mise en œuvre (installation constatée et certifiée conforme) • hospitalisation complète et de semaine • à fournir par grand groupe de discipline d'équipement (GGDE) • soins de courte durée = SCD (y compris la réanimation) • incluant médecine, chirurgie, gynéco-obstétrique (MCO) • soins de suite et réadaptation = SSR et soins de longue durée = SLD • en psychiatrie adulte et infanto-juvénile = PSY • optionnel : recueil des lits en secteur d'hébergement (EHPAD) • exclure • les places (anesthésie ou chirurgie ambulatoires, traitements et cures ambulatoires, hospitalisation de jour ou de nuit, hospitalisation à domicile…) Si difficulté : toujours faire coïncider au mieux le numérateur et le dénominateur

  21. Données administratives (2) • nombre d'entrées directes établissement en court séjour • sur la période d'enquête, • en hospitalisation complète et de semaine • à l'exclusion des transferts intra-établissement. • exclure • tout ce qui n'est pas une hospitalisation complète ou de semaine • tout ce qui n'est pas court séjour (PSY, SSR, SLD, EHPAD) • les mutations internes • réaliser un contrôle • en comparant les chiffres avec ceux des années précédentes • si besoin, en les confrontant à ceux générés par le DIM nb entrées directes court séjour < nb lits court séjour x 91j (=3 mois)

  22. Données administratives (3) • nombre de journées d'hospitalisation complète et de semaine • sur la période • en SCD (y compris la réanimation) • en réanimation • en SSR-SLD • en PSY • nombre de JH = sortie – entrée • si décès ou transferts immédiats (sortie = entrée) : compter 1 j • optionnel : recueil des journées d'hébergement en secteur EHPAD • exclure • tout ce qui n'est pas hospitalisation complète ou de semaine contrôler : nb de JH < nb de lits x 91j (= 3mois)

  23. Indicateurs pour la surveillance des BMR • pourcentage de résistance dans l ’espèce • % de SAMR parmi les S.aureus testés • taux d’attaque (court séjour) • BMR pour 100 admissions • taux d’incidence • BMR pour 1000 j d ’hospitalisation • pourcentage de cas acquis Dédoublonnage indispensable BMR

  24. Classement du cas (1) en faveur d'une origine ACQUISE • absence de notion de portage ou d'infection à cette même BMR à l'admission dans l'établissement, • absence d'antécédents dans les 6 mois précédents • d'hospitalisation • d'antibiothérapie ou d'infection • prélèvement > 2 j par rapport à l'entrée dans l'établissement, • forte suspicion de transmission croisée à partir d’un autre patient infecté/colonisé par la même souche en faveur d'une origine IMPORTEE • patient connu à cette BMR à l'admission dans l'établissement • antécédents dans les 6 mois précédents • d'hospitalisation • d'infection traitée par antibiotiques • prélèvement < 2 j par rapport à l'entrée dans l'établissement, • antécédents autres facteurs • infections chroniques (plaies, escarres…) • ou sondage de longue durée, • âge > 70 ans Attention ! 2 notions différentes Une infection nosocomiale peut être acquise avec une BMR d'origine importée

  25. Classement du cas (2) • on entend par "antécédents d'hospitalisation " • des hospitalisations antérieures du patient dans les 6 mois précédant le séjour actuel, • ou un patient provenant directement d'un établissement de soins, • ou un patient hospitalisé depuis plus de 6 mois La notion d'hospitalisation recouvre : maison de retraite médicalisée, centre de rééducation, de moyen et long séjour, établissement public ou privé, hospitalisation à domicile, suivi ambulatoire chronique (ex hémodialyse). • on entend par "patient connu à cette BMR à l'admission" • patient qui s'est révélé comme étant porteur, colonisé ou infecté pour la même BMR • au cours d'une hospitalisation antérieure dans cet établissement ou dans un autre, • ou par un antibiogramme réalisé "en ville", • ou enfin le jour de l'entrée dans l'établissement (au cours d'un dépistage systématique).

  26. Attention dates ! • Date de1er prélèvement à visée diagnostiquepositif durant la période = date de prélèvement (et pas date de résultats) • forcément comprise dans la période • Date de 1ère détection de cette BMR au cours du même séjour = date du 1er prélèvement positif pour cette BMR lors de la même hospitalisation du patient (même séjour) • ne peut pas être antérieure à la date d'entrée du patient, mais peut être antérieure à la période de l'enquête • utile pour calculer le délai d'apparition de la BMR par rapport à l'entrée dans l'établissement et • aide à la décision (origine acquise /importée) • attention : pour cet item uniquement, la 1ère détection peut concerner aussi bien un prélèvement de dépistage qu'un prélèvement à visée diagnostique

  27. Exemple de codage • date d'entrée dans l'établissement 2 janvier • 1er prélèvement à visée diagnostique positif durant la période • date 3 avril • spécialité du service médecine • type de prélèvement (hémoc. > pus) hémocultures • date de 1ère détection de cette BMR durant le même séjour 10 janvier • BMR responsable de infection • site bactériémie + ISO

  28. Un peu de sémantique… • Colonisation • patient pour lequel une BMR a été observée dans un prélèvement à visée diagnostique mais considéré comme non significatif(critères microbiologiques). Ex : LBA < 104 UFC/ml • absence de conséquences cliniques et thérapeutiques pour le malade • Infection • patient pour lequel une BMR a été observée dans un prélèvement à visée diagnostique considéré comme significatif (critères microbiologiques). • la définition d'une infection s'accompagne de critères cliniques et/ou radiologiques. • Portage (exclusion) • patient pour lequel une BMR a été observée dans un prélèvement de dépistage c'est-à-dire un prélèvement systématique à visée écologique. Ex : recherche SARM fosses nasales, BLSE écouvillonnage rectal ou selles

  29. Que faire en cas de taux élevé ? 1e étape = méthodologique • remettre en question la pertinence des résultats • qualité du numérateur • identification des souches, • qualité des antibiogrammes et de leur interprétation, détection des BLSE • méthodes diagnostiques (nb et nature des prélèvements réalisés) • méthode de dédoublonnage, • respect des critères d'inclusion des patients (repérage des secteurs, des séjours …) • qualité du dénominateur • exactitude du nombre d'admissions, de journées d'hospitalisation, • respect des définitions, variations dues aux petits effectifs en cas de problème de qualité des données revoir la méthodologie (circuit de collecte, formation, sensibilisation …)

  30. Que faire en cas de taux élevé ?2e étape = interpréter l'écart • comparer le taux actuel obtenu avec les taux des années précédentes • analyser les micro-organismes en cause et la répartition des cas dans le temps • cas groupés (techniques de biologie moléculaire parfois nécessaires) • épisode épidémique limité dans le temps et dans l'espace (quelle période ? quels services ?) • réaliser un listing détaillé avec discussion des cas des porteurs de BMR • patients ayant une gravité particulière (FR non pris en compte dans le réseau ?) • nouveaux types de patients pris en charge (ouverture d'un nouveau secteur ?) • source "émettrice" de BMR (majorité de cas importés) • mettre en relation avec les données de consommation des ATB • comparaison des données d'incidence des BMR avec les consommations d'antibiotiques exprimées en DDJ / 1000 JH (sur l'établissement et/ou par secteur) • bien décrire les cas et voir s'il est possible d'interpréter l'écart • par un recrutement, une situation ou des procédures particulières

  31. Que faire en cas de taux élevé ?3e étape = remise en question • analyse de l'organisation des soins • moyens en personnel, en équipement • architecture, organisation des locaux, des circuits • actions de formation et de sensibilisation • réactualisation des protocoles dans les services • révision du cahier des charges mis en place auprès du laboratoire • évaluation des pratiques professionnelles concernées • hygiène de base (hygiène des mains, du patient, entretien locaux et matériel) • précautions standard • isolement et signalisation des patients colonisés ou infectés • suppression des réservoirs (dépistage des porteurs, recherche d'une source environnementale …) • mise en place ou réévaluation de la stratégie d'utilisation des ATB par la commission anti-infectieux (ATBthérapie empirique, ATBprophylaxie, prescription contrôlée, surveillance de la consommation des ATB), • prise en charge des dispositifs invasifs (pose, maintenance, indications, réduction de la durée d'exposition…) prioriser les actions et mettre en place d'autres indicateurs de suivi

  32. Utilité du croisement des données de la résistance bactérienne et de la consommation des antibiotiques Monnet et al. Infect Control Hosp Epidemiol1998

  33. Organisation pratique • accord de participation, code d'anonymat • protocole • 1 fiche établissement • 1 fiche par patient positif à BMR • période d'inclusion 1er avril – 30 juin • saisie des données sur l'application WEB BMR (codes d’accès) • contrôle des données avant envoi au CCLIN Sud-Est • validation et envoi des données avant le30 septembre • contact CClin Sud-Est Tel 04 78 86 49 20 Fax 04 78 86 49 48 E-mail valerie.cellupica@chu-lyon.fr

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