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Les petits groupes

Les petits groupes. Travailler en équipe. Qu’est-ce qu’un groupe ?. Un ensemble de personnes, au moins trois, qui entretiennent des relations structurées en fonction d’un objectif commun. Caractéristiques des groupes restreints :. des interactions directes entre chacune des personnes

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Les petits groupes

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Presentation Transcript


  1. Les petits groupes Travailler en équipe

  2. Qu’est-ce qu’un groupe ? • Un ensemble de personnes, au moins trois, qui entretiennent des relations structurées en fonction d’un objectif commun

  3. Caractéristiques des groupes restreints : • des interactions directes entre chacune des personnes • la poursuite de buts valorisés par les personnes • le développement d’un réseau de liens affectifs entre les personnes • le développement d’une structure de pouvoir et l’émergence du leadership • l’interdépendance des personnes, même en dehors des rencontres

  4. Caractéristiques des groupes restreints : • la différenciation des rôles • l’émergence de normes • le développement d’une culture groupale, marquée par des croyances, des rites et un langage propre au groupe • des interactions constantes, symboliques et réelles, entre le groupe et son milieu (social ou physique) • un nombre restreint de personnes : de 3 à environ 20 personnes

  5. Les groupes dans l’organisation • les groupes de travail s’inscrivent dans une structure organisationnelle; • les individus ont des statuts et des rôles prescrits par la structure organisationnelle; • des processus de commandement, d’influence et de décisions régularisent les rapports et les activités des uns et des autres; • les groupes de travail ont des objectifs à atteindre, qui concordent plus ou moins avec ceux de l’organisation; • tous les membres du groupe de travail n’adhèrent pas forcément aux objectifs de celui-ci; • il existe des enjeux tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du groupe, réduisant ainsi les répercussions des interventions personnelles dans le groupe.

  6. Deux niveaux d’analysedu groupe • Le plan explicite : correspond à la tâche qu’il accomplit • la multiplicité des relations entre les personnes qui le composent, relations structurées en fonction d’un objectif commun. • Le plan implicite: se rapporte aux émotions communes (Bion, 1965) • une mise en commun d’images ou de représentations, conscientes ou inconscientes, qui animent les rapports des personnes entre elles et ceux qu’elles ont avec le chef du groupe.

  7. Émotions communes • la peur de la mort (dont la peur de voir le groupe disparaître, la peur de perdre son travail, etc.) • la peur de l’exclusion (la peur d’être rejeté, de ne pas être aimé) • la protection de l’image de soi (le besoin de bien paraître) • la fuite de soi (par ex. complexe d’infériorité)

  8. Les frontières d’un groupe • Élaboré par K. Lewin, la notion de frontière sert à définir le groupe, c’est-à-dire à savoir qui fait partie du groupe et qui n’en fait pas partie. • Expressions exprimant les frontières du groupe : «s’insérer dans un groupe», «être dans un groupe», «nous» versus «eux», etc.

  9. Comment déterminer les frontières du groupe ? • Grâce aux relations entre les personnes qui se disent appartenir au groupe, et plus précisément à l’aide des représentations que se font les personnes de ces relations. • C’est la conscience du membership qui détermine la réalité du groupe, c’est-à-dire la force des liens qui unissent les individus, laquelle produit le sentiment d’affiliation ou d’appartenance.

  10. La formation d’un groupe GROUPE Inertie Action COLLECTIF

  11. Deux réalités sociales • Le collectif, ou le rassemblement, est un ensemble d’individus réunis dans un même lieu et liés par des rapports impersonnels. • Le groupe est un moyen d’action commune déterminée. Il se définit par ses objectifs, son projet et sa dynamique de fonctionnement.

  12. Les 4 moments de la formation d’un groupe • la présence d’un besoin ou d’un intérêt chez chaque individu • la prise de conscience de l’interdépendance • la prise de conscience d’une finalité commune • l’organisation des relations entre les individus • la structure comportementale • la structure normative • la structure identitaire

  13. Permanence du groupe et appartenance • La force du sentiment d’appartenance est déterminée par plusieurs facteurs : • le temps consacré aux activités et aux relations, • l’intensité émotive • le degré d’intimité partagée avec les autres • la teneur des services échangés • etc.

  14. Une équipe de travail ? • Tout ensemble officiel bien déterminé, de deux individus ou plus, interdépendants dans l’accomplissement d’une tâche dont ils partagent ensemble la responsabilité envers l’organisation

  15. Une équipe de travail • Système social perçu comme une entité par ses membres et tout observateur familier avec ce système • Système complet, avec ses frontières, ses interdépendances dans l’atteinte des objectifs, des rôles différenciés • Une ou plusieurs tâches à accomplir pour lesquelles il est collectivement responsable et dont le produit peut être potentiellement évalué • Agit dans un environnement qui a des attentes envers lui et vis-à-vis duquel il a des droits et des obligations

  16. Autonomie : par rapport à quoi ? • Participer à la définition des objectifs et du mandat • Fixer les objectifs des activités de l’équipe • Planifier, organiser, diriger et contrôler les activités de l’équipe • Évaluer les résultats et faire les ajustements qui s’imposent

  17. Différents degrés d’autonomie • Équipe non-autonome : • sous la direction d’un chef • peu d’interdépendance • Équipe semi-autonome : • sous la supervision d’un coordonnateur nommé par la Direction • interactions et interdépendances pour l’exécution du travail

  18. Différents degrés d’autonomie • Équipe autogérée : • choix du coordonnateur de l’équipe par les membres • plein pouvoir pour la division du travail et le contrôle des activités • Équipe auto-organisée : • responsable de se définir en tant qu’équipe • responsable de définir leur relation avec l’environnement

  19. Processus régulés parune équipe auto-organisée • Déterminer les spécifications du produit • Éviter les accidents, préserver la santé et la sécurité • Entretenir les systèmes techniques • Entretenir des bonnes relations avec les autres équipes • Administrer les systèmes de rémunération associés aux compétences • Recruter, sélectionner et embaucher les membres • Faciliter l’insertion des recrues • Gérer les départs et les transferts • Développer les compétences des membres • Développer et consolider l’équipe

  20. Les facteurs déterminants de l’efficacité groupale • l’interdépendance de l’équipe et de l’environnement; • l’interdépendance des équipiers; • la qualité des transactions entre les équipiers; • la composition de l’équipe qui doit tenir compte de différents facteurs : • la nature du problème à résoudre, • l’urgence de la situation, • le temps disponible • les compétences des participants, • la qualité de leurs relations. (Savoie, Beaudin, 1995)

  21. Leviers de performance • Un but commun • Le pouvoir d’agir avec autorité • L’interdépendance • L’ouverture de la communication • La reconnaissance et l’appréciation

  22. Les atouts de la cohésion des équipes de travail • Esprit d’équipe, esprit de corps • Concentration des énergies vers les objectifs du groupe • Sentiment de complicité, de connivences entre les membres du groupe • Sentiment d’appartenance accru, loyauté

  23. Danger : la pensée de groupe • Dilution de la responsabilité individuelle, par abstention ou par combinaison • Fausse unanimité des décisions • Augmentation de la vulnérabilité du groupe aux situations de crises et de catastrophes

  24. Symptômes de la pensée de groupe • Sentiment d’invulnérabilité • Développement de rationalisations visant à annuler les effets des informations discordantes • Croyance dans l’infaillibilité morale et intellectuelle du groupe • Formation de stéréotypes et de préjugés (nous-eux) • Pressions de la conformité • Autocensure • Illusion de l’unanimité • Présence de gardiens de l’esprit de corps

  25. Travailler en équipe • Les membres d’une équipe vivent souvent des tensions ou sont parfois aux prises avec des dysfonctionnements qu’ils ont de la difficulté à surmonter, en dépit de leurs efforts individuels ou de la mise en œuvre des systèmes de régulation prévus par l’organisation. Que peut-on faire ?

  26. Résoudre les «vrais» problèmes nécessite : • la capacité d’accepter de se confronter à un travail de changement de son image personnelle, de l’image qu’on se fait des autres et de la situation • la possibilité de prendre du recul pour mieux voir la situation problématique • la capacité d’écouter les autres et de s’écouter

  27. Résoudre des problèmes en équipe : «mode d’emploi» • Convenir avec les membres de l’équipe du problème à résoudre • Concevoir des instruments d’observation et de collecte de données appropriés à la nature du problème à résoudre • Recueillir les données nécessaires (données quantitatives, qualitatives, faits, événements, opinions, croyances, sentiments, attitudes , etc.) • Donner le feed-back aux membres de l’équipe et élucider les causes du problème • S’entendre avec eux sur les priorités de changement • Répéter le cycle si nécessaire

  28. Oui, mais, quel problème ? • Organiser une première rencontre où chaque membre de l’équipe est invité et s’engage à exposer une situation-problème dans laquelle il est impliqué • Au début de la rencontre, l’animateur invite les membres de l’équipe à faire part, le plus librement possible, des faits, des analyses, des sentiments par rapport à cette démarche de résolution de problèmes • Chacun s’engage à chercher à comprendre ce que lui communiquent ses collègues de façon empathique • Convenir ensemble des problèmes à résoudre et des stratégies appropriées

  29. Principes et règles des rencontres • La participation : chacun s’engage à participer aux rencontres • La compréhension empathique : chacun s’engage à écouter les autres pour comprendre et apprendre, sans porter de jugement • La disposition à se remettre en question : chacun accepte d’écouter ce que les autres ont à lui dire • Le temps et la patience : chacun comprend la nécessité de prendre le temps qu’il faut pour comprendre, avant d’agir

  30. Principes et règles (suite) • La possibilité de revenir sur ce qu’on a dit, sur ce qu’on a cru dire ou de reconnaître qu’on s’est trompé • L’expression des divergences d’opinions : chacun s’engage à communiquer son opinion et à écouter celle des autres • Le respect : la possibilité de faire part de ses sentiments hostiles et de ses frustrations, en parlant en «je» et en respectant la dignité de ses collègues

  31. Principes et règles (suite) • Le respect des frontières : la possibilité de garder le silence, de ne pas répondre, de ne pas dire • La discrétion : chacun s’engage à ne restituer à l’extérieur de l’équipe que ce qu’il a dit de lui-même ou que ce qui est convenu ensemble de rapporter ailleurs • La restitution : au début de la rencontre suivante, chacun peut faire part aux autres des réflexions, des sentiments ou des actions qu’il a eus à la suite de la dernière rencontre.

  32. Les réunions d’équipe • La préparation de la réunion : • inviter les participants • mettre en place des conditions matérielles adéquates • planifier l’ordre du jour

  33. Les réunions d’équipe • Les étapes de la réunion : • la formation de l’équipe • la tempête des idées • la normalisation des idées • la normalisation des conduites • la performance de l’équipe • la levée de la séance

  34. La performance des équipes • A-t-elle l’information sur sa performance (pertinence, disponibilité, au bon moment)? • Permet-elle à l’équipe d’ajuster ses activités en fonction de la réalisation du mandat qui lui a été donné par l’organisation? • Facilite-t-elle l’apprentissage et la correction des écarts?

  35. La consolidation des équipes de travail • Prendre le temps de faire les deuils et les renoncements nécessaires au changement de paradigme • Développer les habiletés à résoudre les problèmes, gérer les conflits, exprimer son opinion, donner du feed-back, en recevoir, à régler les «vrais» problèmes, à clarifier les rôles, et à mobiliser les efforts collectifs.

  36. Principes de base de la consolidation • Comprendre et respecter les différences individuelles et la diversité • Stimuler le sens de la responsabilité individuelle et de la conscience morale • Élucider les motivations des conflits latents dans le groupe • Clarifier les règles de la discussion et du dialogue • Résoudre les problèmes et gérer les conflits

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