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L’orientation, c’est l’affaire de tous

L’orientation, c’est l’affaire de tous. Des changements majeurs à l’œuvre. Des représentations qui recouvrent des logiques hétérogènes. «Un parcours spatial: être orienté, ou s’orienter? Pendant longtemps une stigmatisation Démarches d’aide, de guidance, d’accompagnement éducatif

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L’orientation, c’est l’affaire de tous

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Presentation Transcript


  1. L’orientation, c’est l’affaire de tous Des changements majeurs à l’œuvre Bureau des études, des publications et des relations internationales

  2. Des représentations qui recouvrent des logiques hétérogènes • «Un parcours spatial: être orienté, ou s’orienter? • Pendant longtemps une stigmatisation • Démarches d’aide, de guidance, d’accompagnement éducatif • Des procédures au sens juridique du terme • Gestion des flux des élèves (comment le système est organisé, comment il « oriente ») • Un outil dans le rapport formation/emploi (régler la question de l’employabilité et de l’insertion par « l’orientation » Bureau des études, des publications et des relations internationales

  3. Rayonnements fossiles • L’orientation comme pratique réfléchie se constitue réellement au lendemain de la première guerre mondiale (nous sommes encore dans la période de la première « révolution scolaire » • Les conceptions dominantes vont évoluer au fil des évolutions sociales et des grands changements du système éducatif • Si on peut repérer les paradigmes dominants suivant les phases de cette évolution, aucun n’a vraiment disparu Bureau des études, des publications et des relations internationales

  4. Trois grandes « révolutions » pour comprendre l’orientation dans sa dimension scolaire • 1. « L’école du peuple »: le primaire pour tous • 2. L’après-guerre et l’explosion scolaire des années soixante • 3 Les années 90 et la massification du lycée • (S’annonce: la massification de l’enseignement supérieur) Bureau des études, des publications et des relations internationales

  5. Une naissance sous le signe de la formation professionnelle • En 1929 les collèges et lycées comprennent 291 000 élèves, alors que les écoles primaires en accueillent 4 millions (primaire supérieur: 172 000, enseignement sup. 70 000) • Orientation? Ecole primaire = emplois d’exécution, primaire supérieure maîtrise et prof. Intermédiaires, enseignement professionnel dans des centres d’apprentissage. • 1919, loi Astier qui institue les cours professionnels (lendemain de la grande guerre) Bureau des études, des publications et des relations internationales

  6. Naissance du modèle adéquationniste • « L’ensemble des méthodes rationnelles capables de réaliser l'harmonie de l'homme du métier en donnant à chacun la tâche qui lui convient le mieux physiquement, intellectuellement, moralement et économiquement » • Edouard Herriot. • Homme politique, Président du Parti radical, plusieurs fois Président du Conseil dans les années 20, maire de Lyon où il crée en 1921 un office municipal d’orientation professionnelle Bureau des études, des publications et des relations internationales

  7. UN CHANGEMENT MAJEUR A partir de 1960, le système éducatif va plus se transformer en 45 ans que pendant les 100 ans précédents. 19% d’une génération rentre en 6e de collège en 1960 Un pourcentage similaire au nombre de jeunes en master (4e année d’université) en 2005. Bureau des études, des publications et des relations internationales

  8. 1960-1980: la 2° révolution scolaire. Tous les élèves au collège La scolarisation des 12 - 16 ans est menée au travers de : la réforme Berthouin (1959) : prolongation de la scolarité à 16 ans, la réforme Fouchet (1963) : Création des collègesd’enseignement secondaire(CES) avec trois filières : classique et moderne dite « longue », moderne « courte », « transition » qui se termine par des classes « pratiques » . Le palier d’orientation « décisif » est la fin de la classe de 5eme à partir duquel un nombre important d’élèves est orienté vers les collèges d’enseignement technique ( les CET ) pour y préparer un CAP C’est au cours de ces années que la scolarisation des 12 - 16 ans se met en place dans les collèges et celle des 3 - 6 ans dans les écoles maternelles. (32% des enfants en maternelle en 1958; 70% en 1972) Bureau des études, des publications et des relations internationales

  9. Les mesures prises pour accompagner la scolarisation massive Construction rapide d’un grand nombre de collèges (2354 collèges entre 1965 et 1975) Création d’un nouveau corps d’enseignant : Les professeurs d’enseignement général de collège ( PEGC) bivalents qui enseigneront dans les CES et bientôt dans les collèges au côté des certifiés. Ils sont au départ recrutés parmi les instituteurs. Ils feront l’objet de nombreuses critiques dans les années 1970-1980 et leur recrutement sera supprimé par René Monory en 1986. Ils ne sont plus en 2007 que 6,3% du corps enseignant dans les collèges ( 11400 personnes) Mise en place de la carte scolaire pour « rationaliser » la poussée de scolarisation. La circulaire du 3 mai 1963 indique parmi les objectifs  : -   Permettre l’exercice effectif de l’orientation ; découper les départements en « secteurs » correspondant à la zone de recrutement d’un établissement scolaire où seront affectés les élèves résidant dans le secteur concerné. Bureau des études, des publications et des relations internationales

  10. Bilan de la période 1960-1975 La poussée de la scolarisation en collège accompagne les « Trente glorieuses » et la chute des emplois agricoles. L’école est un ASCENSEUR SOCIAL pour les enfants de paysans et d’ouvriers agricoles( peu pour ceux d’ouvriers).Suivre des études apparaît « rentable » à court terme vu l’explosion du nombre d’emplois tertiaires.Après 1975 , la crise économique et le développement du chômage changent la donne.La géographie des réussites scolaires se modifient Bureau des études, des publications et des relations internationales

  11. Deux autres modèles: la planification, et l’importance accordée à l’information • Planification: le Général De Gaulle et le Plan • À partir de 1962 l’orientation sera scolaire et professionnelle • Le collège unique et la nécessité de l’information Une ressource nécessaire aux familles et aux élèves pour faire des choix Bureau des études, des publications et des relations internationales

  12. 1980-1995: la 3° révolution scolairemassification dans les lycées, diversification des baccalauréats La scolarisation massive des 12-16 ans à peine achevée, elle se prolongea par un accroissement du nombre de lycéens Si le nombre de bacheliers dans la classe d’âge s’est accru de 1960 à 1980 passant de 11,3% à 25,9% en 20 ans , il a explosé dans les dix années 1980-1990 passant de 25,9% à 43,5% avec une augmentation à la hauteur de ces chiffres des élèves. Si Georges Pompidou avait parlé en 1967 « de la construction d’un collège par jour » , les régions ont construit entre 1986 et 1994 plus d’un lycée par semaine !!!La diversification des baccalauréats va se développer entre 1960 et 1990. Les baccalauréats technologiques sont créés dans les années 1960 et après l’annonce par Jean-Pierre Chevènement en 1984 de l’objectif de 80% d’une classe d’âge au niveau du baccalauréat, la création en 1986 des baccalauréats professionnels à la suite des CAP et BEP va accroître cette diversité des baccalauréats. Bureau des études, des publications et des relations internationales

  13. L’évolution du taux de bacheliers Bureau des études, des publications et des relations internationales

  14. Un troisième modèle: le projet personnel de l’élève Bureau des études, des publications et des relations internationales

  15. Le déplacement du curseur du diplôme « moyen » En quelques dizaines d’années, le diplôme centre de gravité du système, diplôme obtenu par plus de la moitié d’une classe d’âge, s’est donc déplacé de façon importante. Environ 50 % d’une classe d’âge obtenait:* en 1960, le Certificat d’études, * en 1970, le Brevet des collèges,* en 1992, le Baccalauréat,* en 2006, le niveau Bac+2 Cette évolution rapide pose en particulier des problèmes de compréhension du fonctionnement du système éducatif par les familles et pose de multiples questions à la société française concernant l’adéquation diplôme – emploi, l’âge de l’entrée des jeunes dans la vie active, etc. Bureau des études, des publications et des relations internationales

  16. 2007: l’état des lieux 64,3% d’une génération deviennent bacheliers : 34,8% dans une série générale; 17,2% dans une série technologique; 12,3% dans une série professionnelle.(Les parents de ces bacheliers dans leur majorité (55%) n’avaient pas eu accès au baccalauréat.  55% des jeunes accèdent à l’enseignement supérieur 43,4% obtiennent un diplôme universitaire ( 16,1% un diplôme à Bac+2, 27,3% à un diplôme égal ou supérieur à Bac+3 ) . 49,1% des filles sortent avec un diplôme du supérieur contre seulement 37,9% des garçons. La différence se fait sur l’obtention d’un diplôme Bac+3 et au-delà : 33% des filles ; 22% des garçons. Le gouvernement a fixé l’objectif d’atteindre en 2010, 50% d’uneclasse d’âge obtenant la licence, ce qui signifie une poursuite d’études vers la licence des jeunes obtenant en 2006 un diplôme bac.+2. La licence professionnelle, déjà obtenue en 2005 par près de 24000 étudiants doit y contribuer Bureau des études, des publications et des relations internationales

  17. Des écarts sociaux importants perdurent, même s’ils ont diminué Bureau des études, des publications et des relations internationales

  18. La fracture sexuelle? Les filles réussissent mieux à tous les niveaux dans le système scolaire. Si près de 14% des garçons ont des difficultés à lire ; elles ne sont qu’un peu plus de 7% de filles dans ce cas. Il y a près de 8 filles sur 10 au niveau du baccalauréat ; alors qu’il n’y a qu’un peu plus de 6 garçons sur 10. Une fille sur deux dans sa génération obtient un diplôme du supérieur ; il n’y a qu’un garçon sur trois. Les filles sont également beaucoup moins présentes dans les situations de décrochage scolaire . Bureau des études, des publications et des relations internationales

  19. Des modèles qui coexistent dans les esprits Le modèle adéquationniste: faire correspondre individus et métiers (chacun à sa place) Le modèle de l’information: une bonne information permet à chacun un libre choix Le modèle du projet personnel: épanouissement de l’individu. Approche orientante: éduquer à l’orientation Bureau des études, des publications et des relations internationales

  20. Une préoccupation dominante l’insertion • Terme apparu dans les années soixante, et concernant la prise en charge de personnes lourdement handicapées • 1982 Rapport Schwartz. Création des missions locales et des PAIO, une ordonnance définit l’insertion comme une obligation nationale • 1983 DIJEN (aide à l’orientation professionnelle, création de formation adaptées, favoriser l’insertion sociale et professionnelle, L’école responsable du suivi) • Un objectif général, quel que soit le niveau de sortie. Bureau des études, des publications et des relations internationales

  21. En travaux…. • Un des cinq thèmes de travail retenus par le MEN dans le cadre de la présidence française du Conseil de l’Union européenne • SIX rapports en six ans • Des objectifs de flux (80% d’une classe d’âge au niveau du baccalauréat, 50% d’une classe d’âge diplômée de l’enseignement supérieur 100% de jeunes sortant de formation avec un diplôme ou une qualification reconnue. Bureau des études, des publications et des relations internationales

  22. En cours • Découverte professionnelle trois et six heures • Trois entretiens personnalisés (conduits par le professeur principal) offerts à tous les élèves en 3°, 1°, et terminale • Dispositif de l’orientation active • Prévus pour la rentrée: entretiens d’accueil en première année de CAP et en seconde professionnelles • Mise en œuvre pour les collèges volontaires d’un parcours de découverte des métiers et des formations à partir de la classe de cinquième. Bureau des études, des publications et des relations internationales

  23. Orientation et information des élèves: les missions de l’EPLE • La préparation à l’orientation est une « mission à part entière de l’école » (le droit à l’information et au conseil figurent dans le code de l’éducation). Et maintenant du service public de l’enseignement supérieur… • Le chef d’établissement, dans le cadre du projet, a la responsabilité d’organiser l’information et plus largement l’éducation à l’orientation des élèves • Le volet information/orientation est discuté et voté en conseil d’administration. Il est élaboré et mis en œuvre en collaboration avec le CIO (contractualisation). Il implique l’ensemble de l’équipe éducative et concerne l’ensemble des élèves de l’établissement. Bureau des études, des publications et des relations internationales

  24. Le rôle des enseignants, cadre réglementaire • La préparation à l’orientation est une « mission à part entière de l’école » (le droit à l’information et au conseil figurent dans le code de l’éducation). Et maintenant du service public de l’enseignement supérieur… • Le chef d’établissement, dans le cadre du projet, a la responsabilité d’organiser l’information et plus largement l’éducation à l’orientation des élèves • Le volet information/orientation est discuté et voté en conseil d’administration. Il est élaboré et mis en œuvre en collaboration avec le CIO (contractualisation). Il implique l’ensemble de l’équipe éducative et concerne l’ensemble des élèves de l’établissement Bureau des études, des publications et des relations internationales

  25. Haut comité d’évaluation de l’école2004 • Le pilotage de la politique d’orientation consiste à gérer la contradiction entre deux objectifs qui s’entrecroisent en permanence, celui de la « gestion des flux » qui vise à répartir les élèves entre les différentes formations existantes et celui du « projet individuel » qui veut donner à un jeune les moyens d’effectuer progressivement ses choix de formation et carrière en fonction de ses compétences et de ses souhaits Bureau des études, des publications et des relations internationales

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